Caroline DE COSTA et Francesca MILLER
Préface du Pr Jacques Battin
Glyphe, Paris, 2013
Depuis leur première rencontre au Quartier latin en 1868 et jusqu’à la mort tragique de Pozzi, assassiné par un de ses opérés, Sarah Bernhardt et Samuel Pozzi n’ont cessé d’échanger des lettres, d’amour puis
d’affection.
Tandis que Sarah devient la première diva internationale, Samuel, père de la gynécologie française, s’illustrera dans de nombreuses activités : l’écriture, les collections... et même la politique.
« Mon Docteur Dieu... Nul être ne m’est plus cher que vous... Ai-je donc besoin, ami chéri, d’ouvrir la boîte des souvenirs qui nous sont communs pour vous faire respirer le parfum de ces fleurs, cueillies ensemble dans les jardins de la vie ? Je vous aime tendrement, infiniment... Sarah. »
Les auteurs de cet ouvrage ont eu accès à plus d’un e centaine de lettres de Sarah Bernhardt à Samuel Pozzi. Autour de ces lettres, se tisse l’histoire peu connue de Sarah Bernhardt et Samuel Pozzi, deux êtres
gâtés par la nature, séduisants, doués et, chacun dans leurs domaines, perfectionnistes
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