samedi 31 mai 2014

Les nouvelles sciences de l'alimentation

Feeding France: New Sciences of Food, 1760–1815

Emma C. Spary

Series: Cambridge Social and Cultural Histories (Book 19)
Hardcover: 428 pages
Publisher: Cambridge University Press (May, 2014)
Language: English
ISBN-10: 1107031052


Feeding France is the first comprehensive study of the French food industry in the decades surrounding the French Revolution of 1789. Though the history of gastronomy and the restaurant have been explored by scholars, few are aware that France was also one of the first nations to produce industrial foods. In this time of political and social upheaval, chemists managed to succeed both as public food experts and as industrial food manufacturers. This book explores the intersection between knowledge, practice and commerce which made this new food expertise possible, and the institutional and experimental culture which housed it. Ranging from the exigencies of Old Regime bread-making to the industrial showcasing of gelatine manufacture, Emma Spary rewrites the history of the French relationship with food to show that industrialisation and patrimonialism were intimately intertwined.

Bourse Sydney Brenner

Sydney Brenner Research Scholarship

Call for applications
Center for the History of Molecular Biology and Biotechnology  at Cold Spring Harbor Laboratory


The Sydney Brenner Research Scholarship is awarded each year to an independent scholar, researcher, or creative writer seeking to advance knowledge in the history of molecular biology, genetics, or biotechnology. The recipient of the scholarship will have access to the extensive archival collections held in the recently established Genentech Center for the History of Molecular Biology and Biotechnology at Cold Spring Harbor Laboratory. Endowed by the Francis Goelet Charitable Trust in 2006 in honor of Nobel laureate Sydney Brenner, this scholarship offers a stipend of $6,000 - $10,000 to fund travel and other associated expenses with the use of the Cold Spring Harbor Laboratory Library and Archives collections for their research needs. The fund was initiated by student and protégé of Brenner, Dr. Philip Goelet, to pay tribute to his mentor. Space for working with our archive collections will be provided. The research and the results is expected to be presented by the Brenner scholar in a talk, meeting, presentation on a web site or other educational endeavor and culminate in a scholarly book, article, or other project. 

vendredi 30 mai 2014

Charcot : une vie avec l’image

Charcot : une vie avec l’image 


Exposition 



Exposition du 12 mai au 9 juillet 2014,
Tous les jours de 9h30 à 18h sauf samedis de 11h à 18h
Entrée libre
Eglise Saint-Louis, hôpital Pitié Salpêtrière
83 bd de l’hôpital 75013 Paris


À la croisée de la médecine, de l’histoire de l’art et de la création plastique contemporaine, l’exposition Charcot, une vie avec l’image établit, à l’instar de l’œuvre de l’illustre professeur de la Salpêtrière, reconnu comme le père de la neurologie et de la psychiatrie moderne, une circularité entre observation, texte et image, à travers une scénographie accessible au plus grand nombre.

Installée au cœur de l’ensemble hospitalier de la Pitié- Salpêtrière de l’Assistance Publique- Hôpitaux de Paris (AP-HP), l’église Saint-Louis est l’écrin dans lequel l’exposition se tiendra du 12 mai au 9 juillet 2014, réactivant le lien entre la figure de Jean-Martin Charcot (1825-1893), qui pratiqua dans cet hôpital à partir de 1862, et sa méthode de recherche. Déterminante pour les avancées de la médecine moderne, celle-ci était en prise directe avec la vie et les souffrances des patients. Charcot, une vie avec l’image constitue un double hommage, autant qu’un manifeste, en direction de Charcot et de son travail, mais également de celles et ceux, patients anonymes ou célèbres, qui affrontent la maladie psychique. Cette exposition est l’aboutissement de travaux scientifiques menés depuis plus de dix ans par Catherine Bouchara, médecin à la Pitié-Salpêtrière. Outre le musée de l’AP-HP et le fonds Charcot de l’Université Pierre et Marie Curie, la commissaire et auteur du livre Charcot, une vie avec l’image (2013, Éditions Philippe Rey) a eu accès aux archives de la famille Charcot et a retracé l’exemplarité de son parcours et de sa méthode.

La scénographie imaginée par Philippe Pumain s’organise en 3 temps : une première séquence à la fois chronologique et thématique dans la nef Ouest, illustrant le parcours de Charcot au travers de dessins originaux, de montages audiovisuels thématiques ainsi que d’agrandissements d’œuvres mises à l’échelle du lieu ; une deuxième séquence, sous la coupole centrale – où le cercueil de Charcot avait été exposé à sa mort – centrée autour de l’évocation d’une leçon de Charcot et de 3 objets emblématiques, dont la robe de l’Institut ; une troisième séquence, dans la nef Est et la chapelle de la Vierge, consacrée aux travaux d’artistes contemporains faisant écho à l’œuvre de Charcot.

Le Professeur Charcot révèle, par la plume, le crayon et l’aquarelle, le lien entre la science et l’art. Une sélection de dessins, manuscrits, l’épure des croquis originaux tracés dans et hors les murs de la Salpêtrière, en voyage, inspirent ses travaux. Le laboratoire de photographie monté dans son service affirme un nouveau rapport à l’image, inscrit dans le mouvement du siècle, celui du pré-cinématographe. Enfin, une partie conséquente de l’exposition sera consacrée aux prolongements contemporains de la pensée en images de Charcot mais également au rapport entre art et santé mentale. Des œuvres d’Ernest Pignon-Ernest, Mâkhi Xenakis, Dorris Haron Kasco, Mario Benjamin, Benoît Luyckx, Isabelle Plat, David Cohen et Renatto Bonetti seront présentées, ainsi que des travaux d’enfants et adolescents hospitalisés réalisés à la Pitié-Salpêtrière et une oeuvre collective monumentale exécutée dans le service gériatrie de l’hôpital Charles-Foix.

Hôpitaux, médecine et guerres

Hôpitaux, médecine et guerres du XVIIIe siècle à nos jours.

Appel à communication 

Rouen, jeudi 15, vendredi 16 et samedi 17 octobre 2015 (matin)



Dans le cadre de la commémoration des deux guerres mondiales qui ont marqué le XXe siècle, la Société Française d’Histoire des Hôpitaux organise une rencontre nationale et internationale sur les rapports entre hôpitaux, médecine et guerres du XVIIIe siècle à nos jours. L’élargissement du cadre temporel vers l’amont jusqu’au début du XVIIIe siècle vise à prendre en compte les transformations induites par la création officielle d’un service de santé des armées en 1708, puis les initiatives majeures prises durant les guerres de la Révolution et de l’Empire dans l’organisation des services militaires d’urgence ou encore celles développées dans le prolongement des conflits du Second Empire (création de la Croix rouge notamment). En optant pour une chronologie allant jusqu’à nos jours, les organisateurs de la rencontre voudraient également relier les problématiques du passé à celles des temps actuels marqués par le développement des opérations extérieures dont les guerres coloniales ont pu constituer des sortes d’anticipation. Souvent premier employeur des communes, voire des départements ou des régions, les hôpitaux sont devenus des institutions essentielles de la vie économique, sociale et culturelle des cités. Leur importance s’est affirmée au long des siècles, particulièrement en périodes de difficultés économiques et sociales, leur fonction d’accueil ayant longtemps prévalu sur leur fonction de centres de soins. Pourtant, les établissements hospitaliers, publics ou privés, ont aussi joué un rôle médical de première importance, particulièrement en période de guerre lorsqu’ils devenaient des structures indispensables pour l’accueil des blessés.
D’autre part, la médecine de guerre y a trouvé des lieux d’application de nouveautés thérapeutiques et organisationnelles nées des nécessités de l’urgence médicale développée à l’occasion des conflits.
Ce colloque s’inscrit donc dans la longue durée tout en intégrant l’approche commémorative des deux guerres mondiales. Il se veut également résolument interdisciplinaire tout en proposant de mettre les établissements hospitaliers et leurs prolongements au centre des réflexions. Il envisage non seulement d’étudier les rapports entre hôpitaux et médecine en temps de guerre, y compris dans des espaces extérieurs à la France, mais aussi d’appréhender les transferts des innovations thérapeutiques et les changements organisationnels qui en ont découlé pour les temps de paix.
Les communications attendues pourront s’intéresser aussi bien au mode de fonctionnement des hôpitaux durant les conflits, avec leurs prolongements spécifiques (hôpitaux complémentaires, auxiliaires, ambulances, services chirurgicaux mobiles), qu’aux conséquences particulières générées par les guerres (gueules cassées, traumatismes psychologiques). L’étude de figures individuelles (Desgenette, Larrey…) ou collectives (médecins, infirmières et infirmiers, soignantes et soignants, conductrices ambulancières et ambulanciers), de la médecine d’urgence et/ou hospitalière, comme celle d’organisateurs des services de santé aux armées (Justin Godart…) devront également être inscrites dans la problématique générale de la rencontre. Celle-ci accordera une importance particulière aux « traces du passé » et à la dimension patrimoniale matérielle et immatérielle. Pourront ainsi être envisagés les aspects architecturaux caractéristiques des hôpitaux des armées et de la marine, avec leur mode de fonctionnement en temps de conflit, les représentations de la médecine de guerre hospitalière ou ambulancière et des traumatismes liés aux conflits, dès lors qu’elles pourront être reliées à la thématique du colloque.

Dans ces perspectives, trois axes principaux peuvent être envisagés.

  • L’étude de l’organisation hospitalière spécifique en temps de guerre avec la mise au jour des modalités de fonctionnement de la chaine d’urgence médicale en fonction des différents conflits.
  • Les modalités de la prise en charge des blessés avec les effets induits sur la vie quotidienne des établissements d’accueil mais aussi sur leur environnement. Il s’agira d’aborder non seulement le vécu hospitalier mais aussi d’envisager les conséquences de la mobilisation hospitalière sur les populations civiles en temps de guerre.
  • En conséquence, les communications pourront s’intéresser aux transformations et innovations liées aux guerres. Elles envisageront leurs répercussions en temps de paix, aussi bien sur le fonctionnement des institutions hospitalières et des pratiques médicales que sur les manières de concevoir la prise en charge médicale et sociale des populations dans les années d’après-guerre.


Modalités pratiques de l’appel à communication

Langue de travail : français de préférence. Les projets de communication (titre de la contribution, présentation d’une page comportant la mention des sources envisagées, un court CV) doivent être envoyés avant le 15 septembre 2014 à Florence Lépouzé (GRHIS EA 38 31) Université de Rouen, bâtiment Lavoisier, 78 821 Mont-Saint-Aignan cedex : florence.lepouze@univ-rouen.fr. Le résultat de l’évaluation des propositions par le comité d’organisation scientifique du colloque sera connu à partir du 5 décembre 2014.
Le comité d’organisation prendra en charge le financement des déplacements à Rouen pour le colloque et l’hébergement des contributeurs pendant la durée du colloque.

Comité d’honneur (en cours de constitution)
M. Bernard Daumur, directeur général du CHU de Rouen, le médecin général Patrick Godart (direction centrale du service de santé des armées), M. le professeur Philippe Hecketsweiler, président du Groupe d’Histoire des Hôpitaux de Rouen, Mme Rose-Marie Antoine, directrice de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONACVG), M. Daniel Moinard, président de la Société Française d’Histoire des Hôpitaux, M. Cafer Özkul, président de l’Université de Rouen, Mme Rolande Ruellan, présidente du Comité d’Histoire de la Sécurité Sociale, M. le docteur Pierre L. Thillaud, délégué de la Société Française d’Histoire de la Médecine, un représentant de l’Académie Nationale de Médecine, de la Fédération Hospitalière de France.

Comité d’organisation scientifique (en cours de constitution)
Yannick Marec, Jacques Poisat

Secrétariat général et administratif
Mme Véronique Gaillard (CHU de Rouen)
Florence Lépouzé, secrétaire du GRHIS, pour les aspects matériels (réception des contributions, hébergements, billets de train) et la mise en forme des programmes.

Mmes Arlette Dubois, conservatrice du Musée Flaubert et d’Histoire de la médecine et Claire Maingon, maître de conférences d’Histoire de l’art à l’université de Rouen, des membres du conseil scientifique de la SFHH (Mme Marie-Claude Dinet-Lecomte, MM Jacques Brunier, Patrice Guérin, Yannick Marec, Jacques Poisat), le médecin en chef (cr) Jean-Jacques Ferrandis, M. Stéphane Le Borgne (ONACVG), le lieutenant-colonel Rémy Porte, du service de santé des armées;

Coût des participations

Pour les personnes prises en charge au titre de la formation continue : 490 €.
Pour les autres personnes non prises en charge au titre de la formation continue : 40 €.
Étudiant(e)s de moins de 30 ans : gratuit.

Renseignements : sfhh@orange.fr

jeudi 29 mai 2014

Médecine naturelle et santé publique dans l'Allemagne impériale

We Lived for the Body: Natural Medicine and Public Health in Imperial Germany


Avinash Sharma


Broché: 235 pages
Editeur : Northern Illinois University Press (15 juin 2014)
Langue : Anglais
ISBN-10: 0875807046
ISBN-13: 978-0875807041


Nature was central to the Wilhelmine German experience. Medical cosmologies and reform-initiatives were a key to consumer practices and lifestyle choices. Nature's appeal transcended class, confession, and political party. Millions of Germans recognized that nature had healing effects and was intimately tied to quality of life. In the 1880s and 1890s, this preoccupation with nature became an increasingly important part of German popular culture. 

In this pioneering study, Avi Sharma shows that nature, health, and the body became essential ways of talking about real and imagined social and political problems. The practice of popular medicine in the Wilhelmine era brought nature back into urban everyday experience, transforming the everyday lives of ordinary citizens. Sharma explores the history of natural healing in Germany and shows how social and medical practices that now seem foreign to contemporary eyes were, just decades ago, familiar to everyone from small children to their aged grandparents, from tradesmen and women to research scientists. Natural healing was not simply a way to cure illness. It was also seen as a way to build a more healthful society. Using interpretive methods drawn from the history of science and science studies, Sharma provides a readable and groundbreaking inquiry into how popular health and hygiene movements shaped German ideas about progress, modernity, nature, health, and the body at the end of the 19th and the beginning of the 20th century.

Les prédecesseurs d'Aristote sur la chaleur, le souffle et l'âme

Aristotle and his predecessors on heat, pneuma and soul

Conference
 
Prague, June 12–14, 2014
Charles University



Aristotle's hylomorphic theory of living things and its attending assumptions have been much debated in recent decades. It is generally recognized that Aristotle’s psychology is the source for his unified theory of living beings and their life processes. His psychology is thus based also on certain »physiological« assumptions. The sources and contexts for the physiological aspects of Aristotle’s psychology are manifold, but seldom the object of philosophical reflection. In this conference, we propose to focus upon two particular, and particularly difficult, physiological components of Aristotle’s psychology: the concepts of innate heat and connate pneuma. The purpose of the conference is to further study these concepts, both within the larger history of the metaphysics of the body, and in history of ancient medical theory of life and the soul. 



Hynek Bartoš (Charles University, Prague) and Colin Guthrie King (Humboldt-Universität zu Berlin): Introduction

Gábor Betegh (Central European University, Budapest): Fire, heat and motive force in early Greek philosophy and medicine

Shaul Tor (King's College London): Parmenides: hot metempsychosis and the physiology of divinisation

Simon Trépanier (University of Edinburgh): Empedocles on fire and the transmigrating soul

Antonia Kakavelaki (University of Athens): Diogenes of Apollonia, Hippocratic thought, and Aristotelian pneuma

Richard King (Universität Bern): The Hippocratic On Nutrition

James Lennox (University of Pittsburgh): Why animals must keep their cool: Aristotle on the need for respiration (and other forms of cooling)

Tiberiu Popa (Butler University): Aristotle on the powers of thermic equilibrium

Jessica Gelber (Syracuse University): Heat and cold as nature’s tools

Patricio Fernandez/Jorge Mittelmann (Universidad de los Andes, Chile): ἡ κίνησις τῆς τέχνης: Crafts and souls as principles of change

Klaus Corcilius (University of Berkeley): Basic animal action and internal heat

Malcolm Wilson (University of Oregon): The mediating role of the Meteorologica between celestial and terrestrial life

Karel Thein (Charles University, Prague): On the “nature” in connate pneuma and the first body (GA 2.3, 736b29- 737a7)

Robert Roreitner (Charles University, Prague): Perceptual pneuma in Aristotle: What happens between the individual senses and the central organ?

Patrick J. Macfarlane (Providence College): The Pathological Role of Pneuma in Aristotle

Pavel Gregorić (University of Zagreb): The pneumatic theory of De spiritu

Orly Lewis (Humboldt-Universität zu Berlin): Heat in De spiritu: Embryology and physiology

mercredi 28 mai 2014

Traumatisme historique

Historical Trauma


Special issue of Transcultural Psychiatry



Rethinking Historical Trauma 
Laurence J. Kirmayer, Joseph P. Gone, and Joshua Moses


Recent years have seen the rise of historical trauma as a construct to describe the impact of colonization, cultural suppression, and historical oppression of Indigenous peoples in North America (e.g., Native Americans in the United States, Aboriginal peoples in Canada). The discourses of psychiatry and psychology contribute to the conflation of disparate forms of violence by emphasizing presumptively universal aspects of trauma response. Many proponents of this construct have made explicit analogies to the Holocaust as a way to understand the transgenerational effects of genocide. However, the social, cultural, and psychological contexts of the Holocaust and of post-colonial Indigenous “survivance” differ in many striking ways. Indeed, the comparison suggests that the persistent suffering of Indigenous peoples in the Americas reflects not so much past trauma as ongoing structural violence. The comparative study of genocide and other forms of massive, organized violence can do much to illuminate both common mechanisms and distinctive features, and trace the looping effects from political processes to individual experience and back again. The ethics and pragmatics of individual and collective healing, restitution, resilience, and recovery can be understood in terms of the self-vindicating loops between politics, structural violence, public discourse, and embodied experience.



The intergenerational effects of Indian Residential Schools: Implications for the concept of historical trauma
Amy Bombay, Kimberly Matheson, and Hymie Anisman


The current paper reviews research that has explored the intergenerational effects of the Indian Residential School (IRS) system in Canada, in which Aboriginal children were forced to live at schools where various forms of neglect and abuse were common. Intergenerational IRS trauma continues to undermine the well-being of today’s Aboriginal population, and having a familial history of IRS attendance has also been linked with more frequent contemporary stressor experiences and relatively greater effects of stressors on well-being. It is also suggested that familial IRS attendance across several generations within a family appears to have cumulative effects. Together, these findings provide empirical support for the concept of historical trauma, which takes the perspective that the consequences of numerous and sustained attacks against a group may accumulate over generations and interact with proximal stressors to undermine collective well-being. As much as historical trauma might be linked to pathology, it is not possible to go back in time to assess how previous traumas endured by Aboriginal peoples might be related to subsequent responses to IRS trauma. Nonetheless, the currently available research demonstrating the intergenerational effects of IRSs provides support for the enduring negative consequences of these experiences and the role of historical trauma in contributing to present day disparities in well-being.



“The trauma experienced by generations past having an effect in their descendants”: Narrative and historical trauma among Inuit in Nunavut, Canada
Allison Crawford


“Sivulirijat aksururnaqtukkuurnikugijangat aktuiniqaqsimaninga kinguvaanginnut” translates as “the trauma experienced by generations past having an effect in their descendants.” The legacy of the history of colonialism is starting to take narrative shape as Inuit give voice to the past and its manifestations in the present through public commissions such as the federal Truth and Reconciliation Commission and the Inuit-led Qikiqtani Truth Commission. However, an examination of other discursive contexts reveals a collective narrative of the colonial past that is at times silent, incomplete or seemingly inconsistent. Reading the political narrative through the Nunavut Land Claims Agreement, and the proceedings of the Legislative Assembly of Nunavut since its formation on April 1, 1999, exposes an almost complete silence about this history. Oral histories, an important form for the preservation and transmission of traditional cultural knowledge, do narrate aspects of this experience of contact, but in accounts that can appear highly individual, fragmented, even contradictory. In contrast, one domain that does seem to register and engage with the impacts of this history of colonialism is Inuit art, specifically visual art and film. In some cases these artistic narratives pre-date the historical trauma narratives of the commissions, which began with the Royal Commission on Aboriginal Peoples (RCAP) in the mid-1990s. This paper examines these narrative alternatives for recounting historic trauma in Nunavut, while also considering the implications of understanding historical trauma as narrative.



Healing history? Aboriginal healing, historical trauma, and personal responsibility

James B. Waldram


What can an exploration of contemporary Aboriginal healing programs such as those offered in Canadian prisons and urban clinics tell us about the importance of history in understanding social and psychological pathology, and more significantly the salience of the concept of “historical trauma”? The form of Aboriginal “healing” that has emerged in recent decades to become dominant in many parts of the country is itself a reflection of historical processes and efforts to ameliorate the consequences of what is today often termed “historical trauma.” In other words, contemporary notions of “healing” and the social, cultural, medical, and psychological disruption and distress caused by colonialism and captured in the term “historical trauma” have coevolved in an interdependent manner. I also argue that there is a tension between the attribution of this distress to both specific (e.g., residential schools) and generalized (e.g., colonialism) historical factors, as evident in the “historical trauma” concept, and the prevailing emphasis in many healing programs to encourage the individual to take personal responsibility for their situation and avoid attributing blame to other factors. I conclude that “historical trauma” represents an idiom of distress that captures a variety of historical and contemporary phenomena and which provides a language for expressing distress that is gaining currency, at least among scholars, and that the contemporary Aboriginal healing movement represents an effort to deal with the absence or failure of both “traditional” Aboriginal healing and government-sponsored medical and psychological services to adequately deal with this distress of colonialism.



Reconsidering American Indian historical trauma: Lessons from an early Gros Ventre war narrative
Joseph P. Gone


Professional clinicians and human services providers are increasingly attributing the mental health problems of American Indians (AIs) to historical trauma (HT). As an alternative to established psychiatric disorders, AI HT was formulated to explain enduring mental health disparities as originating in tribal experiences of Euro-American colonization. As a result, AI HT has been described as the collective, cumulative, and intergenerational psychosocial disability resulting from massive group-based oppression, such as forced relocation, political subjugation, cultural domination, and genocide. One objective of the HT construct is to frame AI distress and dysfunction in social and historical terms. Given widespread indigenous experiences of colonization, the debilitating effects of HT are presumed to affect most AI communities today. With this background in mind, I explore AI HT with specific reference to a “war narrative” obtained by an anthropologist in 1901 from an elderly Gros Ventre woman. In this account, Watches All described her participation in a historic intertribal battle, and her subsequent captivity and escape from the enemy during the late 1860s. This historical narrative references many first-hand experiences that would today be identified as traumatogenic. Interestingly, however, this account complicates several assumptions underlying AI HT, leading to vexing questions of whether Watches All’s ordeal actually qualifies as an instance of AI HT. No matter how one answers these questions, such ambiguity highlights serious theoretical confusions requiring elaboration and refinement if AI HT is to remain a useful construct in the behavioral health sciences.



Historicizing historical trauma theory: Troubling the trans-generational transmission paradigm 
Krista Maxwell


The premise that “trauma” is transmitted across generations is central to the historical trauma discourse currently circulating in indigenous communities and professional networks in Canada. Historical trauma may be understood as the offspring of two older and apparently antithetical discourses: Native healing, and colonial professional critiques of indigenous family life. While the former has maintained a therapeutic focus on restoring intergenerational social relations, the latter has pathologized indigenous parenting and child-rearing practices. The emergence of historical trauma marks a global shift in the moral economy by which victimhood status, acquired through individual experiences of physical and especially sexual abuse, has come to wield greater currency than collective struggles against colonialism. Providers of contemporary indigenous healing programmes are drawing simultaneously on trauma discourse, which is seen to legitimate individual social suffering, and older therapeutic forms centred on sharing local social histories to restore intergenerational continuities and collective identity. But these invocations of historical trauma may continue the colonial discourse of mental health and social welfare professionals, who blamed indigenous parenting practices for children’s social problems and failure to assimilate. Some contemporary mental health and child development professionals have invoked parents’ and grandparents’ transmission of historical trauma in ways which construct indigenous families as pathological, promote an oversimplified, universalizing understanding of Canadian colonialism, and divert attention from the contemporary continuation of colonial structures and relations.



Historical trauma: Politics of a conceptual framework
Erica Prussing


The concept of historical trauma (HT) is compelling: Colonialism has set forth cumulative cycles of adversity that promote morbidity and mortality at personal and collective levels, with especially strong mental health impacts. Yet as ongoing community-based as well as scholarly discussions attest, lingering questions continue to surround HT as a framework for understanding the relationships between colonialism and indigenous mental health. Through an overview of 30 recent peer-reviewed publications that aim to clarify, define, measure, and interpret how HT impacts American Indian and Alaska Native (AIAN) mental health, this paper examines how the conceptual framework of HT has circulated in ways shaped by interactions among three prominent research approaches: evidence-based, culturally relevant, and decolonizing. All define current approaches to AIAN mental health research, but each sets forth different conceptualizations of the connections between colonialism and psychological distress. The unfolding trajectory of research about HT reflects persistent tensions in how these frameworks interact, but also possibilities for better integrating them. These considerations aim to advance conversations about the politics of producing knowledge about AIAN mental health, and support ongoing calls for greater political pluralism in mental health research.

Besoins et professions de la santé au 20e siècle

Une relation complexe : besoins et professions de la santé au 20e siècle

Workshop

Organisé par Véronique Hasler, Sabina Roth et Michèle Schärer (GPG-HSS)

vendredi 27 juin 2014


Institut d’histoire de la médecine de l’Université de Berne
Bühlstrasse 26, 3012 Berne.


Nous avons le plaisir de vous inviter au 2e workshop de la Société suisse d'histoire de la santé et des soins infirmiers (HSS-GPG) qui aura lieu le vendredi 27 juin 2014 de 10h15 à 16h15 à l' Institut d’histoire de la médecine de l’Université de Berne. Au fil de quatre exposés autour du thème Une relation complexe : besoins et professions de la santé au 20e siècle, les questions suivantes seront examinées : comment les professionnel-le-s de la santé (en particulier infirmiers/infirmières, physiothé­rapeutes, sages-femmes) perçoivent-ils/-elles ces besoins ? Comment les définis­sent-ils/-elles? Comment doivent-ils ou peuvent-elles les réguler? Quels besoins ne sont pas pris en compte? 


Vous trouvez le programme du workshop en pièce jointe et les résumés des contributions sur www.gpg-hss.ch.


Depuis un certain temps déjà, l'agir dans le cadre des soins infirmiers, des thérapies et de l'obstétrique fait l'objet de recherches historiques. Avec les théories sur la professionnalisation, ce sont les besoins d'autonomie des professions qui ont d'abord été au centre des investigations. Cela a donné lieu à une historiographie critique des pertes subies par les professions concernées, que cela soit au niveau de l'Etat, des rapports sociaux de genre dans la société bourgeoise ou encore, à l'intérieur de l'hôpital, sous l'égide du corps médical. Mais la recherche historique s'est aussi intéressée au long processus de lutte pour l'autonomie de ces professions jusqu'à la fin du 20e siècle.
Actuellement, à l’aide des théories et méthodes issues des Cultural Studies, les rapports entre besoins et professions de la santé sont examinés, toujours dans une perspective historique, sous d'autres angles également : les professionnel-le-s, les malades et leur entourage en tant que sujets, marqués par le souci de soi; les convictions religieuses; les systèmes de savoirs et de techniques créant des besoins qui sont en concurrence et que les professionnel-le-s de la santé doivent prendre en compte dans leur pratique quotidienne. Dans le même temps, des situations de détresse et de souffrance, des étapes de l’existence telles que l'accouchement ou la mort, sont perçus comme autant de situations suscitant l'aide, l'apaisement et la consolation. Dès lors, suivant les époques, quels besoins des professionnel-le-s de la santé (en particulier infirmiers/infirmières, physiothérapeutes, sages-femmes) perçoivent-ils/-elles ? Comment les définissent-ils/-elles ? Comment doivent-ils ou peuvent-elles les réguler ? Quels besoins ne sont pas pris en compte? Telles seront les questions examinées dans les interventions de ce workshop. 


10.15 Begrüssung/ Accueil
Prof. Dr. med. Dr. phil. Hubert Steinke, IMG Universität Bern
Véronique Hasler, Comité GPG-HSS


10.30 Panel I. Moderation: Hubert Steinke

Sara Bernasconi. Hebammen - (k)eine Institution? Die Regulierung des Berufs um 1900 in Bosnien


Dr. Sabine Braunschweig. «Ohne Unterschied jedem verwundeten Krieger helfen». Schweizer Krankenpflegerinnen in ausländischen Militärspitälern im Ersten Weltkrieg

12.00 Mittagessen / Déjeuner


13.30 Panel II. Modération: Dr Michèle Schärer, Comité GPG-HSS

Véronique Hasler. «Une possibilité de formation qui réponde à nos besoins»: discours des premiers promoteurs de l’école de physiothérapie de Berne


Dr Mariama Kaba. L’évolution des besoins à l’Hôpital orthopédique de Lausanne au XXe siècle : entre choix institutionnels et attentes sociales


15.00 Pause


15.15 Generalversammlung/ Assemblée

mardi 27 mai 2014

Platon et la technè médicale

Platon et la technè
Etudes platoniciennes 10 | 2013


Le numéro X des Etudes Platoniciennes est le premier numéro d'une série consacrée au thème "Platon et ses prédécesseurs" qui fut l'objet des recherches présentées au Séminaire d'Études Platoniciennes de 2009 à 2012. Ce numéro a pour thème la τέχνη : quel rôle la τέχνη, représentée ici par la médecine et la musique, joue-t-elle dans l’Antiquité sur la pensée philosophique, en particulier celle de Platon ? Comment les discours et les savoirs techniques et artisanaux se trouvent-ils intégrés, déplacés, transposés dans le dispositif platonicien de telle sorte qu'ils y restent actifs, voire qu'ils y puisent une énergie nouvelle et se voient ainsi susceptibles, à travers le texte platonicien, de produire des effets renouvelés sur la postérité ? A l'horizon de cette enquête se trouve une compréhension plus profonde d'une écriture philosophique qui s'est assignée, comme aucune autre ne l'a fait, à s'ouvrir à tous les discours et à tous les savoirs qu'elle trouvait devant elle.

Luc Brisson
Éditorial [Texte intégral]

Giuseppe Cambiano
Platon et les rapports entre théorie et praxis dans la médecine hippocratique [Texte intégral]

Paul Demont
Progrès ou décadence de la technè médicale selon [Hippocrate],Ancienne Médecine et Platon, République [Texte intégral]

Luc Brisson
Le Timée de Platon et le traité hippocratique Du régime, sur le mécanisme de la sensation [Texte intégral]

Vivien Longhi
L’amour médecin de l’âme dans le Phèdre de Platon (250e1-252c3) : rapprochements avec la Collection hippocratique [Texte intégral]

Tosca Lynch
A Sophist ‘in disguise’: a reconstruction of Damon of Oa and his role in Plato’s dialogues [Texte intégral]

Varia
Fabienne Jourdan
Le fragment 43 (des Places) de Numénius : problèmes de présentation, essais d’interprétation [Texte intégral]

Sylvain Roux
La théorie du Premier moteur : Plotin critique d’Aristote [Texte intégral]

Christian Girard
L’identité ontologique du « nous » (ἡμεῖς) chez Plotin [Texte intégral]
Ontological identity of the “we” in Plotinus

La médecine vétérinaire antique

La trousse du vétérinaire dans l'Antiquité et au Moyen Âge : instruments, médicaments, pratiques.

IVe Colloque internationnal de médecine vétérinaire antique organisé par Valérie Gitton-Ripoll, Université Toulouse 2 Le Mirail, HiSoMA et Isabelle Boehm, Université Lumière Lyon 2, responsable du programme "Savoirs médicaux" du laboratoire HiSoMA.

du 10 au 12 juin 2014

Lyon - MSH MOM et Musée gallo-romain


La trousse du médecin antique a fait déjà l’objet de nombreuses études, mais pas celle du vétérinaire, malgré sa richesse. Par «trousse», nous entendons non seulement l’ensemble des instruments propres au monde vétérinaire, qu’ils soient spécialisés ou d’un usage très général, communs ou non avec ceux des médecins, mais aussi les pratiques qui accompagnent l’usage de ces instruments : soins courants, chirurgie lourde ou légère, conditions d’exercice... Les instruments peuvent être encore utilisés pour la préparation des médicaments ou leur administration. Enfin, la trousse est aussi le bagage culturel de chaque praticien, qui peut consister en gestes thérapeutiques ne nécessitant pas d’outillage particulier. On pourra donc étudier :
- les instruments d’intervention chirurgicale et de soins courants (instrumentum) : leur nom, leur forme, leur matière, leur emploi…
- les pratiques (curare) : les gestes thérapeutiques, les soins pré- et post-opératoires, les lieux d’exercice, les praticiens.
- les médicaments (medicamenta) : leur préparation, leur composition, leur administration, leur efficacité.

Toutes les approches (archéologiques, iconographiques, linguistiques, littéraires, codicologiques, papyrologiques...) seront les bienvenues, qui permettront par leur conjonction d’éclairer ce lexique souvent déconcertant de prime abord, et de mettre en relation les mots et les choses, ou les mots et les techniques. La comparaison entre différentes époques, Antiquité, Moyen Âge et époque moderne pourra illustrer la permanence de l’outillage vétérinaire et des gestes thérapeutiques à travers les siècles.


Programme provisoire

Approches archéologiques :
Jean-Paul GUILLAUMET (CNRS), « Soigner les animaux à l’époque gauloise (Ve-Ier av. notre ère).

Ralph JACKSON (British Museum), « Les neuf instruments vétérinaires de la maison des Quattro Stili à Pompéi »

Yves LIGNEREUX (Museum d’histoire naturelle, Toulouse), titre à préciser

Approches iconographiques :

Lia BRUNORI CIANTI-Luca CIANTI (Florence), « Lo strumentario podologico nella mascalcia medievale. Testie iconografia »

Stavros LAZARIS (CNRS, Strasbourg) « La représentation des instruments vétérinaires dans les manuscrits grecs et latins ».

Approches vétérinaires :

Christophe DEGUEURCE (Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort): « La trousse du vétérinaire jusqu’au XIXème siècle ».

Instruments et pratiques thérapeutiques dans les textes :

M.-T. CAM (Université de Brest), «Doper les chevaux de course : les recettes de poudre de quadrige dans le corpus vétérinaire gréco-latin »

Muriel LABONNELIE (Université de Dijon), « La spécificité des instruments destinés à soigner les yeux des animaux »

M.-H. MARGANNE (Cedopal, Liège), « Les remèdes d’origine égyptienne mentionnés dans la médecine vétérinaire antique ».

Denis PARDEE (Université de Chicago), « L'état actuel de l'étude des textes hippiatriques en langue ougaritique ».

Joaquin PASCUAL BAREA (Université de Cadix), « El asno en los tratados tecnicos latinos de la Antigüedad »

Maria Rosaria PETRINGA (Université de Catane), « Terapie veterinarie e pratiche magiche nei Cesti di Giulio Africano »

Y. POULLE (Paris) et F. VALLAT (SFHMSV), « Appareils et méthodes de contention du cheval et des bovins dans l’Antiquité et au Moyen Âge »

Antonio RICCIARDETTO (Université de Liège), « Le marquage et les soins vétérinaires appliqués aux camélidés d’après la documentation papyrologique grecque et latine d’Egypte et du Proche-Orient ».

Louise SÉPHOCLE (doctorante), « De l’usage et de la nature des baumes caustiques chez les hippiatres de l’Antiquité ».

Alessandro VITALE-BROVARONE (Université de Turin), « La trousse vide de certains vétérinaires»

Antonino ZUMBO (Université de Messine): « La duplice cura della buprestis » (Geopon. 17,18)

Approches lexicologiques :

Frédérique BIVILLE (Université de Lyon 2), « Instrumentation médicale humaine et animale »

Isabelle BOEHM (Université de Lyon 2), « Ce qui n’est pas dans la trousse : à propos d’objets utilisés comme instruments en médecine vétérinaire et de leur terminologie en grec et en latin ».

Valérie GITTON-RIPOLL (Université de Toulouse 2) « La trousse chirurgicale du fermier. Instruments de chirurgie hippiatrique conservés dans la villa d’après le livre 6 des Res Rusticae de Columelle et l’Ars veterinaria de Pélagonius »

Martina HURLER (Faculté vétérinaire de Munich), « The Mulomedicina of Theodorico di Cervia »

Vincenzo ORTOLEVA (Université de Catane), « A proposito di alcuni termini latini indicanti gli instrumenti del veterinario (circumcisorium, forfex, gulbia, rota, cant(h)erius)»

Maria-Teresa SANTAMARIA HERNANDEZ (Université de Castille-La Manche), « Transmision altomedieval de una recetta ad uermes in homine aut in caballo »

Jordanus Rufus :

Sandro BERTELLI (Université de Ferrara, Italie), Le Mascalcia de Giordano Ruffo dans les plus anciens manuscrits en langue vernaculaire italienne conservées en Emilia Romagna.

Antonio MONTINARO (Université de Salento), « Il lessico dell’ippiatria nei volgarizzamenti dal De medicina equorum di Giordano Ruffo. Esemplificazioni a partire dal ms Vat. Lat. 10001 ».

lundi 26 mai 2014

Représenter la santé des femmes

Picturing Women's Health

Editors: Francesca Scott, Kate Scarth and Ji Won Chung 

Warwick Series in the Humanities: 4
c.224pp: 234x156mm: June 2014
HB 978 1 84893 424 5: £60/$99


Women’s lives changed considerably over the course of the long nineteenth century. As new roles and behaviours became available to them, the ways in which they were represented also increased. The essays in this collection examine women in diverse roles; mother, socialite, celebrity, medical practitioner and patient. The wide range of commentators allows a diverse picture of women’s health in this period. Findings are discussed within the historical, medical, sociological, literary and art historical contexts of the period to make a truly interdisciplinary study.




Introduction: Picturing Women’s Health – Francesca Scott, Kate Scarth and Ji Won Chung

1 Sensibility and Good Health in Charlotte Smith’s Ethelinde – Joseph Morrissey

2 Amazonian Fashions: Lady Delacour’s (Re)Dress in Maria Edgeworth’s Belinda – Andrew McInnes

3 Transforming the Body Politic: Food Reform and Feminism in Nineteenth-Century Britain – Sarah Richardson

Stagnation of Air and Mind: Picturing Trauma and Miasma in Charlotte Brontë’sVillette – Alexandra Lewis

5 The Iconography of Anorexia Nervosa in the Long Nineteenth Century – Susannah Wilson

6 Kate Marsden’s Leper Project: On Sledge and Horseback with an Outcast Missionary Nurse – Tabitha Sparks

7 Constructs of Female Insanity at the Fin de Siècle: The Lawn Hospital, Lincoln, 1882–1902 – Katherine Ford

8 The Fitness of the Female Medical Student, 1895–1910 – Claire Brock

9 Unstable Adolescence/Unstable Literature? Managing British Girls’ Health around 1900 – Hilary Marland

Illustration dans l'histoire de la médecine physiologique

Illustration and Identification in the History of Herbal Medicine

Herbal History Research Network Seminar

Wednesday, June 18 2014

Royal Botanic Gardens Kew
Jodrell Lecture Theatre
Kew
Richmond TW9 3DS
United Kingdom


Main speakers:
Julia Boffey
Queen Mary and Westfield College, University of London
Isabelle Charmantier
University of Exeter
Maria Daronco
University of Udine, Italy
Organisers:
Anne Stobart
Herbal History Research Network
Frances Watkins

University of East London, UKThe aim of this day seminar on Wednesday 18th June 2014 is to bring together researchers to explore issues related to plant illustration and identification in the history of herbal medicine. Correct identification of plants in the past has been of great importance, whether for foods, medicines or other purposes. But to what extent did people in medieval and early modern times learn about plants with medicinal uses from illustrations in herbals or elsewhere? Matters of interest include ways in which illustrations were produced, the role of illustrations, dissemination of information about plant identification, significant observers of plants and their approaches to plant description. This day seminar at Kew Botanic Gardens near London, UK, has been organised with a particular focus on presenting research into finding and interpreting archival and other sources relating to the history of herbal medicine.

This event is organised by the Herbal History Research Network group which aims to promote research into the history of herbal medicine. The Network helps to connect together people who share common interests in researching the history of herbal medicine through seminars and other events. For further details of the Network contact Anne Stobart at a.stobart@herbaid.co.uk

Please see the supporting material for the day seminar programme and registration form.


Programme

10.00 Registration, tea and coffee provided

10.30 Welcome

10.45–1.15 Session 1: Knowing plants through illustration
Identifying plants in the Old and Middle English tradition of herbal knowledge
Professor Maria D'Aronco (University of Udine, Italy)

Medieval herbal illustrations and advances in realism
Dr Celia Fisher (Independent researcher/art historian)

Plant illustrations: how printers sourced images in early printed herbals
Professor Julia Boffey (Queen Mary, University of London)

1.15–2.15  Lunch (included in registration cost)

2.15–4.00 Session 2: Developments in plant identification
The Evidencer: William Turner's use of first-person testimony concerning plant identification in his physic and natural history. 
Marie Addyman (Independent researcher)

Rethinking Carl Linnaeus and his use of visual representation of nature.
Dr Isabelle Charmantier (The Linnean Society)

4.00–4.30 Closing discussion: Dr Anne Stobart, (Herbal History Research Network)

dimanche 25 mai 2014

Nouveau numéro de History of psychiatry

History of psychiatry

June 2014; 25 (2)


Articles

Louis C Charland
John Locke on madness: redressing the intellectualist bias

Christopher Harding
Japanese psychoanalysis and Buddhism: the making of a relationship

Rachel Cooper
Shifting boundaries between the normal and the pathological: the case of mild intellectual disability

Patricia Cotti
‘I am reading the history of religion’: a contribution to the knowledge of Freud’s building of a theory

Norbert Andersch and John Cutting
Ernst Cassirer’s Philosophy of Symbolic Forms and its impact on the theory of psychopathology

Steven J Taylor
Insanity, philanthropy and emigration: dealing with insane children in late-nineteenth-century north-west England


Classic Text No. 98

Carlos S Alvarado
‘Visions of the Dying’, by James H Hyslop (1907): With an introduction by

Research on the history of psychiatry

Research on the history of psychiatry: Dissertation Abstracts, 2011 (continued)


Letters to the Editor


On ‘The bones of the insane’ (letter received 23 December 2013)

Le standard doré de la causalité infectieuse

The Gold Standard of Infectious Causation: Koch's Postulates and 20th Century Medicine

Prof. Christoph Gradmann (University of Oslo)

Thursday 29th May  at 5.30pm

WF38 on the first floor of the Medical School
College of Medical and Dental Sciences
School of Health and Population Sciences

HISTORY OF MEDICINE AND HEALTH  RESEARCH SEMINAR SUMMER TERM 2014


This lecture is on the historical origins and the popularity of 'Koch's Postulates', as set of criteria for establishing a bacterial aetiology of an infectious disease supposedly established by the German physician Robert Koch (1843-1910).
These postulates and their three steps of isolation, cultivation and inoculation are a classic in medical history and they are frequently invoked in medical research papers. Yet, strict adherence to them is rarely to be found – not even in Koch himself. He produced numerous variations of the methodology and usually avoided discussing principal questions anyway. Given that, it is not surprising that references to Koch's postulates in the 20th century usually refer to the spirit rather than the literal meaning of the postulates. There are innumerable variations of those postulates. For example, proponents of virology or molecular medicine devised variations of Koch's postulates that serve to relate their own work to classical bacteriology. The nature of such references is anecdotal: referring to a historical event that has never happened in a strict sense, they produce ex traditione credentials for experimental medicine.

ALL ARE WELCOME TO ATTEND

Details of future seminars are available from: Dr Vanessa Heggie, History of Medicine Unit, College of Medical and Dental Sciences, University of Birmingham, Birmingham B15 2TT.
Email: v.heggie@bham.ac.uk Tel: 0121 415 8184

samedi 24 mai 2014

Les chromosomes et la recherche de la maladie

Anatomising the Genome: Chromosomes and the Search for Disease


Speaker: Professor Andrew J. Hogan (Creighton University, USA)



Thursday 29 May 2014, 6.00pm
Location: The Treehouse, Berrick Saul Building, University of York


This talk examines the growing role of genetic testing, during the 1980s, in identifying, understanding, and treating clinical disorders. Beginning around 1980, influential clinicians and geneticists increasingly defined the human genome as being a visible and tangible component of the human anatomy. As part of this, doing a ‘morbid anatomy’ of the human genome, at the microscopically visible level of chromosomes, was framed as an extension of traditional clinical practice. 

Andrew is a historian of science, technology, and medicine, exploring the visual cultures of postwar genetics and biomedicine. Andrew won the 2013 William Bynum Prize in the History of Medicine with his article “The ‘Morbid Anatomy’ of the Human Genome: Tracing observational approaches in postwar genetics and biomedicine, 1970-1989.” This article will be published in the July issue of Medical History. In August 2014 Andrew will join the Faculty of Creighton University as an Assistant Professor in the Department of History. Information is now available for 2014's competition: the Prize is generously supported by Cambridge University Press, publishers of Medical History, and is coordinated by Medical History's editorial office which resides within the Centre for Global Health HistoriesDepartment of History, University of York.


Admission: Free and open to all

Histoires d'infirmières

Nursing History: Narratives for the Twenty-First Century

Call for proposals


Series Editors:
Julie A. Fairman and Patricia D’Antonio,
Barbara Bates Center for the Study of the History of Nursing, University of Pennsylvania

This series features nurses as critical actors in driving social, cultural, professional, and clinical changes while delivering health care. Offering fresh and well-researched approaches to nursing history, books in the series will seek to engage a readership both within and beyond academe. The focus primarily will be on books intended for understanding and teaching the importance of the history of nursing for all students and scholars in health care in and beyond the classroom.

Books in the series will place nurses and nursing within significant contexts to illustrate the professions’ engagement in critical social issues and movements of the last century. In many ways, this perspective will challenge what we already know about this period, as it has typically been seen through the eyes of the history of medicine, science, public health, and technology.

Book proposals must conform to the guidelines of the publisher, the Johns Hopkins University Press (http://www.press.jhu.edu/books/guidelines.html). Queries should be sent to nhistory@nursing.upenn.edu. Final book manuscripts should be no longer than 80,000 to 90,000 words and may include up to twenty illustrations. Books appearing in the series will be published simultaneously in print and electronic editions.

Contact:
*Julie Fairman
Patricia D’Antonio
nhistory@nursing.upenn.edu
Barbara Bates Center for the Study of the History of Nursing
University of Pennsylvania School of Nursing

*Primary contact

vendredi 23 mai 2014

Exposition Paul Tessier (1917-2008)

Exposition Tessier


http://www.afcf.fr/exposition-tessier/



du 15 mai au 15 juillet 2014


Musée de la l’histoire de la médecine
12 Rue de l’École de Médecine PARIS 6






L'Association française des chirurgiens de la face consacre une exposition à l'œuvre du chirurgien Paul Tessier (1917-2008), jusqu'au 15 juillet, au Musée d'histoire de la médecine, 12 rue de l'Ecole de médecine, Paris 6e.

L’œuvre du chirurgien, si le mot peut ici s’appliquer, est tout entière contenue chez le sujet opéré, maladroitement cachée par la cicatrice. Par définition instantanée, éphémère à la mesure du temps de vie de celui qui en a bénéficié, exposée comme lui au vieillissement, elle n’autorise aucun jugement rétrospectif qui s’avérera inéluctablement anachronique.

Soumise au regard des élèves qui l’ont approchée, héritiers d’un savoir faire intransmissible, elle souffrira ici d’un embellissement idéalisé, là d’une critique subjective.

Traduite en images ou en publications, elle est édulcorée des contraintes techniques ou éditoriales.


Comment dire alors l’œuvre du chirurgien Paul TESSIER ?

Peut-être en invitant chacune et chacun à une démarche historiographique. Telle est l’ambition de l’exposition « Paul TESSIER » qui se tiendra à compter du 15 mai 2014 au Musée d’Histoire de la Médecine de l’Université Paris Descartes. Un fond documentaire d’une quarantaine de crânes malformés et de crânes reproduisant les interventions entreprises, des milliers de dossiers documentés, de dessins, de photographies, des films, des instruments chirurgicaux conçus par l’intéressé, et surtout des notes bibliographiques s’offriront nus aux visiteurs. A charge pour lui, plongé dans ce pêle-mêle, de dénouer l’écheveau, de souligner, de biffer, de jauger, de commenter, bref de dresser le portrait muni du même crayon rouge.

L'exposition exploite le fonds documentaire donné par la famille du fondateur de la chirurgie crâniofaciale à l'Institut Faire Face (Pr. Devauchelle). 

Les maladies mentales dans la médecine antique

Mental Diseases in Ancient Medicine

Workshop

Humboldt-Universität zu Berlin

6-8 October, 2014


While Plato in the Timaeus (86b1-7) formulates a clear distinction between τὰ περὶ τὸ σώμα νοσήματα and τὰ περὶ ψυχήν, and also explicitly speaks of a μανία ὑπὸ νοσημάτων ἀνθρωπίνων in the Phaedrus (265a9-10) the absence, in medical texts of the fifth- and early fourth-century BCE, of comparable conceptualization of insanity as disease is well known. No clear model of ‘mental’ disease as mental is found in these texts: even though certain signs we would identify as psychiatric (e.g., hallucinations), psychological (e.g., suicidal tendencies, sudden fear) or neurological (e.g., spasms or fits) receive much attention, they are not made explicit as being part of a mental disease. Even phrenitis, melancholic affections, hysterical suffocation and epilepsy in its various forms, which appear to display mental implications clearly and with regularity, and to be the best candidates as ‘mental diseases’ in our texts, are problematic and present several serious objections to being attributed to this category. These diseases or syndromes are not isolated as belonging to a definition of psychiatric disease, on the one hand; on the other, with the important if not paramount role played by bodily aspects in them, they are also no easy match for any current categorization of mental diseases.

Later medical texts, instead, are more explicit in this respect. Diseases recognizable as pathologies we currently relate to as psychiatric or psychological are mentioned under clear labels. On the other hand, at different degrees the philosophical tradition on the care of the self, developed in the meantime (Plato, Aristotle, the Hellenistic schools) contributes to a more comprehensive view of health that explicitly includes spiritual and ethical aspects, and has a normative component.

This evolution towards a conceptualization of the psychological and psychiatric in medicine, noticeable for the first time in the taxonomy of the genera insaniae in section 3.18 of Celsus’ De Medicina, finds different formulation in a variety of nosological texts (Aretaeus’ De causis et signis acutorum morborum and De causis et signis diuturnorum morborum; Anonymus Parisinus; Caelius Aurelianus’ De morbis acutis et chronicis; Rufus’ De Melancholia) as well as in the consideration for the insane as specific patients expressed, for example, by Rufus in his Quaestiones medicinales but also perhaps visible in Galen’s patients’ cases, as well as in his philosophical and ethical take on emotions and mental life, which become at full title part of the field of action of the physician.

In this workshop we want to concentrate just on that period of Greco-Roman medical thought, in which the psychological was well established as legitimate part of the domain of the medical practitioner and thinker (i.e., a consideration for aspects of personality and emotions as elements of the pathological picture), on the one hand; and on the emergence of the psychiatric disease or syndrome in the nosological discussions alongside physiological diseases, on the other. This involves discussion of key methodological problems, and close reading of relevant texts that present questions and obscurities.

In this meeting we shall focus on some of the most relevant examples found in later medical sources from Celsus onwards, also establishing, where appropriate, a dialogue with the earlier (fifth- and fourth- century) medical tradition.

These are some of the central questions/themes that we shall explore:
  • What makes a disease a psychiatric disease in the given text?
  • How do psychological states, such as the emotions or the character of the patient, impinge on his bodily health, and how are they determined, in turn, by diseases of the body?
  • Can we speak of a form of ‘psychological therapy’ being recognised as part of the care for the insane (evident in Celsus, but also notably, in different forms, in Galen’s De propriorum animi cuiuslibet affectuum dignotione et curatione, De Temperamentis and De Indolentia, or in Rufus’ Quaestiones Medicales, and elsewhere)?
  • The intersections of ethics, medicine, and philosophy: Galen, of course, but also nosological texts (Aretaeus and Caelius Aurelianus, for example) engage with a broader, eudaimonistic and partly normative view of health as they discuss mental diseases. Discussion of relevant examples.
  • Which psychiatric (e.g., information about sleep, memory, cognition, disturbances of the senses) and psychological (e.g. emotional, communicative and behavioural data) signs are recognised as part of the semiotic and diagnostic of mental diseases?

In addition, in order to offer a frame to the more narrowly focused discussion on individual texts, two sessions will look at sources other than ancient medical texts: first, the evidence offered by documentary sources, to explore as much as possible the ‘real life’ of the mental patient, his or her social interactions and legal status, and various cultural implications. Secondly, the methodological and taxonomic problems implicit when discussing ancient mental diseases using the terminology and conceptual framework of current psychiatric and psychological categories.



Funding
The workshop is funded by the Research group ‘Medicine of the Mind, Philosophy of the Body’ (funded by theAlexander von Humboldt Stiftung) and by the Topoi Research Group ‘Mapping Body and Soul’ (funded by theDeutsche Forschungsgemeinschaft).


Registration
The workshop is free to attend, but registration is required for organisational purposes, and in order to gain access to the material for discussion. For registration please email our administrator, Dr Friederike Herklotz (f.herklotz@staff.hu-berlin.de).


Contact
Should you have any questions, please do not hesitate to contact the workshop organiser, Dr Chiara Thumiger (chiara.thumiger@hu-berlin.de).




SPEAKERS AND TOPICS

1. Julien Devinant (Ancient philosophy; Université Paris-Sorbonne/Humboldt-Universität zu Berlin), Psychic affections and psychological suffering in Galen’s cases

2. Sarah Francis (Classics/Ancient medicine; London). Mental disorder and disability in ancient medicine and culture

3. William Harris (History; Columbia University). Mental disorders in Aretaeus of Cappadocia

4. Maithe Hulskamp (Ancient medicine; University of Amsterdam), Sleep and sleep related conditions

5. Ricarda Gäbel (Classics/Ancient medicine; Humboldt Universität zu Berlin) From mental sign to mental disease. The case of headache in Aetius of Amida and earlier sources.

6. Chris Gill (Classics/Ancient philosophy; University of Exeter). The boundaries of philosophical and medical approaches to mental illness and therapy.

7. Christian Laes (Ancient History and Latin; University of Antwerp and Free University of Brussels). Chronique anachronique revisited. Lichneia and gastrimargia as instances of bulimia?

8. Silvia Matentzoglu (Psychiatry/Ancient medicine; Berlin), Modern psychiatric diseases and the historian of ancient medicine

9. Peter Singer (Classics/Ancient medicine; University of Newcastle) Galen's approaches to mental disturbance

10. Chiara Thumiger (Classics/Ancient medicine; Humboldt Universität zu Berlin), Food and mental disorder

11. Philip van der Eijk (Classics/History of Science; Humboldt Universität zu Berlin), Chiara Thumiger (Classics/Ancient medicine; Humboldt Universität zu Berlin), Sex, sexuality, gender identity and mental disorder.

12. Heinrich Von Staden (Classics/History of Science; Institute for Advanced Studies, Princeton), The sources of Celsus’ psychology and taxonomy of insania