Épidémies et maladies transmissibles. Des fléaux à travers l’Histoire Appel à communications
Lieux Salle de conference, ISET - Route de Tunis
Béja, Tunisie (9000)
Événement hybride sur site et en ligne
La pandémie de covid 19 qui, depuis 2019, s’est étendue, à partir de la Chine, à la planète entière, attire l’attention sur un phénomène récurrent au long des siècles, celui des épidémies et des maladies transmissibles. Il importe d’abord de définir les termes du sujet. On appelle endémie une maladie qui sévit en permanence dans une région donnée comme le paludisme. On considère qu’il y a épidémie quand une maladie contagieuse frappe un grand nombre de personnes à un moment précis. La pandémie apparaît lorsque la maladie atteint rapidement une partie importante de la planète.
Présentation
Tunisian-Mediterranean Association for Historical, Social and Economic Studies & Tunisian World Center for Studies, Research, and Development organiseront le 3, 4, et 5 décembre 2024, à Béja (Tunisie), le quatorzième colloque international sur le thème : « Épidémies et maladies transmissibles. Des fléaux à travers l’Histoire ».
La pandémie de covid 19 qui, depuis 2019, s’est étendue, à partir de la Chine, à la planète entière, attire l’attention sur un phénomène récurrent au long des siècles, celui des épidémies et des maladies transmissibles.
Il importe d’abord de définir les termes du sujet. On appelle endémie une maladie qui sévit en permanence dans une région donnée comme le paludisme. On considère qu’il y a épidémie quand une maladie contagieuse frappe un grand nombre de personnes à un moment précis. La pandémie apparaît lorsque la maladie atteint rapidement une partie importante de la planète[1].
On ne peut parler d’épidémie ou de pandémie quand ne survient pas une transmission interhumaine, comme dans le cas du tétanos, dû à une bactérie non contagieuse d’homme à homme. Les affections non contagieuses, comme le cancer, le diabète ou les troubles cardiovasculaires, ne sont pas compris dans le sujet. De même doivent être écartées les épizooties qui atteignent seulement les animaux
Les chercheurs estiment que des épidémies ont existé pendant la période préhistorique, mais très ténus en sont les indices. Les premières épidémies sur lesquelles des informations plus précises peuvent être rassemblées eurent lieu dans l’Antiquité. C’est le cas de la Peste d’Athènes, peut-être une forme de typhus, entre 430 et 426 avant JC, et de la Peste antonine, sans doute une variole, qui causa quelque 5 millions de morts entre 167 et 172 après JC. Au XIV° siècle, la Peste noire, à forme bubonique, entraîna en Eurasie et en Afrique 75 à 200 millions de décès. La Grippe espagnole qui se développa entre 1918 et 1920 fut responsable de 80 à 100 millions de disparitions dans le monde. L’épidémie de covid 19 qui sévit depuis 2019 a touché, à la date d’août 2023, plus de 670 millions de personnes dont 7 millions sont décédées ; mais certaines estimations proposent des chiffres encore supérieurs.
Modes de transmission
Les modes de transmission se révèlent très divers : d’homme à homme par aérosols, éternuement, toux, comme pour la tuberculose ; par l’intermédiaire d’un animal, par l’ingestion d’aliments contaminés, par le milieu ambiant, le contact avec des surfaces souillées, de l’eau ou de l’air véhiculant des agents infectieux, par des rapports sexuels ou le sang dans le cas des MST (maladies sexuellement transmissibles). Les maladies nosocomiales sont contractées dans les hôpitaux où les précautions sanitaires sont insuffisantes.
Certains facteurs matériels et sociaux favorisent la transmission des affections. Les climats malsains, certaines conditions de chaleur et d’humidité peuvent jouer un rôle déclencheur ou accélérateur. Le type d’alimentation et la malnutrition aggravent souvent les épidémies. C’est dire que les maladies se répandent plus vite et plus largement dans les régions pauvres, là où le niveau de vie et l’éducation sont insuffisants. L’entassement humain, les fortes densités de population, la promiscuité ethnique, familiale, urbaine, professionnelle favorisent la diffusion des maladies. Cette diffusion est également renforcée par les déplacements, jadis les grandes découvertes et la colonisation, à l’époque contemporaine par les voyages et la mondialisation. De la sorte, la variole et la rougeole introduites dans le Nouveau monde par les découvreurs européens ont décimé les autochtones amérindiens[2].
Prévention et traitement
La prévention et le traitement des épidémies et des pandémies reposent sur un large éventail de dispositifs[3]. Jadis, les autorités imposaient des quarantaines et des cordons sanitaires attestés en France dès 1180. La quarantaine portuaire fut instituée pour la première fois à Raguse en 1377 et aussitôt après à Venise. Les personnes suspectes de transporter des germes dangereux durent effectuer des séjours obligatoires dans des lazarets. Les remèdes utilisés dans les temps anciens apparaissent sommaires : saignées, purgatifs, bains chauds, fumigations, onguents, cataplasmes, ingestion d’herbes et de pierres réduites en poudre, parfois poisons réputés chasser les poisons… L’inhumation rapide des malades défunts fut rapidement jugée comme une précaution nécessaire, quitte à abréger les rites funéraires[4].
A l’époque moderne, le progrès de la science et particulièrement de l’épidémiologie ont conduit à adopter une nouvelle gamme de mesures : vaccinations, recours à des médicaments issus de recherches pharmacologiques de pointe, désinfection des plaies, des lieux, des objets, des surfaces suspectes, développement de l’hygiène publique et privée, ventilation des locaux, évacuation des déchets et des eaux usées, amélioration de l’alimentation, utilisation éventuelle d’équipements protecteurs, de masques, de gants et de lunettes, de préservatifs, recours aux gestes barrières, aux pédiluves…[5]
Conséquences
Les conséquences des maladies transmissibles et des épidémies se révèlent généralement spectaculaires. La Peste noire du XIV° siècle entraîna la mort de très nombreux individus que les spécialistes situent dans une fourchette allant de 75 à 200 millions dont 25 à 45 en Europe, soit près de la moitié de la population de ce continent. Certaines communes rurales, entièrement décimées, restèrent vides d’habitants durant de longues années. La Peste de Marseille en 1720 fit disparaître 40 000 à 50 000 personnes, soit la moitié de la population de la ville[6].
De tels cataclysmes, l’omniprésence de la mort et la forte dépopulation entraînent d’évidentes conséquences démographiques, hausse de la mortalité, recul de la natalité, baisse de l’espérance de vie. Dans le domaine économique sont enregistrées des récessions générales, une baisse de la production artisanale et industrielle, une désertification des campagnes et un progrès des friches. On considère généralement que les serfs peuvent se dégager du joug qui les astreint. La main-d’œuvre étant raréfiée, les salaires augmentent. Certains historiens estiment que la hausse des exigences salariales amène un recours plus important à l’esclavage. En matière politique, la multiplication des règlements publics pour prévenir, endiguer, guérir les maladies, limiter ou interdire les rassemblements humains facteurs de contamination cause une amputation des libertés. Au XVIII° siècle, les individus qui franchissent illégalement les cordons sanitaires sont parfois fusillés sur le champ. Les répercussions psychologiques des pandémies se révèlent profondes. Les peurs, les angoisses, les réactions irrationnelles sont nombreuses. Certains individus imputent la responsabilité des maladies aux manœuvres d’obscurs comploteurs ; ils contestent parfois les moyens modernes de lutte, comme les vaccins[7]. Les malades et les survivants se tournent davantage vers la religion quand ils ne sombrent pas dans la superstition ou dans l’hystérie. Ils écoutent parfois des charlatans et de pseudo-guérisseurs, se munissent d’amulettes et de talismans, organisent des processions de flagellants qui s’imposent volontairement des sévices en expiation de leurs péchés considérés comme cause du mal. Les malades peuvent en venir à désigner des boucs émissaires rendus responsables de l’épidémie, mendiants, lépreux, femmes désignées comme sorcières, juifs dans certains cas[8]. Dans sa fable Les Animaux malades de la peste, Jean de La Fontaine montre que les grands fauves font retomber la responsabilité de l’épidémie sur le plus innocent et le plus faible, l’âne.
Les épidémies nécessitent des traitements et des réactions différentes selon les lieux. Les pays pauvres n’ont pas les mêmes moyens de lutte que les pays riches et la réception des moyens de lutte n’est pas acceptée partout de la même façon. Une autre différence tient à la division entre l’espace rural et l’espace urbain. Les campagnes peuvent être délaissées, malaisées à atteindre pour les soins mais elles peuvent aussi servir de refuge comme le montre par exemple Le Décaméron de Boccace : les jeunes gens se retirent hors de la ville pour protéger leur santé pendant l’épidémie de peste qui touche Florence. Plus récemment, pendant la période COVID, les mesures de confinement se révélèrent plus difficiles à supporter pour les citadins que pour les ruraux.
La maladie, considérée comme un fait social, peut ainsi être étudiée à travers le prisme anthropologique. Les spécialistes se consacrent à "l'anthropologie médicale" ou "ethnomédecine", science qui décode les logiques sociales, psychologiques, culturelles au sens large du terme[9]. De la sorte sont mieux comprises les perceptions des épidémies, l'acceptation ou le refus des mesures sanitaires, les rituels entourant la maladie et la mort, les spécificités régionales[10].
L’écho des grandes épidémies se révèle très fort dans les expressions artistiques. Les créateurs tour à tour se bornent à décrire les maladies, les interprètent comme le signe d’un désordre moral, religieux, social, voire cosmique, les présentent sous la forme d’allégories et de symboles. Des œuvres majeures illustrent l’inspiration en période d’épidémie. En peinture on peut citer La Peste de Phrygie de Raphaël (1506) et Le triomphe de la mort de Brueghel (1562). Les peintres et les sculpteurs chrétiens montrent moins le Christ en croix triomphant de la mort et davantage le Christ souffrant, aux portes de l’agonie. La Vierge est de plus en plus peinte comme une image de compassion appelée Vierge de pitié ou Vierge de miséricorde. La mort apparaît souvent dans les œuvres d’art sous la forme d’un squelette muni d’une faux. Les Danses macabres deviennent un thème courant, de même que les tableaux nommés « Vanités » dont le thème est tiré de la Bible : Vanitas vanitatum, omnia vanitas (Vanité des vanités, tout est vanité)[11] avec parfois la formule Memento mori (Souviens-toi que tu mourras). Ces œuvres illustrent la fragilité de la vie et la vanité de toute chose en donnant à voir une tête de mort, une fleur fanée, une bougie consumée ; parfois sont figurées des objets précieux, des livres, des couronnes et des sceptres montrant que rien, richesses, connaissances, pouvoir, ne peut retenir la vie[12].
En littérature peuvent être cités de très nombreux ouvrages comme les poèmes d’Ibn al-Wardi, le Décaméron de Boccace (1353), La Montagne magique de Thomas Mann (1924), La Peste d’Albert Camus (1947). Les opéras La Traviata de Verdi et La Bohème de Puccini (1896) ont pour héroïnes des jeunes femmes atteintes de tuberculose. Le cinéma n’est pas en reste avec, entre autres, Nosferatu le vampire de F.W. Murnau (1922), Le Septième sceau d’Ingmar Bergman (1957), Contagion de Steven Soderbergh (2011).
Axes
Le thème sur « Épidémies et maladies transmissibles. Des fléaux à travers l’histoire » pourrait être abordé selon les axes suivants :
- Histoire générale Histoire générale des maladies transmissibles, des épidémies et des pandémies, cycles saisonniers, géographie des maladies, diffusion dans l’espace
- Exemples : Peste d’Athènes (430-426 avant JC), Peste antonine (167-172), Peste de Justinien (561-767), Variole du Mexique (1520), Peste d’Italie (1629-1656), Grande Peste de Londres (1695-1666), Variole d’Islande (1707-1709), Peste de Marseille (1720), Peste bosniaque (1729-1739), Peste de Perse (1772-1773), Pandémie de choléra (1817-1824), Peste et choléra dans l’empire ottoman (1818-1865), Peste de Chine (1855), Rougeole des Fidji (1875), la Peste de Chine (1894), Grippe espagnole (1918-1920), Grippe asiatique (1957-1958), Sida (depuis 1980), Peste de Surat (1994), Pandémie H1N1 (2009-2010), virus Ebola (2018), covid 19…
- Grands médecins et chercheurs dans l’histoire. Exemples : Hippocrate, Galien, Abou Bakr Al-Razi, Ibn Tufayl, Ibn Al-Bitar, Ibn Al-Nafis, Avicenne, Paracelse, Ambroise Paré, Edward Jenner, René Laennec, Louis Pasteur, Robert Koch, Jonas Salk, Albert Sabin, Alexander Fleming.
- Origines des épidémies Epidémies et conditions environnementales, climat, humidité, pollution
- Epidémies et démographie, natalité, mortalité, espérance de vie
- Epidémies et guerres
- Épidémies et colonisation
- Epidémies et économie, production agricole, artisanale, industrielle, échanges commerciaux
- Epidémies et conditions de travail, main-d’œuvre, servage, esclavage, horaires, hygiène sur les lieux de travail
- Epidémies et niveau de vie, vie quotidienne, établissements d’enseignement, habillement, sociologie des malades
- Epidémies et conditions de logement, densités de population, taudis, bidonvilles, favellas
- Epidémies et alimentation, régime alimentaire, diffusion de l’eau potable, gestion des déchets
- Epidémies et déplacements humains, grandes découvertes, colonisation, voyages
- Epidémies et villes / campagnes ; pays riches / pays pauvres
- Prévenir, soigner, comprendre les conséquences Politique sanitaire, débats, lois, règlements
- Mesures traditionnelles, quarantaines, cordons sanitaires, remèdes traditionnels
- Etablissements de soins, hôpitaux, sanatoriums, léproseries, lazarets
- Prévention et soins modernes, recherche médicale, vaccination, hygiène publique et privée, veilles sanitaires, gestes barrières, équipements sanitaires
- Gestion des morts, rites mortuaires
- Epidémies et éducation, enseignement de la prévention, mesures d’hygiène publique et privée
- Epidémies et politique, démocratie, libertés, circulation des hommes et des biens, droit de réunion
- Epidémies et psychologie, comportements privés et publics, peurs et angoisses, recherche de boucs émissaires
- Complotisme, fausses nouvelles, mouvement antivaccin
- Epidémies et religion, pratiques, rites funéraires, pèlerinages, pratiques irrationnelles et superstitions
- Epidémies et vie culturelle, expressions artistiques, peinture, sculpture, littérature, musique, cinéma.
Modalités de soumission
Proposition individuelle : un sujet nouveau qui n'a pas été déjà publié ou présenté dans un colloque scientifique.
Date limite pour la soumission des propositions :
30 Juin 2024
à l’adresse : tunisian.mediterranean.associ@gmail.com Remplir la fiche d’inscription avec précision.
Les propositions de communication pourront être soumises en Arabe, en Anglais, en Français, en Espagnol et en Turc.
Résumé détaillé: une page au minimum (Police : Times New Roman 12 / Interligne : simple, Alignement : justifié, Marges : 2,5 cm)
Un CV scientifique de l’auteur mis à jour
Pour les résumés en Français, Espagnol ou en Turc, une traduction détaillée (intégrale) en Anglais est obligatoire (une page au minimum : Police : Times New Roman 12 ; Page: Marges 2,5 cm ; Interligne : simple).
Pour les résumés en Arabe, une traduction détaillée (intégrale) en Anglais ou en Français est indispensable (une page au minimum).
Dates importantes 30 Juin 2024 : Date limite pour la soumission des propositions à l’adresse :
10 juillet 2024: Notification des décisions du Comité scientifique aux auteurs + information sur les frais d’inscription au colloque.
10 novembre 2024 : Date limite pour l’envoi du Texte Final (Texte : Times New Roman 12 / interligne : simple / alignement : justifié / Références : Garamond 11 / Marge : Haut + Bas: 4,5 cm, Droite + Gauche: 4 cm.)
Quatorzième Colloque international : 3, 4, et 5 Décembre 2024. Béja, TUNISIE.
Une publication est envisagée à l’issue du colloque après l’évaluation des articles par le comité scientifique, soit dans un numéro spécial de la revue : Tunisian-Mediterranean Review of Social and Economic Studies (Revue multidisciplinaire indexée / ISSN: 2233-2502) ou ailleurs (Série : Savoir sans Frontières).
Comité scientifique
Ibrahim Muhammed Saadaoui (University of Tunisia / T.M.A. for HSES),
Abdennaser Ali Al-Fakki (International University of Africa. Sudan),
Abdul Hakim Al Kaabi (Albasrah university, Iraq),
Ayşe Çağliyan (Fırat University, Elazığ-Turkey),
Adel Ben Youssef (University of Sousse. Tunisia),
Adel Zyada (Cairo University, Egypt),
Aislu B. Yunusova (Ufa Science Center. Russia),
Ata Mallick (Dr. B. R. Ambedkar Satabarshiki Mahavidyalaya, West Bengal. India),
Aziz Mostefaoui (University of Adrar. Algeria),
Ammar Fadhel Hamza (Albasrah university, Iraq),
Anne-Claire de Gayffier-Bonneville (Inalco- Sorbonne University Paris. France),
Antonio Garrido Almonacid (University of Jaén. Spain),
Behçet Kemal Yeşilbursa (Bursa Uludag University. Türkiye),
Belgacem Tababi (University of Manouba. Tunisia),
Boutheina Telmini (University of Tunis. Tunisia),
Camara Moritié (University of Bouake, Ivory Coast),
Danièle Voldman (CNRS. France),
Darlene Miller (Wits School of Governance Johannesburg. South Africa),
Eric R. Dursteler (Brigham Young University. USA),
Esambu Matenda-A-Baluba Jean-Bosco Germain (University of Lubumbashi. R.D. Congo),
Fatima Azzahra Guechi (University of Constantine. Algeriaà,
Habib Belaid (University of Manouba. Tunisia),
Hana Younes (University of Sarajevo. Bosnia and Herzegovina),
Hassan Amili (University of Hassan II. Mohammedia. Morocco),
Hussein Ammari (University of Beni Mellel, Morocco),
Idrissa BA (Cheikh Anta Diop University, Dakar. Senegal),
Idrissa Soïba Traore (University of Bamako, Tchad),
Ilaboti Dipo (University of Kara. Togo),
John Chircop (University of Malta),
Jomaa Ben Zarwal (University of Batna. Algeria),
Kamaran M.K. Mondal (University of Burdwan, West Bengal, India),
Kemal Çiçek (Yeni Türkiye Stratejik Araştırma Merkezi. Ankara, Turkey),
Khaled Nouicer (University of Manouba. Tunisia),
Khalifa Hammache (University of Constantine. Algeria),
Khamis Gharbi Hussein (Tikrit university, Iraq),
Kimba Kapanda Vincent (University of Lubumbashi. DRC),
Kouadio Kouassi Kan Adolphe (Alassane University Ouattara, Bouaké. Ivory Coast),
Landitiana Soamarina Miakatra (University of Madagascar),
Laurence Michalak (University of California, Berkeley. USA),
Lazar Marius (Université Babes-Bolyai, Cluj-Napoca, Roumanie),
Lisbeth Haas (University of California, Santa Cruz. USA),
Luis Fernando Fé Cantó (Université d’Orléans. France),
Mabrouk Chihi (University of Jendouba. Tunisia),
Manel Muhammed Salih (University of Moussul. Iraq),
Marie-Christine Allart (University of Lille3, France),
Idamaria Fusco (CNR-ISSM. Italy),
Martina Hacke (University of Düsseldorf. Germany),
Masoumeh Daei (Tabriz Payame Noor University of Tabriz. Iran),
Matthew Walker (Northern Virginia Community College. USA.),
Mayéda Ningui Wénssowa (University of Lomé. Togo),
Mbida Onambele Max Zachée Saintclair (University of Buea. Cameroon),
Meignan Gouedan Richard (Felix Houphouet Boigny University, Abidjan. Ivory Coast),
Mejda Ben Hayun (Shuaib Doukkali University, El Jadida. Morocco),
Memon Fofana (Gon Coulibaly University of Korhogo. Ivory Coast),
Messina Mvogo Ernest (University of Douala. Cameroon),
Mohammed Arnaout (Institute of Oriental Studies, Pristina. Kosovo),
Mohammed Chadly (University of Algiers, Algeria),
Mohammed Ratoul (University of Hassiba ben Bouali, Chlef. Algeria),
Mouna Ben Aissa (University of Gabes. Tunisia),
Mounir Jarraya (University of Sfax. Tunisia),
Munoz Grégory (University of Nantes. France),
Mustafa Öztürk (İzmir Demokrasi Üniversitesi. Türkiye),
Nelly Hanna (American university in Cairo. Egypt),
Paola Avallone (Italian National Council of Research. Napoli. Italy),
Pierre-Éric Fageol (University of Reunion),
Prisca Justine EHUI (ISAD. Abidjan. Ivory Coast),
Rafael Valenci (University of Seville. Spain),
Raffaella Salvemini (Italian National Council of Research. Napoli. Italy),
Ralph Schor (University of Nice-Sophia Antipolis. France),
Saida Chaouch (Kasdi Merbah University, Ouargla. Algeria),
Salah Haridy (University of Damanhour. Egypt),
Sami Abdelmalik al-Bayyadhi (Cairo University, Egypt),
Sami Madhi (Mustansiriya University, Baghdad. Iraq),
Sami Muhammed Saïd Al Astal (Al-Aqsa University, Gaza. Palestine),
Sergio Luiz Cruz Aguilar (Sao Paulo State University. Brazil),
Songül Karahasanoğlu (Istanbul Technical University. Türkiye),
Talal Hmud al-Mikhlafi (University of Taiz. Yemen),
Tanoh Raphael Bekoin (University of Bouake, Ivory Coast),
Tej Ghomri (Bashar University. Algeria),
Yves Guillermou (Toulouse University 3. France).
Zulikha Ben Ramadan (University of Muhammadiyah. Morocco).
Notes
[1]. BERCHE Patrick, Faut-il avoir peur de la grippe ? Histoire des pandémies, Odile Jacob, Paris, 2012. BERCHE Patrick et PEREZ Stanis, Pandémies. Des origines à la covid 19, Perrin, Paris, 2021. FLAHAUT Antoine et ZYLBERMAN Patrick, Des épidémies et des hommes, Paris, 2008.
[2]. GUILLAUME Pierre, Du désespoir au salut. Les tuberculeux aux XIX° et XX° siècles, Aubier, Paris, 1986. VITAUX Jean, Histoire de la lèpre, PUF paris, 2020.
[3]. GRMEK Mirko et alii, Histoire de la pensée médicale en occident, le Seuil, Paris, 1995-199.
[4]. THORWALD Jurgen, Histoire de la médecine dans l’Antiquité, Paris, 1966.
[5]. ZYLBERMAN Patrick, Tempêtes microbiennes. Essai sur la politique de sécurité sanitaire dans le monde transatlantique, Gallimard, Paris, 2013.
[6]. BIRABEN Jean-Noël, Les Hommes et la Peste, Mouton, Paris-La Haye, 1975-1977. PANZAC Daniel, La Peste dans l’empire ottoman, Peeters, Louvain, 1985. ZIEGLER Philip, The Black Death, Faber and Faber, 2010.
[7]. SALVADORI François et VIGNAUD Laurent, Antivax. La résistance aux vaccins du XVIII° siècle à nos jours, Vendémiaire, Paris, 2019.
[8]. BARDET Jean-Pierre et alii, Peurs et terreurs face à la contagion. Choléra, tuberculose, syphilis, Fayard, Paris, 1988. RANGER Terence and SLACK Paul, Epidemics and Ideas, Cambridge University Press, 1992. SNOWDEN Franck, Epidemies and society. From Black Death to the Present, Yale University Press, 2019.
[9]. Anne Marie MOULIN, « L’anthropologie au défi de l’Ebola », in Anthropologie & Santé, 11 | 2015. https://doi.org/10.4000/anthropologiesante.1954
[10]. Claude RAYNAUT, 1997, « L'Afrique et le sida : questions à l'anthropologie, l'anthropologie en question », in Sciences Sociales et Santé, Année 1997, 15-4, pp. 9-38.
[11]. L’Ecclésiaste, 1/2.
[12]. MEISS Millard, La Peinture à Florence et à Sienne après la peste noire, Hazan, Paris, 2013.
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Final argument (Eng). 14th conf.pdf
1. Fiche Participation. c14 (Ar).doc
2. Fiche Participation. c14 (Fr).doc
3. Registration form. c14.doc
4. Ficha de participación. c14 (Esp).docx
5. konferans için kayıt formu. c14.docx
Contacts Ibrahim Muhammed Saadaoui
courriel : saadaoui_brahim [at] yahoo [dot] fr