samedi 31 août 2019

La religion, le droit et la négligence médicale des enfants aux États-Unis

Religion, Law, and the Medical Neglect of Children in the United States, 1870–2000: 'The Science of the Age' 

Lynne Curry


Publisher: Palgrave Macmillan; 
Series: Palgrave Studies in the History of Childhood
Hardcover: 197 pages
1st ed. 2019 edition (August 1, 2019)
Language: English
ISBN-13: 978-3030246884

Drawing upon a diverse range of archival evidence, medical treatises, religious texts, public discourses, and legal documents, this book examines the rich historical context in which controversies surrounding the medical neglect of children erupted onto the American scene. It argues that several nineteenth-century developments collided to produce the first criminal prosecutions of parents who rejected medical attendance as a tenet of their religious faith. A view of children as distinct biological beings with particularized needs for physical care had engendered both the new medical practice field of pediatrics and a vigorous child welfare movement that forced legislatures and courts to reconsider public and private responsibility for ensuring children’s physical well-being. At the same time, a number of healing religions had emerged to challenge the growing authority of medical doctors and the appropriate role of the state in the realm of child welfare. The rapid proliferation of the new healing churches, and the mixed outcomes of parents’ criminal trials, reflected ongoing uneasiness about the increasing presence of science in American life.

Santé et maladie dans la culture populaire

Health and Disease in Popular Culture - PCA-ACA 2020


Call for Papers



POPULAR CULTURE ASSOCIATION & AMERICAN CULTURE ASSOCIATION
2020 JOINT NATIONAL CONFERENCE

Philadelphia PA
April 15-18 2020

For information on PCA/ACA and the conference, please go to http://pcaaca.org


DEADLINE: November 1, 2019



The "Health and Disease in Popular Culture" area for the 2020 Popular and American Culture Association meeting in Philadelphia invites proposals related to the portrayal of health, illness, and health care in the discourses of popular and American culture. Proposals representing perspectives in the humanities and the arts (e.g., film, history, literature, visual arts) are particularly welcome, as is scholarship in culture, media, gender and sexuality. Proposals should clearly establish what connections the presenter intends to draw between their chosen topic and popular and American culture. 

Subject areas might include but are not limited to:
  • Narratives of illness told from the perspective of patient and/or provider in contemporary pop culture media: fiction, poetry, graphic fiction, memoir, television, film etc. 
  • Discourses of patient education and/or advocacy—magazines, websites, discussion boards, tv doctors, social media
  • Intersections and missed connections: improving lay and expert communication about illness and wellness
  • Narrative in/about/as medicine
  • The health humanities—what is the discipline? What can it do? How? What’s the connection with popular culture?
  • The problematic representation of illness narrative in popular culture (quests, battles, wins, losses, survivors, victims—and the construction of the patient-as-subject)
  • The construction of medical knowledge and beliefs about illness through the discourses of popular culture: medical melodrama, reality programs, social media, direct-to-consumer advertising, journalism, advertorials, the internet
  • Public health initiatives, patient education, threats, and risk in popular culture
  • The representation of global health issues and the globalization of disease in popular discourses

Proposal abstracts (max 300 words) must be submitted online at the PCAACA website at: http://pcaaca.org.

Individual and full panel proposals are considered. For full panel proposals (generally four persons) please include titles and abstracts for all participants.

You might consider these panels as well:
Psychology and Popular Culture (Eric Greene, Area Chair; ericmatthewgreene@gmail.com)
Disabilities Studies (Claude Desmarais, Area Chair, claude.desmarais@ubc.ca)


Contact Info: 
Dr. Carol-Ann Farkas 
Professor of English
School of Arts and Sciences
MCPHS University
179 Longwood Avenue
Boston, MA 02115

Contact Email: 

vendredi 30 août 2019

Mémoires et expériences médicales en Allemagne de l'Est

Medical Memories and Experiences in Postwar East Germany. Treatments of the Past

Markus Wahl

Routledge
264 pages



This book draws on the example of the major cities of Leipzig and Dresden to illustrate continuity and change in public health in the German Democratic Republic. Based on archival work it will demonstrate how members of the medical profession successfully manipulated their pre-1945 past in order to continue practising, leading to persistence in the social conception of medicine and disease after Communism took hold. This was particularly evident in attitudes towards and treatment of sexually transmitted diseases and the pathology of deviant behaviour among young people.

Technique et religion

Technique et religion : cultures techniques, croyances, circulations de l’Antiquité à nos jours


Appel à communication 


Paris, 14-15 septembre 2020. 

Ce colloque a pour but de faire une place spécifique à la réflexion sur les relations entre technique et religion. L’histoire des sciences sociales a réservé, jusqu’à une époque récente, une place relativement marginale à la technique comme sphère d’activité humaine, privilégiant comme objet d’étude les domaines où se manifeste la cohérence d’une conscience collective, notamment la pratique religieuse. Un partage s’est fait entre la primauté que la sociologie naissante accordait au fait religieux comme phénomène social de base (Émile Durkheim) et les pratiques instrumentales, dès lors circonscrites au domaine infra-social de la subsistance organique individuelle. Technique et religion, deux formes fondamentales de découverte et de constitution de l’expérience, ont ainsi donné lieu dans les sciences sociales à des « intérêts de connaissance » divergents qui ont historiquement commandé la sélection et la formulation des objets de connaissance. Pourtant, l’histoire des techniques et celle des religions n’ont jamais cessé d’interagir, souvent de manière conflictuelle.

Les interférences entre techniques et religions appartiennent d’une part, à l’histoire de la pensée, des dogmes et de leurs interprétations. D’un côté, se tient par exemple le modèle d’Alfred Espinas, soit la laïcisation progressive des techniques marquant selon lui la discontinuité entre l’époque archaïque et l’époque classique. Dans ce schéma, la période « physico-théologique », qui s’étend du VIIIe au Ve siècle av. J.-C., est caractérisée par l’emprise du sentiment religieux sur l’agir artisanal. Les techniques sont conçues comme des dons divins et leur transmission est fondée exclusivement sur l’imitation et la tradition. La période de l’organon, qui s’étend du Ve au IVe siècle av. J.-C. est, quant à elle, caractérisée par la différenciation croissante des métiers et la sécularisation des pratiques. Ce schéma, qui repose sur une utilisation contestable des sources, a été repris par Vernant. Il est temps de le problématiser et de l’ouvrir. Autre exemple : le mouvement de sécularisation des religions et de désacralisation de la nature, associé aux monothéismes, eux-mêmes perçus comme les leviers de la connaissance, de l’exploitation de la nature et éventuellement, de la recherche du profit, dès le Moyen Âge ou à l’âge de la Réforme, selon les auteurs. La technique participe étroitement de ces raisonnements mais elle en a aussi été autonomisée. Dès le XIXe siècle, le culte du progrès et de l’industrie, bien étudié et de manière renouvelée, trace la voie d’une eschatologie laïcisée que certains penseurs au tournant du XXe siècle ont pu amplifier par leurs espoirs en l’avènement du socialisme et d’une société du travail émancipateur. Les analyses critiques et distanciées au XXesiècle, qu’il s’agisse de Lynn White, David Noble, Pierre Musso, mettent en avant la valeur dogmatique de la sacralisation du progrès et l’effet d’aveuglement qu’il suscite. Ces approches sont actuellement traversées par plusieurs types de questionnements. Comment la philosophie des techniques analyse-t-elle ces glissements entre la religion et la technique ? Doit-on suivre Gilbert Simondon et sa définition de l’universalisme, en tant que réalité « primitive » partagée, la technique étant à ce titre « encore plus primitive que la religion », car originelle, consubstantielle de la vie ? Qu’en est-il pour les anthropologues ? Un autre ensemble de questions concerne les usages actuels des théorisations du lien entre technique et religion. La « Needham question » faisait de la religion un argument clé visant à expliquer le soi-disant repli de la Chine après la période faste des Song. Le thème, absent de la démonstration de Kenneth Pomeranz, tout comme les techniques, est de nouveau mis au jour par des historiens soucieux d’élargir la focale de la Grande Divergence. Non sans débat. Peut-on adopter des perspectives macro-historiques et des généralisations pour traiter des interférences entre technique et religion ? Peut-on comparer des systèmes religieux, des cosmogonies ou même des constructions temporelles à l’échelle de la planète ? Enfin, qu’entend-on par religion et par technique ? Ne doit-on pas plutôt évoquer des cosmogonies, des représentations de l’univers, de sa construction et de son équilibre et ne devrait-on pas déconnecter les techniques d’une acception économique (économiste) qui les associe à la recherche d’avantages concurrentiels et de profit, des notions très éloignées des attentes placées dans « l’action efficace » dans bien des civilisations ?

Ceci nous conduit à un deuxième volet de la réflexion : les interférences entre technique et religion dans les mondes de la pratique. La dimension matérielle de la place des techniques dans les religions est au cœur de bien des travaux actuels qui, loin de se placer à un niveau de généralité comme cela a souvent été le cas, revendiquent un point de vue anthropologique et ethnologique (rites, magie, cérémonies, artisanat conventuel, etc.). Alors que l’univers religieux est souvent considéré à la lumière de la seule spiritualité, par exemple chez les lettrés en Europe après la Réforme, bien des études relèvent d’une part la spiritualité des techniques, et de l’autre l’importance des objets, des gestes, des techniques et même, de leur codification dans l’exercice religieux. Ces rapports passent aussi par des images et de spectacles, comme c’est le cas dans le christianisme à l’époque moderne. Les artefacts techniques peuvent représenter des idées religieuses et inversement, l’imagerie religieuse peut représenter des techniques et des instruments. Une différence avec les grands récits et les théorisations tient aux sources. Quelles archives, objets, images pour cette histoire matérielle des religions et des techniques ? Quel outillage conceptuel et quelles méthodes d’analyse sont mises en place à la croisée de l’histoire des techniques et des sciences sociales ? Ces approches peuvent-elles renouveler les généralisations à l’échelle globale, par une analyse localisée comme cela se dessine à propos des temples bouddhiques en Chine ? Peuvent-elles aussi permettre de rouvrir la question des cosmogonies de manière plus concrètes ? En ce sens, quelle place faire à la magie et selon quelles définitions, si l’on veut pouvoir l’analyser dans une perspective comparative ? Enfin, se pose la question des circulations interculturelles des rites et des artefacts, les dynamiques d’emprunts et les interactions entre circulations religieuses et techniques. Le thème est vaste et interroge également les rapports des communautés religieuses à la technique, qu’il s’agisse d’assignations traditionnelles (y compris la négation du rapport aux techniques), de leur mise en cause, de revendications communautaires passant par les techniques, ou encore du rôle de passeurs, tels les jésuites (et leurs convertis), en Asie et en Amérique du Sud, et de bien d’autres intermédiaires moins visibles, que l’on commence à identifier.

Pour répondre à ces pistes de recherche, le choix a été fait de ne pas restreindre le sujet à une religion, un espace ou une période déterminées. Au contraire, les religions et aires culturelles seront abordées dans leur diversité afin de favoriser une conceptualisation inclusive des rapports entre techniques et religions, ainsi qu’une attention aux évolutions et aux circulations à l’œuvre dans le temps et dans l’espace. Il reviendra aux contributeurs de définir les cadres et limites de ces rapports, tout en mettant en évidence les caractères propres aux religions, spiritualités, ou techniques qui seront étudiées, afin de nourrir une réflexion collective sur ces interactions et ne pas imposer de conception a priori de leur nature ou de leurs formes. Enfin, si le colloque fonde sa démarche sur une approche historique, cet appel est ouvert à des contributions mobilisant des approches disciplinaires diverses (anthropologie, ethnologie, sociologie, philosophie, géographie, économie). 

Les propositions de communications doivent parvenir pour le 30 novembre 2019 à : liliane.perez@wanadoo.fr

Il convient de joindre : le titre de la communication, le résumé et un CV.

Langues conseillées : anglais et français.


Comité d’organisation : Guillaume Carnino (Univ. de Technologie de Compiègne/COSTECH), Liliane Hilaire-Pérez (Univ. de Paris/ICT-EHESS/CAK), Leopoldo Iribarren (EHESS/ANHIMA), Chuan-Hui Mau (Univ. Tsing Hua, Taïwan/ICT), Evelyne Oliel-Grausz (Univ. Paris1/IHMC), Sébastien Pautet (Univ. de Paris/ICT)

Comité scientifique : Alain Arrault (EFEO), Gianenrico Bernasconi (Univ. de Neuchâtel), Cléo Carastro (EHESS/ANHIMA), Charlotte de Castelnau (Univ. de Paris/ICT), Philip Cho (Yonsei University, Underwood International College), Ludovic Coupaye (University College, Londres), Karel Davids (Vrije Universiteit Amsterdam), Pierre-Antoine Fabre (EHESS/CeSoR), Hélène Joubert (Unité patrimoniale des collections Afrique, Département du patrimoine et des collections, Musée du Quai Branly-Jacques Chirac), Pierre Musso (Université Rennes/LAS), Perig Pitrou (CNRS/LAS), Patrick O’Brien (LSE), Olivier Raveux (CNRS/TELEMME), Catherine Verna (Univ. Paris 8/ARSCAN).

jeudi 29 août 2019

La folie dans la ville

Madness in the City of Magnificent Intentions: A History of Race and Mental Illness in the Nation's Capital 

Martin Summers


Hardcover: 408 pages
Publisher: Oxford University Press (August 7, 2019)
Language: English
ISBN-13: 978-0190852641 

From the mid-nineteenth to the late twentieth centuries, Saint Elizabeths Hospital was one of the United States' most important institutions for the care and treatment of the mentally ill. Founded in 1855 to treat insane soldiers and sailors as well as civilian residents in the nation's capital, the institution became one of the country's preeminent research and teaching psychiatric hospitals. From the beginning of its operation, Saint Elizabeths admitted black patients, making it one of the few American asylums to do so. This book is a history of the hospital and its relationship to Washington, DC's African American community. It charts the history of Saint Elizabeths from its founding to the late-1980s, when the hospital's mission and capabilities changed as a result of deinstitutionalization, and its transfer from the federal government to the District of Columbia. Drawing on a wide variety of sources, including patient case files, the book demonstrates how race was central to virtually every aspect of the hospital's existence, from the ways in which psychiatrists understood mental illness and employed therapies to treat it to the ways that black patients experienced their institutionalization. The book argues that assumptions about the existence of distinctive black and white psyches shaped the therapeutic and diagnostic regimes in the hospital and left a legacy of poor treatment of African American patients, even after psychiatrists had begun to reject racialist conceptions of the psyche. Yet black patients and their communities asserted their own agency and exhibited a "rights consciousness" in large and small ways, from agitating for more equal treatment to attempting to manage the therapeutic experience.

La circulation des rêves

La circulation des rêves


Appel à propositions


Revue Communications (2021)


Date limite d’envoi : 10 octobre 2019


Sous la direction de Jacqueline Carroy


L’étude des rêves comme phénomènes sociaux circulant dans des groupes suscite actuellement un regain d’intérêt et de recherche dans le domaine des sciences humaines et sociales. Car, si les rêves sont des phénomènes individuels (physiologiques, psychologiques, expérientiels), dès lors qu’on en témoigne et que, seuls ou presque, un rêveur ou une rêveuse peuvent en témoigner (ou en avoir témoigné), d’une façon ou d’une autre, les visions et les voix nocturnes deviennent des communications au sens large, pour faire écho au titre de la revue Communications. C’est à l’exploration de cette part collective, sociale et expressive des rêves que sera consacrée une prochaine livraison de Communications. À partir de dossiers précis étayés sur des études de cas, des enquêtes, des exemples, il s’agira de décrire et d’analyser une circulation de récits, d’images, d’injonctions ou d’interdits au sein de sociétés, de cultures ou de groupes. Comment les rêves, comme supports de croyances, de thérapies et de connaissances, s’échangent-ils et se partagent-ils ? 

Lié à cet argument général, cet appel à contribution porte spécifiquement sur la manière dont on fait circuler actuellement les rêves (ou certains rêves) en les traitant comme des données potentiellement objectivables. 

1/ Comment les collecte-t-on, les collectionne-t-on et les met-on en série ? Comment les recueille-ton dans des enquêtes ou des banques de rêves ? Quelles épistémologies engage ce type de recueil et de traitement ?

2/ Comment étudie-t-on les rêves dans des laboratoires du sommeil ? Michel Jouvet s’était appuyé sur un recours à l’expérimentation animale pour identifier une forme de sommeil liée spécifiquement, selon lui, au fait de rêver. Qu’en est-il lorsqu’on demande à des humains de dormir en laboratoire et de témoigner qu’ils ont rêvé ? Qui sont les sujets qui dorment ? Comment sont-ils recrutés ? Quelles expériences ou quels vécus rapportent-ils et comment ceux-ci sont-ils pris en compte dans la recherche ?

Dans tous ces cas, il pourrait être intéressant de proposer, à propos des sciences contemporaines portant sur le sommeil et les rêves, un regard anthropologique, historique ou sociologique.

Les propositions de contribution sur ces thèmes sont attendues pour le 10 octobre 2019 sous la forme d'un résumé de 3000 signes environ (document word), assorti d'une courte bibliographie. Elles doivent comporter le nom de l’auteur, son affiliation professionnelle et son courriel et être adressées à Jacqueline Carroy, coordinatrice du dossier (jacqueline.carroy@wanadoo.fr) et à revue-communications@ehess.fr avec la mention « La circulation des rêves » en objet du message. Les articles proposés devront être des inédits et être rédigés en français. Les réponses seront données le 1er novembre 2019 au plus tard. Les articles correspondant aux propositions acceptées (de 25 000 à 30 000 signes espaces compris maximum) devront être remis le 28 février 2020 au plus tard, mis aux normes typographiques de la revue et assortis d’un résumé de 5-6 lignes en français, anglais et espagnol.

mercredi 28 août 2019

La neurologie à John Hopkins

Johns Hopkins Neurology: Half a Century of Innovation

Daniel B. Drachman

Hardcover: 265 pages
Publisher: Johns Hopkins University Press (July 24, 2019)
Language: English
ISBN-13: 978-1421436753

Dr. Daniel Drachman, along with various illustrious colleagues, details the development of the Johns Hopkins Neurology Department from its inception in 1969 to the present. This highly illustrated, full-color work documents major innovations over the past 50 years and their impact on the field of neurology with respect to imaging, immunology, stroke, molecular biology and genetics, epilepsy, neurodegenerative diseases, neurovirology, and information technology. The work is organized in 21 chapters, which contain insights into developments in the field along with profiles of leading alumni. A dedicated chapter features reflections from 105 alumni from the department.

Traduire la science

Translating 18th- and 19th-century Science: Interdisciplinary Perspectives


Call for papers


Johannes Gutenberg-Universität Mainz (Campus Germersheim), Germany

Dates: 17th-19th September 2020


By casting scientific communication as “knowledge in transit”, James Secord (2004) drew attention to translation’s central role in shaping the knowledge-sharing processes seminal to scientific endeavour. More recently, both historians of science and of translation studies have placed greater focus on the power dynamics that determine which texts are selected for translation, by whom and for onward transmission into which other languages and scientific cultures. In the late 18th and 19th centuries, “standard” languages of science started to emerge in Europe, marking a shift away from the lingua franca of Latin towards the development of a handful of more “major” languages, which cast themselves as carrying a cultural and intellectual authority in transnational scientific communities. Meanwhile the growing body of work on the relationship between 18th-and 19th-century science and literature has demonstrated that the stylistic choices, rhetorical devices and modes of expression deployed by scientific authors – and also their translators – were key to shaping a work’s credibility and, by association, the integrity of its writer. 

Taking as its focus the translation of specialist scientific treatises, handbooks, periodicals, as much as more “popular” works intended for a broader audience (including adolescents and children), this conference seeks to investigate patterns of information flow in the 18th and 19th centuries. It is interested in the productive collaborative exchanges or tensions between authors and translators, the role of translators as gatekeepers of knowledge, and the (in)visibility of women and other subaltern groups in knowledge-making processes in this period. In this energetic period of nation-building, the relationship between identity, language and (trans)national scientific communities increasingly acquires relevance, as do the connections between colonial centre and periphery. The spatial dimensions of the practices of translation are relevant to these developments, as indeed are changes in print culture, distribution and the dynamics of the book market. The conference is also interested in how 20th- or 21st-century (re-)translations of scientific writing from the Enlightenment and Romantic periods have repositioned these source texts and their authors for the modern age.

This conference therefore seeks to develop our understanding of the mobility of scientific print culture by exploring the relationship between scientific writing and translation from the perspectives of cultural studies, translation studies, history of science, archival studies, history of the book and print culture studies. Participants are invited to address one or more of the following issues in their 30-minute papers:
  • scientific institutions, language policy and translation
  • theoretical approaches to the practices of scientific translation
  • science, translation and national identity
  • scientific authorship, style and translation
  • scientific translation and paratext
  • gender, agency and translation in science
  • translation in/of scientific periodicals
  • scientific translation and the materiality of print culture
  • text and image in scientific translation
  • geographies of translation and knowledge exchange
  • readers and reading communities of scientific work in translation
  • 18th- and 19th-century science, translation and the digital humanities

Please send a title, abstract (max. 250 words) and bio (max. 100 words) by 13th September 2019 to Professor Alison E. Martin (JGU Mainz/Germersheim): amarti01@uni-mainz.de

Contact Info: 
Professor Alison E. Martin (JGU Mainz/Germersheim): amarti01@uni-mainz.de
Contact Email: 

mardi 27 août 2019

Le corps de la reine

Le corps de la reine. Engendrer le Prince, d'Isabelle de Hainaut à Marie-Amélie de Bourbon-Sicile


Stanis PEREZ


Perrin
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 154 x 240 mm
EAN : 9782262072889


L’histoire politique de la France d’Ancien Régime doit beaucoup plus qu’on le dit aux femmes de pouvoir et en particulier aux reines. L’observation de leur place et de leur rayonnement par l’intermédiaire de leur corps – son apparence, naturellement, mais aussi les maladies dont il est atteint, les pratiques quotidiennes imposées et les images qui en sont données – atteste que la fonction ne se limitait pas à l’enfantement mais devenait bel et bien partie prenante du « grand récit », mythique et politique, de la royauté. La symbolique plurielle de ce corps féminin, à la fois fécond, pacifique et gracieux, constituait le pendant essentiel à l’autorité virile, martiale et chevaleresque du roi. Cette complémentarité, avec ses crises, ses évolutions et ses surprises, se déploie, du Moyen Âge au xixe siècle, dans une dimension à la fois politique, artistique et culturelle. À partir d’archives et d’images souvent méconnues ou inédites, Stanis Perez nous invite à redécouvrir cette histoire sensible et stratégique d’un pouvoir féminin trop longtemps occulté.

Écrire la santé

Writing Health from the Eighteenth Century to the Twenty-First 


Call for papers


3-5 June 2020 Northumbria University, Newcastle upon Tyne, UK


Northumbria University, in connection with a three-year Leverhulme Trust-funded major project, is organising a two-day conference focusing on writing by and about doctors and other health practitioners, encompassing everything from physicians and apothecaries to midwives and cunning women. The aim of the conference is to give scholars the opportunity to explore the phenomenon of writing doctors and its wide social effects, whether it be representations of medical practitioners in literature and art, or creative works written by medical people. The interdisciplinary nature of the subject invites work on cultural, economic and gender history, as well as literary, visual and performing arts.​


​Plenary Speakers:

Michelle Faubert, Associate Professor of English, University of Manitoba and Visiting Fellow, Northumbria University; 

Pratik Chakrabarti, Professor in the History of Science, Technology and Medicine, University of Manchester; 

Tita Chico, Professor of English, University of Maryland.​


The movement of medical writing from Latin to English in the Early Modern era opened up knowledge previously monopolised by an elite readership. Medical practitioners of both genders recognised the potential to build up their brand by catering to a burgeoning market of eager new readers. Publishers and booksellers capitalised on increased literary rates and greater purchasing powers amongst the public to produce ever-growing quantities of scientific texts – further fuelling public fascination with health and wellbeing, especially that of women. Practitioners, in entering this marketplace, were laid increasingly open to public ownership, as a personality behind the prose, either for better or worse. The full social, economic and political implications of this radical shift in the dissemination of information in the medical field have only just begun to be uncovered by scholars. This conference aims to open up discussion regarding all elements of this topic ca. 1660 to the present day. Topics might include, but are not limited to: 
  • Representation of, and writing by, medical practitioners in literary, visual and performing arts 
  • Medical self-fashioning 
  • The role of gender in medicine (e.g. female apothecaries, midwives, cunning women, etc.) 
  • Definitions of medical writing and the role of genre 
  • European, Trans-Atlantic, Asian, and colonial medicine 
  • Satire – in all its forms – directed at medical practice, both lay and professional, including by medical people themselves 
  • Discourse and correspondence between practitioners, and practitioners and their patients 
  • The nature of medical publishing
We welcome proposals from researchers across a range of disciplines and stages of career, including early career and student scholars. Please send proposals of no more than 300 words, accompanied by a short biography, to writingdocs18@gmail.com by Friday 15th November 2019. Papers will be invited on a wide variety of relevant topics from within the period. A selection of revised papers is expected to be published as part of the project outputs.​


For more information, contact: 

Clark Lawlor 
Professor of Eighteenth-Century English Literature, 
Department of Humanities, University of Northumbria
Clark.Lawlor@northumbria.ac.uk


PI Writing Doctors: Representation and Medical Personality ca. 1660-1832
http://writingdoctors.info/ A Leverhulme Trust Major Project

lundi 26 août 2019

Une désinstitutionnalisation hollandaise

Deinstitutionalisation: the Dutch way? The history of deinstitutionalisation of Dutch mental healthcare in a European perspective

Symposium

Oct 31 2019

GEERTEKERK, UTRECHT



Early registration € 275 to September 1. Then € 295.



In the 1960s, mental healthcare in Europe and the United States embarked on a process of radical change. Under the banner of ‘de-institutionalisation’, a model of inpatient care centred on psychiatric hospitals, began to make way for community-based ambulant care. The aim was to replace institutional treatment with care and treatment at home, i.e. in the community.

​This process was led by countries such as the United States, Italy and England. In the Netherlands, it gradually got under way in the 1980s, and was supported by government policy. There were concrete initiatives for reducing the extent of institutional psychiatry, such as the construction of regional sheltered housing facilities and the introduction of Flexible Assertive Community Treatment (FACT).

​Early this century it was nonetheless noted that, proportionally, the Netherlands still had one of Europe’s highest numbers of inpatient beds. In 2012, this led to an agreement between the mental healthcare sector and the Ministry of Health, Welfare and Sports to substantially reduce their number.

The question is not only why de-institutionalisation was slower in the Netherlands than elsewhere, but also why it was different. Which factors impeded it, and which advanced it? How does its history compare with the counterpart histories in countries such as Italy, the UK and France? What do these comparisons tell us about the specific nature of Dutch mental healthcare and the context within which it operates?

In the symposium De-institutionalisation: the Dutch way? a number of European researchers will describe and analyse the development of de-institutionalisation in their countries. Against this background, the Dutch experience of de-institutionalisation will then be outlined and compared.


The aim of the symposium is to learn from the past. How can the insights we gain by comparing past and present experiences help shape de-institutionalisation in the future? How can healthcare professionals and policymakers benefit from these new insights by extrapolating them to new or current situations?

By researching recent history, we can guide the development of community-based mental healthcare. Partly for this reason, the symposium is intended to provide the substantive and practical impetus for extensive, internationally focused research on the development of de-institutionalisation and community care in the Netherlands.

The symposium is intended for all care professionals, policymakers and historians interested in the history and future of Dutch and European mental health care and de-institutionalisation.


De programme committee

Prof. Joost Vijselaar (Utrecht University)
Prof. Hans Kroon (Trimbos Institute)
Dr Christian de Vito (University Bonn)
Prof. Gemma Blok (Open University)
Christien Muusse MSc (Trimbos Institute)
Dr Timo Bolt (EUR Rotterdam)
Dr René Keet (EUCOMS)
Prof. Berno van Meijel (Inholland University / Amsterdam UMC)



Program


08.45 – 09.30 Registration



09.30 – 09.50 Opening and welcome by the chairman
Paul Schnabel - Distinguished professor (em.), Utrecht University


09.50 – 10.30 Understanding the divergent pathways towards deinstitutionalisation across the UK
Dr Vicky Long - Senior Lecturer in Twentieth-Century British History, School of History, Classics and Archaeology, Newcastle University, Great Britain

10.30 – 11.10 Deinstitutionalisation or Modernization? The Italian Mental Health-care after the Reform
Dr Daniele Pulino - Adjunct professor of Sociology at University of Sassari, History, human sciences and education Department, Italy


11.10 – 11.40 Coffee break


11.40 – 12.20 Delayed Reform. Institutionalization of Transitional Facilities and the Claim of Deinstitutionalisation - Social Psychiatry in Postwar West Germany
Prof. Maike Rotzoll - Psychiatrist and Medical Historian, Institute for the History and Ethics of Medicine, Ruprecht-Karls-Universität Heidelberg, Germany

12.20 - 13.00 Beyond deinstitutionalisation: the legacy of the anti-institutional movement and the limits of mental health policy in France, 1980-2020.
Dr Nicolas Henckes - Researcher CNRS (CNRS research associate), Center for Research in Medicine, Science, Health, Mental Health and Society (CERMES3), Villejuif, France


13.00 - 13.00 Lunch


14.00 – 14.40 The many faces of deinstitutionalisation: the international historiography
Dr Timo Bolt - Associate Professor of Medical History, Erasmus MC, University Medical Center Rotterdam

14.40 – 15.20 From half-way house to inclusion: stages in deinstitutionalisation in the Netherlands

Prof. Joost Vijselaar - Professor of the History of Psychiatry, Department of History and Art History, Utrecht University

​​
15.20 – 15.50 Tea break


15.50 – 16.30 Getting lost on the many roads to Rome? Deinstitutionalisation and community integration in the Netherlands at the beginning of the 21st century
Prof. Hans Kroon - Professor of community mental health at Tranzo, Tilburg School of Social and Behavioural Sciences, Tilburg University and Head of the Department Care and Participation at Trimbos Institute, Utrecht


16.30 – 16.40 Closing remarks by the chairman

16.40 – 17.30 Drinks

Histoire de la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent

Philosophie et histoire de la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent 

Séminaire de formation et recherche 2019/2020


Argument : Spécialité médicale dynamique, la psychiatrie de l’enfant établit ses champs de savoir, de pratiques et de recherches à la croisée des sciences biomédicales (e.g. neurosciences, épidémiologie, sciences cognitives) d’une part, et d’autre part des sciences humaines (e.g. sociologie, anthropologie, linguistique). Ce séminaire propose de participer à la formation en pédopsy- chiatrie, du côté des sciences humaines, au travers des outils de la philosophie et de l’histoire, véritables domaines de recherche et de contribution à la connaissance clinique. L’histoire de la psychiatrie, issue d’une longue tradition en France illustrée notam- ment par les travaux de Georges Lantéri‐Laura, Paul Bercherie, Jacques Postel, Jean Garrabé, Michel Caire, est déjà abordée dans différents séminaires franciliens, tandis que la philosophie de la psychiatrie suscite un regain d’intérêt international depuis les années 1990 et surtout 2000, au‐delà des apports classiques de la phénoménologie introduite dans la clinique psychiatrique par Karl Jaspers au début du XXème siècle. Philosophie et Histoire avanceront ici ensemble dans l’étude des textes fondamentaux de la pédopsychiatrie et de leurs auteurs. Apparaîtront alors la langue originale de nos devanciers, les concepts qu’elle charrie ainsi que leurs différentes fortunes. Aussi serons‐nous en mesure, au plus près de la pensée clinique, de mieux comprendre les débats actuels qui animent notre discipline tout en réfléchissant à une psychiatrie de l’enfant en construction.

Entrée libre (inscription par courriel pour les internes : y.craus@ghu-paris.fr ) HORAIRE : UN JEUDI MENSUEL DE 16H À 18H

BIBLIOTHÈQUE MÉDICALE HENRI EY - 2ÈME SALLE DE LECTURE


GHU PARIS PSYCHIATRIE & NEUROSCIENCES 1, RUE CABANIS 75014 PARIS

19 septembre : John Haslam, les premiers cas d’observation pédopsychiatrique, par Jérémie SINZELLE

10 octobre : Le cas Hölderlin, adolescence, folie et créativité : de M. Blanchot à J. Laplache, par Clément FROMENTIN

21 novembre : Le TDAH et ses traitements au fil du temps, par Eric KONOFAL

19 décembre : Attention, agitation. Comment le signifiant « agitation » a recouvert le signifiant « excitation », par Yann DIENER

23 janvier : Visualiser l’esprit de l’enfant : vers une épistémologie historique de l’observation de la petite enfance, par Félix RIETMANN

27 février : « L’enfant fou » au 19ème siècle : quelles définitions ? Quelles réalités ? Par Aude FAUVEL

26 mars : Aspects historiques et épistémolo- giques de la psychiatrie transculturelle, par Marie-Rose MORO

23 avril : Julian de Ajuriaguerra (1911-1993) passeur de frontières, par Evelyne LENOBLE

28 mai : Autour de la naissance de la pédopsy- chiatrie dans l’entre-deux-guerres, par Frédéric FRUTEAU / Yann CRAUS

25 juin : Le syndrome d’Asperger-Wing à partir de l’histoire de Czech et Sheffer, par Yann CRAUS et Jérémie SINZELLE

dimanche 25 août 2019

Le handicap médiéval

Medieval Disability Sourcebook

Edited by Cameron Hunt McNabb


Punctum Books
FORTHCOMING Summer 2019


See Table of Contents for Medieval Disability Sourcebook Here!

The field of disability studies significantly contributes to contemporary discussions of the marginalization of and social justice for individuals with disabilities. However, what of disability in the past? The Medieval Disability Sourcebook explores what medieval texts have to say about disability, both in their own time and for the present.

This interdisciplinary volume combines historical records, medical texts, and religious accounts of saints’ lives and miracles, as well as poetry, prose, drama, and manuscript images to demonstrate the varied and complicated attitudes medieval societies had about disability. Far from recording any monolithic understanding of disability in the Middle Ages, these contributions present a striking range of voices—to, from, and about those with disabilities—and such diversity only confirms how disability permeated (and permeates) every aspect of life.

The Medieval Disability Sourcebook is designed for use inside the undergraduate or graduate classroom or by scholars interested in learning more about the field. Most texts are presented in modern English, though some are preserved in Middle English and many are given in side-by-side translations for greater study. Each entry is prefaced with an academic introduction to disability within the text as well as a bibliography for further study.


ABOUT THE EDITOR



Cameron Hunt McNabb is Assoc. Professor of English at Southeastern University. Her primary research interests include disability studies and early drama, and she has published in numerous journals, including Early Theatre, Neophilologus, Studies in Philology, and Pedagogy. Her chapter “Staging Disability in Medieval Drama” is forthcoming in the Ashgate Research Companion to Medieval Disability Studies (Routledge, 2018). She is a strong advocate for undergraduate research, and she and her students have contributed two entries to the Medieval Disability Glossary.

Bourse de recherche en histoires coloniales

Research Fellow in Colonial histories

Call for applications

We are seeking to appoint a Research Fellow to conduct research into the history of the London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM) with particular reference to its relationship with colonialism. 

The role holder will work with members of the Centre for History in Public Health and an advisory group to investigate how colonialism framed the activities of the LSHTM, including areas such as: the origins of the LSHTM; funding and financing; the geographies and nature of research conducted; the curriculum; the backgrounds of staff and students. This role will include archival research and work with other primary and secondary sources. In addition, the role holder will be expected to organize events on the history of the LSHTM and the influence of colonialism and work with LSHTM staff and students to further understanding of the history of the LSHTM and colonialism. 

The appointment will be full-time for 12 months from start date and will be based in London. The salary will be on the Academic Pathway scale, Grade 6, salary range £39,304- £44,634 per annum inclusive and will be subject to LSHTM terms and conditions. Annual leave entitlement is 30 working days per year. In addition, there are discretionary “Director’s Days”. Membership of the Pension Scheme is available.

Applications should be made on-line via our website at http://jobs.lshtm.ac.uk. The reference for this post is PHP-PHES-2019-07. Any queries regarding the application process may be addressed to jobs@lshtm.ac.uk. Applicants should also include a CV with a list of publications (if applicable), and the names and email details of two referees who may be contacted immediately if shortlisted. Any queries regarding the post should be addressed to Alex.Mold@lshtm.ac.uk

samedi 24 août 2019

Les infrastructures de la santé dans l'Italie médiévale tardive

Roads to Health. Infrastructure and Urban Wellbeing in Later Medieval Italy

G. Geltner

University of Pennsylvania Press
A volume in the Middle Ages Series 
320 pages | 6 x 9 | 20 illus.
Cloth Aug 2019 | ISBN 9780812251357


In Roads to Health, G. Geltner demonstrates that urban dwellers in medieval Italy had a keen sense of the dangers to their health posed by conditions of overcrowding, shortages of food and clean water, air pollution, and the improper disposal of human and animal waste. He consults scientific, narrative, and normative sources that detailed and consistently denounced the physical and environmental hazards urban communities faced: latrines improperly installed and sewers blocked; animals left to roam free and carcasses left rotting on public byways; and thoroughfares congested by artisanal and commercial activities that impeded circulation, polluted waterways, and raised miasmas. However, as Geltner shows, numerous administrative records also offer ample evidence of the concrete measures cities took to ameliorate unhealthy conditions. Toiling on the frontlines were public functionaries generally known as viarii, or "road-masters," appointed to maintain their community's infrastructures and police pertinent human and animal behavior. Operating on a parallel track were the camparii, or "field-masters," charged with protecting the city's hinterlands and thereby the quality of what would reach urban markets, taverns, ovens, and mills.

Roads to Health provides a critical overview of the mandates and activities of the viarii and camparii as enforcers of preventive health and safety policies between roughly 1250 and 1500, and offers three extended case studies, for Lucca, Bologna, and the smaller Piedmont town of Pinerolo. In telling their stories, Geltner contends that preventive health practices, while scientifically informed, emerged neither solely from a centralized regime nor as a reaction to the onset of the Black Death. Instead, they were typically negotiated by diverse stakeholders, including neighborhood residents, officials, artisans, and clergymen, and fostered throughout the centuries by a steady concern for people's greater health.

G. Geltner is Professor of History at the University of Amsterdam and author of several books including The Making of Medieval Antifraternalism: Polemic, Violence, Deviance, and Remembrance, The Medieval Prison: A Social History, and Flogging Others: Corporal Punishment and Cultural Identity from Antiquity to the Present.

Histoire d'eau

Water History Conference 2020

Call for Papers


Delft, The Netherlands

June 24-26, 2020

In case you were at one of the earlier Delft Water History conferences, you may want to join again! If you missed them, this would be the moment to join the next one!

The 2020 Delft Water History meeting in the Netherlands will be a unique opportunity to exchange existing and develop new insights on the history of our most precious resources. The conference is hosted by the Water Resources Group at Delft University of Technology.

For questions, please feel free to approach Maurits Ertsen at m.w.ertsen@tudelft.nl.

Abstracts and sessions

Details will follow, but proposals for individual papers and complete sessions are most welcome. As always, the conference does not predefine topics for abstracts and sessions, as long as the subjects are related to water (are “wet”) and historical/archaeological (are “old”).

Rough time schedule
Abstracts and sessions can be submitted until November 1st 2019.
Decisions on acceptance are foreseen to be available before Christmas 2019.
The concept conference program should be available end of February 2020.
To appear on the program, presenters with accepted abstracts need to register before April 1st 2020.

vendredi 23 août 2019

Le travail artistique des patients psychiatriques en Suisse vers 1900

Extraordinaire! Unbekannte Werke aus psychiatrischen Einrichtungen in der Schweiz um 1900

Luchsinger, Katrin, Hirsch, Helen & Röske, Thomas 


Scheidegger
320 p
2019
ISBN : 978-3-85881-604-7

Das künstlerische Schaffen von Psychiatriepatienten geniesst seit einigen Jahren wachsende öffentliche Aufmerksamkeit und ist dennoch relativ wenig erforscht. In einem einzigartigen Forschungsprojekt an der Zürcher Hochschule der Künste wurde in den vergangenen 15 Jahren die um 1900 herum von den Insassen der psychiatrischen Anstalten sämtlicher Schweizer Kantone geschaffene Kunst erfasst und dokumentiert. Dieses Buch präsentiert eine Auswahl dieser Werke, von denen die meisten noch nie öffentlich zu sehen waren. Die Patientinnen und Patienten schufen sie über längere Zeit mit grösster Hingabe und oftmals grosser technischer und künstlerischer Kompetenz. Sie verstanden ihre Kunst - oder ihre Werke - als Beitrag zum öffentlichen Leben, als Erfindung oder Ausdruck von Gedankengebäuden, aber auch als Kritik an den Anstalten und als Ausgleich zum eintönigen Alltag.Dieses Feld der Kunst ist von der Dynamik normativer Setzungen und in deren Folge von Ein- und Ausschliessen geprägt. «Extraordinaire!» gibt einer Verunsicherung über unser Kunstverständnis Raum, die dazu zwingt, unseren Kunstbegriff zu überdenken, sodass auch diese Werke erforscht und befragt werden können und ihre Urheberinnen und Urheber zu Wort kommen.

La vie quotidienne des étudiant(e)s

La vie quotidienne des étudiant(e)sConditions de vie et de travail, loisirs, engagements (XIXe -XXe siècles) 


Appel à communication

Maison de la recherche - 9 rue du temple 
Arras, France (62) 


«L’histoire de l’enseignement supérieur apparaît comme le parent pauvre de l’histoire de l’éducation en France»[1]. C’est ce que soulignait Emmanuelle Picard, il y a dix ans, dans la revue Histoire de l’éducation, lors d’un numéro spécial consacré à « l’enseignement supérieur ». Depuis, de nombreux travaux ont été réalisés, proposant souvent de bonnes monographies d’institutions universitaires[2]. Mais les travaux dans ce domaine portent essentiellement sur la sociologie du corps enseignant et à leur positionnement politique dans les affaires de la cite[3]. Dans la répartition chronologiques de ces travaux, les années 1870-1914 dominent fortement[4], alors que ceux s’intéressant à l’entre-deux guerre sont plus rares. Les études abordant la période postérieure à la Seconde Guerre mondiale sont nombreuses, mais les étudiant(e)s y sont abordés comme groupe social, un groupe social croissant de façon exponentielle et dont on tente de mesurer le degré réel de démocratisation dans le recrutement[5]. Ils sont avant tout étudiés d’un point de vue politique, comme acteurs de revendications, de manifestations, autours de leurs associations et du rôle majeur joué par l’UNEF en particulier[6].

Cette journée d’étude artésienne se propose d’étudier sur une durée de deux siècles, de 1808 date de la reconstruction napoléonienne par les décrets du 17 mars 1808 organisant l’université impériale et débouchant sur la refondation des facultés, à la fin du XXe siècle, un public qui, au-delà des généralités, demeure assez peu connu : celui des étudiants et étudiantes. Nous nous limiterons à l’étude des élèves des universités françaises, d’État ou bien libres (après 1875), la comparaison entre les deux pouvant se révéler féconde. Les élèves des grandes écoles ont quant à eux déjà fait l’objet de travaux. C’est le cas des normaliens[7] ou des polytechniciens[8] entre autres.

C’est avec l’ouvrage de Jean-Claude Caron en 1991, sur les étudiants de l’époque romantique[9], que ces derniers deviennent réellement sujets d’étude. Pierre Moulinier en complétera l’étude pour la deuxième partie du XIXe siècle[10]. En outre, leur pendant féminin, les étudiantes, n’ont été le sujet que de peu d’études[11]. Ces dernières se sont principalement concentrées sur les étrangères au sein de l’université française ou sur certaines filières ayant connu un fort taux de féminisation, notamment la médecine[12].

Ainsi, reste une population en partie méconnue, notamment dans ce qu’elle vit au quotidien. Vivent-ils/elles chez leurs parents ou ont-ils/elles leur logement dans la ville universitaire et sous quelle forme (chambre louée, résidence universitaire…) ? Comment subviennent-ils à leurs besoins entre ressources parentales, petits boulots ou travail à temps complet ? Quelle est leur assiduité aux cours et comment l’institution gère-t-elle cette question selon les périodes ? Comment travaillent-ils/elles à leurs études et préparent-ils/elles leurs examens et concours ? Quelles représentations se font-ils de leurs enseignants et de l’institution universitaire ? Quelles forment d’actions mettent-ils/elles en placent lorsqu’ils/elles ont besoin de se mobiliser pour ou contre l’institution ? S’engagent-ils/elles d’autres manières (politique, droits civiques, bonnes œuvres) ? Que font-ils/elles de leur temps libre et quelles sont les structures associatives et de loisirs existant dans les villes universitaires ? Quels réseaux de sociabilité rejoignent-ils/elles? Quelles amitiés ou amours tissent-ils/elles ?

C’est à toutes ces questions et à bien d’autres, liées à la vie quotidienne des étudiant(e)s sur deux siècles, que cette journée d’étude va tenter d’apporter des réponses autours de quatre axes :
Les axes attendus pour la journée d’étude du 27 mars 2020

Axe 1 : La vie matérielle des étudiant(e)s

Ici, nous cherchons à étudier la manière dont les étudiant(e)s vivent au jour le jour. Nous savons qu’actuellement le coût annuel moyen de la scolarité par étudiant(e) est de 13 873 euros[13]. Cela implique un budget de 837,72 euros par élève selon l’UNEF. L’enseignement supérieur n’est pas gratuit et ne l’a jamais été, voire implique des ressources assez importantes. Bien sûr, cela varie en fonction des situations, notamment si l’étudiant(e) vit chez ses parents ou loue son propre logement, s’il cuisine ou mange au restaurant… Ce coût des études dès lors la question de possibles exemptions de droits et de frais pour certains étudiants, celle aussi des aides proposées à cette population étudiante, à savoir des bourses, des logements spécifiques à bon marché, des lieux de restauration qui puissent leur être dédiés. Il pose également la question des emplois que ces étudiant(e)s peuvent avoir à effectuer en parallèle de leurs études. Enfin, dans cet axe, nous cherchons à connaître les postes de dépense des budgets, la part faite au logement, à la nourriture, à l’habillement, à l’achat de livres, aux loisirs…

Axe 2 : Le travail universitaire des étudiant(e)s

Le quotidien des étudiant(e)s est, normalement, rythmé par les cours qui leur sont donnés à l’université, les séances de travail en bibliothèque, les temps de révisions, en groupe ou seul. On sait finalement peu de choses sur ce travail universitaire, son rythme, ses besoins, ses contraintes. Ce dernier varie certainement beaucoup en fonction des filières étudiées, des époques dont on parle, des sexes mais aussi des classes sociales. Les facultés n’en demeurent pas moins des lieux d’étude, fréquentés par une jeunesse diversifiée. Il est aussi possible d’aborder les relations qu’ils entretiennent les uns aux autres, du travail studieux en groupe aux chahuts faits pendant les cours ou en dehors des cours. Des animosités peuvent aussi se créer entre les étudiants et les enseignants ou entre étudiants qui dégénèrent en conflits ouverts. Quelle place prennent les examens et les concours dans cette vie universitaire ? Dans cet axe nous chercherons également à percer les motivations des jeunes personnes qui se lancent dans des études supérieures.

Axe 3 : Les loisirs des étudiant(e)s

Les années d’études supérieures marquent aussi une forme de passage entre l’adolescence et l’âge adulte, entre l’autorité parentale et les rigueurs du monde du travail. C’est donc un temps de transition, plus libre, le plus souvent en dehors de la maison parentale. Dans ce contexte, les relations amicales prennent une toute nouvelle importance. De nouveaux lieux sont fréquentés, comme les cafés ; certaines activités culturelles peuvent occuper beaucoup de temps, comme les concerts, le théâtre ou l’opéra. Les différents sports sont aussi des activités proposées et fortement pratiquées par cette jeunesse à la recherche d’activités, les structures sportives universitaires se développent d’ailleurs rapidement à la fin du XIXe siècle. Ces années d’apprentissage sont aussi celles des possibles rencontres amoureuses et de la découverte, souvent, de la sexualité. Il est alors intéressant de connaître les lieux de rencontre entre les sexes, la place du mariage dans ces existences, et celles des amours plus illégitimes, notamment avec les grisettes des quartiers latins.
Axe 4 : Les engagements des étudiant(e)s

Ces étudiants et étudiantes de l’Université forment un public aux intérêts différents mais capables de se regrouper autour de mobilisations communes ou divergentes. En premier lieu, ils sont capables de se mobiliser quand l’Université est remise en cause, menacée dans ses droits ou ses acteurs principaux, en particulier lors des changements de régimes politiques. Ces manifestations peuvent aller des chahuts de cours aux associations constituées. Ces dernières sont d’ailleurs le reflet de comportements propres aux étudiant(e)s, j’entends par là l’importance des charivaris, monômes… qui affirment leur existence en tant que corps. Le temps des études supérieures est également celui d’une possible éducation et sensibilisation aux questions politiques et les campus deviennent vite des lieux investis par des groupements multiples, plus ou moins structurés, qui veulent mobiliser les étudiants intéressés au service de leur cause. Clandestins ou publics, ces engagements débouchent-t-ils sur des temps de conflits, d’affrontements ? Quelle place également pour les engagements religieux, les actions humanistes ou humanitaires et les œuvres de charité ou caritatives ? 
Modalités de soumissions des propositions de communication

Les propositions de communication comprendront une présentation rapide de l’identité du contributeur (nom, prénom, statut, lieu d’exercice, laboratoire), un titre clair et un résumé du projet de communication qui dégagera la problématique et explicitera les sources utilisées (20 lignes maximum).

La date limite de proposition des communications est fixée au 15 octobre 2019.

Elles sont à adresser à :
Amélie PUCHE, doctorante contractuelle au laboratoire CREHS de l’Université d’Artois : amelie.puche@gmail.com
Jean-François CONDETTE, professeur en histoire contemporaine (ESPE-Lille-Nord-de France), laboratoire CREHS de l’Université d’Artois : jfrancois.condette@espe-lnf.fr

Le comité d’organisation expertisera les propositions et donnera sa réponse aux contributeurs pour la fin du mois d’octobre 2019.

Si le nombre de propositions retenues est supérieur à huit, une seconde journée d’étude pourra éventuellement être organisée en octobre ou novembre 2020.


Comité d'organisation
Mme PUCHE Amélie, laboratoire CREHS, Université d’Artois
CONDETTE Jean-François, laboratoire CREHS, Université d’Artois


Notes

[1] Emmanuelle Picard, dans l’avant-propos du numéro 122, Histoire de l’éducation, avril-juin 2009.

[2] Parmi de nombreux exemples citons : Jean Al Grammal (dir.), L'Université à Nancy et en Lorraine : Histoire, mémoire et perspectives, Nancy, PUN, 2015 ; Françoise Olivier-Utard, Une université idéale ? Histoire de l'université de Strasbourg de 1919 à 1939, Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 2015 ou encore René Favier, Le roman de l’Université : Grenoble 1339-2016, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 2018.

[3] Il y a notamment des dictionnaires qui ont été publiés et sont extrêmement utiles : Christophe Charle, Les professeurs de la faculté des lettres de Paris, Dictionnaire biographique, 1809-1939,Paris, éditions du CNRS, 1986, 2 vol. ; Christophe Charle et Eva Telkes, Les Professeurs de la Faculté des sciences de Paris, 1901-1939. Dictionnaire biographique, Paris, éditions du CNRS, 1989 ; Françoise Huguet, Les Professeurs de la Faculté de médecine de Paris. Dictionnaire biographique 1794-1939, Paris, éditions du CNRS, 1991. Mais aussi des études régionales comme par exemple : Jean-François Condette, Les lettrés de la République. Les enseignants de la Faculté des lettres de Douai puis Lille sous la Troisième République (1870-1940). Dictionnaire biographique, Lille, Université Lille III, 2006.

[4] George Weisz, The emergence of modern universities in France: 1863-1914, Princeton, Princeton University Press, 1983.

[5] Pierre Bourdieu, Jean-Claude Passeron, Les héritiers, les étudiants et la culture, Paris, Minuit, 1964.

[6] Voir les travaux du GERME : Jean-Philippe Legois dir., Cent ans de mouvements étudiants, Paris, Syllepse, 2007.

[7] Victor Karady, « Scientists and class structure : social recruitment of students at the parisian École normale supérieure in the nineteenth century », History of Education, n° 2, 1978, p. 99-108 ou Jean-Noël Luc, Alain Barbé, Des normaliens, histoire de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, Paris, Presses de la FNSP, 1982.

[8] Bruno Belhoste, La Formation d’une technocratie. L’École polytechnique et ses élèves de la Révolution au Second Empire, Paris, Belin, 2003.

[9] Jean-Claude Caron, Générations romantiques : les étudiants de Paris et le Quartier latin, 1814-1851, Paris, A. Colin, 1991.

[10] Pierre Moulinier, La Naissance de l’étudiant moderne (XIXe siècle), Paris, Belin, 2002.

[11] Depuis le travail pionnier d’Edmée Charrier (L’évolution intellectuelle féminine, Paris, Albert Meterlinck, 1931) peu a été fait : Michelle Tournier, L’Accès des femmes aux études universitaires en France et en Allemagne (1861-1967), Paris, Université Paris V, 1972 ; Carole Lécuyer, « Une nouvelle figure de la jeune fille sous la IIIe République : l’étudiante », Clio, Histoire, femmes et société, 4, 1996, p.166-176.

[12] Pierre Moulinier, « Les premières doctoresses de la Faculté de médecine de Paris (1870-1900), des étrangères à plus d’un titre », acte du colloque Histoire / Genre / Migration aux XIXe et XXe siècles, Paris, éditions de l’ENS, 2006.

[13] Laura Burrati, Le Monde, 25 février 2016.



jeudi 22 août 2019

La psychiatrie et ses mécontents

Psychiatry and Its Discontents


Andrew Scull


Hardcover: 376 pages
Publisher: University of California Press; First edition (July 30, 2019)
Language: English
ISBN-13: 978-0520305496


Written by one of the world’s most distinguished historians of psychiatry, Psychiatry and Its Discontents provides a wide-ranging and critical perspective on the profession that dominates the treatment of mental illness. Andrew Scull traces the rise of the field, the midcentury hegemony of psychoanalytic methods, and the paradigm’s decline with the ascendance of biological and pharmaceutical approaches to mental illness. The book’s historical sweep is broad, ranging from the age of the asylum to the rise of psychopharmacology and the dubious triumphs of “community care.” The essays in Psychiatry and Its Discontents provide a vivid and compelling portrait of the recurring crises of legitimacy experienced by “mad-doctors,” as psychiatrists were once called, and illustrates the impact of psychiatry’s ideas and interventions on the lives of those afflicted with mental illness.

Littérature et folie

Literature and Madness

Call for papers



Proposal Deadline: 1 November 2019


The Literature and Madness section of the Popular Culture Association is soliciting 15-20 minute papers for the upcoming year’s annual PCA/ACA conference in Philadelphia, PA, scheduled for 15-18 April 2020. The deadline for abstract submission is 1 November 2019.

Contributors are encouraged to think broadly about either or both terms of “literature” and “madness.” For instance, madness can be addressed in its contemporary medical forms, as codified in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM), or it can be considered in any of the forms it has been assigned in other historical periods. Likewise, literature can be viewed widely. Past panels have included analysis of popular and canonical literary works and/or genres, but they have also included analysis of film, opera and musical theatre, song lyrics, instrumental music, single-media and multi-media art, and the cultural and economic conditions surrounding the production, publication, performance, and/or installation of such works.

The Literature and Madness section accepts submissions from faculty members, graduate students, and independent scholars. Undergraduate students are encouraged to submit abstracts to the undergraduate sessions offered during the conference.

Abstracts of 250-300 words should be submitted electronically on the PCA/ACA Web site, through the links and process detailed at http://ncp.pcaaca.org/user. Prospective contributors who have questions about submitting an abstract or who encounter difficulty with the electronic links and process on the PCA/ACA Web site should contact the Area Chair for the section.

Please observe the following dates in planning your submission and conference attendance:

August 1, 2019 PCA/ACA Submission Page Goes Live (http://ncp.pcaaca.org/user)

October 1, 2019 Early Bird Registration Opens

November 1, 2019 Deadline for Paper Proposals

December 1, 2019 Early Bird Registration ENDS

January 1, 2020 Regular Registration ENDS

January 2, 2020 Late Registration BEGINS—be sure to reserve your spot in the program!

January 20, 2020 Preliminary Schedule Available

February 1, 2020 Registration for Presenters ENDS—participants who have not registered will be dropped from the program at the end of the day; LAST DAY FOR REFUNDS

FEBRUARY 2, 2020 REGISTRATION SYSTEM CLOSES at Midnight

March 1, 2020 Non-Presenters Late Registration OPENS

April 15-18, 2020 Conference in Philadelphia


Contact Info: 

Russ Pottle
Dean of the School of Humanities and Social Sciences
Worcester State University
486 Chandler Street
Worcester, MA 01602
508.929.8493

Contact Email: 

mercredi 21 août 2019

La médecine de la fin du Moyen-âge

La medicina nel basso medioevo. Tradizioni e conflitti. Atti del LV Convegno storico internazionale, Todi, 14-16 ottobre 2018

Todi - Spoleto, Centro italiano di studi sul basso medioevo - Accademia Tudertina- Fondazione Centro italiano di studi sull'alto medioevo, 2019. 
*Cinquante ans de recherches sur la médecine des XIIIe-XVe siècles: les contours d'un nouvel objet pour l'historien / Danielle Jacquart · 1

* Tradizione e circolazione dei testi medici antichi / Fabio Stok · 25

* Terapia sacra: guarire al santuario / Luigi Canetti · 47

* Saperi di confine nel De mirabilibus mundi / Antonella Sannino · 77

* Fisiologia e malattia nello specchio della letteratura: la prevenzione salutare in Decameron IV 1 / Natascia Tonelli · 97

* Il corpo sanabile e l'embrione. Il De animalibus come punto di intersezione tra filosofia naturale e medicina / Gabriella Zuccolin · 113

* « Universi qui huius artis apparantes sunt, medici sunt ». Medici scolastici e alchimia (secoli XIII-XV) / Chiara Crisciani· 135

* El galenismo y la construcción de la medicina escolástica, del siglo XIII al XIV / Sebastià Giralt · 169

* La scrittura dei consilia nella medicina medievale / Marilyn Nicoud · 189

* La « Scuola Medica Salernitana » e la sua produzione scritta: risultati e questioni aperte intorno ai « maestri salernitani » / Iolanda Ventura · 213

* Il Corpus delle traduzioni di Niccolò da Reggio (fl. 1308-1345) / Stefania Fortuna · 285

* « Ius civile credit Hypocrati »: medicina e diritto in dialogo, oltre le dispute universitarie / Tommaso Duranti · 313

* Il prestigio dei medici allà corte papale del Duecento / Agostino Paravicini Bagliani · 349

* I Tacuina sanitatis miniati: un'idea troppo bella per durare / Francesca Pomarici · 365

* La malattia come frutto del peccato nella religiositat medievale: Bonaventura e la riflessione duecentesca sui rapporti tra pena e colpa / Luciano Cova · 383

* Come e perché sbagliano i medici? La critica di Ruggero Bacone nel De erroribus medicorum / Michela Pereira · 407

* Il linguaggio della medicina fuori dalla medicina nel Medioevo. I libri miraculorum e i processi di canonizzazione come repertorio lessicografico dei nomi delle malattie / Alessandra Foscati · 441

* Les médecins vus par les théologiens au bas Moyen Âge / Laurence Moulinier-Brogi · 467

* Circolazione dei testi medico-botanici nell'Italia centro-meridionale alla luce delle Pandectae di Matteo Silvatico: riscontri e ipotesi / Corinna Bottiglieri · 493