vendredi 31 mai 2019

Le luso-tropicalisme

Luso-Tropicalism and Its Discontents. The Making and Unmaking of Racial Exceptionalism

Edited by Warwick Anderson, Ricardo Roque, and Ricardo Ventura Santos


Berghahn
2019
ISBN  978-1-78920-113-0


Modern perceptions of race across much of the Global South are indebted to the Brazilian social scientist Gilberto Freyre, who in works such as The Masters and the Slaves claimed that Portuguese colonialism produced exceptionally benign and tolerant race relations. This volume radically reinterprets Freyre’s Luso-tropicalist arguments and critically engages with the historical complexity of racial concepts and practices in the Portuguese-speaking world. Encompassing Brazil as well as Portuguese-speaking societies in Africa, Asia, and even Portugal itself, it places an interdisciplinary group of scholars in conversation to challenge the conventional understanding of twentieth-century racialization, proffering new insights into such controversial topics as human plasticity, racial amalgamation, and the tropes and proxies of whiteness.

Warwick Anderson is the Janet Dora Hine Professor of Politics, Governance and Ethics in the Department of History and the Charles Perkins Centre at the University of Sydney. He is the author of The Cultivation of Whiteness (2002), Colonial Pathologies (2006), The Collectors of Lost Souls (2008), and with Ian R. Mackay, Intolerant Bodies (2014).

Ricardo Roque is a Research Fellow at the Institute of Social Sciences of the University of Lisbon and currently an Honorary Associate in the Department of History of the University of Sydney. He is the author of Headhunting and Colonialism (2010) and the co-editor of Engaging Colonial Knowledge (2012).

Ricardo Ventura Santos is a Senior Researcher at Fundação Oswaldo Cruz and Professor at the Department of Anthropology of the National Museum, in Rio de Janeiro. He is the author of The Xavante in Transition (2002) and co-editor of Racial Identities, Genetic Ancestry, and Health in South America (2011) and Mestizo Genomics (2014).

La folie dans la philosophie, la littérature et les arts

La folie dans la philosophie, la littérature et les arts

Appel à communications


Le laboratoire de recherche « Sémiotique, études narratives et culturelles » de la Faculté polydisciplinaire d’Errachidia, Université Moulay Ismail, Maroc, organise les 14 et 15 novembre 2019 un congrès international sous le thème :

La folie dans la philosophie, la littérature et les arts.

Ayant indubitablement des équivalents dans les diverses langues, les deux expressions familières : « Être lunatique » et « Avoir les pieds sur terre » condensent l’ancrage de la dualité Folie et Raison dans la perception et la représentation du monde.

Platon, par la voix de Socrate, tentait déjà dans le Phèdre d’établir une typologie de la folie en stipulant : « il y a deux espèces de folie : l’une qui est due à des maladies humaines ; l’autre, à une impulsion divine qui nous fait rompre avec les règles habituelles.» [Phèdre, 265b] La folie se voit octroyer un statut concomitamment physique et métaphysique.

La pensée humaine s’est donc vue circonscrite dans les avatars de ce manichéisme qui oppose inlassablement la logique à l’absurde, l’hubris à la tempérance, la fantaisie à la sagesse, la démesure à la mesure, la passion au blasement, l’invention à l’imitation, l’écart à la norme, l’anormalité à la normalité, l’absurde à la logique, l’extravagance à l’équilibre, l’invraisemblable au vraisemblable…

Les textes fondateurs de la mythologie, de la littérature, de la philosophie ainsi que les chefs d’œuvre des arts regorgent de ces contrastes fondamentaux entre la Folie et la Raison. Aussi peut-on parler des fous de la philosophie, des fous de la littérature, des fous des arts mais inversement des philosophes fous, des écrivains fous et des artistes fous.

D’aucuns ont opté pour une posture humaine et esthétique qui célèbre la Folie se plaçant ainsi, volontairement, à l’écart de la norme. La folie est dans ce cas de figure assumée philosophiquement, consommée socialement, défendue moralement et « fructifiée » artistiquement.

Par contre, d’autres ont subi l’anathème d’être taxés de fous, d’être rejetés aux périphéries de la société et de la production de la pensée et des arts. Foucault précise dans Histoire de la folie à l’âge classique: « Avant, on parlait de malade ; le terme de patient n'est venu que dans les années 80. »La folie aurait une histoire, selon Foucault, et serait la création de la société.

Pour Foucault, l’enfermement psychiatrique serait créateur de folie. En outre, la folie est le subterfuge idéal pour contrecarrer les individus qui aspireraient à une liberté considérée comme trop excessive. De ce fait, la folie « place l’individu dans un espace d’imprévisible liberté où se déchaîne la fureur ; si le déterminisme peut avoir une prise sur elle, c’est sous la forme de la contrainte, de la punition ou du dressage. » (Histoire de la folie à l’âge classique, p.201).

Face à l’épreuve du réel, toutes les utopies s’inscrivent dans les sphères de la folie : les utopies morales et politiques (Platon, Hésiode, Fénelon, Thomas More, Fourier, Owen, Morelly…), les utopies de la science-fiction, de la science, de l’écologie, de la religion sans oublier les utopies romanesques (Rabelais, Voltaire…)

Le discours de la folie et le discours sur la folie sont, selon Barthes, un élan vers autrui, une dépersonnalisation : « je suis fou…je ne le suis pas de pouvoir le dire, je dédouble mon image : insensé à mes propres yeux (je connais mon délire), simplement déraisonnable aux yeux d’autrui, à qui je raconte très sagement ma folie : conscient de cette folie, tenant discours sur elle…la folie (littéraire) est réputée consister en ceci : ’’je est un autre’’ »FDA, p.142

Etant psychologiquement protéiforme (aliénation, mégalomanie, paranoïa, mélancolie, démence, manie, hystérie…), la folie se révèle, depuis Erasme dans son "Eloge de la Folie", un défi au raisonnable abstraction faite de son volet médical.

Religieusement, la Folie se situe dans une extraterritorialité de la non-zone, de la non-reconnaissance pour le moins dans le Coran, la Bible et les Evangiles.

On en vient également à se demander si les formes du mysticisme et du sufisme ne seraient pas des aliénations qui, au lieu de secouer par le « vritti », apaise par le « nirvâna ».

Socialement, la spatialisation de la folie se fait en termes de confinement, de clôture et de marge. Néanmoins, les sciences humaines ont fini par remédier à cette attitude.

En définitive, ne faut-il pas une dose même infinitésimale de folie pour créer, pour briser les codes, pour s’écarter des sentiers battus ? Autrement-dit, « être fou » n’est-il pas une autre manière de se représenter, de représenter le monde? La folie serait donc, selon Platon, un don divin qui « n’est pas quelque chose de honteux ou d’infamant » [Phèdre, 244d], mais une voie qui mène « aux portes de la poésie. »[Phèdre, 245b]

« Sans doute, cette démonstration ne convaincra-t-elle pas les esprits forts, mais elle convaincra les sages. » [Phèdre, 245c]


Axes
  • La folie dans la philosophie
  • La folie dans la littérature
  • La folie dans le théâtre et dans les arts
  • Le traitement de la folie au cinéma
  • La folie dans les textes religieux
  • La folie dans les juridictions internationales
  • La folie dans la politique et dans les projets politiques…


Modalités de participation et de soumission des communications :

1- Les propositions de communication devront être envoyées sous forme d’un résumé de 600 signes, assorti de cinq mots clés. Le fichier de la proposition (anonyme) sera accompagné d’un second fichier comportant des informations sur l’auteur de la communication (nom, prénom, statut professionnel, établissement, adresse électronique personnelle).

2-L'inscription au colloque est gratuite. La Faculté Polydisciplinaire et ses partenaires prendront en charge les frais d’hébergement et de restauration pour la période du déroulement du congrès. Les frais de transport sont à la charge des participants.

Calendrier :

-Les résumés des communications sont à envoyer par mail au format.doc jusqu’au 15 juillet 2019, date limite de soumission des propositions, à l’adresse suivante : foliecongre5@gmail.com

-Le 15 septembre 2019 : réception finale des textes après la décision du comité scientifique.

-Les 14 et 15 novembre 2019 : date de tenue du congrès à la Faculté Polydisciplinaire d’Errachidia, Universté Moulay Ismaïl, Maroc.


Responsable du congrès :

Le laboratoire de recherche « Sémiotique, études narratives et culturelles » de la Faculté polydisciplinaire d’Errachidia.


Comité scientifique:

Saïd KARIMI. Abdellah BERRIMI, Mohamed BOUAZZA . Abderrahmane TEMARA. Khouya ELOMARI ELALAOU, Jaouad ROUCHDI, El Mehdi BERRIMI, Atmane BISSANI, Mohamed OUHADI, Bouchra SAIDI, Mohammed Hamidi. Hamid Tbatou, Mohammed Hajjaoui, Abderahman ELOMARI ELALAOUI, Lahcen OUKHOUYAALI.


URL de référence :
http://www.fpe.umi.ac.ma
 
Adresse : BP 512, Boutalamine, Errachidia, 52000, Maroc
Téléphone : +212 35 57 00 24 / 35 65 - Fax : +212 35 57 43 07 / 35 88

Plan d'accès
Pour accéder à la Faculté Polydisciplinaire d'Errachidia au niveau local : prendre le Boulevard Hassan II, ensuite la route nationale n°13 direction de Meknès.

Responsable :
Le laboratoire de recherche « Sémiotique, études narratives et culturelles » de la Faculté polydisciplinaire d'Errachidia



Adresse
Faculté Polydisciplinaire d'Errachidia


jeudi 30 mai 2019

Le régime de santé de Maïmonide

Maimonides On the Regimen of Health. A New Parallel Arabic-English Translation

Gerrit Bos 


Brill
Series: The Medical Works of Moses Maimonides, Volume: 12
Publication Date: 29 May 2019 
ISBN: 978-90-04-39419-3


Maimonides’ On the Regimen of Health was composed at an unknown date at the request of al-Malik al-Afḍal Nūr al-Dīn Alī, Saladin’s eldest son who complained of constipation, indigestion, and depression. The treatise must have enjoyed great popularity in Jewish circles, as it was translated three times into Hebrew as far as we know; by Moses ben Samuel ibn Tibbon in the year 1244, by an anonymous translator, and by Zeraḥyah ben Isaac ben She’altiel Ḥen who was active as a translator in Rome between 1277 and 1291. The present edition by Gerrit Bos contains the original Arabic text, the medieval Hebrew translations and the Latin translations, the latter edited by Michael McVaugh. See Less




Médecine et commerce dans le monde classique

Medicine and Trade in the Classical World. Conference in honour of Vivian Nutton

Call for papers

University of Cambridge, 

9-10 September 2019.

Organisers: Rebecca Flemming (Cambridge) and Laurence Totelin (Cardiff)


This conference aims to explore medicine and trade in the classical world in the light of new research into many aspects of the ancient economy. We invite paper proposals from those working primarily in medical or economic fields, in history, archaeology and classics, from graduate students, early career researchers and established scholars, with possible topics including (but not restricted to):
  • long distance commerce and local networks of exchange involving medicinal items, exotic or mundane; 
  • the retail and purchase of such items (and the remedies they contributed to) in urban and rural locations; 
  • the ways medical practitioners and patients interacted with these goods and networks more generally; 
  • questions of state regulation around these trades and transactions;
  • evidence for the nature of the substances moved, made and sold; 
  • more metaphorical or conceptual approaches to the relations between trade and medicine in antiquity.  

We construe ‘Classical World’ pretty broadly in this case, as covering both the Greek and Roman worlds together with their many trading partners, from the archaic period to late antiquity. The plan is to enable and encourage wide cross-disciplinary debate and dialogue about and around the overlap between the medical and economic in this geographical and chronological frame, focusing on matters of trade and commerce. 


Confirmed speakers include: Zosia Archibald (Liverpool); Petros Bouras-Vallianatos (Edinburgh); Matthew Cobb (Lampeter); Muriel Labonnelie (Dijon). 


If you would like to present a 20 minute paper at this conference please send a 300 word abstract and brief biography to Rebecca Flemming (ref33@cam.ac.uk) by 15th June 2019. We will be in touch with those who submitted successful proposals by the end of June.

mercredi 29 mai 2019

Archéologie du soin et de la santé

Prenez soin de vous. Archéologie du soin et de la santé  

Exposition

Du 15 juin 2019 au 5 janvier 2020, le Chronographe propose une exposition inédite sur l’archéologie des soins et de la santé, conçue en partenariat avec l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives).


Consacrée à la prise en charge, du vivant et dans la mort, des malades, blessés et personnes en situation de handicap dans les sociétés du passé, l’exposition explore les résonances entre cas de figures archéologiques et phénomènes de société actuels.

Ça veut dire quoi « prendre soin » ? Bien au-delà de l’acte médical, c’est l’ensemble des gestes qui entourent une personne pour son bien-être, et qui déterminent une relation de soin, de soi-même et des autres.


ON N’EST PAS LES PREMIERS À PRENDRE SOIN LES UNS DES AUTRES

Ainsi l’hygiène, la prévention, l’allaitement maternel, l’accompagnement, le suivi, le soutien, l’entre-aide… sont des soins, tout autant que la chirurgie et la médecine, qui traversent l’histoire de l’humanité. Au fil du temps, les techniques pour remédier aux maux et maladies n’ont cessé d’évoluer : du silex au premier scalpel en métal, l’instrumentum s’est considérablement enrichi au fil du temps.

Quel était le quotidien d’un individu âgé, malade ou handicapé ? Était-il pris en charge par les siens ? Rejeté ? Soigné ? Accompagné ? Appareillé ? Aujourd’hui, l’archéologie, notamment funéraire, permet une lecture de plus en plus précise de cette prise en charge des personnes les plus vulnérables : les infirmes, les « corps différents », les estropiés, les « faibles » ou les malades.

Si le soin est avant tout une affaire individuelle, les hôpitaux, hospices et léproseries sont autant de lieux où sont pris en charge et soignés les patients. Nous ne sommes pas tous égaux face à la maladie : l’archéologie se fait le témoin des logiques sociales d’inclusion et d’exclusion. L’archéo-anthropologie, la paléopathologie et même la topographie funéraire (emplacement des lieux d’inhumation) révèlent ces traitements parfois inégalitaires.


UNE EXPOSITION POUR INTERROGER, ACCESSIBLE À TOUS

Conçue comme un prolongement de l’archéocapsule de l’Inrap, l’exposition veut avant tout susciter la réflexion autonome du visiteur. Elle invite à interroger, au regard de la documentation archéologique, les politiques actuelles en matière de santé et d’accès aux soins, ainsi que le regard porté sur la personne malade ou en situation de handicap, tout en dissipant les préjugés sur l’hygiène et la santé des populations du passé.

Diachronique, l’exposition s’appuie sur des objets archéologiques singuliers, qui illustrent les thématiques citées et sur les recherches menées par les anthropologues. Accessible, l’exposition s’emploie à prendre soin du visiteur : illustrations poétiques, outils numériques, manipulations, images et sons, textes en FALC (facile à lire et à comprendre)… facilitent l’appropriation par tous de ce sujet universel.


COMMISSARIAT SCIENTIFIQUE

Valérie Delattre est archéo-anthropologue à l’Inrap et spécialiste des pratiques funéraires et cultuelles de la Protohistoire au Moyen Âge. Elle étudie les comportements de nos ancêtres, vulnérables, différents et handicapés moteurs, et leur inclusion/exclusion dans les sociétés du passé.

Hervé Guy est archéologue préhistorien et anthropologue biologiste à l’Inrap. Il étudie les représentations et pratiques autour du cadavre, dans une approche de sociologie historique, et s’intéresse aux transitions démographiques provoquées par des changements environnementaux (paléodémographie, états sanitaires, démographie…).

Marie-Laure Hervé-Monteil est archéologue à l’Inrap Grand-Ouest et est spécialiste de la période gallo-romaine. Elle a dirigé plusieurs opérations de diagnostic et de fouille préventive en contextes rural et urbain dans les Pays de la Loire. Elle a notamment réalisé de nombreuses fouilles et diagnostics sur Ratiatum, l’agglomération de Gaule romaine à Rezé.


INFORMATIONS

• Exposition du 15 juin 2019 (ouverture pour les Journées Nationales de l’Archéologie) au 5 janvier 2020
• Ouverture : du mercredi au dimanche, de 14h à 18h. Juillet & août : du mardi au dimanche, de 14h à 19h.
• Le Chronographe, 21 rue Saint-Lupien, 44400 Rezé - lechronographe.nantesmetropole.fr - @lechronographe

Le corps et le gras au 19e siècle

Fat and the Body in the Long 19th Century

Call for papers

In the 21st century the “obesity epidemic” has come to be seen as a public health crisis in North America. But fat did not always have such negative connotations. In the 19th and early 20th centuries there was a lively and complex debate about the meaning of fat and its signalling of both health and beauty. On the one hand, for example, the fashionability of the corset celebrated a wasp-waisted feminine figure, while on the other a robust weight indicated a healthy body.

This collection intends to animate discussion and analysis of fatness during the 19th century, when the body was a key focus of discourse, by asking questions such as who should be fat? Who should be thin? Who sets these standards? What did these corporeal expectations say about larger social systems? How did these expectations shift over time?

We invite submissions from scholars whose work takes a historical approach to addressing aspects of the body and fatness or thinness. We particularly invite work that reflects the racial, ethnic, religious, class, and/or regional differences found in the English-speaking world during the nineteenth and early twentieth centuries, and encourage submissions that break new ground, ask new questions, and/or deal with groups or issues underrepresented in the existing historiography.

Possible topics of analysis include, but are not limited to:
  • how interpretations of fat were shaped by class
  • fatness and ethnicity
  • region
  • gender – idealized (or deviant) male and female bodies
  • age – differing interpretations of fatness according to life stage
  • representations in popular culture
  • popular health movements
  • body types going in and out of fashion
  • clothing – used to minimize or accentuate various body parts
  • thinness

Interested scholars should send a short (250-500 words) abstract of their proposed paper and a one page CV to either of the editors by June 1, 2019.

Authors of accepted proposals will be notified by June 15, 2019.

Authors of accepted proposals will be asked to submit a completed essay of 5,000-7,000 words aimed at a 1st or 2nd year university level, formatted in Chicago style, no later than November 15, 2019. Questions, enquiries, and submissions may be sent to either lynn.kennedy@uleth.ca or amy.shaw@uleth.ca

mardi 28 mai 2019

L'environnementalisme américain et les politiques de santé

The Wild and the Toxic: American Environmentalism and the Politics of Health 

Jennifer Thomson


Paperback: 216 pages
Publisher: The University of North Carolina Press (May 13, 2019)
Language: English
ISBN-13: 978-1469651996



Health figures centrally in late twentieth-century environmental activism. There are many competing claims about the health of ecosystems, the health of the planet, and the health of humans, yet there is little agreement among the likes of D.C. lobbyists, grassroots organizers, eco-anarchist collectives, and science-based advocacy organizations about whose health matters most, or what health even means. In this book, Jennifer Thomson untangles the complex web of political, social, and intellectual developments that gave rise to the multiplicity of claims and concerns about environmental health.

Thomson traces four strands of activism from the 1970s to the present: the environmental lobby, environmental justice groups, radical environmentalism and bioregionalism, and climate justice activism. By focusing on health, environmentalists were empowered to intervene in the rise of neoliberalism, the erosion of the regulatory state, and the decimation of mass-based progressive politics. Yet, as this book reveals, an individualist definition of health ultimately won out over more communal understandings. Considering this turn from collective solidarity toward individual health helps explain the near paralysis of collective action in the face of planetary disaster.

JASHM

Joint Atlantic Seminar for the History of Medicine


Call for papers

October 11–12, 2019
Cambridge, MA

The Department of the History of Science at Harvard University and the History Department at Northeastern University are pleased to host the 17th meeting of the Joint Atlantic Seminar for the History of Medicine on October 11–12, 2019 in Cambridge, Massachusetts. JAS Med is convened annually for the presentation of research by young scholars working on the history of medicine and public health. The meeting was founded in 2002 to foster a collegial community that provides a forum for sharing and critiquing graduate student research.

We welcome student presentations on any topic and we especially hope to receive submissions that speak to this year’s theme, Confronting (Medical) Barriers: Accessibilities, Disciplines, and Nationalities. There are many barriers in medicine: the blood-brain barrier and the skin, barriers to access and language barriers, as well as those between disciplines, eras, and nations. With this theme, we hope to focus attention on the ways in which these various borders affect caregivers, patients, and families, as well as scholars hoping to understand medicine across periods, places, and peoples. Some barriers might be damaging, such as problems in translation that inhibit understanding and consent in treatment and research. Others might be productive, such as the formation of a new disciplines or diagnoses. For this conference, we propose that we try and think with borders to see what they can (or cannot) tell us about the history of medicine. We welcome historical projects from all time periods as well as scholarly work in adjacent fields including anthropology, sociology, public health, bioethics, law, gender and sexuality studies, and race, ethnicity, and justice studies. Topics encompassed by this theme include but are by no means limited to:

● The circulation of medical knowledge across peoples, languages, and nations.

● Problems of translation, transportation, transferability, and transgression 

● The (in)stability of medical and medical historical disciplines

● Questions of periodization in the history of medicine and allied fields

● (Dis)ability and medicine

● Questions of access, structural inequality, and health justice 

Abstracts of 300 words should clearly convey the argument, sources, and relationship to existing literature. Please submit online at http://jashistofmed.wordpress.com/abstract-submission/ no later than July 15, 2019.

Registration for the conference is free and is open until September 13, 2019.

If you have any questions, please be in touch via email at jashistofmed@gmail.com.

lundi 27 mai 2019

L'expérience érotique en Grèce ancienne

Bien avant la sexualité : L'expérience érotique en Grèce ancienne

David Halperin ; John Winkler ; Froma Zeitlin

Éditeur : Epel
Collection / Série : Les grands classiques de l'érotologie moderne
768 pages ; 20,5 x 13,5 cm ; broché
ISBN 978-2-35427-194-7


Au moment où Michel Foucault distinguait les aphrodisia grecs de la chair chrétienne et de la « bonne sexualité » contemporaine, plusieurs spécialistes de l’Antiquité, aux États-Unis et en France, se réunissaient pour mettre au jour le vaste domaine d’erôs. En anthropologues du passé, les hellénistes de cet ouvrage explorent des domaines variés de la vie des femmes et des hommes grecs et tentent d’appréhender ce que pouvait être l’expérience érotique dans une société d’« avant la sexualité ». Rêver de sexe et prévoir l’avenir, soigner les corps, célébrer les divinités, observer les visages, parler à l’assemblée, rire ensemble au banquet ou découvrir les effets brûlants du désir ; on est invité ici à la découverte d’une terre étrangère, avec les mots et les concepts d’une Grèce bien différente de celle que l’on croit connaître.

Bourses de voyage des archives de Purdue University

Purdue University Archives research travel grants


Call for applications



The Purdue University Archives & Special Collections welcomes applications for its 2019/2020 Research Travel Grants. The purpose of these grants is to support the research of faculty, students, and independent scholars whose research cannot progress satisfactorily without consulting the materials onsite. Grants of up to $2000 will be awarded to individual scholars to support their travel. 

Noteworthy collecting areas include:

Flight and Space Exploration: The Barron Hilton Flight and Space Exploration Archives collects original, rare, and unique materials that relate to the history of flight and space exploration, particularly materials that reveal the impact Purdue University’s teaching and research has had on aeronautics and astronautics. The Archives include the papers of faculty and alumni who served as astronauts, pilots, engineers, and aerospace professionals. Notable collections include the papers of Amelia Earhart, Neil Armstrong, Eugene Cernan, James “Jimmy” Johnson, and Janice Voss. Hilton Flight Archives website: http://collections.lib.purdue.edu/flight-and-space/

Psychoactive Substances Research Collection: This collecting area documents the history of research on the therapeutic potential of psychedelics, and is particularly relevant given the present re-emergence of psychedelic research. Highlights include the papers of Charles Savage, William Richards, and Stanislav Grof, psychiatrists who were involved in major research studies at the Spring Grove State Hospital in the 1960s; the papers of David Nichols, Distinguished Professor Emeritus of Medicinal Chemistry who taught at Purdue from 1974 until 2012 and is internationally recognized for his work on psychedelics and MDMA; and other smaller collections which document various aspects of psychedelic research spanning a variety of disciplines. Psychoactive Substances Research Collection website: http://collections.lib.purdue.edu/psychoactive/

Women’s Archives: The Susan Bulkeley Butler Women’s Archives was established to proactively document and preserve the legacy of women who helped shape Purdue and Indiana history. Notable collections include the Frank and Lillian Gilbreth personal papers as well as their Library of Management; various collections documenting the history of the Deans of Women at Purdue; the Sisters for Health Education (S.H.E.) records; and the Paulina T. Merritt papers on the Indiana Women’s Suffrage Movement, among others. Women’s Archives website: http://collections.lib.purdue.edu/womens-archives/

Purdue University History: The University Archives includes records of Purdue University’s departments, reflecting the founding, growth and evolution of the land-grant university for the State of Indiana and its mission to provide education in the agricultural and mechanical arts. The Research Center also collects papers of noteworthy Purdue alumni, faculty, and staff, including famed typographer and book designer Bruce Rogers; author, playwright and folklorist George Ade; “Dean of American Cartoonists” John T. McCutcheon; motion studies expert and engineering educator Lillian M. Gilbreth; and educator and diversity advocate Cornell Bell. Small, but significant, collections documenting the histories of Purdue’s diversity centers, including the Black Cultural Center and the LGBTQ Resource Center, have been established and continue to grow.

Rare Books and Early Manuscripts: Rare book collections include the history of engineering, science, and transportation, particularly railroads history, canals, and aviation (Goss Library of the History of Engineering); the history of economics and political thought (Krannert Special Collection); the history of typography and book design (Bruce Rogers Collection); and books about Indiana history or written by Indiana authors. The libraries of authors Charles Major and George Ade are also included in the collection. The Center has three 16thcentury manuscript codices as well as a collection of 12 ancient and medieval manuscript leaves covering a wide range of time periods, places of origin, and scripts, for scholars interested in manuscript studies and the history of the book. More information: https://www.lib.purdue.edu/spcol/rare-books

Further Information:

General information about the Purdue University Archives: https://www.lib.purdue.edu/spcol

More information about travel grants: https://www.lib.purdue.edu/spcol/research-travel-grants

Database of archival materials available for research: https://archives.lib.purdue.edu/


Deadline for applications: July 7, 2019


Contact Info: 
Stephanie Schmitz, Betsy Gordon Archivist for Psychoactive Substances Research
Contact Email: 
URL: 

dimanche 26 mai 2019

Heinrich Hörlein


Heinrich Hörlein (1882-1954) Wissenschaftler, Manager und Netzwerker in der Pharmazeutischen Industrie. Eine Schlüsselfigur der pharmazeutischen Forschung und Entwicklung bei Bayer.


Maren Zummersch 


Deutscher Apotheker Verlag
Quellen und Studien zur Geschichte der Pharmazie , Band 118 
2019 
Wissenschaftliche Verlagsgesellschaft Stuttgart
ISBN 978-3-8047-3976-5


Diese Studie untersucht erstmals Leben und Wirken des Chemikers, Physikers und Nationalökonoms Heinrich Hörlein (1882–1954), der als Wissenschaftler, Manager und Netzwerker die Entwicklung der pharmazeutischen Forschung und den Ausbau der Elberfelder Forschungsstätten bei Bayer, die als wichtiger Teil der „Apotheke der Welt“ galten, nachhaltig prägte.

Der Untersuchung liegt ein umfangreiches, teils neu erschlossenes Quellenmaterial zugrunde. Neben Originalaufzeichnungen Hörleins über seine Labortätigkeiten aus dem Firmenarchiv der Bayer AG konnten aus dem Privatarchiv eines Enkels zahlreiche Archivalien, darunter 146 Briefe und auch Bilder aus dem Nachlass der Familie, ausgewertet werden.

Analysiert werden neben Hörleins Persönlichkeit, seine wissenschaftlichen Tätigkeiten, insbesondere seine Forschungen auf dem Gebiet der Farbstoffe und der Arzneistoffe, seine Kompetenzen als Führungskraft und Manager des Elberfelder Werkes und der IG Farben. Die Studie bietet einen Überblick über den Weg von der Arzneimittelforschung bis zum Fertigarzneimittel sowie Erkenntnisse zur Gestaltung des Arzneimittelsortiments in Deutschland vor 1945. Die Arbeit untersucht außerdem den Aufbau und die Pflege seiner wissenschaftlichen Beziehungen und widmet sich ferner seinem politischen Netzwerk und dem IG Farben-Prozess. Dabei finden neben den Blickwinkeln der Anklage und Verteidigung erstmals auch die persönlichen Ansichten Hörleins als betroffener Angeklagter Berücksichtigung.

Les sciences de l’homme en union soviétique

Les sciences de l’homme en union soviétique : laboratoire de la modernité au XXe siècle ?


Appel à contributions


Dossier coordonné par Isabelle Gouarné et Olessia Kirtchik


Dans le prolongement du numéro que la Revue d’histoire des sciences humaines avait consacré à « la sociologie derrière le rideau de fer » en 2007, ce numéro thématique se propose de revisiter les sciences de l’homme en Union soviétique, en dehors des clichés simplificateurs qui les ont longtemps cantonnées à un cas d’exception, coupé de l’histoire de la modernité au xxe siècle. Les sciences humaines soviétiques ont été ainsi pensées avant tout comme des sciences empêchées, sans réelle autonomie, victimes de censures et de répressions violentes, quand ce ne fut pas des disciplines entières (la sociologie, la psychotechnique, la paidologie, la psychanalyse, etc.) qui furent condamnées. Les innovations intellectuelles dont elles furent porteuses ne furent bien souvent analysées que comme le résultat des stratégies de contournement, de résistance ou de contrebande mises en œuvre face au pouvoir soviétique.

Sans faire fi des contraintes politiques et idéologiques dans lesquelles elles ont été prises, l’objectif de ce dossier est d’interroger ce récit qui a fait des sciences humaines soviétiques le contre-exemple des sciences humaines occidentales, travaillées elles, au xxe siècle, par un processus d’autonomisation et de professionnalisation. Depuis les années 2000, c’est, en effet, une vision plus fine et plus complexe des rapports de ces sciences au pouvoir soviétique qui a émergé. En prenant notamment pour objet la statistique, l’économie, ou encore l’ethnologie, donc des disciplines valorisées pour leur « utilité sociale », leurs liens avec la planification et la construction d’un État socialiste, toute une série de travaux ont pointé les convergences qui avaient pu exister, non sans reposer sur de nombreux malentendus ni sans susciter de multiples tensions, entre la vocation politique des sciences sociales et le projet soviétique d’un État socialiste.

Suivant cette perspective, ce dossier propose de mettre au cœur de l’analyse les stratégies et les pratiques déployées, à partir des marges de jeu laissées plus ou moins ouvertes selon les périodes, afin d’aménager des espaces de recherche négociés. Les articles pourront aborder les diverses disciplines des sciences humaines et sociales et questionner les éventuelles spécificités soviétiques des configurations et labellisations disciplinaires. Les approches d’histoire sociale, attentives aux institutions, aux acteurs et aussi aux idées, théories et savoirs produits, sont vivement encouragées. Plus précisément, trois entrées pourront, de façon non exclusive, être privilégiées dans les articles :

Comment, en premier lieu, penser les formes d’adhésion, de consentement, de résistance ou de retrait qui ont pu émerger face aux dispositifs visant à cadrer la production, la circulation des savoirs et autres activités savantes (organismes de censure, cellules de parti dans les instituts de recherche, etc.) ? Issu de la volonté d’emprise politique et idéologique de l’État-Parti sur l’ensemble de la vie intellectuelle, ce contrôle n’a pu toutefois fonctionner qu’en associant les milieux savants, contraints dès lors à des stratégies de compromis, d’adaptation ou de contestation. Ces dispositifs de contrôle, s’ils furent les instruments de l’imposition et de la répression d’État, ne furent-ils pas aussi des lieux-ressources mobilisés dans les luttes intellectuelles voire des lieux de négociation, où des contestations feutrées de l’ordre soviétique et de ses hiérarchies étaient possibles ?

On pourra également s’intéresser aux rapports que les sciences humaines ont entretenus avec l’expertise d’État, en précisant les multiples modalités par lesquelles les savants soviétiques furent, selon les périodes, mobilisés pour la construction de l’État socialiste : fonctions de « conseil » et de « diagnostic », participation à la mise en place de politiques de gestion étatique de la société et de l’économie, etc. De quelle façon les sciences sociales soviétiques (et avec quelles attentes) ont-elles répondu à la demande sociale, implicite ou explicite, dont elles faisaient l’objet de la part d’un État qui se voulait un État savant ? Comment cette mobilisation étatique des savoirs pouvait-elle s’appuyer sur des processus de légitimation (scientifique/politique) croisés ou concurrents ?

Enfin, troisième entrée possible : elle visera à interroger l’ambivalence de l’internationalisation des sciences soviétiques, en particulier dans la période post-stalinienne puis du socialisme tardif. Si elle offrit aux scientifiques soviétiques de nouvelles opportunités et ressources, matérielles et symboliques, cette ouverture internationale les obligea aussi à se soumettre à des contraintes supplémentaires, en raison du strict contrôle exercé par le pouvoir sur les contacts avec l’étranger. Dans quelle mesure des postures de loyauté pouvaient-elles se combiner avec des formes de contestation visant à redéfinir les contours des sciences sociales, sur le plan institutionnel et intellectuel ? Comment l’internationalisation a-t-elle pu conjointement favoriser des stratégies d’autonomisation intellectuelle et aussi permettre de réaffirmer l’utilité de ces savoirs et leur ancrage dans un projet politique de gestion de la société ?

En rupture avec les oppositions binaires héritées de la Guerre froide (Est/Ouest ; idéologie/sciences ; société fermée/ouverte ; dissidence/loyauté etc.), ce dossier vise ainsi à interroger la place des sciences humaines soviétiques comme laboratoire de la modernité du xxe siècle. Par les débats qu’elles ont suscités, les adhérences qu’elles ont eues avec un projet politique de transformation sociale, les rapports étroits qu’elles ont noués avec le pouvoir d’État, et aussi les répressions dont elles firent l’objet, leur destin questionne cette volonté de gouverner rationnellement les populations qui fut au cœur des sociétés modernes et les impasses auxquelles elle a abouti au xxe siècle.
Consignes

Des propositions d’article (3 000 signes maximum), en anglais, en français ou en russe, sont à envoyer avant le 1er juin 2019 aux adresses suivantes : adrhsh@gmail.com ; olessia@kirtchik.com ; isabelle_gouarne@hotmail.com.

Le dossier paraîtra fin 2020. La revue publie des articles en anglais et en français, de 30 000 à 50 000 signes (espaces comprises).

samedi 25 mai 2019

André Vésale et Ambroise Paré

André Vésale et Ambroise Paré. Destins croisés d'un anatomiste et d'un chirurgien de la Renaissance

Philippe Scherpereel


L'Harmattan
Médecine à travers les siècles
Broché - format : 13,5 x 21,5 cm
13 mai 2019 • 174 pages  
ISBN : 978-2-343-17539-3



Plus que des vies parallèles comme les eût écrites Plutarque, on peut parler de destins croisés car Ambroise Paré et André Vésale verront leurs chemins se croiser à plusieurs reprises. Ils feront une partie de leur formation à Paris, en ayant les mêmes maîtres et les mêmes condisciples. Ils soigneront les blessés dans les armées des deux camps opposés et serviront les plus grands rois et empereurs de leur époque. L'anatomie fécondera la chirurgie, et de leurs interactions intellectuelles et pratiques naîtra la science médicale moderne.



Philippe Scherpereel, professeur des universités, ancien chef du département du CHU de Lille, où il exerce ses fonctions de médecin médiateur, a assumé de nombreuses responsabilités dans la profession au niveau national et international. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages de philosophie et d'histoire de la médecine.

Urinoscopie et diagnostic de grossesse


vendredi 24 mai 2019

La Renaissance européenne face à la syphilis

Le Siècle des vérolés. La Renaissance européenne face à la syphilis

Une anthologie sous la direction d’Ariane Bayle, avec la collaboration de Brigitte Gauvin

Jérôme Millon
Collection Mémoires du corps
Parution le 16 mai 2019

La Renaissance n’a pas seulement été l’âge conquérant des grandes découvertes. Dans les bagages des explorateurs et voyageurs se sont glissés le sexe et la mort. La grande vérole, également nommée «mal français », «mal napolitain» puis « syphilis », maladie jusque-là inconnue des Européens, devient au XVIe siècle un objet de débats non seulement parmi les savants mais dans la société tout entière. D’où vient-elle ? Qui est le patient zéro? Peut-on attraper la maladie en dormant dans les mêmes draps que son voisin? Comment l’honnête mère de famille et sa progéniture peuvent-elles être
atteintes ? Quels sont alors les traitements possibles d’une maladie qui ne sera vaincue qu’avec l’apparition des antibiotiques ? Comment raconter l’histoire de cette maladie? Et surtout l’histoire de sa propre maladie? Face à une maladie honteuse, le rire le dispute aux larmes. Il est tantôt le vecteur de la stigmatisation et tantôt son antidote.
Anthologie de cent textes, choisis, présentés et mis en perspective par des spécialistes d’histoire de la médecine et d’histoire littéraire, Le Siècle des vérolés prend le parti de confronter les discours de médecins, de savants, de voyageurs, mais aussi de poètes et de romanciers pour mieux comprendre comment s’expriment peurs sociales et angoisses individuelles. Avec l’apparition de la grande vérole, c’est tout le regard sur la sexualité qui se transforme.

La production des savoirs médicaux au prisme des rapports de domination

Ignorance, pouvoir et santé : La production des savoirs médicaux au prisme des rapports de domination

Appel à communications


Colloque à la MSH Paris Nord

21-22 octobre 2019



Comité d’organisation

Camille Bajeux (Université de Genève – Institut des Etudes genre)

Déborah Guy (EHESS – Iris / Ined)

Anne-Charlotte Millepied (EHESS – Iris / Université de Genève – Institut des Etudes genre)



Résumé

Ce colloque interdisciplinaire et international porte sur la production de l'ignorance, à partir d'études empiriques sur la thématique de la santé au prisme des rapports sociaux de domination. Il a pour objectif de montrer la richesse et la pertinence de l’étude de la production de l’ignorance pour penser les rapports de pouvoir à l’œuvre dans les mondes de la santé et de la médecine, grâce à la présentation de travaux partant de différents ancrages disciplinaires. C’est la diversité des manifestations de l’ignorance qui nous intéresse ici pour penser ses implications pour les corps et les sexualités : volontaire, organisationnelle, structurelle, ordinaire, etc.

La priorité est donnée aux approches sociologiques, anthropologiques et historiques, mais nous accueillerons aussi des propositions émanant de la géographie, la science politique et la santé publique.



Calendrier :

20 juin 2019 : Date limite de soumission des propositions (500 mots maximum)

30 juillet 2019 : Sélection des communications

30 septembre : Envoi d’un support de la communication pour la discussion (10 pages maximum)



Les propositions sont à envoyer à ignorancecolloque@gmail.com



Comité scientifique
  • Francesca Arena (Institut Ethique, Histoire, Humanités, Université de Genève)
  • Vincent Barras (Institut des Humanités en médecine, Université de Lausanne)
  • Elizabeth Belmas (Iris, Université Paris 13)
  • Isabelle Clair (Iris, CNRS)
  • Emilie Counil (UR5 - Mortalité, santé, épidémiologie, Ined)
  • Delphine Gardey (Institut Etudes Genre, Université de Genève)
  • Claire Grino (CIERA, Université Lyon 1)
  • Ilana Löwy (Cermes 3, CNRS)
  • Giovanni Prete (Iris, Université Paris 13)
  • Sezin Topçu (CEMS, CNRS)


Ce colloque est organisé avec le soutien de la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord (MSH PN) et l’Institut de recherches interdisciplinaires sur les enjeux sociaux (Iris).

jeudi 23 mai 2019

Une histoire politique de la cigarette

The Cigarette. A Political History

Sarah Milov



Harvard University Press
HARDCOVER
Publication Date: 10/02/2019
ISBN 9780674241213



The untold political story of the most controversial consumer product in American history.

Tobacco is the quintessential American product. From Jamestown to the Marlboro Man, the plant occupied the heart of the nation’s economy and expressed its enduring myths. But today smoking rates have declined and smokers are exiled from many public spaces. The story of tobacco’s fortunes may seem straightforward: science triumphed over our addictive habits and the cynical machinations of tobacco executives. Yet the reality is more complicated. Both the cigarette’s popularity and its eventual decline reflect a parallel course of shifting political priorities. The tobacco industry flourished with the help of the state, but it was the concerted efforts of citizen nonsmokers who organized to fight for their right to clean air that led to its undoing.

After the Great Depression, public officials and organized tobacco farmers worked together to ensure that the government’s regulatory muscle was more often deployed to promote tobacco than to protect the public from its harms. Even as evidence of the cigarette’s connection to cancer grew, medical experts could not convince officials to change their stance. What turned the tide, Sarah Milov argues, was a new kind of politics: a movement for nonsmokers’ rights. Activists and public-interest lawyers took to the courts, the streets, city councils, and boardrooms to argue for smoke-free workplaces and allied with scientists to lobby elected officials.

The Cigarette restores politics to its rightful place in the tale of tobacco’s rise and fall, illustrating America’s continuing battles over corporate influence, individual responsibility, collective choice, and the scope of governmental power.

Documenter l'épidémie de VIH/sida

Memory Lives On: Documenting the HIV/AIDS Epidemic

Call for Papers

Date: June 3, 2019

Location: California, United States


Memory Lives On: Documenting the HIV/AIDS Epidemic is an interdisciplinary symposium exploring and reflecting on topics related to archives and the practice of documenting the stories of HIV/AIDS.

The task of documenting the history of HIV/AIDS and thinking about the present and future of the epidemic is daunting. The enormity and complexity of the stories and perspectives on the disease, which has affected so many millions of patients and families around the world, present significant challenges that demand continual reexamination. Questions of "what do we collect and from where" and "whose stories do we know best." The ways in which we handle documentary evidence and produce knowledge from that evidence has profound effects on a huge range of social, economic and health outcomes. In examining and reflecting on our knowledge of the history of the HIV/AIDS Epidemic and its future, we hope to improve our understanding of the true effects of the disease, and what it can teach us about future epidemics.

The program committee invites submissions for presentations addressing the HIV/AIDS epidemic from the wide-ranging perspectives of historians, archivists and librarians, artists, journalists, activists and community groups, scientific researchers, health care providers, and people living with HIV. We invite proposals from individuals with diverse experience and expertise on the HIV/AIDS epidemic in scholarship, research and advocacy. Proposals will be considered in a variety of forms including paper presentations, panel discussions and posters.

The Symposium will take place in Byers Auditorium in Genentech Hall at the UCSF Mission Bay Campus in San Francisco, October 4th and 5th 2019. The program will be an afternoon session and evening reception the first day, followed by a full day of presentations the second.

The Program Committee has identified the following themes to consider when developing your proposal, though we encourage creativity and experimentation in exploring themes, partnerships, and narrative ideas.
  • Documenting the epidemic: Gaps, silences and unheard voices
  • Creating an interdisciplinary narrative of an epidemic
  • Silent no more: Community, caretaker and patient stories
  • The San Francisco Bay Area’s Response to the AIDS Epidemic
  • Biomedical story: From mystery disease to cure
  • From local to global: Learning from AIDS to address future epidemics

The Program Committee welcomes proposals for individual papers, panel discussion and posters. Individual papers with a similar focus will be assembled into a single session by the program committee. Usually 3-4 papers are included in a session.

To allow adequate time for questions and discussion, panels should be limited to four participants in addition to a chair/facilitator.

Please include the following in your complete proposal
  • Session title if submitting a full panel proposal (of no more than 20 words)
  • Session abstract if submitting a full panel proposal (up to 500 words)
  • Short session abstract for the program if submitting a full panel proposal (up to 50 words)
  • Paper or poster or presentation titles (if any), and names of corresponding presenters
  • Biographical paragraph for each presenter
  • E-mail address for each participant
  • Affiliation, city, state, and country for each participant
  • Social media handles or web addresses for each participant (optional)
  • Audiovisual needs
  • Special accommodation needs

The deadline for submissions is June 3. We will notify presenters if their proposal has been accepted by July 22.


Memory Lives On Program Committee
  • Monica Green, Ph.D., Professor of History, Arizona State University
  • Victoria Harden, Ph.D., Director (retired) of the Office of NIH History
  • Richard McKay, DPhil, Director of Studies for HPS at Magdalene College
  • Barbara A. Koenig, Professor of Medical Anthropology & Bioethics in the Department of Social & Behavioral Sciences, Institute for Health & Aging and Head of UCSF Bioethics Program
  • Jay Levy, MD, Professor UCSF School of Medicine
  • Eric Jost, Digital Marketing Manager, SF AIDS Foundation
  • Jon Cohen, Staff writer for Science Magazine
  • Mark Harrington, Executive Director, Treatment Action Group
  • William Schupbach, Wellcome Library
  • Jason Baumann, Susan and Douglas Dillon Assistant Director for Collection Development and Coordinator of Humanities and LGBT Collections
  • Polina Ilieva, Head of Archives & Special Collections, UCSF Library

Submit a proposal: http://tiny.ucsf.edu/A2nohy

For any inquiries contact David Krah david.krah@ucsf.edu

More information about the UCSF AIDS History Project: https://www.library.ucsf.edu/archives/aids/ 
Contact Info:
For any inquiries contact David Krah
Contact Email:
david.krah@ucsf.edu
URL:
https://www.library.ucsf.edu/archives/aids/

mercredi 22 mai 2019

François Dagognet

François Dagognet. Philosophe, épistémologue

Sous la direction de Bernadette Bensaude-Vincent, Jean-François Braunstein, Jean Gayon



Éditions matériologiques
Collection : Sciences & philosophie
Avril 2019
380 pages
ISBN 978-2-37361-194-6

François Dagognet (1924-2015) nous a laissé une œuvre immense et foisonnante : près de soixante-dix ouvrages, sur les thèmes les plus divers, de l’épistémologie à l’art contemporain, de la politique au droit, de l’argent à la morale, de la peau au trouble, sans oublier le paysage, ou l’agronomie, les déchets ou les musées, parmi bien d’autres sujets. Sa curiosité universelle et inassouvie égalait, voire dépassait, celle de son maître Bachelard.

Montrer comment Dagognet a illustré l’épistémologie « à la française », et l’a radicalement transformée en la faisant sortir de ses cadres traditionnels, tel est l’enjeu de ce recueil, issu d’un colloque en hommage à François Dagognet qui s’est tenu à l’Institut d’histoire et philosophie des sciences et des techniques de Paris 1, qu’il a un temps dirigé.

Vingt-quatre auteurs, français et étrangers, de diverses générations et spécialités, font découvrir et discutent les positions de ce philosophe infatigable sur un large éventail de champs scientifiques et techniques : philosophie des sciences, biologie, médecine, neurologie, pharmacie, sciences de la terre, chimie, écologie, théorie des formes, informatique, art, droit et philosophie sociale.

Sous la direction de Bernadette Bensaude-Vincent, Jean-François Braunstein, Jean Gayon (1949-2018), professeurs de philosophie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Avec des contributions de Christian Bange, Bernadette Bensaude-Vincent, Jean-François Braunstein, Georges Chapouthier, Gérard Chazal, Cristina Chimisso, Jean-Marc Drouin, Sébastien Dutreuil, Anne Fagot-Largeault, Jean Gayon, Xavier Guchet, Jeanne Guien, Quentin Hardy, Cyrille Harpet, Evan Hepler-Smith, Pierre de Jouvancourt, Laurent Loison, Kieran Lyons, Daniel Parocchia, Annie Petit, Philippe Petit, Emmanuel Picavet, Bertrand Saint-Sernin, Jonathan Simon, Dominique Thouvenin.

La médecine comme challenge épistémologique

Untold and Inexpressible: Gaps and Ambiguities in the Medicine as an Epistemological Challenge

39th Meeting of the Ancient Medicine Interdisciplinary Working Group


Saturday, 15 June 2019

14:30
Greeting and introduction

Prof. Dr. Tanja Pommerening (Mainz) and
Prof. Dr. Norbert W. Paul (Mainz)


14:45-15:15
Die Unsagbarkeit der Cholera? Über die Verfasstheit von Seuchenerfahrungen in der Lebenswelt und Literatur des 19. Jahrhunderts
Davina Höll, MA (Mainz)


15:15-15:45
WissensAnsprüche - Talmudische Therapien und rabbinische Epistemologien als Herausforderung an wissensgeschichtliche Transfers
Dr. Lennart Lehmhaus (Berlin)


15:45-16:15
Unravelling implicit medical knowledge in ancient Mesopotamian women’s health care texts
Dr. Ulrike Steinert (Mainz)


- Break -



16:45-17:15
Exploring the untold: explanatory models of inner physiology in Egyptian healing compendia
Jonny Russell, MA (Leiden / Mainz)


17:15-17:45
Ungeschriebene Klumpfußtherapie nach den Hippokratikern und nach Galen: ein kleines schwarzes Loch der Medizingeschichte
Dr. med. Lutz Alexander Graumann (Gießen)


17:45-18:15
Verliebtheit als Krankheit des Gehirns? Eine Spurensuche in den medizinischen Kompilationen von Oribasius, Aetius und Paul
Dr. des. Ricarda Gäbel (Berlin)


ab 19:00

Joint dinner (optional)



Sunday, 16 June 2019

09:15
Greeting


09:20-09:50
Bridging the gap? Shame dynamics in the ancient medical encounter
Dr. Natalia Tsoumpra (Glasgow)

09:50-10:20
Speaking the same language: physicians and patients in Ancient Greece
Carlo Delle Donne, MA (Rom)

10:20-10:50
Enthousiasmos bei Paulos Nikaios. Die religiöse Inspiriertheit der Antike als Krankheit im christlichen Byzanz
Dr. Nadine Metzger (Erlangen)


- Break -


11:10-11:40
Amphiaraos, der göttliche Pneumologe? Zur Aussagekraft von Gliedervotiven über die Spezialisierung griechischer Heilkulte
Franziska Weise, MA (Hamburg)

11:40-12:10
Justinian’s illnesses: the hagiography and the point of view on the prophylaxis of sexually transmitted diseases in early Byzantium
Dr. Antonio Pio Di Cosmo (Córdoba)

- Break -


12:35-13:05
Die Boethemata-Schriften des Antyllos und Herodotus
PD Dr. Mathias Witt (München)

13:05-13:35
Vom Gift zum Heilmittel: Die Herbstzeitlose in antiken Rezepten gegen die Podagra
Dr. Frank Ursin (Ulm)

after 13:35
Joint lunch (optional)



End of the meeting





Place: Johannes Gutenberg University Mainz, Institut für Geschichte, Theorie und Ethik der Medizin,
Am Pulverturm 13, 55131 Mainz, Germany,
Room U 1125 in the basement

The workshop is open to the public.
For effective planning and coordination, we kindly ask you to fill out our registration form and send it back not later than 31 May 2019.

mardi 21 mai 2019

Thomas Szasz

Thomas Szasz: An Appraisal of His Legacy 


Edited by C.V. Haldipur, James L. Knoll IV, and Eric v.d. Luft; 


Oxford University Press
2019, 324 pages

C.V. Haldipur, James L. Knoll, IV, and Eric v.d. Luft, have written what might be considered, in the best sense of the term, an encyclopedia of the work of Thomas Szasz. They have compiled an extraordinary group of psychiatrists, philosophers, ethicists, social scientists, researchers, humanists, and forensic experts—many who knew Dr Szasz personally or who had debated him in public or on paper, or both. Yet this edited compilation is not hagiography; instead, it is a penetrating, deep, and intrepid exploration of Szasz’s oeuvre, and the indelible impact he has had on the practice of psychiatry, in this country and abroad. Even if younger members of my profession (and philosophers of history and science), do not know his work, they live under its long and fulsome shadow.

Szasz’s intellectual tools were history, philosophical argument, ethics, logic, and humanism. He was a master at demonstrating how metaphor can take on the power of fact, and how it was used in ways that could erode liberty. The most renown, and enduring, of his metaphors is the “myth of mental illness.” His work in the book so titled, and some 30 volumes and hundreds of papers that followed, brought him the mantle of being “anti-psychiatry.” But he was not; he was a libertarian who held the importance of freedom over everything else (and he was clear to also say that with liberty came personal responsibility).

Haldipur and colleagues unbundle Szasz’s vast range of intellectual productions in 19 chapters divided into three book sections titled Intellectual Roots of Szasz’s Thought; The Concept of Mental Illness; and Szasz’s Larger Impact, as well as a superb summary epilogue by Dr Haldipur. The writings consider not just the material Szasz produced but the man and his compelling, often disruptive, rhetoric. The chapters draw from psychiatry, psychoanalysis (Szasz was formally trained as an analyst in Chicago before moving east), forensics, social contract theory, values, ethics, language, communications theory, and good old clinical wisdom.

Bourse de postdoctorat en histoire de la psychologie

Poste de Premier Assistant ou Première Assistante en Histoire de la Psychologie (14628)


Appel à candidatures



Introduction

Lieu d'enseignement, de recherche et de vie, l'UNIL rassemble près de 15'000 étudiant·e·s et 5'000 membres du personnel, du corps professoral et de la recherche. Idéalement situé au bord du lac et au centre-ville, son campus réunit quelque 120 nationalités.



Présentation

Afin de compléter son équipe, l'Institut de psychologie de la Faculté des sciences sociales et politiques est à la recherche d'une Première assistante ou d'un Premier assistant en Histoire de la psychologie (niveau post-doc).



Informations liées au poste

Entrée en fonction : 01.09.2019

Durée du contrat : 1 an, renouvelable 2 x 2 ans, maximum 5 ans

Taux d'activité : 80-100% (à convenir)

Lieu de travail : Lausanne-Dorigny (Bâtiment Geopolis)




Vos activités

Dans vos fonctions, vous serez notamment amené·e à :
Développer une activité de recherche personnelle dans le champ de l’histoire de la psychologie et de la psychothérapie (50% du taux d'activité) ;
Participer au projet FNS MICE et notamment coordonner l’axe « digital history » du projet ainsi que la participation à l'enseignement (50% du taux d'activité). 

La·le candidat·e sélectionné·e devra développer une activité de recherche en histoire de la psychologie/de la psychothérapie et plus largement des savoirs et pratiques « psy ». Idéalement ces travaux devraient être en lien avec le projet de recherche financé par le FNS “MInd Control in french-speaking Europe (MICE) : The Scientific and Cultural Reception of Behaviour Therapy in France, Switzerland and Belgium (1960-1990)” dont l’objectif est d’étudier la réception scientifique et culturelle des thérapies comportementales dans le contexte francophone. Le profil de recherche est cependant ouvert à tous projets portant sur l’histoire des savoirs et pratiques « psy ». En outre, la personne coordonnera l’axe « digital history » du projet en collaboration avec le reste de l’équipe. Il n’est pas nécessaire d’être un·e expert·e dans ce domaine (une formation sera assurée). L’objectif principal sera de mener une mission de coordination entre l’équipe à Lausanne et celle à Groningen.




Votre profil

Nous souhaitons engager, afin de compléter notre équipe, une personne avec le profil suivant : 
Etre en possession d'un doctorat en histoire avec un intérêt marqué pour le champ « psy », être en possession d’un doctorat en psychologie avec un intérêt marqué pour l’histoire, ou tout autre titre jugé équivalent et pertinent pour ce poste ;
  • Expérience de recherche en histoire, intérêt/expérience en « digital history » ;
  • Goût de l’écriture, excellentes connaissances du français, bonnes connaissances de l’anglais (oral et écrit) ;
  • Excellentes capacités d’organisation ;
  • Aptitude au travail en équipe ;
  • Maîtrise des logiciels informatiques usuels (Word, Powerpoint, Excel).


Vos avantages

Un cadre de travail agréable dans un environnement académique multiculturel et diversifié.
Des possibilités de formation continue, une multitude d'activités et d'autres avantages à découvrir.


Pour tout renseignement complémentaire
Monsieur Rémy Amouroux
Professeur
tél : 0041 21 692 32 70



Votre dossier de candidature


Délai de postulation : 24.06.2019

Nous vous prions de bien vouloir nous transmettre votre dossier en format Word ou PDF avec CV, lettre de motivation, court projet de recherche (3 pages maximum), copie de la thèse et de deux articles.


Les entretiens auront lieu le vendredi 28 juin 2019 et pourront être réalisés par internet si nécessaire.


Il ne sera pris en compte que les candidatures adressées par le biais de ce site.
Nous vous remercions de votre compréhension.


Remarques

Soucieuse de promouvoir une représentation équitable des femmes et des hommes parmi son personnel, l'Université encourage des candidatures féminines.

lundi 20 mai 2019

Les rêves, objets des sciences humaines et sociales

Les rêves, objets des sciences humaines et sociales ?

Journée d'études 

Vendredi 24 mai 2019, 10h30-16h - Centre Alexandre-Koyré, 27 rue Damesme, 75013 Paris (salle de séminaire - 5e étage)


Journée organisée par Jacqueline Carroy (EHESS, CAK) et Andreas Mayer (CNRS, CAK).

Depuis plusieurs décennies, les rêves donnent lieu à des approches visant à leur donner statut d’objets sociaux ou investis socialement. Ce ne seraient pas exclusivement des objets physiologiques, psychanalytiques ou psychologiques. Mais ce seraient aussi et tout autant des objets situés dans des sociétés, des groupes, des contextes historiques qui pourraient être rétifs à un « de tous temps » et à un « en tous lieux », comme l’ont parfois montré dans leurs travaux empiriques, avec des approches diverses, les anthropologues, historiens et sociologues participant à cette journée d’études. Comment rendre compte de la spécificité de ces objets et de la manière dont les rêveurs et les chercheurs leurs donnent sens ?

Il s’agira, lors de cette journée, de comparer et de confronter, à partir d’études de cas liées à des corpus et à des terrains précis, les questions épistémologiques et méthodologiques que pose le choix d’appréhender les rêves comme objets des sciences humaines et sociales.


Programme

10h30-11h15. Faut-il interpréter les rêves ? Récurrences et métamorphoses historiques d’une question.
Jacqueline Carroy (EHESS)

11h15-12h. Le rêve, témoin de l'inconscient social ?
Andreas Mayer (CNRS)

12h-12h15. Discussion

12h30-14h. Déjeuner

14h-14h45. Le rêve d'archives du rêve
Giordana Charuty (EPHE)

14h45-15h30. Rêves et pratiques nocturnes dans les quartiers nord de Marseille : questionnements, défis et expérimentations méthodologiques
Arianna Cecconi (EHESS, CNE)

15h30-16h. Discussion générale



Entrée libre et sans inscription préalable.

Illustration : Un cauchemar, 1834 - Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Former le corps moderne

Shaping the modern body. Fashion, food, health and manners across South-Eastern Europe and the Ottoman Empire (17th-19th centuries)

Conference

The international conference “Shaping the Modern Body. Fashion, Food, Health and Manners across South Eastern Europe and the Ottoman Empire (17th-19th centuries)” intends to open a rich field in an under researched variety of sources. The body is the prism through which we intend to analyse four areas of historical enquiry and social interactions: manners and behavior; dress and fashion; food; health. Private and public spaces, meetings and social events, mediators, translators and go-betweens provide an important backdrop to our focus on male and female bodies and the disciplining, feeding, clothing, healing practices that shaped and changed their self-perceptions, experiences and social identities. We aim to explore a set of sources ranging from costume books and portraits; inventories; correspondences and journals; books of etiquette, food and cosmetic recipes and medical prescriptions; photographs and magazines.

The conference is organized in the frame of the European Research Council Consolidator Grant no. 646489 Luxury, Fashion and Social Status in Early Modern South-Eastern Europe (LuxFaSS), hosted by the New Europe College - Institute for Advanced Study, Bucharest

Thursday, 23 may
09.45 Welcome and Opening Remarks
10.00 – 11.00 Keynote lecture Ulinka RUBLACK (University of Cambridge) The Triumph of Fashion: Towards A Global History

Chair: Giulia CALVI (University of Siena & New Europe College, Bucharest)

11.00 - 11.30 Coffee Break 
11.30 – 12. 30 Session I: Medical Practices
Chair and Discussant: Mária PAKUCS ("Nicolae Iorga" Institute of History & New Europe College, Bucharest)
Giulia CALVI (University of Siena & New Europe College, Bucharest) The Body of Nature. Travelling Scientists across the Ottoman Empire (XVI-XVII)
Miri SHEFER-MOSSENSOHN (Tel Aviv University) Ottoman Physicians around 1700. Rethinking the Body of the Patient
12.30 - 14.00 Lunch

14.00 – 15.30 Session II: Health, Food and Remedies
Chair and discussant: Rossitsa Gradeva (American University in Bulgaria)
Mária PAKUCS ("Nicolae Iorga" Institute of History & New Europe College, Bucharest) "They Steal it From the Sultan's Pharmacy": Pharmaceuticals and Medicines in Early Modern Transylvania
Hedda REINDL-KIEL (University of Bonn) The Balance of Food: Body, Health and Food in the Ottoman Empire (17th-18th century)
Sorin GRIGORUŢĂ ("A. D. Xenopol" Institute of History, Iași) Weakness of the Body: Patiens and Pysicians in Early Modern Moldavia

15.30 - 16.00 Coffee Break

16.00 – 17.00 Keynote lecture Barbara STOLLBERG-RILINGER (Wissenschaftskolleg zu Berlin) "The Most Beautiful of Women". Empress Maria Theresa's Body Politics

Chair: Constanţa VINTILĂ-GHIŢULESCU ("Nicolae Iorga" Institute of History & New Europe College, Bucharest)

19:00 Dinner
Friday 24 may 
10.00 – 11.00 Session III: Food and Social Status
Chair and discussant: Ovidiu Cristea ("Nicolae Iorga" Institute of History)
Constanţa VINTILĂ-GHIŢULESCU ("Nicolae Iorga" Institute of History & New Europe College, Bucharest) Food, Body and Social Status in South-Eastern Europe (18th–early 19th centuries)
Castilia MANEA-GRGIN (The Ivo Pilar Institute/University of Zagreb) Food, Drink, and the Body in Englishman Samuel Pepys' and Transylvanian Miklos Bethlen's Autobiographical Writings (17th Century)

11.00 - 11.30 Coffee Break
11.30 – 13.00 Session IV: Textiles and Politics
Chair and discusant: Dariusz KOLODZIEJCZYK (University of Warsaw)
Giorgio RIELLO (University of Warwick) Europeans’ Views of the Use of the Veil in the Middle East in the Sixteenth and Seventeenth Centuries
Graeme MURDOCK (Trinity College Dublin) The Calvinist Body Under Ottoman Suzerainty: Cultures of Complaint in Later Seventeenth- Century Transylvania
Michał WASIUCIONEK (New Europe College, Bucharest) Body Politics, Textile Politics: Kaftan Exchanges in the Ottoman-Moldavian Relations

13.00 - 14.30 Lunch
14.30 - 16.00 Session V: Women, Beauty and Manners
Chair and discussant: Alex DRACE-FRANCIS (University of Amsterdam & New Europe College, Bucharest)
Sandra CAVALLO (Royal Holloway, London) Making the Body Beautiful in Early Modern Western Europe and Beyond
Anastasia FALIEROU (Academy of Athens & New Europe College, Bucharest) Rethinking Modernity: Bodily Practices, Culture of Manners and City Life in the Ottoman Empire
Nicoleta ROMAN ("Nicolae Iorga" Institute of History & New Europe College, Bucharest) ‘Mirror, mirror on the wall, who is the fairest of them all?’ Women, Beauty, Virtue and Charms in Nineteenth Century Romanian Society
16.00 - 16.30 Coffee Break
16.30 – 17.30 Session VI: Soul of the People and Travel
Chair and discussant: Mihai-Răzvan Ungureanu (Faculty of History, University of Bucharest & Institut für den Donauraum und Mitteleuropa, Vienna)
Constantin ARDELEANU (University of Galați & New Europe College, Bucharest) Purifying Passengers and Cargo. The Danubian Quarantine between Miasmatics and Contagionists (1830s – 1850s)
Alex DRACE-FRANCIS (University of Amsterdam & New Europe College, Bucharest) Body and Soul: Physical and Collective Identity in Romanian-language Travel Narratives, 1826-1853

19:00 Dinner


Contacts
Roman Nicoleta
courriel : luxfass [at] gmail [dot] com