Histoire, médecine et santé. n° 17
Alexandra KOVACS (coord.)
Depuis une vingtaine d’années, l’alimentation n’est plus seulement envisagée dans son aspect économique et nutritionnel, mais également en tant que « bien culturel » (F. Braudel) devenant un véritable champ d’études historiques pour comprendre une société. Plus spécifiquement, la prédominance des débats actuels sur l’alimentation dans son rapport à la santé met en exergue des enjeux qui posent de nouvelles problématiques pour les analyses historiques.
La diététique, la santé publique, la diffusion des savoirs d’utilisation des aliments, la symbolique des aliments, l’alimentation comme marqueur identitaire sont les thèmes que ce numéro présente à travers cinq contributions couvrant une chronologie large allant de l’Antiquité à l’époque contemporaine, et s’intéressant à différents espaces géographiques. Le numéro est complété par un entretien avec Amanda Herbert, codirectrice du projet Before ‘Farm to Table’ : Early Modern Foodways and Cultures.
Alexandra KOVACS est docteure en histoire grecque et actuellement chercheuse à l’Institut Ausonius, UMR 5607 (université Bordeaux-Montaigne). Ses travaux portent principalement sur l’histoire de l’alimentation et sur les normes sociales. Après avoir mené une thèse sur le végétarisme dans l’Antiquité grecque (à paraître), elle s’intéresse à présent à la consommation des produits carnés et plus largement à l’économie des produits animaliers. Elle est l’auteure de « A Historiography of Vegetarianism in Antiquity », Mare Nostrum, vol. 10, no 1, 2019, p. 10-30, en ligne : https://doi.org/10.11606/ issn.2177-4218.v10i1p10-30 ; et de « Le carnivore insatiable : luxe et alimentation carnée chez Plutarque », dans J.-Ph. Guez, L. Méry, J. Peigney (dir.), Dévorer/dépenser dans le monde hellénistique et romain, Bordeaux, Ausonius, p. 107-118.
Revue soutenue par l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS.
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