Études réunies par Jean Meyers et Brigitte Pérez-Jean
2021
Lorsque Dortoman s’inscrit à l’Université de médecine de Montpellier le 6 mai 1566, il entre dans un microcosme intellectuel bien caractérisé, forgé par une tradition de 350 ans. Ce groupe a intégré les révolutions conceptuelles de la Renaissance dans une continuité certaine. Il va subir de plein fouet l’effet dévastateur des querelles religieuses, qui pourtant n’empêcheront pas l’École de perdurer. Celles-ci pourtant, si elles provoquent une éclipse temporaire et d’ailleurs modérée, n’interrompront pas une activité intellectuelle et pédagogique remarquable, dont le Traité sur les Thermes de Balaruc n’est pas le moindre témoin. Pour mieux comprendre celui-ci, il est logique de chercher à réinsérer l’auteur dans son Alma mater et ses traditions, de voir l’évolution qui se manifeste à la Renaissance, de situer l’auteur dans l’École de son temps en recherchant l’empreinte montpelliéraine dans l’ouvrage lui-même.
Etudes réunies par Jean Meyers et Brigitte Pérez-Jean, professeurs de littératures latine et grecque à l'université Paul Valéry de Montpellier.
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