Séminaire « Modèles de transmission physique dans la tradition péripatéticienne »
org. A. Hasnaoui et V. Cordonier, CNRS, UMR 7219
Séance du jeudi 25 avril, 14h-17h
Nicolas Weill-Parot (CRHEC, UPEC)
Aux limites de la contiguïté : le magnétisme dans la physique médiévale
Sabine Rommevaux (CNRS, UMR 7219)
Attraction à distance : questions autour du magnétisme au Moyen Age
Salle Malevitch (483A) de l’Université Paris Diderot-Paris 7, au 4e étage du Bâtiment Condorcet, 4 rue Elsa Morante, 75013 PARIS
Métro : Ligne 14, RER C, Arrêt : Bibliothèque Nationale.
Autobus : 62, 89, 325 ou 64, arrêt « Avenue de France ».
L’histoire que ce séminaire vise à reconstruire (cf. http://www.sphere.univ-paris-diderot.fr/spip.php?article816) s’est avérée commencer avec Alexandre d’Aphrodise, chez qui se lit la première formulation explicite du problème des modes de transmission physique. Ce fait a été établi durant deux premières séances où l’on a repéré les lieux aristotéliciens à partir desquels le problème s’est noué chez l’Exégète, en comparant ses textes avec ceux de ses devanciers (en particulier Galien) à propos de la question de la transmission de la chaleur solaire d’une part, et des modalités de la perception visuelle d’autre part. Durant la prochaine séance, il s’agira d’étudier un autre aspect du problème, à un moment tout différent de son histoire : les débats de la scolastique latine à propos de l’attraction magnétique, qui représente un cas de mouvement paraissant déroger au principe aristotélicien voulant que le moteur touche le mû.
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