Les économies de la pauvreté (Moyen Âge - époque moderne)
2e école d'été d'histoire économique de Hyères
2e école d'été d'histoire économique de Hyères
Le LAMOP (UMR
8589, l’Université Paris 1- Panthéon-Sorbonne/CNRS), le CRH (UMR 8558,
EHESS/CNRS) ainsi que le FRAMESPA (UMR 5136, Université de Toulouse 2 -
Le Mirail/CNRS), organisent avec le soutien du Labex HASTEC (Histoire et
Anthropologie des Savoirs, des Techniques et des Croyances), de l’IUF
(Laurent Feller), de la chaire d’excellence Toulouse 2-CNRS (Emmanuel
Huertas) et de l’EHESS (Katia Beguin et Simona Cerutti) la deuxième
école d’été d’histoire économique qui se réunira à Hyères les 30-31 août
et 1er sept. 2013. Cette manifestation se
déroulera sous le patronage de l’Association des Historiens Economistes
Français (AHEF). Elle rassemblera des chercheurs, des
enseignants-chercheurs, des chercheurs postdoctoraux, des doctorants et
des étudiants de Master 2 de toutes nationalités, médiévistes et
modernistes, historiens spécialistes d’histoire économique, économistes,
sociologues, et anthropologues. On prévoit des participations
espagnoles, italiennes, anglaises et, naturellement, françaises. Cette
opération devrait permettre d’institutionnaliser les liens existant
entre les différents établissements d’où proviennent les chercheurs
concernés (Universités de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, de Toulouse 2 – Le
Mirail et de l’EHESS. La finalité est d’assurer la circulation des
problématiques et des informations bibliographiques entre modernistes et
médiévistes, sur des thèmes d’histoire économique, tout en ouvrant les
perspectives aux apports des spécialistes d’autres disciplines,
économistes, sociologues, anthropologues, pour partager, confronter,
élargir les méthodes d’analyse des uns et des autres. L’organisation
scientifique est assurée, par le LAMOP (UMR 8589, Université Paris 1-
Panthéon-Sorbonne/CNRS), le CRH (UMR 8558, EHESS/CNRS) ainsi que le
FRAMESPA (UMR 5136, Université de Toulouse 2 - Le Mirail/CNRS) de
Toulouse. Elle reçoit l’appui financier du Labex HASTEC (Histoire et
Anthropologie des Savoirs, des Techniques et des Croyances). Son
financement, outre la subvention du Labex, repose sur la mobilisation de
ressources provenant de l’IUF (Laurent Feller), de la chaire
d’excellence Toulouse 2-CNRS détenue par Emmanuel Huertas et de l’EHESS
où Katia Beguin, et Simona Cerutti, directrices d’étude, participent à
l’affaire. Enfin, cette manifestation se déroulera sous le patronage de
l’Association des Historiens Economistes Français (AHEF).
Argumentaire
La thématique de la
pauvreté est en train de reprendre, dans les sciences sociales, une
importance considérable, comme le montre l’existence au Collège de
France d’une chaire destinée à l’étude des questions liées au
développement comme le montre aussi l’apparition récente d’une
littérature vouée à la pauvreté, avec les travaux d’Amartya Sen et, très
récemment, ceux d’Esther Duflo. D’importantes inflexions se font jour
dans ces travaux. S’écartant de la simple quantification des seuils de
pauvreté ou de l’extrême pauvreté, si frappants que soient ces chiffres à
l’échelle mondiale, ils élargissent la notion de pauvreté à ses
dimensions plurielles, intégrant la santé, l’éducation, la capacité à
mobiliser des ressources. Ils rompent avec l’idée d’un état qui
résulterait d’un défaut de rationalité des pauvres, pour souligner que
la pauvreté révèle davantage une rationalité humaine confrontée à des
situations de choix plus contraints et moins encadrés, moins soutenus.
Cette dimension microéconomique, où l’accent est mis sur les mécanismes
dans lesquels les compétences des misérables sont appelées à s’exercer,
met l’accent sur les arbitrages des individus qui, placés dans des
situations de contrainte, ne peuvent ni imaginer ni a fortiori mettre en
œuvre les solutions qui leur permettraient de passer un mauvais cap ou
de s’enfermer pour toujours dans un cercle de pauvreté. Du côté des
sociologues et des anthropologues, le regard critique porté sur les
analyses substantialistes de la pauvreté et leur réduction en chiffres a
aussi incité à mettre en avant les définitions particulières que chaque
société peut produire pour ses pauvres, les formes d’assistance qu’elle
leur réserve. Ils prêtent de façon générale une attention accrue aux
contextes larges et aux dynamiques dans lesquels ces trajectoires
individuelles s’inscrivent. Pour toutes ces raisons, le dialogue avec
les historiens paraît s’imposer.
Ces questions des
compétences des pauvres, de leur savoir-faire et de leur marge de
liberté dans un système de contraintes complexes est celle que nous
voulons aborder en premier lieu au cours de cette école, en effectuant
tout d’abord un rappel sur les liens entre pauvreté et développement.
Ainsi, le
développement de la période médiévale, qui a transformé les fondements
matériels de la vie en Occident, s’est accompagné d’une immense pauvreté
que les actions caritatives pouvaient à peine soulager. Cette misère a
deux conséquences. La première, évidente, est une sensibilité extrême
aux variations de la production et à celle du prix des denrées
alimentaires. La pauvreté débouche sur la famine, dont elle est bien
souvent synonyme. La seconde, moins nette, est le développement de
stratégies et de savoir-faire, le plus souvent intuitifs qui permettent
de survivre malgré tout, c’est-à-dire malgré le renchérissement des prix
et malgré l’insuffisance des approvisionnements. Ce sont ces techniques
et ces savoir-faire qui déterminent l’attitude d’une bonne partie des
habitants de l’Occident à l’égard du travail et de la production d’une
part, mais aussi à l’égard de la propriété. Ce sont elles que nous
voudrions présenter pour les périodes médiévale et moderne afin d’en
faire la liste et de les comparer.
Modernistes et
médiévistes se dont depuis longtemps interrogés, par exemple, sur le
rapport entre le marché foncier et le cycle de vie. Consciemment, les
paysans organisent leur exploitation non pour obtenir un revenu sans
cesse accru mais pour obtenir le revenu suffisant pour leur permettre de
satisfaire à ce qu’ils considèrent comme leurs besoins. Cela signifie
que la survie ne passe pas toujours par une augmentation de la
production et du travail mais aussi et parfois même surtout par la
capacité à faire jouer des réseaux d’amitié, de solidarité et d’entraide
qui protègent contre les aléas et les mauvaises fortunes. La pauvreté
doit alors se comprendre comme l’absence de ressources sociales ou comme
le résultat de l’incompétence dans leur maniement.
Il en va de même,
dans certains contextes, des travailleurs agricoles salariés : dans les
périodes où la main d’œuvre est rare mais l’offre de travail abondante,
ils peuvent se permettre de définir eux-mêmes le temps qu’il leur est
nécessaire de travailler pour subvenir à leurs besoins. Dans un cas qui
fit scandale en Angleterre, un ouvrier agricole fut poursuivi parce
qu’il refusait de travailler plus de 120 jours par an, sur une année où
le nombre théorique de jours ouvrables était de 280. Cela signifie des
besoins matériels assez bas mais aussi un réel arbitrage entre le loisir
et le travail : il est alors possible d’investir le temps libre dans
des occupations qui resserrent les liens sociaux et renforcent la
capacité à faire face aux difficultés du temps.
Les arbitrages de
cette nature sont plus que des savoir-faire pratiques. Ils montrent la
maîtrise de réseaux d’information perfectionnés : on ne peut limiter
volontairement son temps de travail que si les informations concernant
le montant des salaires est disponible et si les travailleurs peuvent
envisager d’être mobiles. Ces compétences sont le plus souvent tacites
et ne se laissent analyser qu’à travers des conflits opposant employés
et employeurs, soit au sujet du salaire, soit au sujet du temps de
travail. Elles existent cependant bel et bien ; elles structurent la
vie de la majorité de la population occidentale et donnent à la vie
économique un aspect apparemment irrationnel, parce que l’utilité n’est
pas placée dans le gain mais dans l’accumulation de liens sociaux
actifs. Pauvreté et rationalité des comportements économiques
constituerait un second axe de ces journées.
D’autre part,
survivre rend obligatoire la construction d’une capacité à mobiliser des
savoir faire complexes, à l’égard des objets de propriété, à l’égard du
crédit et à l’égard du marché. Les objets possédés sont parfois détenus
non pas pour leur utilité mais pour leur valeur d’échange. Les
vêtements, certains biens de luxe apparus même dans les maisons pauvres
servent ainsi de réserve de valeur et sont soit des gages potentiels
pour des emprunts de consommation, soit des biens que l’on vend sur le
marché lorsque la nécessité s’en fait sentir. Le marché des objets
d’occasion est littéralement vital pour les nécessiteux qui s’y
procurent les liquidités dont ils ont besoin pour se procurer des
aliments. D’un autre côté, les mêmes s’y procurent les vêtements qui
leur sont nécessaires et correspondent à leurs disponibilité. Il faut
développer des stratégies complexes d’achat, de vente et d’emprunt pour
obtenir aliments et vêtements, la question du logement, particulièrement
en ville, demeurant la plus difficile à résoudre.
L’école d’été
d’histoire économique désire donc réfléchir à ces savoirs pratiques et
tacites et présenter là-dessus les avancées d’une réflexion en plein
mouvement.
Une autre dimension
sera également abordée, celle des aspects spirituels et intellectuels de
la pauvreté. Ces dernières années, la réflexion sur la place de la
pauvreté dans les règles et dans la vie monastique, de sa signification
en tant que qualité positive parce que choisie a beaucoup avancé, dans
la lignée des travaux de G. Todeschini. Car, à côté des compétences des
pauvres, se pose évidemment le problème, pour une société chrétienne de
la signification spirituelle de leur présence dans le monde.
Cette direction,
explorée autrefois par M. Mollat, a été profondément renouvelée par des
recherches portant sur l’usage chrétien de la richesse, dans lequel il
faut compter naturellement l’aide aux pauvres, considérés d’une façon
qui n’est pas seulement rhétorique comme les véritables propriétaires
des biens dont l’Église n’est que le gestionnaire ou le dépositaire. Les
moines, par leur prière et leur action, convertissent les richesses en
mérites et participent à des processus dans lesquels le véritable usage
chrétien des choses se situe dans leur mise en circulation.
Les Franciscains, ou
du moins les plus extrêmes d’entre eux, en refusant toute forme de
propriété, même s’agissant des biens d’usage courant, se sont mis dans
l’obligation de penser tout un ensemble de questions ayant trait à la
vie économique, et en particulier à l’échange et au crédit. La
fondation, à l’extrême fin du Moyen Âge des Monts-de-Piété, qui
institutionnalisent, formalisent et consolident de très anciennes
pratiques de prêts sur gage, tout en offrant des garanties au prêteur
comme à l’emprunteur repose, par exemple, sur une pensée véritable de la
richesse, de la pauvreté et de la nécessaire circulation des richesses
dans un monde chrétien.
Une autre dimension
est celle de l’économie de la charité ou de l’assistance, celles des
institutions hospitalières en particulier, sur lesquelles des recherches
d’histoire médiévale et moderne jettent des lumières nouvelles. Autour
de ces institutions, s’articulent des phénomènes tels que les donations,
les fondations de lits, les mises en apprentissage, le versement de
rentes viagères, qui forment le socle d’une gestion hospitalière
complexe, sujette aux oscillations des revenus disponibles, du nombre
des pauvres secourus. Les administrateurs des hôpitaux apprennent à
marier calcul et charité. Par ailleurs, les études sur la catégorie
juridique des misérables, comme ceux privés de conseil et d’argent,
façonnent une image des ayants droits à l’assistance judiciaire, celle
des cités et des États, où les critères des ressources économiques
s’estompent devant les définitions de la déchéance sociale, de la
pauvreté « honteuse », méritant réparation. Ces conceptions extensives
de la pauvreté comme privation d’accès aux moyens ordinaires,
d’insuffisance plutôt que d’indigence, sont en résonance avec les
avancées des spécialistes d’autres disciplines.
Aussi de telles
journées doivent-elles nécessairement et résolument être
pluridisciplinaires et c’est pourquoi nous convierons, comme en 2012,
des économistes et des sociologues ou des anthropologues à venir nous
faire part de leurs réflexions sur ces thèmes et à participer à la
discussion.
D’autre part, les
doctorants et chercheurs postdoctoraux seront associés sous la forme
d’exposés qu’ils feront à partir d’un ouvrage classique d’histoire
économique, en rapport ou non avec le sujet des journées, mais qui aura
été particulièrement important dans la genèse de leur réflexion ; ou à
partir de la présentation d’un fonds d’archives ou d’une source
d’histoire économique qui a été au cœur de leur travail de doctorat (en
rapport ou non avec le sujet des journées).
Responsables scientifiques
- Katia BEGUIN (EHESS),
- Simona CERUTTI (EHESS),
- Laurent FELLER (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/IUF),
- Julie CLAUSTRE (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne),
- Emmanuel HUERTAS (Université Toulouse 2-Le Mirail/CNRS).
Chercheurs participants
1. Eléonore Andrieu (Univ. Bordeaux 3)
2. Michela Barbot (CNRS – ENS Cachan)
3. Katia Béguin (EHESS – CRH)
4. Simona Cerutti (EHESS – CRH)
5. Julie Claustre (Univ. Paris 1 – Lamop)
6. Laurent Feller (Univ. Paris 1/IUF – Lamop)
7. Laurence Fontaine (CNRS – CMH)
8. Marina Garbellotti (Université de Vérone)
9. Agnès Gramain (Univ. Paris 1/ISST)
10. Emmanuel Huertas (Univ. Toulouse 2/CNRS – Framespa)
11. François Menant (ENS Ulm)
12. Pierre-Charles Pradier (Univ. Paris 1/Samm)
13. Giacomo Todeschini (Université de Trieste)
14. Massimo Vallerani (Université de Turin)
Planning prévisionnel
Le schéma général (provisoire) de l’organisation de l’école d’été se présente de la sorte :
Arrivée le jeudi 29 août au soir.
Journée 1 : Vendredi 30 août
Matin
9 h 00- 9 h 30 La pauvreté au Moyen Âge : bilan historiographique
Laurent Feller (Univ. Paris 1/IUF – Lamop) ; Massimo Vallerani (Université de Turin)
9 h 30- 10 h 00 : La pauvreté à l’époque moderne : bilan historiographique
Katia Béguin (EHESS – CRH) ; Simona Cerutti (EHESS – CRH)
10 h 00 – 10 h 30 : Discussion
10 h 30 – 11 h 00 : pause café
11 h 00- 11 h 30 : La pauvreté : approche d’un économiste
Pierre-Charles Pradier (Univ. Paris 1/Samm)
11h 30 – 12 h 00 : La pauvreté : approche d’un sociologue
Laurence Fontaine (CNRS – CMH)
12 h 00 – 12 h 30 : Discussion
12 h 30- 14 h 00 : repas
Après-midi
14 h 00 – 15 h 30 : Les classiques de l’histoire économique / sources de l’histoire économique
Emmanuel Huertas (Univ. Toulouse 2/CNRS – Framespa)
15 h 30 – 16 h 00 : Discussion
Journée 2, samedi 31 août
Matin
Thème : Pauvreté et comportements économiques. Des savoirs tacites et des compétences partagées
9 h 00- 9 h 30 : Approche d’un médiéviste
François Menant (ENS Ulm)
9 h 30 – 10 h 00 : Approche moderniste
Michela Barbot (CNRS – ENS Cachan)
10 h 00 – 10 h 30 : Discussion
10 h 30 – 11 h 00 : pause café
11 h 00- 11 h 30 : Approche d’un économiste
Agnès Gramain (Univ. Paris 1/ISST)
11 h 30- 12 h 00 : Approche anthropologique
Eléonore Andrieu (Univ. Bordeaux 3)
12 h 00 – 12 h 30 : Discussion
Après-midi
14 h 00 – 15 h 30 : Les classiques de l’histoire économique / sources de l’histoire économique
Julie Claustre (Univ. Paris 1 – Lamop)
15 h 30 – 16 h 00 : Discussion
Journée 3, dimanche 1er septembre
Matin
Thème : Pauvreté, spiritualité et charité
9 h 00- 9 h 30 : Approche d’un médiéviste
Giacomo Todeschini (Université de Trieste)
9 h 30 – 10 h 00 : Approche moderniste
Marina Garbellotti (Université de Vérone)
10 h 00 – 10 h 30 : Discussion
11 h 00- 13 h 00 : Table ronde conclusive
Départ
Conditions de participation
Lieu et date
Hyères (Var) du 30 au 1er sept. 2013 (arrivée le 29 août au soir – départ le 1er sept. à 14h)
Objectifs
La finalité des
écoles d’été d’histoire économique de Hyères est d’assurer la
circulation des problématiques et des informations bibliographiques
entre modernistes et médiévistes, sur des thèmes d’histoire économique,
tout en ouvrant les perspectives aux apports des spécialistes d’autres
disciplines, économistes, sociologues, anthropologues, pour partager,
confronter, élargir les méthodes d’analyse des uns et des autres.
D’autre part, les doctorants et chercheurs postdoctoraux seront associés
sous la forme d’exposés. Enfin, ces opérations devraient permettre
d’institutionnaliser les liens existant entre différents
établissements : Universités de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, de Toulouse 2
– Le Mirail et de l’ EHESS.
Modalités d'inscription
Des places sont
disponibles pour les jeunes chercheurs en histoire économique médiévale
et moderne : doctorants, post-doctorants, étudiants de M2.
Les langues de travail étant l’anglais et/ou le français,
les candidats devront avoir une connaissance minimale des deux langues
(l’expression orale se fera dans la langue de son choix).
Il sera demandé aux
candidats une présentation orale qu’ils feront à partir d’un ouvrage
classique d’histoire économique, en rapport ou non avec le sujet des
journées, mais qui aura été particulièrement important dans la genèse de
leur réflexion ; ou à partir de la présentation d’un fonds d’archives
ou d’une source d’histoire économique qui a été au cœur de leur travail
de doctorat (en rapport ou non avec le sujet des journées).
L’organisation prendra en charge l’intégralité du séjour sur place et les frais de déplacement à la hauteur de 200 euros max. (de France) ; 300 euros max. (de l’étranger).
Le nombre de places
étant limité, les candidatures seront examinées par un comité de
sélection. Le dossier (en anglais ou en français) comprendra :
- Un curriculum vitae détaillé
- Une présentation (2 pages) des sources de la thèse ou d’un ouvrage classique d’histoire économique
Les candidatures sont à envoyer avant le 15 avril (réponse le 1er mai) à :
Emmanuel Huertas (Univ. Toulouse 2/CNRS) : emmanuel.huertas@univ-tlse2.fr
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