Montpellier et la médecine andalouse au Moyen-Âge. Transfert des textes et des savoirs
Jean-Louis Bosc
Presses universitaires de la Méditerranée
Année de publication 2016
Nombre de pages 512 p.
ISBN 978-2-36781-193-2
En 1204, le roi d’Aragon devint seigneur de Montpellier. À partir de 1309, la papauté s’installa à Avignon. Sous ces deux patronages, l’Université de médecine connut, de la seconde moitié du XIIIe siècle à la fin du XIVe, sa période la plus florissante. Ce fut la période de plus grande activité littéraire de ses gradués.
Après avoir assimilé les œuvres arabes traduites au Mont-Cassin et à Tolède, les maîtres montpelliérains étaient à la recherche de nouveaux textes, tant pour leur enseignement que pour leur exercice, notamment au sein des deux cours. Or la récente intégration de Valence à la Couronne d’Aragon donnait accès à de nouveaux textes issus d’al-Andalus. Sous l’impulsion des maîtres montpelliérains, prospéra ainsi un second foyer ibérique de traduction.
L’étude des citations trouvées chez les auteurs médicaux montpelliérains montre que sept œuvres andalouses, traduites en latin entre le XIIIe et le XIVe siècle, sont citées dans une vingtaine d’œuvres montpelliéraines. Certaines de celles-ci, qui datent des XVe et XVIe siècles, prouvent que les textes traduits sont restés pendant des décennies à la disposition des étudiants montpelliérains.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire