vendredi 30 juin 2017

La santé mentale dans la pensée médicale grecque

A History of the Mind and Mental Health in Classical Greek Medical Thought

Chiara Thumiger


Hardcover: 506 pages
Publisher: Cambridge University Press (June 9, 2017)
Language: English
ISBN-13: 978-1107176010


The Hippocratic texts and other contemporary medical sources have often been overlooked in discussions of ancient psychology. They have been considered to be more mechanical and less detailed than poetic and philosophical representations, as well as later medical texts such as those of Galen. This book does justice to these early medical accounts by demonstrating their richness and sophistication, their many connections with other contemporary cultural products and the indebtedness of later medicine to their observations. In addition, it reads these sources not only as archaeological documents but also in the light of methodological discussions that are fundamental to the histories of psychiatry and psychology. As a result of this approach, the book will be important for scholars of these disciplines as well as those of Greek literature and philosophy, strongly advocating the relevance of ancient ideas to modern debates.

Handicap et sainteté


Sanctifying the Crip, Cripping the Sacred: Disability, Holiness, and Non-Normative Bodies

Call for papers


Panel sponsored by: Hagiography Society

Conference: International Medieval Congress, Leeds (UK), 2-5 July 2018


In her 2006 monograph Disability in Medieval Europe, Irina Metzler conducted the first in-depth analyses of medieval miracle narratives in the context of disability studies. This ground-breaking work demonstrated the ways in which such an approach productively expands – and complicates – out understanding of medieval impairment and medieval hagiography alike. This panel seeks to harness the methodological vigour of Metzler’s intervention, and move the discussion forward to reap the benefits of the efflorescence in medieval disability studies that has taken place since 2006. What can frameworks from disability studies add to studies of medieval holiness, and vice versa? What happens when we sanctify the crip, and crip the sacred?

A vast amount of our knowledge of the experience of impairment in the Middle Ages comes from religious works. An important manifestation of a presumptive saint’s holiness was their capacity to perform mystically curative healings, to return their devotees to an able-bodied state. But medieval saints did not just tend to those with impairment. Some saints were themselves explicitly physically impaired, either permanently or temporarily. Saints’ ascetic self-mortification could also lead to impairment. In all instances, the saint’s body is divergent to the able-bodied norm of those around them, the non-saintly. It operates as a vector of the divine in miraculous healing of others; a receptacle of the divine in their ability to withstand extreme ascetic degradation. What is at stake if we consider the medieval saint’s body as impaired, disabled, emphatically non-able-bodied?

If you’re interested in speaking on this panel, please submit an abstract of roughly 250-300 words, and a brief bio to the panel organiser, Alicia Spencer-Hall (a.spencer-hall [at] ucl.ac.uk), by 1 August 2017. Please also stipulate your audio-visual requirements in your submission (e.g. projector, speakers, and so forth).

N.B. Conference regulations stipulate that speakers may only present on one panel each year at Leeds. As such, we cannot consider papers from individuals who have already submitted abstract proposals to other sessions at the conference.

jeudi 29 juin 2017

Guérison, religion et raison

Guérison, religion et raison : de la médecine hippocratique aux neurosciences

Édité par Véronique Boudon Millot et Serena Buzzi

Éditions de Boccard
2017, 230 P., br. - 39 €, 978-2-7018-0522-1

Le présent volume ambitionne de prendre en compte sur un temps long depuis la naissance de Ia médecine occidentale de tradition hippocratique en Grèce au Ve siècle avant notre ère jusqu'aux dernières avancées des neurosciences, les principaux aspects culturels, philosophiques, psychologiques, sociaux et religieux susceptibles d'entrer en jeu dans Ie processus de guérison. Il s'inscrit donc à l'intersection de la médecine et de Ia philosophie, mais aussi de l'histoire des sciences, des idées et des religions. En s'intéressant aux différentes médecines dites « rationnelles » et « alternatives », il s'efforce notamment d'éclairer Ie processus cognitif à I'origine de Ia prise de décision par Ie médecin et le rôle de la raison et de la religion dans la réussite ou I'échec du traitement pour le patient.




Table des matières: 
Avant-propos de Véronique Boudon-Millot et Serena Buzzi ; 

SOIGNER ET GUÉRIR ENTRE RATIONNEL ET IRRATIONNEL DE L'ANTIQUITÉ À L'ÉPOQUE BYZANTINE: 
Giulio Guidorizzi, « Introduction - Tra Autòlico e Galeno. Credere nella cura, sperare nella guarigione »; 
Daniela Fausti, « La farmacologia antica. Un ponte fra irrazionale e razionale »; 
Amneris Roselli, « Un passo di Giovanni Alessandrino su Tessalo (In Hip. epid. Vl fr. 42, p. 104 Duffy = p. 148 Pritchet) »; 
Elsa Ferracci, « Expressions de l'espoir et du désespoir des patients dans les iamata et dans le Corpus hippocratique»; 
Edouard Felsenheld, « Ainigmata. Enigmes médicales dans les traités de Galien»; T
ommaso Raiola, « II medico "mago" e il suo pubblico: Galeno tra prognosi e divinazione »; Serena Buzzi, « Rêve et médecine dans l'Oneirocriticon d'Achmet. Aux frontières de la psychosomatique»; 

LA REPONSE PSYCHOSOMATIQUE ENTRE PHILOSOPHIE, HISTOIRE ET SCIENCE MÉDICALE MODERNE: 
Alessandro Bargoni, « Introduction - Quod Hippocrates vocavit divinum»; 
Céline Cherici, « Le renouveau de la clinique au XVIIIe siècle. Sa délicate application au cerveau humain par Vincenzo Malacarne (1744-1816); 
Marco Menin, « Entre les choses et l'âme. La "médecine de l'esprit" au XVIIIe siècle»; 
Riccardo G. Torta, Valentina Ieraci, « L'effet placebo. De l'histoire à la science »; Germana Pareti, « L'effet nocebo dans la médecine rationnelle »; 
Annexe: Aelius Aristide, « Discours sacrés. Rêve, religion, médecine au IIe siècle après J.-C. »; Index nominum.



Penser l’égalité des sexes au XVIIe siècle

Penser l’égalité des sexes au XVIIe siècle / Constructing the equality of the sexes in C17 France


Call for papers

International Conference
26-27 October 2017
University College Dublin



Keynote speakers: 
Siep Stuurman
Marie-Frédérique Pellegrin


The aim of this conference is to examine the ways in which an equality between the sexes is constructed, conceptualised, envisaged, imagined, dramatized, realized or dismissed in seventeenth-century France.

Papers examining the issue from a philosophical, theological, medical, literary and historical viewpoint are welcome and can be in French or in English.

Please send 300-word abstracts in English or French by email directly to derval.conroy@ucd.ie by 14 July 2017.

Publication of selected papers as a collective peer-reviewed volume is envisaged. 

mercredi 28 juin 2017

La guerre biologique

La guerre biologique. Aventures françaises 

Étienne Aucouturier


Éditions matériologiques
Juin 2017 
Collection : Histoire des sciences et des techniques 
ISBN 978-2-37361-118-2



La Guerre biologique. Aventures françaises est le premier ouvrage de synthèse sur les programmes de guerre biologique français. En mettant en évidence une genèse conceptuelle complexe et toujours secrète, Etienne Aucouturier montre que la dissociation institutionnelle contemporaine entre les armes chimiques et biologiques ne reflète qu’un projet, celui de doter la France des moyens de cibler sélectivement le vivant, en effectuant des frappes littéralement chirurgicales, au moyen de poisons ou d’agents pathogènes.
De l’invention des aérosols microbiens avant la Première Guerre mondiale aux derniers essais d’armes chimiques dans le désert algérien, dans les années 1970 après les accords d’Évian, il documente avec précision les recherches scientifiques et techniques menées en vue d’atteindre ce but de guerre. Mais il fait aussi état d’interactions constantes entre la sphère de la recherche biomédicale civile et la sphère militaire, en France, au XXe siècle, en retraçant parallèlement l’histoire des débats, entre politiciens, militaires et scientifiques, autour de la guerre biologique. Aspect important de la stratégie militaire des trois dernières Républiques, celle-ci fut discutée aux plus hauts niveaux de l’État français et des hiérarchies scientifiques et militaires. Ces interactions, qui se sont déroulées dans le plus grand secret, manifestent une forme d’entente secrète entre des institutions biomédicales et la stratégie militaire françaises. Ce livre la décrit, à l’aide d’un grand nombre de documents d’archives, devenus difficilement consultables.
En inversant l’ordre de l’analyse courant – qui dissocie les armes chimiques et biologiques – et en se focalisant sur le but recherché par les militaires – de cibler sélectivement le vivant –, il nous fournit aussi un appareillage conceptuel dynamique, historiquement justifié, qui permet d’envisager autant que de craindre les formes futures de la guerre biologique.

Les technologies du « care » en santé

Techno*Care / Les technologies du « care » en santé


Appel à communications



12 décembre 2017
Ecole des Mines Paris Tech - 60 boulevard Saint Michel 
Paris, France (75006) 

Dans le domaine de la santé, la distinction entre les ordres du cure (traitement de la maladie) et du care (soin du malade) fait figure de lieu commun depuis de nombreuses années. Une telle dichotomie s’est notamment alimentée des travaux critiques publiés à partir des années 1970 au sujet de l’emprise du pouvoir médical (Illich, 1976 ; Zola, 1977) et de son expansionnisme en direction de sphères de la vie sociale a prioriétrangères au domaine sanitaire (Conrad et Schneider, 1985). Le développement d’une biomédecine (Löwy, 2011) de plus en plus technicisée et standardisée (Timmermans et Berg, 2003) est alors apparu comme l’avatar paradoxal d’un regard clinique (Foucault, 1963) qui, porteur d’un projet d’objectivation scientifique de la maladie au détriment de l’attention aux symptômes vécus par le malade, aurait progressivement marginalisé la pratique clinique elle-même. C’est au regard de cette médecine « lourde », hospitalo-centrée, hyperspécialisée et construite sur le modèle du traitement des maladies aiguës, que les anthropologues Kleinman et Van der Geest ont pu affirmer de manière provocatrice que « le care (…) a relativement peu à voir avec la médecine » (2009). Dans leur viseur, la multitude de technologies biomédicales qui s’interposent aujourd’hui entre le thérapeute et son patient (imageries numériques, robots chirurgicaux, tests génomiques, etc.) et qui limitent la part d’attention à l’autre dans sa singularité. Les théories du care, initialement développées dans le cadre d’une psychologie morale d’orientation féministe (Gilligan, 1983) ont en effet permis de souligner les manques d’une pratique médicale gouvernée par l’usage croissant des biotechnologies. La profession infirmière, notamment, s’est emparée de cette notion, revendiquant les activités centrées sur la reconnaissance et la réponse aux besoins concrets et quotidiens des personnes comme étant son apanage spécifique par rapport aux médecins (Rauthier Bautzer, 2012).

La pertinence empirique d’un tel clivage est cependant de plus en plus remise en cause aujourd’hui. L’espoir suscité par les promesses technologiques fait partie en effet de « ce qui compte vraiment » pour les individus malades et leurs proches (Liebing et Tournay, 2010). A l’ère du numérique et des technologies connectées, de la miniaturisation et des nanotechnologies, nombre d’innovations apparaissent comme des outils souples offrant aux individus de nouvelles ressources pour mieux vivre au quotidien, notamment en cas de maladie chronique (Mol, 2009). Que ce soit dans le domaine de l’assistance à l’autonomie des personnes âgées, des traitements ambulatoires oraux développés dans le cadre de la médecine personnalisée du cancer, ou des outils connectés de self-tracking à visée préventive, les innovations biotechnologiques sont de plus en plus intégrées à la vie des individus, malades ou non, pour les aider à gérer leur état de santé hors les murs de l’hôpital. Elles permettent également à des collectifs de malades de se créer, de développer des formes d’auto-support, mais aussi de construire des connaissances afin de susciter une attention sociale et politique plus grande (Rabeharisoa, Akrich et Moreira, 2014). En bouleversant parfois les frontières entre professionnels, en modifiant les mandats des spécialistes, ces nouveaux instruments créent un espace des possibles, un espace de choix dont les malades peuvent se saisir. La mise en concurrence entre la chirurgie et la radiofréquence, par exemple, laisse aujourd’hui aux patients des options moins invasives dont ils peuvent se saisir pour réduire l’écart entre choix thérapeutique et vécu de la prise en charge.

Ces instruments participent également à redéfinir l’objet-même de ce dont les acteurs doivent se soucier. L’espace des préoccupations et des pratiques du care s’élargit pour inclure un rapport spécifique aux technologies et aux infrastructures (Puig de la Bellacasa, 2011 ; Denis et Pontille, 2015). Ces innovations conduisent donc à s’interroger sur les nouvelles formes de care qu’elles induisent ainsi que sur les conditions de leur appropriation par une pluralité d’acteurs. La pratique de la télé-consultation par exemple, constitue une forme de care « à distance » (Pols, 2012), de proximité médiatisée qui invite à se pencher sur les paradoxes du care dans la biomédecine (Derbez, 2017). La mise en œuvre de tels dispositifs invite à approfondir les réflexions actuelles sur les « ambivalences » du care (Vozari, 2012) et sa « compatibilité » avec certaines pratiques ou dispositifs en apparence antagonistes (Hennion et Vidal-Naquet, 2015). En cela, il s’agira d’explorer toute la richesse de la définition proposée par Joan Tronto selon laquelle le care est « une activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre « monde », de sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible. Ce monde comprend nos corps, nous-mêmes et notre environnement, tous éléments que nous cherchons à relier en un réseau complexe, en soutien à la vie » (2009 : 143).

Cette manifestation scientifique se veut une occasion de réunir les travaux de chercheurs en sciences sociales interrogeant à la fois ce que le care fait à la technologie et ce que la technologie fait au care. Ainsi, toutes les propositions de communication seront les bienvenues qui seront centrées sur la question de savoir : Quelles sont les différentes conceptions du soin qui peuvent être attachées aux technologies de santé ? En quoi le care est-il aujourd’hui un moteur de l’innovation en santé ? Comment les nouvelles technologies transforment-elles les pratiques de care ? Est-ce que cette perspective est mobilisée par les acteurs du monde de la santé dans la diffusion de ces technologies et à quelles fins (sanitaires, économiques, politiques, etc.) ? En quoi ces innovations reconfigurent-elles les catégories et les frontières à l’intérieur du monde de la santé comme dans ses rapports avec d’autres mondes sociaux ?

Modalités de soumission

Les propositions de communication d’un maximum de 4000 signes (espaces compris) sont à déposer
avant le 14 juillet 2017 

sur la plateforme : technocare.sciencesconf.org
Communication de la sélection : 4 septembre 2017
Date de transmission du texte des communications aux organisateurs : 10 novembre 2017
Date de l'événement : 12 décembre 2017

Pour toute demande d’information, vous pouvez contacter les organisateurs du colloque par courriel à l’adresse suivante : technocare.sciencesconf.org


Comité d’organisation 
(également repsonsable de la sélection des propositions)
Benjamin Derbez, post-doctorant, CSI, Mines ParisTech
Eric Dagiral, MCF, CERLIS, Université Paris-Descartes
Ashveen Peerbaye, MCF, LISIS, Université Paris-Est Marne la Vallée
David Saint Marc, Chercheur associé, Centre Emile Durkheim, Université de Bordeaux

mardi 27 juin 2017

Le dernier numéro de Medical History

Medical History

Volume 61 - Issue 3 - July 2017



A ‘Suitable Soil’: Plague’s Urban Breeding Grounds at the Dawn of the Third Pandemic
Christos Lynteris

Lives in the Asylum Record, 1864 to 1910: Utilising Large Data Collection for Histories of Psychiatry and Mental Health
Angela McCarthy, Catharine Coleborne, Maree O’Connor, Elspeth Knewstubb

Politics and Health at the WHO Regional Office for South East Asia: The Case of Portuguese India, 1949–61
Monica Saavedra

War on Two Fronts: The Fight against Parasites in Korea and Vietnam
Mark Harrison, Sung Vin Yim

Medical Experts and Agnotology in the Fumes Controversy of the Huelva Copper Mines (1888–1890)
Ximo Guillem-Llobat

Book Review

Alberti Fay Bound , This Mortal Coil: The Human Body in History and Culture (Oxford: Oxford University Press, 2016), pp. 304, £20.00, hardback and e-book, ISBN: 9780199599035.
Joanna Bourke

Apel Thomas A. , Feverish Bodies, Enlightened Minds: Science and the Yellow Fever Controversy in the Early American Republic (Stanford, CA: Stanford University Press, 2016), pp. x, 191, $60, hardback, ISBN: 9780804797405.
Joyce E. Chaplin

Blanc Paul David , Fake Silk: The Lethal History of Viscose Rayon (New Haven, CT, and London: Yale University Press, 2016), pp. xiv + 309, $40.00, hardback, ISBN: 978-0-300-20466-7.
Julia Moses

Freisleben Hans-Joachim and Petersen Helga (eds), Sie kamen als Forscher und Ärzte …: 500 Jahre deutsch-indonesische Medizingeschichte (Cologne: Koeppe, 2016), pp. XII + 592, €98.00, hardback, ISBN: 978-3-89645-225-2.
Walter Bruchhausen

Georgescu T. , The Eugenic Fortress: The Transylvanian Saxon Experiment in Interwar Romania (Budapest: CEU Press, 2016), pp. x, 279, $55.00, hardback, ISBN: 9789633861394.
Patrick T. Merricks

Godden Judith , Crown Street Women’s Hospital: A History, 1893–1983 (Sydney, Melbourne, Auckland, London: Allen & Unwin, 2016), pp. xi, 382, $45.00, paperback, ISBN: 978-1-74331-840-9.Linda Bryder

Hallam Elizabeth , Anatomy Museum: Death and the Body Displayed (Chicago, IL, and London: University of Chicago Press, 2016), pp. 444, $57.00, hardback, ISBN: 978-1-86189-375-8.
Karin Tybjerg

Hunt Nancy Rose , A Nervous State: Violence, Remedies and Reverie in Colonial Congo (Durham, NC: Duke University Press, 2016), pp. xviii, 353, paperback, $26.95, ISBN: 978-0-8223-5965-4.
Guillaume Lachenal

Krötzl Christian , Mustakallio Katariina and Kuuliala Jenni (eds.), Infirmity in Antiquity and the Middle Ages: Social and Cultural Approaches to Health, Weakness and Care (Farnham: Ashgate, 2015), pp. xii, 311, £ 75, hardback, ISBN: 978-1-4724-3834-8.
Iona McCleery

Borrás Llop José María (ed.), El trabajo infantil en España (1700–1950) (Barcelona: Publicacions i Edicions de la Universitat de Barcelona, 2014), pp. 511, €25, paperback, ISBN: 978-84-475-3797-6; ISBN: 978-84-9888-550-7. Kirby Peter , Child Workers and Industrial Health in Britain, 1780–1850 (Woodbridge: Boydell Press, 2013), pp. 224, £17.99, paperback, ISBN: 978-18-438-3884-5.
Mario César Sánchez Villa

Maehle Andreas-Holger , Contesting Medical Confidentiality, Origins of the Debate in the United States, Britain and Germany (Chicago, IL, and London: University of Chicago Press, 2016), pp. 168, $40.00, hardback, ISBN: 978-0-226-40482-0.
Dominic Reed

Monnais Laurence , Médecine(s) et santé: Une petite histoire globale – 19e et 20e siècles (Montreal: Les Presses de l’Université de Montreal, 2016), pp. 258, €31,00, paperback, ISBN: 978-2-7606-3638-5.
Frédéric Vagneron

Rösch Josef , An Interventional Radiology Odyssey: The Story of My Life and Work (Cham, Switzerland: Springer International Publishing, 2016), pp. 101, €72.79, hardback and e-book, ISBN: 9783319338187.
Shi-Lin Loh

Schonebaum Andrew , Novel Medicine: Healing, Literature, and Popular Knowledge in Early Modern China(Seattle, WA: University of Washington Press, 2016), pp. 296, $50,00, hardcover, ISBN: 9780295995182.
Harry Yi-Jui Wu

Les sexologies et les théories de la sexualité

Sexologies et théories de la sexualité. Traduction, appropriation, problématisation, médicalisation

Appel à communications

Conférence internationale pluridisciplinaire d’histoire de la sexologie
Réseau Européen : Sexologies Européennes
Date: 30-31 Octobre 2017 
Lieu: the American University of Paris (Paris), France


« Je vous remercie de votre…mise en garde, docteur. Je crois que je ne risque rien, de ce côté là.
J’ai un instinct de conservation très développé. J’avoue aussi que la sexualité ne s’était encore jamais offerte à ma méditation sous forme de sexologie. Il m’avait toujours semblé que lorsque la sexualité tend à se muer en sexologie, la sexologie ne peut plus grand-chose pour la sexualité » (Gary, 1975, p. 110)

Dans cet extrait du livre de Roman Gary, le narrateur connaît « sa sexualité » et exprime son appréhension que la « sexologie » en tant que discours et pratique d’intervention sur la sexualité, n’en modifie son expérience. Il redoute que le recours à la « sexologie » ne vienne confirmer le déclin inéluctable de sa vie sexuelle. Enfin, il craint que cette spécialité puisse s’avérer incapable de restaurer la fonction souhaitée, objet de sa nostalgie. En d’autres termes, entre la volonté de savoir des médecins et la volonté de se raconter des patients, les concepts de sexualité et de sexologie ne se recoupent pas forcément. La perplexité du personnage principal d’Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable, permet d’introduire un questionnement plus large portant d’une part, sur la relation entre les concepts de « la sexualité » et de « la sexologie », et d’autre part sur les articulations possibles entre les histoires de ces deux champs de savoirs.

Sexualité et Sexologie : frontières conceptuelles et historiographies
Dans l’Histoire des manières de jouir du siècle des lumières à l’avènement de la sexologie, Alain Corbin (2008) explore le rôle des manuels des médecins, des théologiens et des pornographes dans le modelage « (d)es désirs, (d)es jouissances, (d)es regrets », et souligne les convergences et les contradictions entre ces différentes sources. Pour Corbin, le « devoir de l’historien est de les lire toutes, de ne jamais refuser de les entendre, de saisir leur logique, parfois antagoniste ». Partant de la période sur laquelle Corbin clôt son Histoire des manières de jouir (autrement dit le XIXe siècle, moment où il situe « l’avènement de la sexologie »), l’historien contemporanéiste rencontre de nouvelles catégories conceptuelles et de nouveaux antagonismes. Ainsi doit-il se confronter à une réflexion sur le boundary-work qui peut être mis en évidence par une histoire croisée de la sexualité et de la sexologie. En effet, ces deux histoires traversent différents champs de savoirs (par exemple la médecine, la psychiatrie, la psychanalyse) qui se constituent et se positionnent les uns par rapport aux autres au cours de cette période.
L’articulation entre l’histoire de la sexualité et celle de la sexologie (ou entre les théories de la sexualité et celles des sexologies) peut être envisagée de différentes façons. Akrich, Callon, & Latour (2006) ont proposé le concept de traduction qui permettrait de traiter les rapports entre l’histoire de la sexualité et l’histoire de la sexologie comme des processus de « traduction » de la sexualité en sexologie, et inversement. Qu’il s’agisse de l’activité sexuelle du patient qui consulte, du sexologue qui répond à celui-ci ou encore du médecin qui s’adresse aux médias, qui écrit des ouvrages destinés au grand public ou des traités scientifiques, ces différentes situations sont considérées comme des processus de traduction et des sources de transformation des connaissances. Une autre approche, proposée par le psychiatre George Lanteri Laura (1979) s’appuie sur la notion d’appropriation d’une forme de sexualité par la sexologie ou plus généralement par la médecine. Le travail de Lanteri Laura porte ainsi sur l’analyse de la pathologisation des déviances sexuelles. Il a observé que dans bien des cas c’est la doxa qui précède et informe l’épistémé sur le mode de l’appropriation de quelque chose qui lui préexiste. Autrement dit, le savoir scientifique et clinique s’approprie la pensée de sens commun sur le sexe et la sexualité. En outre, ce travail met en lumière toute la dimension idéologique et politique de ces appropriations. Enfin, on peut aussi aborder l’histoire de la pensée sexologique au sens foucaldien du terme, c’est-à-dire en référence à la problématisation que pose la question de la sexualité dans différents contextes historiquement situés : « Cette élaboration d’une donnée en question, cette transformation d’un ensemble d’embarras et de difficultés en problème auxquels les diverses solutions chercheront à apporter une réponse, c’est cela qui constitue le point de problématisation et le travail spécifique de la pensée. » (Foucault, 2001b, pp. 1416-1417).
Qu’il s’agisse de traduction, d’appropriation ou de problématisation, ou encore d’autres approches, les enjeux d’une histoire croisée de la sexualité et de la sexologie depuis le XIXe siècle engagent une réflexion sur les institutions et les auteurs qui produisent et diffusent ces concepts.
Sexualité et sexologies actuelles dans la perspective de la santé et de la psychiatrie Aujourd’hui, les manuels diagnostiques issus de différents contextes institutionnels envisagent différemment et parfois de manière divergente la sexualité et son rapport à la nosographie. D’un côté, selon le manuel diagnostique et statistique (DSM-5) de l’Association de Psychiatrie Américaine, la sexualité embrasse un vaste champ de la psychiatrie qui concerne « l’excitation sexuelle, les pensées sexuelles, les fantasmes, les pulsions et ou les comportements » et de façon plus générale les souffrances qu’elle peut susciter chez les personnes ainsi que les déviances dont elle peut être l’objet. Si le DSM-5 ne donne pas de définition explicite de la sexualité, les classifications qui y sont proposées sont fondées sur des définitions implicites qui posent les bases de la conceptualisation et des types de réponse proposées aux « troubles sexuels », aux « troubles paraphiliques » ou aux « dysphories de genre ». De l’autre côté, la CIM (Classification Internationale des Maladies de l’OMS), qui est une classification générale des maladies – somatiques, fonctionnelles, mentales, etc… - se donne la possibilité d’inclure les questions liées à la sexualité dans le répertoire des maladies somatiques ou psychologiques. L’OMS propose ainsi de créer une nouvelle catégorie de « disorders related to sexual health » pour classer ces problèmes et les « dépsychiatriser » (sinon les « dépathologiser ») en les faisant sortir de la catégorie nosographique des troubles mentaux (Reed et al. 2016).
Les documents de l’OMS qui instituent la « santé sexuelle » (à partir des années 1975) incluent des définitions spécifiques de « la sexualité » et de la « santé sexuelle » qui, si elles ne se recouvrent pas, font bien ressortir que la « santé sexuelle » est un dispositif de réponses sociales – santé publique, éducation, prévention, formation, soins – apportées aux questions de sexualité qui ne sont certainement pas les mêmes que celles proposées dans le DSM et la CIM qui se rapportent exclusivement à la pathologie :
« La sexualité est un aspect central de l’être humain tout au long de la vie et comprend le sexe, les identités et les rôles socialement associés aux femmes et aux hommes, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le plaisir, l’intimité et la reproduction. La sexualité est vécue et exprimée sous forme de pensées, de fantasmes, de désirs, de croyances, d’attitudes, de valeurs, de comportements, de pratiques, de rôles et de relations. Si la sexualité peut inclure tous ces aspects, tous ne sont pas toujours exprimés ou expérimentés. La sexualité est influencée par l’interaction de facteurs biologiques, psychologiques, sociaux, économiques, politiques, culturels, éthiques, juridiques, historiques, religieux et spirituels » (OMS, 2002).
Selon cette perspective, la sexologie s’apparenterait à un dispositif social, médical, psychologique et institutionnel de réponses aux questions posées par les expériences de la sexualité, qu’en retour elle a pour effet de modeler et transformer.

Objectifs
Le colloque se propose d’examiner l’histoire des conceptions de la sexualité qui ont été mobilisées – explicitement ou implicitement - dans les différentes constructions sexologiques depuis le dix-neuvième siècle jusqu’aux temps présents.
Le champ des connaissances, des théories et des pratiques – le dispositif – qui sont désignées sous le terme de « sexologie » renvoie à des conceptions spécifiques de la sexualité. La sexologie constitue une forme de réponse sociale – et surtout médicale, psychologique, psychiatrique et parfois légale – aux questions posées par les humains à propos de « leur sexualité ». Et à son tour, les savoirs élaborés par la sexologie influencent la formulation des questions que se posent les personnes sur « leur sexualité ». Une histoire des orientations de la sexologie, dans ses grands traits, est marquée par le passage d’une « proto-sexologie » plus volontiers centrée sur les perversions et les déviances, à une consolidation du champ autour de l’observation, la mesure et le traitement de la « fonction de l’orgasme » et de ses difficultés d’accomplissement. Le décloisonnement de la sexologie du domaine de la pathologie s’observe également dans l’intérêt pour l’observation et la mesure des comportements sexuels en population (Béjin, 1982). Le champ de la sexologie se transforme actuellement avec l’émergence de la « médecine sexuelle », la « santé sexuelle » et les « droits sexuels », évolutions qui doivent être prises en compte car elles contribuent à la reformulation des
théories de la sexualité.
Les communications contribueront à renseigner cette histoire croisée de la sexualité et de la sexologie en mobilisant des matériaux issus de documents médicaux, scientifiques, pédagogiques, ainsi que ceux issus des institutions impliquées dans la médicalisation (y compris la démédicalisation) de la sexualité. Elles peuvent aussi traiter des enjeux historiographiques émergeant de l’articulation de ces deux champs d’histoire.

Modalités pratiques
Deux types de communications sont attendus :
- des communications invitées parmi les membres du réseau et du comité scientifique,
- un appel à communication ouvert.
Le colloque se déroulera sur deux journées. Les communications – d’une durée de 20 minutes – seront regroupées par thématique, aire géographique, période historique ou orientation historiographique en fonction des propositions qui parviendront au comité. Chaque groupe de communications (2/3) sera commenté par un discutant. Les résumés et les communications pourront être présentés en français ou en anglais. Il n’y aura pas de traduction simultanée.
Ce colloque a également pour objectif la publication d’un ouvrage collectif dans une maison d’édition française spécialisée dans la publication d’ouvrages collectifs et pluridisciplinaires.

Soumission des propositions : Dates importantes
15 Juillet 2017 : Date limite d’envoi des résumés (en format .doc ou pdf) au comité scientifique / comité d’organisation. Les résumés doivent comporter 1000 mots environ (incluant une courte bibliographie) en français et doivent être adressés aux deux adresses
suivantes :
Alain Giami (alain.giami@inserm.fr) et Sabine Bimbard (sabine.bimbard@inserm.fr).

1er Septembre 2017 : Réponse et notification d’acceptation par le comité scientifique.
30 Septembre 2017 : Envoi des versions préliminaires des présentations au comité
scientifique/comité d’organisation pour distribution aux discutants et responsables de session.
Les textes seront accessibles uniquement aux participants du colloque sur la page WEB qui lui sera dédiée (en cours de construction).

Comité Scientifique
Barras, Vincent (Université de Lausanne CH);
Bauer, Heike (Birkbeck College, University of London, UK);
Beccalossi, Chiara (Oxford Brookes University, UK);
Béjin, André (CNRS, FR);
Chaperon, Sylvie (Université de Toulouse Jean-Jaurès, FR);
Coffin, Jean Christophe (Université de Paris Saint-Denis, FR);
Crozier, Ivan (University of Sydney, AU);
De Ganck, Julie (Université Libre de Bruxelles, BE);
De Larocque, Gonzague (INSERM–CESP, Paris, FR);
Downing Lisa (University of Birmingham, UK);
Fisher, Kate (University of Exeter, UK);
Giami, Alain (INSERM – CESP, Paris, FR)
Hekma, Gert (Universiteit van Amsterdam, NL);
Kraus, Cynthia (Université de Lausanne, CH);
Levinson, Sharman (Université d’Angers, & the American University of Paris FR)
Mazaleigue-Labaste, Julie (CNRS, FR);
Medico, Denise (Département de sexologie, UQAM, CAN)
Russo, Jane, (IMS, Rio de Janeiro State University, BR);
Schlagdenhauffen, Régis (ÉHÉSS, FR).
Comité d’organisation
Equipe : Genre, sexualité, santé (INSERM-CESP)
Alain Giami, Sabine Bimbard, Gonzague de Larocque, Émilie Moreau & Lucie Nayak
American University of Paris
Sharman Levinson

lundi 26 juin 2017

Patients et pratiques sociales du nursing psychiatrique

Patients and Social Practice of Psychiatric Nursing in the 19th and 20th Century

Sylvelyn Hähner-Rombach (Hrsg.), Karen Nolte (Hrsg.)


Taschenbuch: 211 Seiten
Verlag: Franz Steiner Verlag; Auflage: 1. Auflage 2017 (31. Mai 2017)
Sprache: Englisch
ISBN-13: 978-3515117166

Kurztext Main subject of this volume is the history of psychiatric nursing . The contributors summarise the state of international research in this area – especially focussing on the relationship between the patient and the nurse. The topics range from the "hospitalisation and dehospitalisation" of patients in mental asylums using the example of Norway and Canada to the issue of how nurses with deviant behaviour were managed in Switzerland. Furthermore, this edition discusses the role of nurses in conducting so-called "Heroic Therapies" in Canada and Germany, such as shock and fever therapies. One section also looks at the situation of patients in Scotland and Austria, including children, in the asylum or clinic and within their social environment. Nursing in Germany experienced a fundamental change in the 1970s; what kind of nurse training and education made possible this reform is the topic of the last part of this edition.

Postes à l'Institute for Advanced Study

Fellowships (memberships) -Institute for Advanced Study, School of Historical Studies

Call for Applications

Location: New Jersey, United States


INSTITUTE FOR ADVANCED STUDY, School of Historical Studies, Opportunities for Scholars 2018-2019. The Institute is an independent private institution founded in 1930 to create a community of scholars focused on intellectual inquiry, free from teaching and other university obligations. Scholars from around the world come to the Institute to pursue their own research. Candidates of any nationality may apply for a single term or a full academic year. Scholars may apply for a stipend, but those with sabbatical funding, other grants, retirement funding or other means are also invited to apply for a non-stipendiary membership. Some short-term visitorships (for less than a full term, and without stipend) are also available on an ad-hoc basis. Open to all fields of historical research, the School of Historical Studies' principal interests are Greek and Roman civilization, the history of Europe (medieval, early modern, and modern), the Islamic world, East Asian studies, art history, the history of science and philosophy, modern international relations and music studies. Residence in Princeton during term time is required. The only other obligation of Members is to pursue their own research. The Ph.D. (or equivalent) and substantial publications are required. Further information can be found in the announcement on the web at https://www.hs.ias.edu/mem_announcement, or on the School's web site, www.hs.ias.edu. Inquiries sent by post should be addressed to the School of Historical Studies, Institute for Advanced Study, Einstein Dr., Princeton, N.J. 08540 (E-mail address: mzelazny@ias.edu). Deadline: November 1 2017.

Contact:

Marian Zelazny, Administrative Officer
Website: https://www.hs.ias.edu/

dimanche 25 juin 2017

Le régime de santé

Il regime di salute in medicina. Dalla dieta ippocratica all’epigenetica

Serena Buzzi

Edizioni dell'Orso
Collana: Hellenica
Isbn: 978-88-6274-741-7


Antichisti, storici della medicina, medici e operatori nel campo sanitario, provenienti da vari atenei d’Italia ed Europa, si interrogano qui sull’importanza del regime di salute. Vengono indagati il rapporto tra salute e malattia, il ruolo dell’alimentazione, dell’ambiente, dello sport, dello stile di vita, dei comportamenti, della comunicazione, della terapia e della farmacologia. Il dialogo vivace, condotto con metodi e prospettive diverse, permette al lettore di trovare inattesi punti di convergenza fra il mondo antico e quello moderno e contemporaneo. La medicina da sempre infatti è teatro di paradigmi spesso concorrenti e a volte ricorrenti. Quella complessità di regole e di relazioni che in Ippocrate definisce il regime di salute trova una corrispondenza nel riconoscimento dell’interazione fra ambiente e assetto genetico individuale nella scienza contemporanea.

Bourse de postdoctorat à Exeter

Postdoctoral Research Associate The Medical World of Early Modern England, Wales and Ireland c.1500-1715"

Call for applications

University of Exeter - College of Humanities - Centre for Medical History, Department of History
Location: Exeter
Salary: The starting salary will be from £28,452 per annum within the Grade E band (£26,052 - £30,175). 
Hours: Full Time
Contract Type: Fixed-Term/Contract

Placed on: 7th June 2017

Closes: 10th July 2017

Job Ref: R43273


The starting salary will be from £28,452 per annum within the Grade E band (£26,052 - £30,175).

The College wishes to recruit a full-time Postdoctoral Research Associate to support the work of Professor Jonathan Barry and Dr Peter Elmer on the project "The Medical World of Early Modern England, Wales and Ireland c.1500-1715". This full-time Wellcome Trust funded post is available for twelve months from 1st September 2017 to 31st August 2018. The successful applicant will be responsible for developing the Microsoft Access database associated with the project (containing information on over 30,000 medical practitioners), to enable it to answer the project’s research questions and to provide a publicly accessible resource at the end of the project, as well as conducting some archival research and historical analysis associated with the database.

The successful applicant will be able to present information on research progress and outcomes; communicate complex information orally, in writing, and electronically; and help to prepare proposals and applications to external bodies.

Applicants will possess a relevant PhD obtained or submitted by the date of commencing the post, or possess an equivalent qualification/experience in a related field of study, and be able to demonstrate sufficient knowledge in the discipline and of research methods and techniques to work within established research programmes. Applicants will be able to work with early modern archival and published sources; prepare, enter, and analyse data in a complex database; and offer support to the project investigators in developing quantitative measures to answer complex research questions using the database material; as well as developing the database for public access. A familiarity with early modern medical and social history would be highly desirable. There will be an opportunity to conduct and publish your own research on the database materials and related subjects. There is no expectation of teaching during this post. Applicants will be expected to be based largely in Exeter, although some time may be spent at the IHR in London, where technical support for the database is available.

The University offers some fantastic benefits including 41 days leave per year, options for flexible working, numerous discounts at leading retailers, an onsite gym, free yoga and pilates, a cycle to work scheme, and a stunning campus environment in the heart of Exeter. If you are not currently in Exeter please have a look at our website (www.exeter.ac.uk/thesouthwest) for some further information on what a beautiful part of the country we are based in.

For further information please contact Prof. Jonathan Barry (email: J.Barry@ex.ac.uk).

Interviews are expected to take place in mid-July.

Applications should be made via our website. For more information and to apply online please go to www.exeter.ac.uk/jobs. Please quote reference number R43273 in any correspondence.

The University of Exeter is an equal opportunity employer. We are officially recognised as a Disability Confident employer and an Athena Swan accredited institution. Whilst all applicants will be judged on merit alone, we particularly welcome applications from groups currently underrepresented in the workforce.

samedi 24 juin 2017

Les anatomies malléables

Malleable Anatomies. Models, Makers, and Material Culture in Eighteenth-Century Italy



Lucia Dacome


Oxford university Press
320 Pages | Numerous illus. 
9.2 x 6.1 inches 
ISBN: 9780198736189


Malleable Anatomies offers an account of the early stages of the practice of anatomical modeling in mid-eighteenth-century Italy. It investigates the "mania" for anatomical displays that swept the Italian peninsula, and traces the fashioning of anatomical models as important social, cultural, and political as well as medical tools. Over the course of the eighteenth century, anatomical specimens offered particularly accurate insights into the inner body. Being colored, soft, malleable, and often life-size, they promised to foster anatomical knowledge for different audiences in a delightful way. But how did anatomical models and preparations inscribe and mediate bodily knowledge? How did they change the way in which anatomical knowledge was created and communicated? And how did they affect the lives of those involved in their production, display, viewing, and handling? 

Examining the circumstances surrounding the creation and early viewing of anatomical displays in Bologna and Naples, Malleable Anatomies addresses these questions by reconstructing how anatomical modeling developed at the intersection of medical discourse, religious ritual, antiquarian and artistic cultures, and Grand Tour display. While doing so, it investigates the development of anatomical modeling in the context of the diverse worlds of visual and material practices that characterized the representation and display of the body in mid-eighteenth-century Italy. Drawing attention to the artisanal dimension of anatomical practice, and to the role of women as both makers and users of anatomical models, it considers how anatomical specimens lay at the center of a composite world of social interactions, which led to the fashioning of modelers as anatomical celebrities. Moreover, it examines how anatomical displays transformed the proverbially gruesome practice of anatomy into an enthralling experience that engaged audiences' senses.

La santé familiale, militaire et des vétérans

Military, Veteran and Family Health


Call for Papers

The Journal of Military, Veteran and Family Health aims to maximize the mental, physical and social health and well-being of military personnel, Veterans and their families by publishing world class research to a broad international and multidisciplinary readership of researchers, clinicians, administrators, and policy makers. http://bit.ly/jmvfh_cfp

JMVFH publishes original research articles and several other types of articles related to the health and well-being of the populations of interest including: Emerging Practices and Programs, Clinical Practice Reviews, Arts and Humanities articles, Perspectives, Talking Points, and Letters.

The journal welcomes submissions in the following research theme areas:
  • Mental health and rehabilitation
  • Physical health and rehabilitation
  • Social health and well-being
  • Transition from military to civilian life
  • Family health and wellbeing
  • Evolving treatment practices or programs
  • Occupational and environmental health
  • Novel health technologies related to military service
  • Transitions back to family life after deployment
  • Health care policies and programs
  • Military history related to health and well-being
  • The arts and military health and well-being, and
  • Gender based research related to any of the above theme areas.

The journal is multidisciplinary in scope and accepts articles from researchers and clinicians conducting research relevant to enhancing the physical, mental or social health of the beneficiary populations. Some of these disciplines include Bioinformatics, Biomechanical Engineering, Kinesiology and Health Studies, Medicine, Neurosciences, Nursing, Occupational Therapy, Organizational Behavior, Physical Therapy, Psychiatry, Psychology, Public Administration, Public Health, Social Work, Sociology, and the Arts and Humanities.

For more details about article types and submission requirements please consult the Guidelines for Submissions –http://bit.ly/jmvfhguide

Journal of Military, Veteran and Family Health(JMVFH) http://bit.ly/jmvfh

The aim of this new open-access journal is to maximize the health and social well-being of military personnel, Veterans, and their families by disseminating world-class research to a broad international and multidisciplinary readership of researchers, practitioners, administrators, and policy makers.

The Journal of Military, Veteran and Family Health provides a forum for the latest research in mental and physical health and rehabilitation, social health and wellbeing, the transition from military to civilian life, family health and wellbeing, evolving treatment practices or programs, occupational and environmental health, novel health technologies related to military service, transitions back to family life after deployment, health care or health-related policies and programs, military history related to health and wellbeing, the arts and military health and well-being, and gender-based research related to any of the above. JMVFH is edited by Alice Aiken and Stéphanie Bélanger, and managed by Mike Schaub.

Contact Info:
http://bit.ly/jmvfh

vendredi 23 juin 2017

Manuel d'histoire du sport

The Oxford Handbook of Sports History



Robert Edelman and Wayne Wilson


Oxford University Press
Hardcover
Published: 04 May 2017
576 Pages 
ISBN: 9780199858910


Orwell was wrong. Sports are not "war without the shooting", nor are they "war by other means." To be sure sports have generated animosity throughout human history, but they also require rules to which the participants agree to abide before the contest. Among other things, those rules are supposed to limit violence, even death. More than anything else, sports have been a significant part of a historical "civilizing process." They are the opposite of war.

As the historical profession has taken its cultural turn over the last few decades, scholars have turned their attention to subject once seen as marginal. As researchers have come to understand the centrality of the human body in human history, they have come to study this most corporeal of human activities. Taking early cues from physical educators and kinesiologists, historians have been exploring sports in all their forms in order to help us answer the most fundamental questions to which scholars have devoted their lives. We have now seen a veritable explosion excellent work on this subject, just as sports have assumed an even greater share of a globalizing world's cultural, political and economic space. Practiced by millions and watched by billions, sports provide an enormous share of content on the Internet. This volume combines the efforts of sports historians with essays by historians whose careers have been devoted to more traditional topics. We want to show how sports have evolved from ancient societies to the world we inhabit today. Our goal is to introduce those from outside this sub-field to this burgeoning body of scholarship. At the same time, we hope here to show those who may want to study sport with rigor and nuance how to embark on a rewarding journey and tackle profound matters that have affected and will affect all of humankind.