lundi 1 juillet 2024

Vacances estivales

 Le blogue Historien.nes de la santé entre dans sa période de vacances estivales. 


Il sera de retour le lundi 2 septembre 2024.


Bon été à tou.tes !

dimanche 30 juin 2024

Le dernier numéro du e. SFHM


e. SFHM, 2024-2

Vous trouverez dans ce numéro deux articles où les images apparaissent indissociables de l’histoire de la médecine…
Dans le premier de ces articles, Levon Doursounian évoque les diverses figures de l’Hôtel-Dieu de Paris au cours de l’histoire. Cet établissement fut pendant des siècles, au coeur même de la capitale et à l’ombre de Notre-Dame, l’un des phares de la médecine et de la chirurgie françaises. Mais ses bâtiments, devenus au fil du temps incompatibles avec l’évolution de la médecine moderne, ont fait l’objet de discussion et de controverses au sujet de leur avenir. L’auteur nous rappelle, avec une certaine nostalgie, les avatars successifs de l’Hôtel-Dieu depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours.
Patrice Queneau nous propose ensuite de suivre, à travers le dossier médical de Raoul Dufy, artiste original et attachant de la première moitié du XXe siècle, une autre page d’histoire médicale : l’apparition des traitements de la polyarthrite par l’hormone adrénocorticotrope (ACTH) et la cortisone, dont Dufy fut en 1950 l’un des premiers bénéficiaires. L’artiste se rendit en effet aux États-Unis, à l’invitation de deux rhumatologues de Boston, les Docteurs Freddy Homburger et Charles D. Bonner, pour y être soigné de sa polyarthrite dans le cadre d’un protocole expérimental. Patrice Queneau, par ailleurs auteur d’un ouvrage sur La douleur transcendée par les artistes (Glyphe, 2014), revient sur cette aventure où l’Art et la maladie ont été intimement mêlés. 

 

Les avatars de l’Hôtel-Dieu de Paris, par Levon DOURSOUNIAN

Raoul Dufy (1877-1953), sa polyarthrite, la cortisone et l’aspirine : du bonheur à la tragédie, par Patrice QUENEAU

Le diagnostic

Diagnosis – Between Knowing and Doing


Call for Abstracts



24th-25th of October 2024


Medical Museion, University of Copenhagen



Despite being a critical part of the clinical practice, diagnosis has received relatively little attention in the philosophy of medicine literature, especially when it comes to diagnosis of somatic diseases.

Nonetheless, as a central concept and tool in both medical practice and biomedical knowledge/research, diagnosis offers several exciting epistemological and ethical questions.

In history of science, studies have often limited themselves to very specific historical settings to avoid anachronism. Diagnoses are however historical constructs that carry their history with them in their extension and use. Drawing on historical perspectives yield fruitful avenues for understanding how diagnoses come to be and are used.

In this conference we therefore wish to talk across historical, philosophical, and sociological approaches to diagnosis to investigate their dynamism and how they create relations and allow us to understand and act on disease. We will address the topic broadly touching on, among others, the following questions:


- What are the aims and functions of diagnoses and disease categories?

- How are diagnoses embedded in temporality (medicalization, demedicalization, staging, continuity, and discontinuity in classifications)?

- How are diagnoses shaped historically?

- How are diagnoses used in clinical practice, clinical guidelines and clinical research, and which tensions between them are underlined by thinking in terms of diagnosis?

- How to connect the apparent simplicity of the lab/clinical guidelines compared to clinical practice?

- How are other form of expertise (such as patients for instance) involved in the process of diagnosis?

- Are historical studies relevant for studying diagnosis in the present?


The conference will take place at Medical Museion and will focus on the sharing of ideas and discussion in addition to presenting research. We hope to include unusual formats for discussion (for instance working with objects) so please write if you have further ideas for this.


We welcome proposals for short, 15min talks from scholars working on historical, epistemological, social, or ethical aspects related to diagnosis and disease classification (including the specific questions mentioned above but contributions addressing other aspects are also welcome). Please send a 250-words abstract to sarah.yvonnet@sund.ku.dk and karin.tybjerg@sund.ku.dk. The deadline for sending abstract is 4th July 2024. We will return to you to you shortly thereafter.

samedi 29 juin 2024

Le sport et le corps masculin au 19e siècle

Le sport et le corps masculin au 19e siècle

Exposition


Galerie David Guiraud 

 5, rue du Perche – 75003 Paris
Mardi / Samedi – 14h30 / 19h
01 42 71 78 62
www.galerie-david-guiraud.com
info@galerie-david-guiraud.com


C’est avec enthousiasme que la galerie David Guiraud annonce le lancement de la seconde exposition prévue dans le cadre du projet de huit expositions sur le corps masculin dans l’histoire de la photographie. Le vernissage aura lieu le jeudi 2 mai et l’exposition se déroulera du 3 mai au 20 juin 2024, au 5 rue du Perche, dans le Marais.

Faisant suite à l’idée initiale de la galerie, qui consiste à appréhender les nus masculins produits au 19eme siècle par catégorie thématique, l’exposition présente le sport et les débuts de la culture physique comme quatrième thème ayant permis l’émergence de représentations masculines à cette époque. L’exposition évoquera également le cinquième et dernier thème identifié, la science, avec une planche de chronophotographie de E. Muybridge.

Ensemble, l’exposition #2 et l’exposition #1 auront présenté l’académisme, l’érotisme, la pornographie, le sport et la science, dressant ainsi un panorama complet des cinq thèmes identifiés au 19e siècle et étant à l’origine de la plupart des nus rencontrés jusqu’au début du 20e siècle.



Le corps musclé

Le corps musclé ou athlétique réunit les deux types de corps que l’on retrouve sur les photographies du 19e siècle. Il est le point commun entre le corps du sportif et le corps issu de la culture physique, car dans la pratique comme dans les intentions, les deux se distinguent. Il y a dans le sport, la notion de jeu, d’interaction, de collectif, qui est moins présent, voire absent dans la culture physique, qui n’est d’ailleurs pas considérée comme un sport, jusqu’à l’apparition du Bodybuilding, Le développement physique et musculaire est une conséquence indirecte de la pratique du sport qui n’en est pas la finalité. Inversement, il semblerait que dans la culture physique le développement du muscle et de la structure du corps soit un but en soi.

Le corps athlétique, musclé, qui est pris en photo au 19eme siècle est tout aussi bien le corps d’un sportif qui pratique la lutte ou l’haltérophilie, que le corps d’un homme qui pratique la culture physique, activité naissante mais qui se popularise à la fin du 19eme siècle.



La lutte et les hommes forts

A la fin du XIXème siècle, la lutte professionnelle était le sport le plus en vogue en Europe et figurait au programme des compétitions définies par le Congrès Olympique, avec des règles similaires à celles de la lutte gréco-romaine. La lutte professionnelle avait fait son apparition en France à partir des années 1830 mais commençait à perdre en popularité à partir de 1900. Durant cette période, des lutteurs et autres sportifs qui n’avaient pas eu accès aux milieux d’élites, resoignaient les troupes de forains et les cirques qui sillonnaient la France. Là, ils pouvaient démontrer leurs talents et leur force. Ils sont, ce que l’on appelle alors les hommes forts et sont très souvent pris en photo pour assurer leur promotion.



La culture physique et le body building

A la fin du 19e siecle, la plupart des emplois se trouvent dans l’agriculture et dans l’industrie, dans des activités physiques qui musclent le corps, c’est sans doute pourquoi les premières incitations à la culture physique se font sous l’angle de la santé et du bien-être.

En France, le professeur Desbonnet est le promoteur de la culture physique et fonde une école à Paris en 1886, en mettant l’accent sur les bénéfices pour la santé (réduction de l’obésité, guérison de la neurasthénie et des maladies de l’estomac, développement général des muscles du corps). Il met également en avant la force et la beauté qui participent à l’adhésion générale pour la culture physique. Les pouvoirs publics ne peuvent qu’encourager une telle initiative, d’abord pour les raisons évoquées précédemment, mais aussi parce qu’un homme musclé et en forme est un bon soldat, qui peut porter facilement son arme et son paquetage.

L’allemand Eugene Sandow (1867-1925) commence par se produire dans les cirques pour des démonstrations de force avant d’être repéré par le grand Florenz Ziegfeld et de participer grâce à lui, à l’exposition Universelle de Chicago en 1893. Eugene Sandow se distingue de ses confrères en cherchant à développer un physique équilibré, proportionné et esthétique. Il enthousiasme le monde entier en parvenant à combiner la beauté, le spectacle et la force. Ses innovations font de lui le père du culturisme moderne et le fondateur du Bodybuilding en tant que sport.



Le sport naturiste allemand

Depuis le milieu du 19e siècle en Allemagne, le nudisme fait son apparition sous l’impulsion d’un mouvement lié à la jeunesse, la Lebensreform, prônant un retour à la nature. Le développement de cette pratique aboutit en 1898, à la naissance la Freikörperkultur («culture du corps libre») ou FKK qui est une véritable éthique naturiste. Le nudiste accompagne alors son geste, d’une réflexion profonde sur un retour à la nature, d’une vie en harmonie avec elle et d’une rupture avec la ville industrielle et oppressante.

Dans les années 1920, la pratique du naturisme s’accompagne d’une activité physique, dans un but thérapeutique et hygiéniste théorisé par Adolf Koch et les mouvements marxistes. Les images de Gerhard Riebicke présentées dans l’exposition illustrent cette phase naturiste et sportive du mouvement. D’abord méprisé par les nazis qui y voient, entre autres, un refuge pour les homosexuels, le mouvement naturiste est récupéré par des théoriciens du parti et transformé en une « hygiène raciale » et un retour aux souches germaniques païenne, vénérant la nature.



Les débuts de la culture physique aux usa

Aux Etats-Unis, à cette époque, l’état d’esprit est différent. Les athlètes américains restent très pudiques mais sortent des salles de musculation pour se prêter aux jeux des photographes, en posant pour eux et en faisant émerger un style de photographie « athlético-art-déco » assez spécifique. Il faut se rappeler que l’Art-déco est une célébration de la modernité, de l’industrie et de ses progrès et que son objet est de répondre aux besoins de la vie moderne.

Le travail de Edwin F. Townsend est la parfaite illustration de la mise en scène du modèle athlétique dans une composition d’esprit art-déco, qui justifiera pour une future génération, l’utilisation des athlètes et rendra pertinente une photographie dont le sujet est le corps et la musculature. Cette génération est celle de l’American Physique Photography, des années 1930/40 aux années 1960/70, objet de futures expositions par la galerie.



Les œuvres proposées par la galerie

L’exposition propose un ensemble de tirages d’époque et montre un boxeur, un haltérophile érotique, un gymnaste aux anneaux, des lutteurs amateurs par Von Gloeden, soit un ensemble de sportifs dont le profil commun est celui d’être des hommes forts. En ce qui concerne les grands sports de l’époque, l’exposition propose une rare et exceptionnelle série de portraits des lutteurs ayant participé au Championnat du Monde de Lutte (probablement à Paris en 1899), par le photographe Stanisław J. Ignacy Ostroróg (1863-1929), dit Waléry.

L’exposition présente, dans le cadre de la culture physique, un portrait signé du professeur E. Desbonnet en 1919 et plusieurs tirages du fameux Eugene Sandow, la star internationale.

La galerie propose également un ensemble de tirages de G. Riebicke et des études « athlético-Art Déco » américaines des années 1920/1930.

vendredi 28 juin 2024

Douglas Jolly

Frontline Surgeon: New Zealand Medical Pioneer Douglas Jolly  

Mark Derby


Publisher ‏ : ‎ University of Nebraska Press (June 1, 2024)
Language ‏ : ‎ English
Hardcover ‏ : ‎ 324 pages
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-1496213389


Although a young doctor when he volunteered for the Spanish Civil War in late 1936, New Zealander Douglas Jolly swiftly acquired a reputation as one of the most gifted and energetic surgeons of the Republican Army’s medical services. Over the next two years he performed countless life-saving operations on wounded combatants from both sides of the conflict, as well as on civilians. Tireless, dedicated, and courageous, he developed significant and innovative treatment systems based on the principle of working as near as possible to the front line. Jolly used this unprecedented battlefield experience to write a manual that was widely used in World War II and the Korean and Vietnam Wars.

Frontline Surgeon traces Jolly’s remarkable career from medical training in 1920s New Zealand, postgraduate study during the rise of fascism in Europe, almost a decade of frontline surgery, and into civilian life as medical director of Britain’s largest hospital for amputees. One of the greatest war surgeons of the twentieth century, Jolly has been mysteriously omitted from the ranks of pioneers of modern medicine. This engaging biography, intensively researched in many countries, both explains and redresses that omission.

Ports, marins et navires dans « l’import-export épidémique »

Les microbes naviguent aussi. Ports, marins et navires dans « l’import-export épidémique » (XVI-XXe siècle)


Appel à communications 

Lieux salle 3.01 (3e étage) - Centre de Colloques du Campus Condorcet, Place du Front populaire
Aubervilliers, France (93)

Cet appel à communication porte sur la propagation des maladies à bord des navires et leur impact sur les ports entre le XVIe et le XXe siècle. Cette journée d’étude est l’occasion d’aborder, sous un angle inédit, les maladies qui sévissent à bord et à terre, et qui sont liées par le phénomène de l’embarquement. Comment s’articule la gestion des mesures sanitaires et des malades dans des ports secondaires non dotés de quarantaines, mais touchés par des vagues épidémiques circulant par le petit cabotage ? Comment les ports, où certaines escadres relâchent avec des centaines de malades nécessitant placement dans des hôpitaux, isolation et soins, gèrent-ils l’arrivée de ces flux importants ? Comment la maladie modèle-t-elle, à bord, l’espace du navire lorsqu’il est nécessaire d’isoler et de soigner les membres d’un équipage ? Ces questions ne sont pas exhaustives et ouvrent la voie à de nombreuses autres réflexions possibles.


Transporteurs d’agents pathogènes, les navires véhiculent virus et bactéries dont la prolifération est renforcée par la promiscuité et par les difficiles conditions de vie à bord. L’intensification des circulations maritimes à partir de la période moderne entraîne, de fait, une accélération de « l’import-export épidémique »[1] pouvant entraîner des flambées de certaines maladies en mer comme à terre. Les exemples sont nombreux : de la propagation de la variole à l’Île Bourbon à partir de 1729 à l’épidémie de typhus qui ravage l’escadre du comte Du Bois de la Motte entre 1757-1758 avant de décimer la population de Brest. Les passages entre terre et mer sont fréquents et se multiplient avec l’internationalisation des ports et l’augmentation des flux commerciaux. Il n’est donc pas étonnant que l’arrivée dans les ports des navires ait pu susciter une « onde de crainte » que l’on cherche à atténuer par la mise en place de politiques sanitaires longtemps dominées par le modèle marseillais (quarantaines, visites sanitaires des navires, désinfection des marchandises, etc). La préoccupation pour la santé des gens de mer, qui se développe significativement après la Guerre de Sept Ans (1756-1763), place ainsi le XVIIIe siècle au cœur de la problématique, mais nous souhaitons ouvrir la réflexion à une période plus large s’étendant du XVIe au XXe siècles.

En lien avec l’axe 3 du projet GEMER qui porte sur la santé et la démographie des marins et de leurs familles, cette journée est l’occasion d’aborder, sous un angle inédit, les maladies qui sévissent à bord et à terre, et que relie l’embarquer ensemble. Comment s’articule la gestion des mesures sanitaires et des malades dans des ports secondaires non dotés de quarantaines, mais touchés par des vagues épidémiques circulant par le petit cabotage ? Comment les ports, dans lesquels certaines escadres relâchent avec des centaines de malades nécessitant placement dans des hôpitaux, isolation et soins, gèrent-ils l’arrivée de ces flux importants ? Comment la maladie modèle-t-elle, à bord, l’espace du navire lorsqu’il est nécessaire d’isoler et de soigner les membres d’un équipage ? Ces questions ne sont pas exhaustives et ouvrent la voie à de nombreuses autres réflexions possibles.

L’appel à communication concerne bien sûr les trois territoires constitutifs du projet GEMER (Cancale et le Plessis-Bertrand, le bassin de la Seudre, et l’Étang de Berre), mais il ne leur est pas limité. Les sujets attendus pour cette journée d’étude porteront sur les maladies et épidémies (la variole, le choléra, le typhus, la peste, entre autres), « embarquées » et « débarquées » à la faveur d’une escale ou d’un retour au port et véhiculées par les « gens de mer », c’est-à-dire les pêcheurs et les navigants, ainsi que par l’ensemble des individus qu’ils sont amenés à côtoyer à terre, dans leur vie professionnelle (artisans en lien avec le milieu maritime ; confréries) et quotidienne (famille plus ou moins élargie).

Afin de favoriser la discussion autour des liens entre terre et mer, seront examinées avec attention les propositions mobilisant des sources inédites relevant de l’histoire économique et sociale et de l’histoire urbaine (actes notariés, comptabilités d’hôpitaux, délibérations des gouvernements urbains etc.).
Modalités de soumission

Les communications seront de trente minutes, suivies de dix minutes de discussion. Une discussion générale est prévue à la fin de chaque demi-journée.

Les propositions de contribution doivent se faire en lien avec la thématique définie en utilisant le formulaire en ligne, accessible ICI.

Elles devront être envoyées avant le 15 juillet 2024.

Le comité d'organisation informera de l’acceptation ou non des propositions avant le 31 juillet 2024.

Pour toute question ou information complémentaire, contactez : laure-helene.gouffran@univ-ubs.fr.
Responsables scientifiques Anne Forrer, UBS, Lorient
Laure-Hélène Gouffran, UBS Lorient
Isabelle Séguy, INED

jeudi 27 juin 2024

Une histoire accidentelle du Canada

An Accidental History of Canada 
 

Megan J. Davies & Geoffrey L. Hudson (Editors)


Publisher ‏ : ‎ McGill-Queen's University Press (June 18, 2024)
Language ‏ : ‎ English
Hardcover ‏ : ‎ 396 pages
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-0228021155



Although Canadian history has no shortage of stories about disasters and accidents, the phenomena of risk, upset, and misfortune have been largely overlooked by historians. Disasters get their due, but not so the smaller-scale accident where fate is more intimate. Yet such events often have a vivid afterlife in the communities where they happen, and the way in which they are explained and remembered has significant social, cultural, and political meaning. An Accidental History of Canada brings together original studies of an intriguing range of accidents stretching from the 1630s to the 1970s. These include workplace, domestic, childhood, and leisure accidents in colonial, Indigenous, rural, and urban settings. Whether arising from colonial power relations, urban dangers, perils in resource extraction, or hazardous recreations, most accidents occur within circumstances of vulnerability, and reveal precarity and inequities not otherwise apparent. Contributors to this volume are alert to the intersections of the settler agenda and the elevation of risk that it brings. Indigenous and settler ways of understanding accidents are juxtaposed, with chapters exploring the links between accidents and the rise of the modern state. An Accidental History of Canada makes plain that whether they are interpreted as an intervention by providence, a miscalculation, an inevitability, or the result of observable risk, accidents – and our responses to them – reveal shared values.

mercredi 26 juin 2024

Galien

The Oxford Handbook of Galen
 

P. N. Singer & Ralph M. Rosen (Editors)



Publisher ‏ : ‎ Oxford University Press (June 21, 2024)
Language ‏ : ‎ English
Hardcover ‏ : ‎ 752 pages
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-0190913687



The Oxford Handbook of Galen provides a comprehensive overview of the life, work, and legacy of Galen (129--c. 216 CE), arguably the most important medical figure of the Graeco-Roman world. It contains essays by thirty leading experts on Galen's life and background, his medical theories, his therapeutic and clinical practices, and his philosophical contributions in the areas of logic, epistemology, causation, scientific method, and ethics.

The authors offer accessible, but thorough and detailed, analyses of all major areas of Galen's thought, considered in their original historical context, as well as of the most important pathways of the transmission of his texts and his intellectual legacy, from late antiquity to early modern times and from western Europe to Tibet and China.