mardi 28 février 2017

Le médecin qui voulut être roi

Le médecin qui voulut être roi : Sur les traces d'une utopie coloniale

Guillaume Lachenal

Éditeur : Le Seuil
Collection / Série : Seuil L'Univers Historique
368 pages ; broché
ISBN 978-2-02-114256-3

« Un médecin gouvernait seul, pendant la Seconde Guerre mondiale, une région entière du Cameroun. Il tentait d’y réaliser une utopie où la médecine guiderait toute la politique et où la politique deviendrait thérapie sociale… »
L’histoire du docteur David ressemble à un rêve exaucé : celui d’un monde réinventé par les médecins. Elle rappelle que les colonies furent, pour les hérauts de la santé publique, des espaces d’exception affranchis des contraintes de la politique ordinaire, propices aux expériences grandeur nature. Celles de cet officier des Troupes coloniales furent totales. Les autorités françaises les présentèrent comme des succès. Les archives et les témoignages en livrent une image plus troublante.
Guillaume Lachenal retrace ici le destin d’une utopie, en entrecroisant l’itinéraire de son maître d’œuvre et le récit captivant d’une enquête de terrain, qui l’a conduit de l’Afrique aux îles du Pacifique. Dans les lieux et les paysages marqués par les aventures impériales du docteur David, dans la végétation, les objets, les chansons, les mémoires ou les ruines, il découvre que cette histoire se conjugue au présent. C’est une histoire toujours vive, faite de promesses impossibles, de violence, de rêves de grandeur, de désir d’échec et de rendez-vous manqués, où l’attente du futur s’abîme dans la comédie tragique du pouvoir.

Les consommateurs d'exotique

Consumers of the exotic: European commerce and the consumption of materia medica, 1670-1730


Workshop



April 5-6, 2017

University of Cambridge, Corpus Christi College, NCR

The workshop will explore the ways in which exotic plant materials were processed, bought and consumed in European metropoles and at royal courts, in the decades around 1700. Why did European consumers buy—and more significantly ingest—exotic plant materials? How did they understand their properties and significance? How was their consumption shaped hospital trials, advertising, and the behavior of high-profile trend-setters, particularly at royal courts? When and why was the efficacy and even safety of given exotic drugs questioned or cast into doubt? And which experts could credibly pronounce upon their effects on the European body?

Please find the programme below. All are welcome, but please inform Dr Justin Rivest (jr723@cam.ac.uk) if you wish to attend, as numbers may be limited for reasons of space.


April 5
10:30-10:45 COFFEE

10:45-11:00 WELCOME AND INTRODUCTION
Emma Spary and Justin Rivest

11:00-12:30 Session I CONSUMPTION CASE STUDIES

G. A. Cook (University of Hong Kong) Consuming the exotic in Switzerland : Garcin’s ‘Maduran pills’

Irene Fattacciu (University of Turin) Reasons and implications of changes in food consuming patterns : the appropriation and diffusion of chocolate between Spain and New Spain


12:30-14:00 LUNCH BREAK

14:00-16:00 Session II NETWORKS OF KNOWLEDGE

Samir Boumediene (CNRS Lyon) Jesuits’ recipes, Jesuits’ receipts : the Society of Jesus and the introduction of exotic drugs in 17th century Europe.
 
Šebestián Kroupa (University of Cambridge) Producing and consuming drugs in Manila at the turn of the eighteenth century
 
Victoria Pickering (British Museum) Contributors and connections : exotic material in Hans Sloane’s botanical collection

16:00-16:15 COFFEE BREAK

16:15-18:15 Session III DECENTERING THE EXOTIC

B. Harun Küçük (University of Pennsylvania) Ali Münşi (d.1750) and American exotica

Clare Griffin (Max Planck Institute for the History of Science) What is ‘exotic’ anyway ? The view from Moscow
 
Paula De Vos (San Diego State University) Appropriation of the exotic in the Palestra pharmaceutica (Madrid, 1706) of Félix Palacios

20:00 DINNER

April 6
09:30-11:30 Session IV KNOWING AND EXPERIENCING THE EXOTIC

Emma Spary (University of Cambridge) The inscrutability of cinnamon : how to prove when you had the right drug
 
Hjalmar Fors (Karolinska Institutet) The exotic in the here and now of early modern European experience
 
Laia Portet (University of Cambridge) Choosing drugs and naming the exotic in Paris

11:30-11:45 COFFEE BREAK

11:45-13:15 Session V REACHING THE CONSUMER

Wouter Klein (Universiteit Utrecht) Exotic drugs and the intricate balance of the early modern medical market : a case study of Peruvian bark and negative publicity, c. 1730

Justin Rivest (University of Cambridge) Medicating the French foot soldier, 1689-1714 : The role of exotic drugs

13:15-14:45 LUNCH

14:45-15:30PLANNING SESSION FOR VOLUME
 
15:30 CLOSE
Emma Spary and Justin Rivest, University of Cambridge


NB : The workshop immediately follows Dr Valentina Pugliano’s conference on ’Medicine, Environment and Health in the Eastern Mediterranean World, 1400-1750’ on 3-4 April, which may be of interest to participants. Please don’t contact Justin about this, as it is a separate event—contact Valentina at valentina.pugliano chez gmail.com

Corps au travail

Corps au travail. Performance, discipline et fatigue à l’épreuve du métier (XVIIe-XXe siècle)

Appel à contribution


Université de Paris-Est Marne-la-Vallée,
30 juin-1er juillet 2017


Sur les chantiers, dans les manufactures et au sein des fabriques de l’ère préindustrielle, des machines accompagnent l’usage des énergies traditionnelles. Si l’on songe au textile, à la papeterie, à l’imprimerie, partout différentes sortes de moulins, de presses et autres machines ont été introduits, parfois dès le XIIIe siècle, sans que les conséquences physiques pour les travailleurs de ces innovations n’aient fait l’objet d’une attention particulière des historiens. Parallèlement, des formes multiples de division du travail sont à l’œuvre dès le Moyen Âge dans des secteurs très divers. Ces transformations traduisent une volonté d’améliorer les performances économiques afin, le plus souvent, de conquérir de nouveaux marchés et débouchent, là où la main-d’œuvre est concentrée, sur une imposition grandement contraignante de la discipline ouvrière.

Si, lors du XIXe siècle, le processus d’industrialisation n’introduit que fort progressivement des ruptures majeures, les exigences nouvelles quant au respect de la solidarité entre l’homme et la machine, l’intensification des rythmes du travail et la multiplication de gestes nouveaux, voire de postures inédites, modifient grandement les exigences auxquelles sont soumis un nombre croissant de travailleurs dans les industries concentrées et mécanisées. Cette relation sans précédent à la machine impose de nouveaux horizons à l’ensemble des mondes du travail et subvertit tout le corps social. La mécanique du mouvement qui construit au même moment le corps travaillé du sportif ne présente-t-elle pas, par exemple, quelque analogie avec les transformations des normes et de l’intensité de l’effort productif alors en cours ? 

Enfin, l’irruption des « temps modernes » et la mise en place du taylorisme, puis l’automatisation et la dématérialisation du travail marquent à leur tour de nouvelles étapes qui, par leur caractère paradigmatique, systématisent jusqu’à aujourd’hui la soumission des corps aux logiques de la performance.

Ce processus de « machinisation » de l'humain s'est accompagné, en longue durée de nombreuses études théoriques prônant les « vertus » de la rationalisation du travail au nom de l’efficacité et du profit. Taylor n’a-t-il pas, depuis Vauban jusqu’à Ure, Babbage et autres, d’illustres prédécesseurs tandis que le management ne cesse de repousser aujourd'hui plus loin les limites de ce que les entreprises s’estiment en droit d’exiger de leurs travailleurs ? Nombreux sont d'ailleurs les « experts » qui, depuis le XVIIIe siècle jusqu’à aujourd’hui, entretiennent l’illusion selon laquelle la machine va alléger la pénibilité au travail.

La fatigue n’a pourtant cessé de meurtrir les corps, mais, au sein des populations laborieuses, ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle qu'elle est désignée comme telle. Elle devient ainsi progressivement un « mot à maux » que l'on associe à l'apparition de pathologies multiples qui, toutes, confinent à l'usure physique et psychologique des travailleurs. Cependant, dès que l’on se rapproche du terrain, la fatigue qu’éprouvent celles et ceux qui sont soumis aux exigences de la performance reste un objet fuyant. Si « le corps à l’ouvrage » (Thierry Pillon) a fait l’objet, à partir de la mise à contribution des écrits de soi et de la littérature prolétarienne du XXe siècle, d’une approche diachronique, on peine toujours, entre dénonciations et préconisations, à prendre la mesure de la fatigue sous ses formes multiples et évolutives, depuis la manière dont on la circonscrit jusqu’à ses effets et son ressenti, individu par individu. C’est là probablement un champ où sociologues, historiens, ergonomes et autres pourraient voir leurs curiosités converger.

Organisé les 30 juin et 1er juillet 2017, ce colloque sera le prolongement d’une journée d’étude qui a eu lieu à Valenciennes le 2 décembre 2016. Lors de cette première étape, l’accent a été mis de manière privilégiée sur la fatigue au travail. L’ordre dans lequel les communications avaient été ordonnées pouvait s’entendre, à titre heuristique, comme les trois temps d’une démarche balayant tout le spectre de la question. De quelle manière a-t-on, en longue durée, porté attention à la fatigue et à l’usure au travail ? Comment des modèles théoriques ont-ils permis de construire des paradigmes du corps efficace, de ses capacités ou faiblesses, en même temps que des instruments de mesure et des techniques permettant d’optimiser l’effort et de le reproduire ? Comment, sur le terrain, les différents acteurs –entrepreneurs, ouvriers, contremaîtres, mais aussi médecins, inspecteurs, experts etc.- ont-ils appréhendé la conjugaison de la performance, de la discipline et de la fatigue ?

C’est précisément ce troisième temps qui gagnera à être plus largement investi dans le prochain colloque car il correspond à un véritable angle mort des recherches pourvu que l’on tente de donner à celles-ci une épaisseur historique. Nous proposons d’élargir le champs d’étude et de tenir ensemble autour de cette thématique l’ensemble des mondes du travail, industriel et tertiaire, depuis les grandes usines jusqu’aux services à la personne, en passant par les petits ateliers et les chantiers qui sont curieusement les parents pauvres des publications existantes. Nous proposons également de marier autour de ces questionnements représentations et réalités et, enfin, de ne jamais oublier la chronologie et l’étendue des phénomènes observés car, de toute évidence, les différents acteurs sociaux engagés dans le processus productif n’ont pas attendu l’époque très contemporaine pour s’interroger sur l’efficience du « moteur humain ». Un exemple : comment a-t-on aménagé les horaires quotidiens pour exiger des travailleurs un effort soutenu tout en prévenant les risques de l’épuisement ? C’est en associant de la sorte partie ou totalité des éléments du triptyque –performance, discipline et fatigue – que l’on pourra donner aux rapports entre le corps et le travail toute son intelligence.

Modalités pratiques d'envoi des propositions

Les propositions de communications sont à renvoyer à corpsautravail@u-pem.fr
avant le 10 avril 2017

accompagnées d’un résumé d’une page (3000 signes) et d’un bref CV.


Comité d’organisation
Thierry Arnal,
Nicolas Hatzfeld,
Corine Maitte,
Thierry Pillon,
Didier Terrier
Comité scientifique
Andrea Caracausi,
Florent LeBot,
Dominique Margairaz,
Caroline Moricot,
Judith Rainhorn,
Georges Vigarello,
François Vatin



lundi 27 février 2017

Paiement et philanthropie dans le système de soin britannique

Payment and philanthropy in British healthcare, 1918–48

Dr George Campbell Gosling


Publisher: Manchester University Press
Pages: 224 
Published Date: February 2017
ISBN: 978-1-5261-1432-7


At a time when payment is claiming a greater place than ever before within the NHS, this book provides the first in-depth investigation of the workings, scale and meaning of payment in British hospitals before the NHS. There were only three decades in British history when it was the norm for patients to pay the hospital; those between the end of the First World War and the establishment of the National Health Service in 1948. Payment played an important part in redefining rather than abandoning medical philanthropy, based on class divisions and the notion of financial contribution as a civic duty. 

With new insights on the scope of private medicine and the workings of the means test in the hospital, as well as the civic, consumer and charitable meanings associated with paying the hospital, Gosling offers a fresh perspective on healthcare before the NHS and welfare before the welfare state.

Arts, techniques et sciences en Europe (1400-1900)

Produire du nouveau ? Arts – Techniques – Sciences en Europe (1400-1900)

Appel à communication


Université de Genève

23-25 novembre 2017

Organisateurs : Jérôme Baudry (Université de Genève), Jan Blanc (Université de Genève), Liliane Hilaire-Pérez, (Université Paris-Diderot et EHESS), Marc Ratcliff (Université de Genève), Sylvain Wenger (Société des Arts de Genève).

Qu’elle soit inscrite dans une réflexion sur la « création », l’« invention », la « découverte » ou l’« innovation », la nouveauté participe des transformations des sociétés. Ce colloque s’intéressera tout à la fois aux discours et aux pratiques de la nouveauté dans les arts, les techniques et les sciences du xve au xixe siècle en Europe. Il s’agira de questionner la pertinence de ces catégories et d’identifier les différentes manières dont les sociétés envisagées ont tenté de penser et de produire de la nouveauté. La période moderne, nourrie des idéaux de la Renaissance, a joué un rôle essentiel dans la description, l’analyse et l’historicisation des processus de la nouveauté, en codifiant et en illustrant ses procédés et ses résultats. Ce mouvement d’ouverture et de diffusion des connaissances fut au cœur même des entreprises académiques, des sociabilités savantes et des publications lettrées. L’écran des textes dissimule toutefois la richesse des pratiques et les innovations d’atelier que l’on ne peut réellement reconstruire qu’à travers l’étude conjointe des archives, des objets et des œuvres, laquelle met souvent en échec une lecture naïve et littérale des traités. 

Cette complexité dialectique des relations entre théories et pratiques est notamment l’objet de l’histoire sociale et culturelle, qui met l’accent sur les contextes, les aspects matériels, les réseaux et les rapports sociaux au sein desquels prend place et se construit l’idée de nouveauté. Dès la Renaissance, la production du nouveau est polymorphe. Ses formes, ses pratiques et ses lieux de savoirs se démultiplient. À la rationalisation de l’invention dans l’imprimé, telles les réductions en art, répond la variété des pratiques artistiques, techniques et savantes dont la circulation ne cesse de s’amplifier. Mais les nouveautés dépendent aussi des contextes juridico-politiques : les États, les municipalités et les corporations mettent en place des dispositifs de protection et d’incitation (patentes, privilèges, financements, honneurs, naturalisation, charges, pensions, etc.) pour encourager les inventeurs et pour attirer des artisans qualifiés de l’étranger. Toutefois, les mécanismes de production, les cadres contextuels et l’ampleur des effets du nouveau sur les sociétés diffèrent évidemment au long de la période, ainsi que selon les aires géographiques. 

Pour autant, existe-t-il des processus d’innovation propres à ce que nous appelons aujourd’hui, en les distinguant, les « arts », les « techniques » et les « sciences » ? Un peintre, un ingénieur et un savant « inventent »-ils différemment, à une époque où les frontières sont ténues, comme l’indique bien l’utilisation des termes d’« arts » et d’« artiste » jusqu’au XIXe siècle ? Les assujettissements sociaux et économiques – commandes et marchés, contraintes de temps et d’argent, enjeux de pouvoir – fonctionnent-ils de manière analogue dans ces contextes différents ? À travers des études de cas et des études comparées, il s’agira de penser dans sa diversité et ses ambiguïtés la production du nouveau en contexte. Faut-il penser que le nouveau est le produit de combinaisons inédites issues de matériaux déjà existants ? Que retenir du mythe du génie inventif et de l’inventeur héroïque qui voudrait que les novateurs – artistes, artisans, savants, industriels, chercheurs – n’innovent véritablement qu’en faisant table rase ? 

À l’heure où les historiens recherchent les conditions d’un discours intégrant les apports de l’histoire intellectuelle, économique, culturelle, de l’histoire et de la sociologie des sciences, des arts et des techniques, de l’histoire des pratiques, de l’histoire matérielle et de l’épistémologie, il est légitime de se demander quels sont les facteurs d’intégration et de dispersion du nouveau. Afin d’explorer la question du nouveau, ce colloque s’adresse aux historiens et chercheurs en sciences sociales s’intéressant aux arts, aux techniques et aux sciences. 

Les communications et les discussions auront lieu en français ou en anglais.

Un bref résumé de la communication envisagée, accompagné d’un court curriculum vitae, sera envoyé, avant le 15 mars 2017, par e-mail à : jerome.baudry@unige.ch

Médecine et mystère

Medicine and Mystery. The Dark Side of Science in Victorian Fiction

Call for Papers

A Victorian Popular Fiction Association – NUI Galway Study Day
8th June 2017 National University of Ireland, Galway
Key-note speakers
Ms Sarah Wise, Author
Mr Alexander Black, NUI Galway – The Early Years of Anatomy in Galway
Exhibition – “Medicine and Mystery in C19th Galway”, Curated by Anna Gasperini and Paul Rooney


Twitter: @meds_myst19

The internationally recognised Victorian Popular Fiction Association (VPFA) and the National University of Ireland, Galway invite you to submit paper proposals for this interdisciplinary study day devoted to exploring representations of medicine and mystery in the Victorian era.

The nineteenth century saw unprecedented developments in medical science, which caused simultaneously wonder and anxiety in the wider public. Victorian popular authors such as Wilkie Collins, Florence Marryat, Charles Dickens, and Mary Elizabeth Braddon enthusiastically explored the themes of medicine and surgical innovation in their work, exploiting their sensational potential. At the same time, the hopes and controversies generated by advancements in the medical field were often the subject of public debate via newspapers, magazines, and cartoons. The conference organisers welcome 20-minute papers on the exploration of the topic. Speakers from Literary History, Medical History, and Medical Humanities backgrounds are welcome. Topics include, but are by no means limited to:
  • Medical advancements & the novel
  • The doctor and/or patient in Victorian fiction
  • The doctor as detective/criminal
  • Doctor-patient relationship in fiction and reality
  • “Popular” medicine: quackery, advertisements, popular remedies
  • Disease and popular novelists
  • Medical developments and the press: newspapers, journals, cartoons
  • Neo-victorian medicine: novels, movies, and TV series
  • Medicine and crime: bodysnatchers, murderers, the development of forensic medicine
  • Controversial ideologies in Victorian medicine: eugenics, the Anatomy Act
  • Medicine and poverty
  • Medicine, pseudo-science and the supernatural
  • Frightening representations: disease and medicine in painting and pictures
  • Lunacy in Victorian fiction and non-fiction
  • Medicine and Victorian notions of gender
  • Freak shows and medicine
  • Disability in reality and fiction
Please submit a 300-word proposal and a 50-word biography in Word format to Ms Anna Gasperini and Dr Paul Rooney at medicineandmystery19@gmail.com by Friday 17th March 2017.

dimanche 26 février 2017

Warren S. McCulloch

Rebel Genius. Warren S. McCulloch's Transdisciplinary Life in Science 

Tara Abraham


The MIT Press
320 pp. | 6 x 9 in | 17 b&w illus. 
October 2016 |
ISBN: 9780262035095


Warren S. McCulloch (1898–1969) adopted many identities in his scientific life—among them philosopher, poet, neurologist, neurophysiologist, neuropsychiatrist, collaborator, theorist, cybernetician, mentor, engineer. He was, writes Tara Abraham in this account of McCulloch’s life and work, “an intellectual showman,” and performed this part throughout his career. While McCulloch claimed a common thread in his work was the problem of mind and its relationship to the brain, there was much more to him than that. In Rebel Genius, Abraham uses McCulloch’s life as a window on a past scientific age, showing the complex transformations that took place in American brain and mind science in the twentieth century—particularly those surrounding the cybernetics movement.

Abraham describes McCulloch’s early work in neuropsychiatry, and his emerging identity as a neurophysiologist. She explores his transformative years at the Illinois Neuropsychiatric Institute and his work with Walter Pitts—often seen as the first iteration of “artificial intelligence” but here described as stemming from the new tradition of mathematical treatments of biological problems. Abraham argues that McCulloch’s dual identities as neuropsychiatrist and cybernetician are inseparable. He used the authority he gained in traditional disciplinary roles as a basis for posing big questions about the brain and mind as a cybernetician. When McCulloch moved to the Research Laboratory of Electronics at MIT, new practices for studying the brain, grounded in mathematics, philosophy, and theoretical modeling, expanded the relevance and ramifications of his work. McCulloch’s transdisciplinary legacies anticipated today’s multidisciplinary field of cognitive science.

37ème réunion du Club d’Histoire de l’Anesthésie et de la Réanimation

37ème réunion scientifique du Club d’Histoire de l’Anesthésie et de la Réanimation (CHAR)

Vendredi 17 mars 2017 de 9h à 13h00

Palais de congrès : Salle Arlequin
Porte Maillot Paris

Présidents de séance : Bernard Lenoir (Nogent sur Marne), Jacques Hotton (Remiremont)

09 h 00 : Louise-Marie Lemanissier (1908-2007), femme et médecin à Bir-Hakeim.
Marc Gentili (Saint Grégoire)

09 h 30 : L’anesthésie vue par les « people ».
Philippe Gallon (Bordeaux)

10 h 00 : Médecins et infirmières pendant la guerre de Crimée.
Philippe Scherpereel (Lille)

10 h 30 à 11 h 00 : Pause

Présidents de séance : Yves Louville (Paris), Jean Louis Scholtes (Louvain)

11 h 00 : La circulation extracorporelle a 60 ans : Elle mérite d’être contée.
Jean-Pol Depoix (Paris)

11 h 45 : La réanimation en Belgique
Maurice Lamy (Liège)

12h45 Assemblée générale du CHAR

13h00 : Fin de réunion

Inscription gratuite à cette séance de communication pour tous les membres du CHAR sous réserve d’une inscription préalable au CHAR et sur invitation.
Cette séance est bien entendu accessible à tous les inscrits au JEPU 2017 (IADE, Cadres, Médecins).

Séminaires de l'Université de Valence

Seminars at the Institute for the History of Medicine & Science, University of Valencia

Feb-May 2017



February

22 February. Workshop: “Stethoscope and auscultation in Historical Perspective” 

16 h. Joan Lloret (IHMC): Presentation of the Seminar, Commemoration of the 200th anniversary of the invention of the stethoscope by the French physician René Laënnec

16.30 h. Josep Lluis Barona (IHMC):“Stethoscope, patient examination and medical profession”

17 h. Melissa Van Drie, Bibiliothèque nationale de France. Paris. Cambridge University. “How we learn to listen in medicine: Situating pedagogical transmission of auscultation and stethoscopic knowledge (19th-20th century)”

18 h. Jacalyn Duffin. Professor Hannah Chair of the History of Medicine. Queen’s University, Kingston Ontario Canada. "Stethoscope: revolutionary instrument, obsolete now?"


March

8 March. 16h. Nuria Valverde (Universidad Autónoma Metropolitana - Unidad Cuajimalpa) “Singular y común. Límites e interpretaciones del electroencefalograma en México, 1940-1950”.

10 March. 9 h. Workshop on History of Chemistry. Final program will be published at the website: www.uv.es/ihmc.

22 March. 16 h. Carlos Sanhueza (Universidad de Chile) “Objetos naturales en movimiento”

29 March. 16h. New exhibition “Training to eat during the Franco dictatorship” (“Ensenyar a menjar. El programa EDALNU”). Introductory talk and movie: “Cómo alimentarse mejor”


April

5 April. 16 h. Mariluz López and Carolin Schmitz (Ingenio (CSIC-UPV)) “Se fueron al corredor, muertas de risa, haciendo burla de la desaojadera [..]". Construyendo identidades colectivas de sanadores en la España barroca.

26 April. 16 h. Tiago Saraiva (Drexel University) “Fascist Pigs: Technoscientific Organisms and the History of Fascism”. Online: <reunion.uv.es/hcc2>.


May

4-5 May. II International Meeting on “Critical Thinking and Pseudo-Science”. Organized by Valeriano Iranzo and Angelo Fasce (Departament of Philosophy, UV). More details in www.uv.es/ihmc.

5-6 May. “Science in action”. III Workshop on “History and Science Education”. Organized with the support of the Center of Teacher Education, Valencia.

10 May. 16 h. Workshop: “Alimentación. Hábitos de compra y consumo”.



For more details on the seminars and other activities of the Institute, see <www.uv.es/ihmc>

For details on the master and doctoral programs see <http://www.historia-ciencia-comunicacion.org/>

samedi 25 février 2017

Les songes autobiographiques au Moyen Age

Rêver de soi. Les songes autobiographiques au Moyen Age


Gisèle Besson et Jean-Claude Schmitt

Éditions Anacharsis
2017, 480 p.
Prix : 24€
ISBN : 978-2914777346



Au Moyen Âge comme aujourd’hui le rêve travaillait les consciences. Dans la Bible, les Vies de saints ou la littérature romanesque, les récits de rêves sont innombrables. Les rêveurs ont plus rarement mis par écrit leurs propres songes : pièges diaboliques ou signes de Dieu ? Appels à l’aide d’un parent mort ? Ils cherchèrent à en percer le message.
Cet ouvrage explore une trentaine de rêves autobiographiques entre le IIIe et le XVIe siècle, racontés par des dormeurs célèbres tels saint Jérôme ou Albrecht Dürer, ou par d’autres qui l’étaient moins : des moines, des clercs, des religieuses, des marchands, tous soucieux de dire la vérité et d’interpréter leurs songes.
Se dessine ainsi une passionnante histoire européenne du sujet, de la conscience de soi et des prémices de la notion d’auteur en littérature, indispensable à tous les curieux d’histoire culturelle et religieuse ou de psychanalyse.

Postdoctorat à Johns Hopkins

Postdoctoral Fellowship in the History of Medicine 2017-18 - Johns Hopkins University


Call for applications


The Department of the History of Medicine, Johns Hopkins University, seeks applicants for a one-year postdoctoral fellowship. The fellow will have teaching and administrative responsibilities in the department’s online program in the history of medicine and protected time to pursue his or her research and writing. The successful candidate will have a proven record of teaching in the history of medicine; online experience an asset; a strong research profile; and excellent organizational skills. Candidates must have defended their PhD thesis by June 15, 2017.

Duties will include teaching as well as pedagogical and administrative support for online courses, including lecturing; managing online class discussions; grading; assisting with registration and advising; and liaising with faculty members and instructional designers. The fellow will pursue a sustained program of research and writing, mentored by Department faculty, and make satisfactory progress towards publication goals.

Closing date for applications: March 31, 2017. Skype interviews will be conducted in early April. The term of appointment is one year, beginning July 1, 2017. Salary: $47,484 plus benefits.

Please send: cover letter; CV; statement of teaching philosophy; sample syllabus; dissertation chapter or other writing sample; and arrange to have three letters of recommendation sent directly to Ms. Frances Rudner at frudner1@jhu.edu. Questions: please contact Dr. Graham Mooney at gmooney3@jhmi.edu.

Johns Hopkins University is an AA/EOE and actively encourages applications from minority and women scholars. NOTE: The successful candidate for this position will be subject to a routine background check.

Postdoctorats à Berlin

Dahlem Postdoc Fellowships 2017

Call for Applications


DAHLEM POSTDOC FELLOWSHIPS provide funding for highly qualified postdoctoral fellows with at least six months of international research experience* to conduct their own research within one of the university’s outstanding collaborative research projects. In addition, international research stays are supported in order to allow researchers to build up a full year of international research experience by the time they complete their DAHLEM POSTDOC FELLOWSHIP.

Fellows are given the opportunity to expand their academic profile by experiencing early independence combined with professional guidance. During their stay they are integrated into research groups and assigned a professor as scientific advisor.

As members of DAHLEM RESEARCH SCHOOL, Fellows benefit from a tailored qualification program and the opportunity to develop teaching and leadership skills. Furthermore, DAHLEM POSTDOC FELLOWS are supported in obtaining funding for follow-up research projects at Freie Universität Berlin.

Freie Universität Berlin offers
15 Postdoc Fellowships

Each research fellowship will be awarded for 14 months. Applicants must submit a project plan based on the research fields/ key topics of the participating host research projects of Freie Universität Berlin.
Deadline for applications: March 15, 2017

The call for positions in 2017 is subject to the confirmation of grant funding by the German Research Foundation.

Female postdoctoral researchers and returnees from phases of international mobility or after a career break e.g. due to family reasons are especially encouraged to apply.

To apply please follow the steps described below. Please note that all applications have to be submitted via the DRS application platform.

For general questions regarding the DAHLEM POSTDOC FELLOWSHIP program please contact the Dahlem Research School Fellowship Team: fellowship-drs@fu-berlin.de.

*All applicants must be able to demonstrate, at the point of the application deadline, at least six months’ research experience during the doctoral or postdoctoral phase, in a country different to the country in which they completed their PhD. Applicants who completed both their doctorate and any postdoctoral periods solely in one country, do not meet this requirement. Three months of the international research experience should be an uninterrupted stay.

Eligibility Criteria
Benefits
Participating Host Projects
Application Procedure & Required Documents
Selection Procedure
Schedule of Selection Procedure 2017
Contact

vendredi 24 février 2017

La création du service public de l'eau

L'Entrepreneur et le Prince. La création du service public de l'eau

Christophe Defeuilley

Presses de Sciences-Po
Février 2017
ISBN 978-2-7246-2005-4


Il y a deux cents ans, nous utilisions l'équivalent d'un seau d’eau par jour prélevé au fleuve, au puits ou à la fontaine les plus proches. Aujourd’hui, quelque 140 litres se déversent quotidiennement de nos robinets pour nos usages domestiques.

Désormais une évidence, la distribution de l’eau à domicile ne s’est généralisée que dans le courant du XIXe siècle. Ce sont des compagnies privées qui en ont été les pionnières, créant et exploitant les premiers réseaux dans les villes européennes et américaines. Mais à mesure que ce service est devenu un bien essentiel et universel, le prince a écarté l’entrepreneur.

En puisant à des sources peu (ou pas) exploitées, Christophe Defeuilley retrace trois histoires urbaines : à Londres, à New York et à Paris. Il fait revivre les épisodes qui ont jalonné la création du service public de l’eau, les prouesses techniques, les personnages hauts en couleur, les drames, les épisodes burlesques.

Une plongée dans la petite et grande histoire des trois premières métropoles du monde en 1900.

Vivre et mourir au Moyen Âge

Vivre et mourir au Moyen Âge

Colloque

Septièmes journées internationales d’études médiévales des Jeunes Chercheurs Médiévistes de l’UNIGE & de la Conférence universitaire de Suisse occidentale


UNIGE - Salle Denis de Rougemont - Rue Jean-Daniel Colladon
Genève, Confédération Suisse (1204)

jeudi 09 et vendredi 10 mars 2017
« Frères humains qui après nous vivez, N’ayez les cuers contre nous endurciz »François Villon, Ballade des Pendus, vv. 1-2

Notre vie n’est-elle, finalement, qu’une tentative d’apporter du sens à la mort ? Profondément mystérieuse, la mort est néanmoins constitutive de l’expérience humaine et conditionne d’emblée notre existence. Ainsi, nombre d’actes et de créations artistiques interrogent ce phénomène et interprètent ce thème. La mort a été diversement traitée, mise en scène, expliquée ou sublimée par l’Homme dans sa tentative de l’exorciser et de mieux la concevoir, de lui donner du sens et de combler le vide qu’elle laisse.

Ces journées d'études auront pour objectif de traiter de la vie et de la mort comme un tout indissociable. Ainsi, seront abordées autant les questions qui ont trait aux rituels funéraires que la manière dont les vivants appréhendent la mort, s'y préparent et s’y confrontent. On pourra par exemple se pencher sur le rapport au corps sous tous ses aspects : explorer les causes de la mort, disséquer les différentes façons de traiter le cadavre (conservation, transport, embaumement, incinération, mise en terre, etc.) jusqu’à la récupération de certains membres, organes et os destinés à l’adoration du défunt. Le culte des reliques conduira à évoquer le mobilier funéraire – cercueils, tombes, mausolées et tout autre objet qui accompagne les morts dans leur dernière demeure.

Cet effort de mémoire inscrit dans la pierre rejoint toutes les productions textuelles qui rendent hommage aux disparus et consolent les vivants : épitaphes, dits de sages sur la tombe, planhs occitans, mais également testaments laissés par ceux qui s’en vont. De même, toute la symbolique qui entoure le décès (les couleurs, par exemple) pourrait être abordée, dans cette même perspective d’appréhension et de représentation de la mort.

D’autre part, la préparation personnelle que chacun peut choisir d’entreprendre avant de mourir fait pendant aux rituels mis en place pour ceux qui restent. On s’attardera donc à analyser la fonction de la médecine comme retardatrice de l’inéluctable fin, celle des confessions, de l’extrême onction et autres dernières volontés, mais aussi à comprendre le rôle du deuil et les pratiques qui l’accompagnent, en incluant ici les prières, les cérémonies et leurs divers acteurs (les pleureuses, par exemple). Tout ceci nous amènera à pénétrer le domaine de la spiritualité et des diverses croyances qui entourent la mort, telles les danses macabres, la thématique des revenants, les memento mori et les prières pour les morts. Ce désir d’intercession est bien sûr lié à l’espoir d’une vie dans l’au-delà, au thème de la fin du monde ainsi qu’à la question de l’immortalité (de l’âme ou du corps lui-même), disputée par les philosophes et les théologiens ou illustrée par la quête de la pierre philosophale.


Jeudi 9 mars 2017

09h00 Accueil des participants
Session I : Introduction

09h30 Présentation des Journées par P. Emamzadah, C. Carnaille et C. Carta
09h45 Conférence inaugurale de Cécile Treffort (Université de Poitiers) « Discours de mort, discours de vie : quelques réflexions introductives »

11h00 Pause

Session II : Se préparer au trépas
Modération par C. Alvar
11h30 Camille Brouzes (Université Grenoble Alpes) « Corps vieillissant et memento mori dans la poésie d’Eustache Deschamps »
12h10 Sarah Bakkali-Hassani (Université Panthéon-Assas Paris II) « Le testament passeport pour l’au-delà : l’évolution des legs pieux au Moyen Âge »

12h50 Repas de midi

Session III : La mort exemplaire I – La figure royale
Modération par A. Fernández
14h30 Thibaut Radomme (Université catholique de Louvain – UNIL) « En ne li fist mie assez quant en ne le mist ou nombre des martirs : la mort du roi, sa vie et le martyre dans la Vie de saint Louis de Jean de Joinville »
15h10 Ismérie Triquet (Université de Rennes II) « La mise en scène de la mort comme symbole de continuité dynastique : l’exemple de la Grande Chronique de Normandie »

15h50 Pause

Session IV : Commémorer les défunts
Modération par M. Mourey
16h20 Lucile Hermay (Université Paris Nanterre – UMR 8167 Monde Byzantin) « Inégaux après la mort ? Les commémorations monastiques byzantines : enjeux sociaux et familiaux (Xe – XIIIe siècle) »
17h00 Anne Rauner (Université de Strasbourg – Albert-Ludwigs-Universität Freiburg) « Commémorer les morts dans les cimetières des Hospitaliers de Basse-Alsace à la fin du Moyen Âge : l’apport des documents nécrologiques »

Vendredi 10 mars 2017

09h00 Accueil des participants
Session V : La mort exemplaire II – Le Christ et les saints
Modération par L. Cesalli
09h30 Magali Guénot (Université Lumière Lyon 2) « Au-delà de la mort : entre espérance du Paradis et crainte du Jugement dernier »
10h10 Raphaël Guérin (Université Paris Nanterre) « Mort du saint et fondation d’église dans les légendes apostoliques d’Aquitaine (XIe siècle – XIIe siècle) »

10h50 Pause

Session VI : Inscrire la mort dans la pierre
Modération par P.-A. Mariaux
11h20 Alexandre Varela (UNIFR – Kunsthistorisches Institut Florenz) « De la sepultura ad sanctos aux reliques, la Cámara Santa d’Oviedo et son trésor de corps saints »
12h00 Grégoire Oguey (UNINE – Archives de l’état de Neuchâtel) « Les épitaphes de Suisse occidentale entre Moyen Âge et Renaissance »

12h40 Repas de midi
Session VII : Aller-retours
Modération par M. Ulhig
14h30 Caroline Foscallo (Centre d’études Médiévales de l’UNIGE) « Mortelles rencontres : les vivants face aux morts dans les fabliaux »
15h10 Mathilde Cornu (UNINE – Université de Strasbourg) « L’enfer déserté ? Les damnés dans le Mystère des Actes des Apôtres »
16h00 Nicole Bergk Pinto (Université libre de Bruxelles – École nationale des chartes) « De la "voie de l'au-delà" à la voix de l'auteur. Allégorie et expérience d'une vie dans le Tournoiement Antecrist de Huon de Méry »

16h40 Conclusion et verrée de clôture

Bourse de voyage à l'université du Minnesota

Travel Fellowship in the History of the Academic Health Center & Health Sciences at the University of Minnesota, 2017-2018


Call for applications


Purpose: The Travel Fellowship in the History of the Academic Health Center & Health Sciences at the University of Minnesota is intended to promote research on post-World War II developments in academic health centers and health science research using the University of Minnesota Archives. The University of Minnesota Program in the History of Medicine in conjunction with the Academic Health Center History Project (http://editions.lib.umn.edu/ahcarchives/) will offer up to two fellowships per year to interested scholars whose research is well suited to the health science and administrative collections in the University Archives. Where possible, preference will be given to early career scholars: graduate students in the research stage of their dissertation and recent Ph.D.s.

University of Minnesota Archives Holdings: The University of Minnesota Archives https://www.lib.umn.edu/uarchives house numerous collections related to the history of the Academic Health Center (AHC), its forerunning administrative configuration the College of Medical Sciences, and the records of the six schools and colleges that comprise the Academic Health Center: medicine, nursing, public health, pharmacy, dentistry, and veterinary medicine. The Archives also house collections pertaining to interdisciplinary centers within the Academic Health Center and oral histories and personal papers of prominent faculty and administrators.

Finding aids for many of the collections at the University Archives can be found at http://special.lib.umn.edu/uarch/. Digital documents related to the AHC and University administration are available through the University of Minnesota Digital Conservancy at http://conservancy.umn.edu/. Applicants are encouraged to contact University Archivist Erik Moore at moore144@umn.edu to discuss the collections before applying.

Application and Expectations: Applicants must submit a curriculum vitae, names and contact information of two referees, a brief proposal of no more than two pages, and a one-page proposed budget. The one- to two-page proposal should outline clearly the purpose of the research and its central questions, what records or materials will be used, any bigger project of which this research is a part, and the intended product(s) such as a dissertation, publications, or documentaries. Selection of fellows will be based on the decision of a multi-disciplinary committee.

Fellowship recipients will be required to submit a short report on their research. Recipients are also required to supply the University Libraries with a copy of any publication resulting from research conducted as a result of the grant.

Duration and Support: The fellowship covers a flexible visit of between one to four weeks. The amount of the fellowship is up to $1,000.00 to support expenses related to travel, lodging, research costs, and other incidental expenses. The fellowship is available for a single, continuous research trip between the dates July 1, 2017 and June 30, 2018.

Dates:

Deadline for applications is April 30, 2017. Candidates will be informed of the results by June 1, 2017.

Applications should be submitted via email. Be sure that your last name appears in the filename of each document. Send applications to: Dominique Tobbell, Program in the History of Medicine, University of Minnesota, dtobbell@umn.edu (612-626-5114). If you have any questions about the travel grant, please contact Dominique Tobbell.

jeudi 23 février 2017

Shell-Shock et la culture médicale britannique de la Première Guerre mondiale

Shell-Shock and Medical Culture in First World War Britain


Tracey Loughran


Cambridge University Press
Series: Studies in the Social and Cultural History of Modern Warfare (No. 48)
ISBN-13: 9781107128903


Shell-Shock and Medical Culture in First World War Britain is a thought-provoking reassessment of medical responses to war-related psychological breakdown in the early twentieth century. Dr Loughran places shell-shock within the historical context of British psychological medicine to examine the intellectual resources doctors drew on as they struggled to make sense of nervous collapse. She reveals how medical approaches to shell-shock were formulated within an evolutionary framework which viewed mental breakdown as regression to a level characteristic of earlier stages of individual or racial development, but also ultimately resulted in greater understanding and acceptance of psychoanalytic approaches to human mind and behaviour. Through its demonstration of the crucial importance of concepts of mind-body relations, gender, willpower and instinct to the diagnosis of shell-shock, this book locates the disorder within a series of debates on human identity dating back to the Darwinian revolution and extending far beyond the medical sphere.

• Provides a detailed account into the diagnosis of shell-shock and medical culture in First World War Britain • Places shell-shock within the longer historical context of British psychological medicine • Explores the role of mind-body relations, gender, willpower and instinct within the diagnosis of shell-shock
Contents

Introduction: shell-shock and medical culture in First World War Britain; 1. Frameworks of understanding: reconstructing the human from Darwin to the First World War; 2. Languages of diagnosis: hysteria, neurasthenia and changing pre-war psychological medicine; 3. Body and mind in shell-shock: war and change within psychological medicine; 4. Reading silences: gender and class in medical discourse on shell-shock; 5. Remaking men: will in medical approaches to shell-shock; 6. Animal bodies and minds: instinct and regression in shell-shock; Conclusion: shell-shock and post-war medical culture; Bibliography; Index.

Discours et images des corps ivres

États d’ivresse : discours et images des corps ivres (de l’Antiquité aux Lumières)


Appel à communications



Journée d’étude organisée par l’axe THÉLÈME – Littérature & Sciences humaines
CERILAC – EA 4410 

Vendredi 24 novembre 2017 

Université Paris-Diderot

Objet avéré du dialogue des disciplines (littérature, histoire, médecine, philosophie, droit, anthropologie…), le corps ivre fait partie à la fois des corps intéressant la plasticité de la représentation littéraire et des corps socialement problématiques qu’il convient de décrire et circonscrire, car l’ivresse peut apparaître comme un moyen socialement toléré de dépasser les bornes ou, à l’échelle individuelle, d’aménager les règles de la mémoire et de l’oubli de soi au profit de cette transgression, à l’instar du Saint-Preux de La Nouvelle Héloïse jouant avec la « fatale intempérance ». À cet égard, le corps ivre met en jeu l’identité et ses modes de subjectivation, le rapport du corps et de l’esprit et celui du normal et du pathologique. Prompt au juron et au blasphème, lieu de la parole échappée, il interroge les normes tant laïques que religieuses du licite et de l’illicite, du tolérable et de l’obscène ou du « bas » ; relevant, dans ses manifestations physiques, de la véhémence et de la performance, il s’intègre à la satire comme à l’évaluation éthique et esthétique de « l’enthousiasme » (ivresse du poète) ; ainsi inscrit dans les genres de discours, il permet de saisir un « style » médical, policier, juridique, poétique et rhétorique de son « cas » ; c’est aussi un corps genré, l’ivresse donnant lieu à une représentation de la différence sexuelle, en particulier dans le registre hygiéniste, qui s’affirme de plus en plus dans le cours du XVIIIe siècle. Sur ce point, qui renvoie davantage au discours de la médecine, le corps ivre est, enfin, un des lieux où se noue la problématique de l’addiction, plus ancienne qu’on ne pourrait le croire.

L’ensemble de ces questions sera abordé dans une perspective littéraire prenant en compte la diversité des aires culturelles (française, francophone, comparée…).

Les propositions de contribution (1500 signes max) sont à envoyer à : florence.lotterie@free.fr et guiomar.hautcoeur@gmail.com avant le 15 juin 2017.

La ville et le vin

Ville et vin en France et en Europe du XVe siècle à nos jours


Appel à communications


Bordeaux, 23-24 novembre 2017


Bordeaux vient d’inaugurer la Cité du vin en juin 2016, manifestant ainsi son attachement à la production viticole périurbaine et rurale de l’arrière‑pays. Ce lien entre une campagne productrice et un pôle urbain commercial est particulièrement ancien, et il était peut-être encore plus fort autrefois qu’aujourd’hui, car les consommateurs se rendent désormais dans les domaines et la vente directe emprunte de nouveaux réseaux, notamment immatériels. L’identification entre la ville et le vin reste néanmoins très marquée.

Or, depuis le XVe siècle, cette question du lien entre l’espace urbain et les produits de la vigne se posait principalement en termes de transports, de voies de communication et d’intermédiaires humains. Elle se prolongeait ensuite à l’intérieur de la ville par de multiples aspects, qu’ils soient économiques avec des activités particulières, ou paysagers. Le port de Bordeaux et le commerce du vin, largement étudiés, en constituent un très bel exemple. Aujourd’hui, elle s’inscrit plus dans des problématiques de commercialisation de valorisation et d’identité.

Au‑delà des échanges économiques immédiats et de l’exportation du vin par la voie maritime, ce colloque souhaite étudier la complexité des liens qui unissent la ville et le vin. Le sujet consiste surtout à s’interroger sur la marque spécifique, que le vin et ses produits dérivés comme l’eau‑de‑vie, pouvaient et peuvent encore imprimer à l’espace urbain. Par ailleurs, l’empreinte est‑elle plus ou moins forte selon la taille de la ville ? Si Bordeaux, Reims, Beaune, Lyon semblent des cités d’emblée marquées par la culture du vin, entendue au sens le plus large possible, qu’en est‑il d’Épernay, de Dijon, de Libourne, de Cognac ou même de plus petites villes encore mais non moins célèbres comme Saint‑Émilion, Limoux ou Arbois ? Le lien entre la ville et le vin devra donc être étudié à plusieurs échelles géographiques, pour mesurer l’influence du produit de la vigne sur l’évolution, la morphologie et la culture urbaine. Il sera aussi questionné de manière croisée, pour comprendre le rôle de la ville dans le développement des vignobles de l’arrière‑pays : si l’engagement des bourgeoisies, des élites nobiliaires et marchandes dans la croissance des espaces de viticulture spécialisée, le rôle de la ville et de ses structures réglementaires, institutionnelles ou commerciales reste à découvrir.

1. Ville et identité du vin, vin et identité de la ville

Le vin est produit sur un terroir plus ou moins bien défini mais si celui-ci lui confère sa particularité, il n’est véritablement reconnu que lorsqu’il entre dans les circuits commerciaux. Or, la ville est un acteur fondamental de la valorisation des produits de l’arrière‑pays, plus particulièrement si cette dernière a des attributions portuaires et accueille des clients étrangers. On parle du bordeaux, du cahors, mais aussi du vin de Jurançon, d’Épernay, de Malaga, de Porto… n’avons-nous pas là des lieux permettant de donner une identité au vin ? La ville ne devient-elle pas une sorte de label ou de marque permettant d’asseoir la réputation d’un vin ? En tissant des liens, des villes deviennent des génériques déterminants, c’est le cas de Bordeaux et on s’en rend particulièrement compte lorsqu’on découvre à l’étranger des pratiques frauduleuses. Ainsi, la ville et le vin s’identifient l’un à l’autre, parce que le rayonnement de la ville compte et parce que le vin contribue à transformer ou à modeler la ville. Les crus, comme certaines professions, à l’instar des tonneliers de Saint‑Macaire aux XVIIIe-XIXe siècles, ne fondent‑ils pas la réputation d’une ville ? Ainsi, quand la ville est proche d’un vignoble ou de limites commerciales, des corps de métiers très divers s’y installent et s’y développent comme les courtiers et les marchands. La ville est également, grâce à des musées dédiés ou des décorations spécifiques, un lieu du vin. Frises de pampres, bacchanales, maisons de négociants sont autant de constructions qui laissent une empreinte. En quoi les villes, par la culture qu’elles diffusent, contribuent‑elles à construire une identité viticole ? Peinture et poésie permettent aussi d’immortaliser le regard que l’on porte sur la ville. N’est-ce pas en effet sous le pinceau de Joseph Vernet que sont apparus sur les quais de Marseille et des grands ports français, des barriques et des bouteilles ? Le peintre, par des objets du quotidien appartenant au monde viticole, ne contribue-t-il pas à mettre en valeur la ville et son identité ? L’identité des vins régionaux est-elle renforcée par la mise en place, à partir du XXe siècle, d’espaces spécifiques de formation ? On pourra donc étudier dans ce cadre la construction des savoirs autour du vin et s’interroger sur le rôle des villes dans la réflexion et la transmission de certaines pratiques viticoles. Ainsi, on s’intéressera aux écoles d’œnologie, aux pratiques professionnelles autour du vin (écoles de commerce, filières professionnelles, écoles hôtelières par exemple).

2. Culture de la vigne et du vin et développement urbain

Les nombreuses maisons viticoles, les circuits d’œnotourisme montrent la patrimonialisation de la culture du vin et l’enjeu économique que cette‑dernière représente pour les villes qui les accueillent. Cette économie du vin dans la ville s’inscrit aussi dans des réseaux de commercialisation : les caves, les éditeurs spécialisés type Féret, les libraires. S’élabore ainsi un pôle culturel viticole que l’on retrouve dans les bibliothèques municipales, universitaires et dans les musées des villes des régions viticoles.

Toutefois, culture de la vigne et le développement urbain ne vont pas toujours de pair car, dès le XIIIe siècle, les espaces viticoles ont été de plus en plus repoussés face à la pression démographique des cités, et le nom de certains terrains à bâtir et de quartiers permet justement de mesurer les conséquences de l’extension urbaine. Par ailleurs, face à ces enjeux de développement, le terroir viticole peut‑il être créateur d’industries et d’activités liées à la vigne ? Ainsi, les entreprises de tonnellerie, celles qui fabriquent les tracteurs et les machines à vendanger, les cuves, les outils spécialisés, les bouteilles et les produits de traitement sont‑elles toujours installées dans les villes ? Ou bien, la culture et l’imaginaire du vin proposés aux visiteurs de la ville, tout comme autant que les impératifs de production industrielle, rendent‑ils désormais cette cohabitation impossible ?

3. Commerce du vin dans la ville

La question du commerce du vin dans la ville ne doit pas conduire à réexaminer les flux portuaires qui ne sont pas directement l’objet de cette réflexion. Par commerce, il faut ici entendre principalement le commerce urbain propre, les débits de boisson, les cabarets, les commerces de détail. Comment cette distribution était‑elle organisée ? Il faudra s’interroger sur une éventuelle influence de ce commerce sur la topographie et la stratification socioéconomique de la ville. À ces questions socioprofessionnelles et spatiales s’ajoute celle de l’encadrement législatif de la vente du vin par les autorités compétentes, de la forme des pots aux horaires d’ouverture des établissements de boissons. Le contrôle occupe une place considérable : frelatages des vins ou modification des contenants. La chambre de commerce, les douanes, l’intendance et les forces de police seront donc des acteurs à privilégier dans cette facette du lien entre ville et vin.

4. Consommation du vin dans la ville : plaisirs, excès, répression et éducation

L’encadrement réglementaire de la vente de vin dans la ville va de pair avec celui de sa consommation. Les banquets et les réjouissances publiques sont des lieux privilégiés de consommation du vin. Se pose la question des vins bus : privilégiait‑on les vins locaux pour en faire une promotion nette ou voyait‑on aussi une forme d’éclectisme gourmet ? La question se pose aussi pour les vins populaires : pour les villes proches des vignobles, il est très légitime de supposer que le consommé était un vin récolté à proximité, pour une question de coût assez évidente. Mais comment cet impératif économique ancien, qu’il convient malgré tout d’interroger, évolue‑t-il avec la révolution des transports au XIXe siècle et des communications au XXe siècle ? Les récits des banquets et les sources relatives à leur organisation commencent à être assez bien connus, en revanche, les livres de comptes de cabaretiers ou de marchands détaillants de vin seraient ici des sources intéressantes à exploiter. Par ailleurs, la consommation du vin dans la ville invite à réfléchir sur les excès de boisson et la manière dont les autorités publiques ou des initiatives privées ont tenté d’y remédier, sinon de les comprendre et de les accompagner. Les discours sur le vin et la santé ont des accents très différents selon les époques, le vin source de vie et fortifiant, ou le vin et ses excès répréhensibles. Dans la promotion de la consommation de vin ou dans la lutte contre l’alcoolisme, les écoles professionnelles liées au vin ont joué un grand rôle, tout comme les académies et sociétés d’agriculture, les professionnels de santé dont il faudrait réexaminer les discours.

Modalités pratiques d'envoi des propositions

Réponses à envoyer avant le 6 mars 2017
  • Le titre de la proposition de communication
  • Un résumé en un 2000 signes maximum (espaces compris)
  • Mots clés
Contacts
marguerite.figeac@u-bordeaux.fr
stephanie.lachaud@u-bordeaux-montaigne.fr
florence.verdier@u-bordeaux-montaigne.fr

Organisation
Marguerite Figeac‑Monthus, Professeur d’histoire moderne, CEMMC / EA 2958, Université de Bordeaux 
Stéphanie Lachaud-Martin, Maître de conférences en histoire moderne, CEMMC / EA 2958, Université Bordeaux Montaigne

Laboratoire : Centre d’Études des Mondes Moderne et Contemporain – Université Bordeaux Montaigne

Comité scientifique
Ana Maria Binet, Professeur des universités, Université Bordeaux-Montaigne.
Philippe Chassaigne, Professeur d’histoire contemporaine, Université Bordeaux-Montaigne.
Laurent Coste, Professeur d’histoire moderne, Université Bordeaux-Montaigne.
Gérard Béaur, Directeur de recherche CNRS, Directeur d’études EHESS/ CRH
Bernard Galinato, Professeur d’histoire du droit, Université de Bordeaux
Michel Figeac, Professeur d’histoire moderne, Université Bordeaux-Montaigne
Marguerite Figeac-Monthus, Professeur d’histoire moderne, Université de Bordeaux (organisatrice)
Pascal Griset, Professeur d’histoire des techniques, Université de Paris-Sorbonne
Olivier Jacquet, Ingénieur de recherche, Université de Bourgogne
Stéphanie Lachaud-Martin, Maître de conférences, Université Bordeaux-Montaigne (organisatrice)
Sandrine Lavaud, Maître de conférences en histoire Médiévale, Université de Bordeaux-Montaigne
Caroline Le Mao, Maître de conférences en histoire moderne, Université Bordeaux-Montaigne
Corinne Marache, Maître de conférences en histoire contemporaine, Université Bordeaux-Montaigne
Jocelyne Pérard, Professeur des universités, Université de Bourgogne
Gilles de Revel, Professeur d’œnologie, Université de Bordeaux
Raphaël Schirmer, Maître de conférences en géographie, Université de Bordeaux-Montaigne.
Serge Wolikow, Professeur d’histoire contemporaine, Université de Bourgogne

mercredi 22 février 2017

Histoire de la psychiatrie écossaise

Histories of asylums, insanity and psychiatry in Scotland


History of psychiatry, Volume 28, Issue 1, March 2017

Special Issue edited by Chris Philo and Jonathan Andrews



Articles


Introduction: histories of asylums, insanity and psychiatry in Scotland
Chris Philo, Jonathan Andrews

A ‘Scottish Poor Law of Lunacy’? Poor Law, Lunacy Law and Scotland’s parochial asylums
Lauren Farquharson

Liberty and the individual: the colony asylum in Scotland and England
Gillian Allmond

‘Noisy, restless and incoherent’: puerperal insanity at Dundee Lunatic Asylum
Morag Allan Campbell

‘The Head Carver’: Art Extraordinary and the small spaces of asylum
Cheryl McGeachan

Henderson and Meyer in correspondence: a transatlantic history of dynamic psychiatry, 1908–29
Hazel Morrison

Reconstructing the eclectic psychiatry of Thomas Ferguson Rodger
Sarah Phelan

From asylum to action in Scotland: the emergence of the Scottish Union of Mental Patients, 1971–2
Mark Gallagher

‘Heading up a blind alley’? Scottish psychiatric hospitals in the era of deinstitutionalization
Vicky Long


Classic Text No. 109

James Frame’s The Philosophy of Insanity (1860)

Jonathan Andrews, Chris Philo



Littérature, trauma et le soi

Literature, Trauma and the Self

Call for chapter proposals

CALL FOR CHAPTER PROPOSALS–LITERATURE AND PSYCHOLOGY: WRITING, TRAUMA AND THE SELF

contact email:

Centuries ago, Aristotle fashioned a term that brought literature and psychology face to face: catharsis (psychological or mental purification of the feelings). From that time onwards, literature and human psyche have been correlated either by various writers, philosophers, critics, or by means of several techniques or movements. Not only was it tragedy that combined the elements of psychology with literary production, it was also novel, poetry, short story and even some psychoanalytical theories that brought psyche and literature together. There has always been a mutual partnership of the two: psychology of men and literature of men. It was Sigmund Freud, for instance, who introduced Oedipus complex from what Sophocles held as the plot of Oedipus the King. It was Samuel Richardson who carried the earlier features of sentimental novel and the early flashes of psychological novel through his Pamela. It was Henry James who borrowed the stream of consciousness technique from psychology and introduced it to be used in literature, and then was subtly employed by James Joyce in Ulysses and by Virginia Woolf in Mrs. Dalloway. Charles Dickens, with his famous industrial novel Great Expectations, reflected the well-established norms of psychological realism. George Bernard Shaw’s Pygmalion was named after the mythological figure of Greek Pygmalion, and the name was also adapted into the Pygmalion effect to emphasize the observable phenomena related to the psychology and performance of men. Similarly, Vladimir Nabokov’s Lolita became a focal work that impacted the birth of Lolita complex. Friedrich Nietzsche’subermensch (just as it is employed by Bernard Shaw in Superman), MartinEsslin’s theatre of the absurd (employed by Samuel Beckett in Waiting for Godot), Antonin Artaud’s theatre of cruelty (employed by Edward Bond in Saved) and etc. all could be tackled in terms of interrelation of human psyche and literariness.

Psychology has also some observable impacts on the writer’s writing skill. Causing extreme changes in mood, bipolar disorder is addressed by many critics to be the central origin behind creativity. Such writers and critics as John Ruskin, Virginia Woolf, Edgar Allan Poe, Alan Garner, Hams Christian Anderson and Sherman Alexei among others are known to have bipolar disorder that impacted their literary creativity. Feminist urges also produced the female creativity within some genres of literature. It was Emily Dickenson, Elizabeth Barrett Browning, Virginia Woolf, George Eliot, and Bronte Sisters that embraced the psychology of the power of female creativity on the way to writing. For that reason, psychology and literature live in each other’s pockets.

This proposal suggests a forum of differing ideas on the link between literature and psychology, psychology of writing, traumatic literature, the construction of the Self within literature, the psychology of characterization, psychoanalytical approaches, and the psychology of literary creativity.

The topics of interest include but not limited to the following titles:
  • Psychology of Literature
  • Literature of Psychology
  • Psychology and literary genres
  • Psychological theories and movements
  • Traumatic literature
  • Literature and psyche
  • Auto/biography and psyche
  • Psychoanalytical approaches
  • The psychology of Self and Literature
  • The Psychology of Writing
  • Trauma and Writing
  • The Self and Writing
  • Psychology and Creativity

Submission Procedure
Researchers and practitioners are invited to submit on or before March 31, 2017, a chapter proposal of 1,000 to 2,000 words clearly explaining the mission and concerns of his or her proposed chapter. Authors will be notified by April 30, 2017 about the status of their proposals and sent chapter guidelines. Full chapters are expected to be submitted by October 30, 2017, and all interested authors must consult the guidelines for manuscript submissions athttp://www.cambridgescholars.com/t/AuthorFormsGuidelines prior to submission. All submitted chapters will be reviewed on a double-blind review basis. Contributors may also be requested to serve as reviewers for this project.

Note: There are no submission or acceptance fees for manuscripts submitted to this book publication, Cambridge Scholars Publishing. All manuscripts are accepted based on a double-blind peer review editorial process.

Publisher
This book is scheduled to be published by Cambridge Scholars Publishing, UK. For additional information regarding the publisher, please visit http://www.cambridgescholars.com/. This publication is anticipated to be released in 2018.

Important Dates
March 31, 2017: Proposal Submission Deadline
April 30, 2017: Notification of Acceptance
October 30, 2017: Full Chapter Submission
December 30, 2017: Review Results Returned
January 30, 2018: Final Acceptance Notification
February 15, 2018: Final Chapter Submission
April 15, 2018:Manuscript delivery date

Inquiries
Editor’s Name: Önder Çakırtaş
Editor’s Affiliation: PhD, Assistant Professor, Bingol University (Turkey), Department of English Language and Literature
Editor’s Contact Information
Bingöl Üniversitesi
Fen Edebiyat Fakültesi
Oda No:D2-8 12000 Bingöl/TÜRKİYE

Alcool, psychiatrie et société

Alcohol, Psychiatry and Society

Call for Abstracts 


International Research Symposium – St Anne’s College, Oxford, 29 – 30 June 2017

The medicalisation of alcohol use has become a prominent discourse that guides policy makers and impacts public perceptions of alcohol and drinking. This symposium intends to map the historical and cultural dimensions of these phenomena. Emphasis is on medical attitudes and theories regarding alcohol and the changing perception of alcohol consumption in the fields of psychiatry and mental healing. The intention is to explore the shift from the use of alcohol in clinical treatment, as part of dietary regimens, incentive to work and reward for desirable behaviour during earlier periods to the emergence of alcoholism as a disease category that requires medical intervention, is covered by medical insurance and considered as a threat to public health.

Papers on all historical periods, on different cultures and on orthodox as well as heterodox forms of mental healing are invited. Deadline for submission of abstracts: 31 March 2017.

The conference is a collaborative initiative and supported by Humanities and Social Sciences at Oxford Brookes University (UK) and the Research Unit for the History of Medicine at the Centre for Psychiatry Südwürttemberg, Ravensburg (FRG).

Contact for inquiries and submission of abstracts:

Professor Waltraud Ernst, MA, Dipl-Psych, PhD, FRHistS
Professor in History of Medicine, 1700-2015
Department of History, Philosophy and Religion
Oxford Brookes University
UK
wernst@brookes.ac.uk

Priv.-Doz. Dr. med. Thomas Müller, M.D., M.A.
Research Unit for the History of Medicine
Clinic of Psychiatry and Psychotherapy I
The University of Ulm /
Centre for Psychiatry Südwürttemberg
FRG
th.mueller@zfp-zentrum.de

mardi 21 février 2017

Les dessins de Ramon y Cajal

Beautiful Brain: The Drawings of Santiago Ramon y Cajal

Larry W. Swanson, Eric Newman, Alfonso Araque & Janet M. Dubinsky 

Hardcover: 208 pages
Publisher: Harry N. Abrams (January 17, 2017)
Language: English
ISBN-13: 978-1419722271


At the crossroads of art and science, Beautiful Brain presents Nobel Laureate Santiago Ramón y Cajal’s contributions to neuroscience through his groundbreaking artistic brain imagery.

Santiago Ramón y Cajal (1852–1934) was the father of modern neuroscience and an exceptional artist. He devoted his life to the anatomy of the brain, the body’s most complex and mysterious organ. His superhuman feats of visualization, based on fanatically precise techniques and countless hours at the microscope, resulted in some of the most remarkable illustrations in the history of science. Beautiful Brain presents a selection of his exquisite drawings of brain cells, brain regions, and neural circuits with accessible descriptive commentary.

These drawings are explored from multiple perspectives: Larry W. Swanson describes Cajal’s contributions to neuroscience; Lyndel King and Eric Himmel explore his artistic roots and achievement; Eric A. Newman provides commentary on the drawings; and Janet M. Dubinsky describes contemporary neuroscience imaging techniques. This book is the companion to a traveling exhibition opening at the Weisman Art Museum in Minneapolis in February 2017, marking the first time that many of these works, which are housed at the Instituto Cajal in Madrid, have been seen outside of Spain.

Beautiful Brain showcases Cajal’s contributions to neuroscience, explores his artistic roots and achievement, and looks at his work in relation to contemporary neuroscience imaging, appealing to general readers and professionals alike.

Le cerveau médiéval

The Medieval Brain

Interdisciplinary  Conference

9th, 10th, and 11thMarch

The Treehouse, Humanities Research Centre
(Berrick Saul Building),
University of York


Thursday 9thMarch

9.00–9.30: Registration and Coffee

9.30:Welcome: Deborah Thorpe, University of York

9.45–11.15:Session1: Language, Sound, Reconstruction
Chair: Victoria Blud

Hannah Bower(University of Oxford): ‘“Similes We Live (or Die) By”: The Use of Similes in Late Medieval English Remedy Collections’

Anja Weingart (Georg-August-Universität Göttingen) and Emiliano Gio vannetti (Istituto di Linguistica Computazionale –CNR): ‘From canabo to Cannabis sativa L.: Modelling Diachronic Termino-ontological Resources in the Context of DiTMAO’

Bonnie Millar (NIHR Nottingham Hearing Biomedical Research Unit, University of Nottingham):‘Listening differently: Harmonies and cacophonies of sound, medieval and modern’

11.15–11.45:Refreshments

11.45–13.15:Session 2: Grey Matters: Structuring the Brain
Chair: Sunny Harrison

Fernando Salmón (University of Cantabria): ‘A complexional brain: Medical approaches to brain
structure and functioning in the 13 th and 14th centuries’

Shahrzad Irannejad (Johannes Gutenberg University): ‘The Brain in Avicenna'sCanon of Medicine’

Cher Casey (University of York): ‘Making Matter of the Mind: reconstructing the medieval
cranial anatomy of Cologne’s 11,000 Holy Virgin skull relics’

13.15–14.00:Lunch

14.00–15.00:Keynote, Corinne Saunders (Durham University): ‘Writing the Inner Life: Voices and Visions in Medieval Literary Texts’

15.00–15.30:Refreshments

15.30–17.00:Session 3: Emotions 
Chair: Juliana Dresvina

Jamie McKinstry (Durham University): ‘“Heavy Matters!”: Medieval Cognition and the Expression of Sadness’

Philippe Depairon (Université de Montréal):‘Laughing with Thomas: A Short History of Laughter in the 13th Century’

Alice Jorgensen (Trinity College Dublin): ‘Emotion and thought, emotion and behaviour in the
Old English Boethius’

INFORMAL DRINKS, 8.30PM BREW YORK, WALMGATE.
(Unit 6, Enterprise Complex Walmgate, York YO1 9TT)


Friday 10th March
9.30–11.00:Session 4:Order and Disorder: Physical and Psychological
Chair:  Jamie McKinstry

Rachel Gillibrand (University of Leeds): ‘Extension or Lack?: The Relationship Between Prosthetic Technologies and the Body in the Late Middle Ages’

Christina Hildebrandt (Saint Louis University): ‘Reading William Dunbar’s “My heid did ȝak ȝester nicht”as a Narrative of Impairment’

Mark Ronan (University College Dublin) : ‘Behavioral Addictions in Henryson's  Fables’

Sunny Harrison (University of Leeds): ‘Behavioural disorder, control, and occupational health in  later medieval horse medicine’

11.00 – 11.30: Refreshments

11.30 – 12.30 : Keynote talk by Carole Rawcliffe (University of East Anglia): ‘Mental Illness  and Mental Health in the Late Medieval Monastery’