La médiatisation de la santé des politiques
Appel à contributions
Dossier coordonné par Renaud Crespin (CSO-CNRS), Christian Le Bart (Sciences Po Rennes, Arènes-CNRS), Paul Le Derff (Sciences Po Lille, CERAPS-CNRS), Sandrine Lévêque (Sciences Po Lille, CERAPS-CNRS) et Sébastien Ségas (Université Rennes 2, Arènes-CNRS)
La médiatisation de la vie politique [Stromback et Esser, 2014] a évolué au gré des changements technologiques qui ont progressivement permis aux citoyen·ne·s et aux électeurs et électrices d’identifier ceux et celles qui gouvernent ou qui prétendent gouverner : description textuelle, gravures, portraits et médailles, photographie, caricature… Si la question de l’incarnation des dirigeants politiques n’est pas nouvelle, comme l’ont montré les débats théologiques médiévaux sur la question des « deux corps du roi » [Kantorowicz (1957), 2016], le XXe siècle nous a familiarisé avec la silhouette des politiques, avec leur voix, puis avec les traits de leur visage.
La radio, la télévision, et désormais les réseaux sociaux leur assurent une présence quasi quotidienne dans l’espace public, présence fondée non plus seulement sur les propos tenus et les actes politiques accomplis mais sur la réalité physique d’un corps. Faire de la politique, c’est désormais (et de plus en plus) accepter de se montrer, de se tenir dans un espace public ouvert et potentiellement accessible à tous et toutes. Les contraintes de présentation de soi, inhérentes à toute vie sociale, prennent, s’agissant des élu·es, et en particulier les plus important·e·s d’entre eux·elles, une tonalité particulièrement exigeante. Il s’agit, par ce que l’on donne à voir de soi-même et de son corps, de convaincre, de séduire, d’entretenir le capital de sympathie devenu composante essentielle du capital politique, capital dont les interrelations avec le capital médiatique sont à interroger (Desrumaux et Nollet, 2022).
Cette visibilité est porteuse d’exigences inédites. A quelles normes les corps des politiques doivent-ils se conformer ? La démocratie représentative exige des représentant·.e·s qu’ils et elles soient désintéressé·e·s et dévoué·e·s à l’activité politique. Ce qui suppose a minima une certaine disponibilité, une certaine capacité à faire abstraction de soi-même pour se dévouer au bien commun, à la recherche de l’intérêt général, plus généralement au service des autres. Parmi les éléments qui contribuent à cette disponibilité, nul doute que la santé soit un point essentiel.
Si les travaux récents en sociologie politique de la santé mettent principalement l’accent sur les tensions entre changement et stabilité institutionnels dans les politiques de santé, ils renvoient aussi à un autre segment du marché académique, l’analyse des représentations sociales des maladies et de leurs conséquences sur les trajectoires de vie [Bergeron et Castel, 2014]. Sur ces problématiques, la littérature sociologique est prolifique. Elle se déploie entre des travaux portant sur les stigmates associés à différentes pathologies [Goffman, 1963 ; Freidson, 1966], sur les stratégies de normalisation qui en découlent [Strauss et Glaser, 1975] et sur les types de narrations auxquelles elles donnent lieu [Hyden, 1997 ; Atkinson, 1997 ; Frank, 1997]. De façon générale, pouvoir « dire sa maladie » sous-tend la possibilité de se libérer des contraintes sociales et symboliques qui lui sont associées. Ce tournant narratif a fait l’objet de critiques portant sur l’inégale distribution sociale des possibilités de « dire sa maladie », l’ambiguïté de leurs usages sociaux et les réductions psychologisantes qui peuvent en découler [Bury, 2001 ; Charmaz, 2009 ; Atkinson, 2009]. Diverses pathologies (sida, cancer, maladie chronique, hémophilie, etc.) et diverses populations (femmes, populations défavorisées ou précarisées, homosexuel·le·s, enfants), dont celles au travail [Lhuilier et Waser, 2016], ont été l’objet de ces approches, mais on ne trouve guère de travaux portant directement sur le personnel politique à l’exception de celui de Matthias Bandtel sur le cas de deux ministres allemands [Bandtel, 2018].
Le repli sur soi que suscite la maladie, ou simplement le recentrement sur soi qu’elle favorise, pour légitimes qu’ils soient, apparaissent clairement incompatibles avec l’accomplissement d’un mandat électoral, qui plus est en contexte de professionnalisation accélérée de la vie politique. L’exigence démocratique de disponibilité et donc de bonne santé est mise à mal lorsque les élu·e·s sont atteint·e·s par la maladie quelle qu’elle soit. D’où la centralité, dans les démocraties contemporaines, des questions liées à la médiatisation de la santé des élu·e·s. Si les électeurs et électrices ont connaissance de la fragilité d’un·e élu·e, seront-ils et elles disposé·e·s à lui renouveler leur confiance ? L’histoire politique a offert de nombreux exemples de surgissement de la maladie au sommet de l’État. La mort de Georges Pompidou (1974) en constitue évidemment l’épisode le plus dramatique et le plus traumatisant, mais il ne fut pas le seul. Tous les présidents ont dû (et doivent encore) se confronter à l’exigence de transparence désormais exprimée par de nombreux·ses citoyen·ne·s. La question de la santé des politiques, longtemps considérée comme déplacée, n’a depuis cet épisode pas quitté l’agenda politique et médiatique. Les bulletins de santé présidentiels, dont on apprend rétrospectivement la faible fiabilité, ont longtemps servi à nourrir l’illusion d’un président « en pleine forme ». Qu’en est-il aujourd’hui ?
A rebours de ce contre-exemple traumatisant, les élu·e·s travaillent à paraître en bonne santé et même au meilleur de leur forme. Présenter un corps en « bonne » santé permet d’activer l’idéal du renoncement à soi qui caractérise l’engagement « corps et âmes » que les représentants doivent à leurs représenté·e·s. Mais les politiques ne sont pas maîtres de l’image qu’ils produisent dans l’espace public. Il s’agira de considérer le corps politique comme le produit des interactions entre les élu·es, leurs entourages et l’espace médiatique. Inscrite ainsi au cœur de l’espace public démocratique, la question de la santé des politiques donne lieu à des formes variées de médiatisation… ou de non-médiatisation.
Cette médiatisation est d’autant plus forte que les élu·e·s, on le sait, sont en France (et ailleurs) souvent âgé·e·s, ce qui peut nourrir un questionnement légitime de la part des citoyen·ne·s sur leur capacité à gouverner, comme l’a montré le débat autour de l’âge du président Biden aux Etats-Unis. La variable de l’âge n’est cependant pas la seule devant être envisagée ; le débat sur la santé des politiques se déploie différemment selon le degré de visibilité des pathologies qui leur sont prêtées : de ce point de vue, la médiatisation de la silhouette des personnalités politiques peut susciter un centrement significatif par exemple sur la question du poids (problèmes d’obésité), alors que certaines pathologies, parce qu’elles demeurent invisibles (ainsi de tout ce qui a trait à la santé mentale), attirent moins l’attention. Il y a lieu également d’envisager la façon dont cette question de la santé des élu·e·s se déploie en fonction des scènes politiques. Au niveau central, l’hypermédiatisation des corps des personnalités politiques, au principe d’une forte individualisation / psychologisation du champ politique, incite à visibiliser fortement ces questions. Localement, au sein des espaces politiques « périphériques », ce centrement est moindre, ce qui ne signifie évidemment pas que la question de la santé des élu·e·s ne se pose pas. Suggérons enfin, parmi les pistes possibles (et de façon non limitatives) la variable du genre : la féminisation du champ politique a-t-elle pour effet une focalisation plus systématique sur le corps des politiques et, partant sur les questions de santé [Gingras, 2014 ; Matonti, 2017] ?
A la croisée des stratégies des deux familles d’acteurs les plus directement concernés, élu·e·s d’un côté et journalistes de l’autre, il est possible de suggérer deux orientations de recherche qui nourriront ce numéro de Politiques de communication.
1/ Les stratégies de présentation de soi des élu·e·s : la norme de « pleine forme » ?
La première s’intéressera aux stratégies de présentation de soi [Goffman, 1973 ; Collovald, 1988 ; Deloye, 1999] des élu·e·s dans la mise en scène publique de leur santé. Si les questions de santé sont généralement invisibilisées, les élu.e·s donnant à voir un corps « performant » dont la disponibilité physique et mentale n’est pas problématique, l’irruption d’une défaillance corporelle (maladie notamment) dans l’espace public constitue un enjeu essentiel de la (re-)construction de leur identité politique. Les stratégies de présentation de soi varient selon diverses caractéristiques sociales, comme le genre, l’expérience politique ou encore les types de mandats occupés (voire possiblement l’appartenance partisane), car les normes qui s’imposent dans l’espace politique central diffèrent de celles qui prévalent au niveau local. L’objectif des contributions sera dès lors de comprendre les conditions de mobilisation d’éléments relatifs à la santé, de la part d’élu·e·s placé·e·s dans des configurations différentes, et de repérer les logiques qui conduisent à faire de la « bonne » ou de la « mauvaise » santé une ressource dans la présentation publique que les élu·e·s font d’eux et d’elles-mêmes : comment la bonne santé est-elle mise en scène, exhibée, et à travers elle, l’exemplarité sociale qui préside désormais aux « bonnes pratiques » (par exemple dans le domaine de l’alimentation, dans le rapport à l’alcool, dans la pratique sportive) ? Comment les atteintes à la santé et la maladie sont-elles mises en scène, masquées, euphémisées, ou exhibées, et auprès de qui, depuis les collaborateurs les plus proches jusqu’aux concitoyens ? Certaines pathologies sont-elles plus « présentables », plus dicibles et plus recevables que d’autres ? La maladie peut-elle, dans certains cas-limites, devenir ressource politique par l’exhibition d’un « second corps » fragile, proche, ordinaire, semblable à n’importe quel autre [Le Bart, 2024] ? Certaines pathologies sont-elles plus avouables que d’autres ? Quid des addictions ? des psychopathologies ? Que se passe-t-il quand la maladie est directement liée à l’activité politique (burn-out par exemple) ? Nous incitons les contributeurs et contributrices à étudier la façon dont les normes posant la bonne santé comme condition nécessaire à l’exercice des mandats sont déclinées dans l’ensemble du champ politique. Sachant que les normes qui définissent la recevabilité politique de la maladie ne peuvent être rabattues sur les seules stratégies des femmes et des hommes politiques et de leurs conseillers. Elles s’actualisent aussi dans les interactions que les élu·e·s entretiennent avec l’espace médiatique.
2/ Les stratégies de divulgation des journalistes : en parler ? si oui, comment ?
La seconde dimension visera donc à analyser comment les médias se saisissent des questions relatives à la santé des élu.e·s, et comment les configurations du champ journalistique orientent les mécanismes d’imposition des normes de recevabilité et de traitement de ces sujets [Snow et Altheide, 1979 ; Kuhn et Neveu, 2002]. Sur ces questions, les journalistes sont pris dans une forme de double contrainte. D’un côté, la maladie des élu·es·peut être source de profit professionnel, constituant un sujet susceptible de faire la différence et de gagner la course au scoop, et renvoyant à un devoir d’information légitimé par l’invocation d’un idéal de transparence démocratique (dès lors que la santé des élu·e·s engage leur capacité à gouverner) [Rentchnick, Accoce, 1997]. D’un autre côté, ces révélations peuvent avoir un coût professionnel, quand elles se voient critiquées pour leur sensationnalisme, leur voyeurisme, leur entorse au respect de la vie privée, en partie encadré légalement [Schauer, 2003 ; Errera, 2006 ; Rafter et Knowlton, 2014], ou lorsqu’elles compromettent les relations que les journalistes entretiennent à leurs sources, spécialement dans les espaces locaux marqués par la dépendance à l’égard des édiles locaux [Frisque, 2010]. Nous faisons l’hypothèse que la médiatisation de la santé des élu·e·s invite les journalistes à se poser la question des valeurs et des règles professionnelles qui fondent et cadrent leur métier. Objet médiatique ambivalent, le traitement médiatique de la santé des élu·e·s engage chez ces professionnels des questionnements sur leurs pratiques, lorsqu'il s'agit par exemple, de décider ce qui est ou non publiable ou de composer avec les rumeurs, voire les fake news. Dit autrement, le cadrage médiatique de la santé des élu.e·s apparait doublement contraint par des règles pratiques d’exercice du métier journalistique (en particulier dans leurs relations aux sources) et par les valeurs et normes de publicité acceptables dans l’espace médiatique [Lemieux, 2000].
Afin d’éviter le biais du « médiacentrisme » [Schlesinger, 1992] qui tend à réduire sur un mode binaire et souvent naïf les relations entre médias et politique [Neveu, 1997], les contributeurs sont invités à prendre en compte les ajustements entre des intérêts concurrentiels portés non seulement par les journalistes et les élu.es, mais également par d’autres acteurs ayant leurs propres logiques professionnelles (patrons de presse, conseillers en communication politique, partis et adversaires politiques). La médiatisation de la santé des élu.es s’inscrit ainsi dans des activités interdépendantes, des relations plus ou moins routinisées et des transactions multiples entre différents acteurs investis dans la production d’information [Marchetti, 2010]. Elle est le produit d’une construction collective impliquant les journalistes et leurs sources, les élu.es eux et elles-mêmes, l’ensemble des auxiliaires de la vie politique, mais aussi dans une certaine mesure « l’opinion publique » à travers, par exemple, les réseaux sociaux numériques [Frinault et alii, 2023].
Au total, il s’agira d’étudier la médiatisation du corps des politiques comme élément constitutif du lien qui unit, dans une démocratie représentative, les gouvernants aux gouvernés. Comment et jusqu’à quel point l’idéal de transparence s’est-il imposé ? Les comparaisons dans le temps et dans l’espaces seront ici particulièrement bienvenues, de même que les analyses portant sur la recevabilité, elle-même variable, de cet idéal de transparence en fonction des publics et des groupes sociaux. Que peut-on savoir de la tolérance des divers secteurs de l’opinion à la maladie et à la fragilité ? En quoi (et auprès de quels segments de l’opinion) certaines pathologies sont-elles mieux acceptées que d’autres ? Auprès de qui la mise en scène de la « pleine forme » à grand renfort de performance sportive et de frugalité alimentaire fait-elle impression ?
Au plan méthodologique, les contributions pourront avoir une dimension monographique ou comparative et porter sur la France comme sur des cas à l’étranger. Elles pourront se situer à l’échelle des grand·e·s élu·e·s médiatisé·e·s (ceux et celles que l’on désigne par l’expression de « personnalité politique »), mais aussi à celle des « petit·e·s élu·e·s » médiatisé·e·s à l’échelle plus modeste, mais non moins significative, des médias locaux.
Les contributions pourront notamment (mais non de façon exclusive) s’appuyer sur plusieurs types de sources et de matériaux.
- D’abord bien sûr des matériaux d’entretiens menés avec les élu·e·s ou les journalistes, chacune de ces familles d’acteurs pouvant être élargie aux entourages (pour les élu·e·s) et aux rédactions (pour les journalistes). Il s’agit par exemple, s’agissant de ces derniers, de saisir les conditions dans lesquelles s’effectue le choix de dire ou de ne pas dire, de prêter attention ou non à une rumeur, d’être complice (et jusqu’à quel point) d’une stratégie de dissimulation voire de déni. Seront en priorité interrogé·e·s des journalistes ayant abordé ces problématiques, soit parce qu’ils et elles appartiennent au service politique d’un journal, soit parce qu’ils et elles ont été amené·e·s à suivre un·e élu·e frappé·e par la maladie, soit encore parce qu’ils et elles travaillent au sein d’un média favorisant plus le « scoop » que l’investigation.
- Les élu·e·s peuvent de leur côté être interrogé·e·s sur leurs stratégies de médiatisation : confirmer, au risque de s’affaiblir politiquement ? Taire, au risque de devoir démentir et de manquer à l’obligation de transparence ? Les contributeurs et contributrices sont invité·e·s à saisir les stratégies des élu·e·s, et en particulier bien sûr de celles et ceux qui furent (ou qui sont) confronté·e·s à des problèmes de santé, sans pour autant sous-estimer les variables qui permettent de la/le situer dans le champ politique ; parcours, trajectoire sociale, type de mandat, territoire, ancienneté… Une attention particulière sera portée à la variable du genre : la lecture des “pépins de santé” est-elle la même chez les femmes et chez les hommes ?
- Il est aussi possible de travailler à partir de corpus de presse (ou de corpus médiatique en général) pour analyser les discours relatifs à la santé des politiques : scoop révélant, sur un mode sensationnaliste, la maladie d’un·e élu·e ; interview permettant à un·e politique de rassurer et de faire taire la rumeur, ou au contraire venant confirmer, au nom d’une transparence revendiquée aussi bien par les élus que par les journalistes, un problème de santé ; plus généralement représentations dominantes relatives à des pathologies particulières auxquelles les politiques seraient particulièrement exposé·e·s (burn-out, dépendance à l’alcool, addictions diverses…).
Bibliographie
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