samedi 31 août 2024

Philosophie de la médecine antique

Philosophie de la médecine

Appel à contributions

 

Philosophie antique, 26 | 2026 

 
Date limite de soumission : 1er septembre 2025


Les contributions pourront porter sur tout sujet permettant d'élucider les rapports complexes qui unissent philosophie et médecine dans leur longue histoire commune dès les débuts de la philosophie antique. Empédocle, Alcméon de Crotone, Diogène d’Apollonie, Démocrite font entrer le champ de la médecine dans leur pensée philosophique. Au moment de sa constitution comme technique, en particulier au sein du Corpus Hippocratique, la médecine se pose toutefois la question de savoir si elle doit ou non prendre ses principes dans la philosophie, en particulier dans la philosophie de la
nature. Ces débats sont prolongés et amplifiés à la période hellénistique et impériale, avec notamment la figure de Galien, lorsqu'il s'agit non seulement de fonder une épistémologie de la médecine interrogeant son rapport aux fondements de la connaissance et à la notion de vérité, mais aussi de questionner à nouveaux frais la partition des savoirs et le rôle de la médecine dans une architectonique générale fondée sur la distinction de l'épistemè et de l'empeiria.

On s'intéressera tout particulièrement aux propositions questionnant ces rapports, qu'ils soient envisagés en termes de hiérarchie, de rivalité, d’opposition ou comme une relation de coordination ; seront également appréciées les textes interrogeant la conception technique de la médecine, comprise comme art, voire simple pratique. L'appel est ainsi ouvert aux articles portant sur la spécificité de l’art médical, sa méthodologie, ses limites, sa déontologie. Sont en revanche exclues les propositions portant sur l'image traditionnelle de la philosophie comme médecine, ainsi que tous les emplois métaphoriques associés.

Les articles proposés à la revue (70 000 signes, espaces compris, au maximum, sans compter résumés et bibliographie) doivent être aux formats .doc ou .odt (et .pdf) dans une police unicode. Ils doivent être rédigés en français ou en anglais, accompagnés d’un résumé en français et en anglais, et envoyés par courrier électronique avant le 1er septembre 2024 à l’adresse suivante : revue.philosophieantique[at]gmail.com

Il vous est demandé de bien vouloir vous conformer aux instructions de présentation
décrites sur la page suivante : https://journals.openedition.org/philosant/274


Les articles seront soumis à des experts anonymes pour évaluation.

vendredi 30 août 2024

Paul Bunge Prize 2025

Paul Bunge Prize 2025

Call for applications

The German Chemical Society (Gesellschaft Deutscher Chemiker - GDCh) and the German Bunsen Society for Physical Chemistry (Deutsche Bunsen-Gesellschaft für Physikalische Chemie - DBG) invite proposals for the Paul Bunge Prize 2025.

The Paul Bunge Prize honours outstanding research publications on all aspects of the history of scientific instruments. The prize is endowed with 7.500 Euro. It is awarded for either individual books or papers published within the last five years or for lifetime achievements. Submitted works may be published in English, German or French.


Both self-applications and nominations are accepted. Both should include the publications to be considered, a curriculum vitae and a full list of publications. The Advisory Board of the Hans R. Jenemann Foundation will decide on the prize winner.


Submit your application or nomination, including cover letter, CV and publications on the history of scientific instruments, by September 30, 2024, via the online form at www.gdch.de/paulbungepreis or to j.herr@gdch.de. Though digital versions are explicitly preferred, printed copies can be sent to the GDCh office attn: Dr. Jasmin Herr.


The award ceremony will take place at the DBG Bunsen-Tagung in Leipzig, Germany, on March 17-19, 2025.

For a brief history of the Foundation and the Prize see: Charlotte Bigg & Christoph Meinel (eds.), Paul Bunge Prize: History of Scientific Instruments, 1993-2023 (Frankfurt/Main: GDCh, 2023), 96 pp. (free download).


Contact:

Gesellschaft Deutscher Chemiker,
Dr. Jasmin Herr, j.herr@gdch.de
Varrentrappstr. 40 – 42
60486 FRANKFURT a.M. / Germany

jeudi 29 août 2024

Violences sexuelles et violences de genre au prisme de la médecine légale

Violences sexuelles et violences de genre au prisme de la médecine légale (époques moderne et contemporaine) 

Journée d'études organisée par Laura Tatoueix (Labex Hastec, EPHE) et Marie Walin (Criham, Université de Poitiers).


• Mardi 1er octobre 2024

• Paris, Archives nationales
Hôtel de Soubise, 60 rue des Francs Bourgeois, 3e arr.



La médecine légale ne devient une discipline à proprement parler qu’au XIXe siècle. Pourtant des pratiques et des savoirs médico-légaux se systématisent dans les procédures judiciaires dès le début de l’époque moderne (Clark and Crawford, 1994 ; Pastore, 2000). La seconde moitié du XVIIIe siècle marque un tournant dans la réflexion sur le système probatoire qui donne aux experts un rôle nouveau dans la construction des preuves (Porret 2010/1). Nouvelle discipline, la médecine légale prend également une place plus grande dans l’élaboration de savoirs normatifs, au croisement de la médecine et du droit. 

Depuis plusieurs années, les violences sexuelles et de genre font l’objet d’un intérêt renouvelé dans l’historiographie française, dans le sillage d’autres disciplines comme la sociologie et l’anthropologie. Ainsi en est-il du développement des recherches sur les « féminicides » (Falquet, 2014 ; Taraud, 2022; Bodiou et Chauvaud, 2018, 2019). Ce concept a été initialement forgé par des sociologues et militantes féministes latino-américaines pour qualifier un « crime de masse » (Lagarde, 2006) touchant exclusivement les femmes, qu’elles analysent comme la conséquence directe des inégalités de genre qui structurent les sociétés actuelles. Il n’est pas utilisé depuis longtemps en France, et encore moins dans l’historiographie, malgré son caractère heuristique. De la même façon, des publications récentes explorent l’histoire du viol et des violences sexuelles (Lett, Steinberg et Virgili, 2020/2), qui n’ont pas fait l’objet de nombreuses publications historiques en France depuis L’histoire du viol de G. Vigarello (1998), et ce malgré la richesse des archives judiciaires sur le sujet. Mais le viol et le féminicide ne sont que les parties émergées de l’iceberg des violences sexuelles et de genre dont participent un ensemble de comportements et de pratiques dessinant un continuum de la violence (Falquet, 2019) que l’histoire est loin d’avoir entièrement exploré. Cette journée d’études prétend participer au développement de ces historiographies en étudiant les violences au prisme des savoirs et des pratiques médico-légales.Cette journée d’étude propose de s’intéresser précisément à ces violences, en partant des savoirs et des pratiques médico-légaux. 


Pré-programme
Matinée

9h / 12h35

• 9h – Accueil

• 9h30 – Introduction par Frédéric Chauvaud (Criham, professeur émérite de l’Université de Poitiers)

• 10h – Marion Philip (Université de Genève)
L’expertise médico-légale au service du patriarcat ? Protéger l’institution du mariage de virilités ambiguës et défaillantes (Paris, 1600-1750)

• 10h35 – Anouk Durand-Cavallino (CRH, EHESS)
Du tribadisme à l’hermaphrodisme moral : la scrutation des parties génitales des personnes lesbiennes du XVIIIe au XIXe siècle en France

• 11h10 – Pause café

• 11h25 – Clarissa Yang (Université de Genève)
Panser et penser : le rôle du personnel soignant dans les violences de genre à Genève (1650-1792)

• 12h – Margot Giacinti (Laboratoire Triangle, ENS de Lyon)
Beauté du corps, honnêteté de l’âme : le féminicide comme crime passionnel, l’anthropologie et la médecine légale (France, 1850-1900)


Après-midi

14h / 17h

• 14h – Cathy Mc Clive (Departement of History, Florida State University)
Les violences sexuelles et la médecine légale à Lyon, 1680-1790

• 14h35 – Fabrice Vigier (Criham, Université de Poitiers)
Le recours aux expertises de médecins et de maîtres chirurgiens dans quelques procès pour viols dans le Poitou du Siècle des Lumières

• 15h10 – Pause café

• 15h20 – Martina Ognibene (CRH, EHESS)
La définition d’un système probatoire pour les affaires de viol : le difficile affranchissement de la médecine de la moralité (XVIIIe-XIXe siècles)

• 15h55 – Juliette Zanetta (LARHRA, Université Lyon 2 Lumière)
La sexualité conjugale face à la médecine légale : les violences, un impensé ? (1880-1980)

• 16h30 – Laura Tatoueix (Labex Hastec, EPHE) et Marie Walin (Criham, Université de Poitiers)
Conclusion

mercredi 28 août 2024

Aux sources de la folie


Aux sources de la folie

Edited by Gina Aïtmehdi, Camille Evrard, Raphaël Gallien, Paul Marquis and Romain Tiquet 

Sources 8 | 2024

 
The contributions composing this special issue bring together historians and anthropologists to explore the daily realities of madness under and in the aftermath of colonialism. Drawing on institutional and personal archives, interviews and testimonies, observations and photographs, but also tackling absence and refusal, the six articles span French West Africa and contemporary Algeria, Gabon and Ghana, as well as colonial Algeria and the Upper Volta in the 1970s.
This diversity of contexts highlights the complementarity and/or competition between medical and non-medical representations of madness, including those formulated by people suffering from psychiatric disorders and their families and friends.
The issue thus highlights the intersection of various “dispositifs” (medical, judicial, religious or ritual), bodies of knowledge and spaces dealing with madness, in order to capture the complexity of life trajectories. By critically analysing the forms of intimacy established with the respondents, we ultimately examine how methodological reflexivity contributes to renewing the epistemological basis for the study of madness in Africa. 


Gina Aïtmehdi, Camille Evrard, Raphaël Gallien and Paul Marquis
Introduction. Sur les traces de la folie : sources et terrains africains (xxe-xxie siècle)

Yannis Boudina
Troubles dans l’ordinaire : ethnographie réflexive d’une forme de folie en contexte salafiste (Tizi-Ouzou, Algérie)

Paul Marquis
Un journal à l’hôpital. Réformer la psychiatrie dans l’Algérie coloniale en guerre (1953-1959)

Cecilia Draicchio
What’s in a Refusal? Methodological and Ethical Notes from an Ethnography of Mental Health Care in Rural Ghana

Cordille-Verdia Babongui-Mba
Enquêter la peur au ventre. Retour réflexif d’une enquête de terrain sur la folie au Gabon

Romain Tiquet
Sur les ‘traces’ de Jean-Louis Renauld : des archives privées pour approcher l’histoire d’un service de psychiatrie postcolonial (Bobo-Dioulasso, Haute-Volta, 1972-1974)

Silvia Falconieri
Écrire l’histoire juridique de la folie en Afrique française (fin xixe siècle-1960)

mardi 27 août 2024

Les connaissances médiévales sur le cycle menstruel

Learning Cycles: Medieval Knowledge-production on the Menstrual Cycle 

Call for papers

 

IMC Leeds 2025
August 8, 2024 - September 15, 2024

United Kingdom

Rosalie Gabay Bernheim (St Andrews) and Kerstin Mayerhofer (Vienna) invite abstracts on the medieval understandings of menstruation / menarche / menopause, and further topics connected to the menstrual cycle, for a proposed strand of sessions at Leeds International Medieval Congress (IMC) 2025. Submissions from all disciplinary backgrounds are welcome, and papers can pertain to any time period between 300 and 1500. Papers might explore topics such as: 

  • Learning about gender and sexuality through the menstrual cycle
  • Understanding the menstrual cycle in medieval medical texts
  • Understanding the menstrual cycle and (in-)fertility
  • Understanding and treating menstrual irregularities
  • Understanding the menstrual cycle in religious environments (textual, spatial, traditional, legal)
  • Menstruation, identity, and othering


If you are interested in participating in our session(s) please submit the following: an abstract of up to 300 words, your name and institutional address, and your preference for presenting in-person or online. Send your proposal to mayerhk2@univie.ac.at by the 15th of September, 2024.

Contact Information

Dr Kerstin Mayerhofer
(no pronouns | she/her/hers)

Post-doctoral assistant
Department of Jewish Studies
University of Vienna
Spitalgasse 2, Court 7.3
1090 Vienna

Contact Email

kerstin.mayerhofer@univie.ac.at

lundi 26 août 2024

Les sciences de la nutrition au 20e siècle

Les sciences de la nutrition au 20e siècle, entre santé, industrie et société. Autour de la trajectoire de Lucie Randoin (1885-1960)

Colloque

 Vendredi 4 octobre 2024
9 h - 17 h 30


Académie nationale de médecine
16 rue Bonaparte, 75006 Paris
Salle des séances
 

Colloque organisé par P. Bret, P. Cornu et A. Rasmussen
avec la collaboration et le soutien
de la Bibliothèque de l’Académie nationale de médecine,
du Centre Alexandre Koyré,
du Comité d’Histoire INRAE-Cirad,
et de la Société française d’histoire de la chimie.


L’Université de Bourgogne a baptisé « Lucie Randoin » la première promotion de médecine en formation à Auxerre en 2023, et La Poste va émettre un timbre à son effigie en 2025 pour le 140e anniversaire de sa naissance à Boeurs-en-Othe (Yonne). Pourtant, l’oeuvre et la personnalité de cette biologiste et nutritionniste restent méconnues des historiens comme du grand public. Dans l’ombre de l’imposante figure de Marie Curie, double Prix Nobel de physique (1903) et de chimie (1911), à laquelle elle a succédé à l’Académie de médecine, elle fait pourtant partie de la toute première cohorte des pionnières qui ont ouvert les portes de l’institution aux femmes. Elle a également et surtout marqué l’histoire des sciences de la nutrition en France, à la fois par ses recherches et par l’activité d’expertise qu’elle a déployée aussi bien en direction de l’industrie que de la puissance publique.
Lauréate de l’Académie des sciences en 1919 pour sa thèse préparée au Laboratoire de physiologie de la Sorbonne, où elle avait suppléé les hommes mobilisés, Lucie Randoin orienta ensuite ses recherches sur les vitamines, établissant la « loi de l’équilibre alimentaire » (1923) et militant pour un enseignement de la diététique. Directrice du nouveau Laboratoire de physiologie du ministère de l’Agriculture établi à l’Institut scientifique d’hygiène alimentaire (ISHA), elle joua un rôle moteur dans l’Entre-deux-guerres, notamment au sein de la Société scientifique d’hygiène alimentaire, dont relevait l’ISHA, et de la Société de chimie biologique, qu’elle a présidée à la suite de Gabriel Bertrand, de l’Institut Pasteur, l’un de ses appuis fidèles. Représentant la France dans de nombreux congrès internationaux (Conférences internationales pour la standardisation des vitamines, Congrès internationaux d’agriculture, etc.), elle prit aussi la direction de trois nouveaux services de l’ISHA, les Enquêtes nationales sur l’alimentation (1937), le Laboratoire de physiologie de la nutrition du CNRS, et l’Institut supérieur de l’alimentation (1938), prélude à la fondation de l’École de diététique de Paris (1951) et d’un diplôme national ayant donné naissance à un nouveau corps professionnel.
L’objectif de ce colloque est de reconstituer la dynamique d’émergence à la fois épistémologique et institutionnelle des sciences de la nutrition en France, à travers une
réévaluation de la trajectoire personnelle de Lucie Randoin, visant notamment à replacer ses réseaux et ses travaux dans leur contexte, dans un siècle qui a vu la genèse et l’affirmation de la chimie biologique et des questions de diététique et de nutrition à l’interface de plusieurs institutions et dans des relations complexes aussi bien avec la société qu’avec l’industrie et les politiques publiques.
Nota : L’inscription est gratuite mais obligatoire, compte tenu du nombre limité de places. Afin de faciliter la gestion des pauses, merci de vous inscrire dès maintenant et avant le 15 septembre en envoyer un mail à SciencesNutritionRandoin@gmail.com
 


MATIN
8h45 Accueil café (Hall des bustes)
9h15 Ouverture (Salle des séances)

• 9:15-9:30 Accueil par le bureau de l’Académie nationale de médecine

• 9:30-9:45 Patrice Bret, Pierre Cornu et Anne Rasmussen, Introduction générale


1. Lucie Randoin et l’institution scientifique
Présidence : Anne Rasmussen (DE EHESS & dir. CAK)

• 9:45-10:10 Sylvie Athéna Rouer-Saporta (PH Ste-Anne, Paris – Psdte SSHA),
Lucie Randoin, la Société et l’Institut scientifique d’hygiène alimentaire

• 10:10-10:35 Martin Picard (Psdt SFBBM),
Lucie Randoin et la Société de chimie biologique

• 10:35-11:00 François Léger (Conservateur en chef, Dir. adj. Bibl. ANM),
Lucie Randoin à l’Académie de médecine

• 11:00-11:25 Patrice Bret (Chercheur honoraire CAK – V-Psdt SFHC),
Lucie Randoin à l’Académie des sciences

• 11:25-11:45 Discussion générale sur la session
11:45-13:30 Pause-déjeuner
 

13h30-17h30 APRES-MIDI


2. Acteurs et outils de la recherche entre chimie biologique et alimentation
Présidence : Sylvie Athéna Rouer-Saporta (PH Ste-Anne, Paris – Psdte SSHA)

• 13:30-13:55 Odile Maeght (Chargée d’études documentaires AN),
De la genèse à l’affirmation des sciences de l'alimentation à l'Inra

• 13:55-14:20 Pierre Cornu (PU, INRAE),
Jean Causeret, collaborateur et porteur du legs de Lucie Randoin au sein de la recherche agronomique

• 14:20-14:45 Anne Lhuissier (INRAE, Centre Maurice Halbwachs),
Lucie Randoin, une femme à la tête d’un dispositif d’un genre nouveau : les enquêtes nationales sur
l’alimentation

• 14:45-15:05 Discussion générale sur la session
15:05-15:30 Pause-café (Hall des bustes)


3. Débats et politiques sur la nutrition
Présidence : Pierre Cornu (INRAE)

• 15:30-15:55 Maxime Guesnon (Doctorant EHESS, CAK),
Lucie Randoin et le pain bis : retour sur les débats scientifiques autour de la valeur nutritive du pain à l’aune des recherches pendant la Seconde Guerre mondiale

• 15:55-16:20 Guillaume Belliot (Ingénieur, Technocentre, Renault-Guyancourt),
Vitamines B et métabolisme chez Lucie Randoin

• 16:20-16:45 Delphine Berdah (MCF Paris-Saclay/EST Orsay),
Des industries de l’alimentation animale en quête d’experts : la promotion des aliments composés vitaminés ou complémentés dans la France d’après-guerre

• 16:45-17:05 Discussion générale sur la session

• 17:05-17:30 Discussion générale sur la journée et Conclusions générales
par Anne Rasmussen (DE EHESS & dir. CAK) et Pierre Cornu (PU, INRAE)