jeudi 25 avril 2024

Une histoire de l'hygiène dans la France contemporaine

A History of Hygiene in Modern France. The Threshold of Disgust


Steven Zdatny 

Published Apr 18 2024
Format Hardback
Edition 1st
ISBN 9781350428690


This book tells the story of an epochal change in the human condition that was part of what is often thought of as 'modernization' -a process that remade culture and society in France in the 19th and 20th centuries. Hygiene, Steven Zdatny convincingly contends, was that change. He reflects on how the development of hygiene: changed the way people thought about and treated their bodies; put an end to age-old afflictions and brought comfort where discomfort had been the unavoidable companion of existence; and helped produce a tripling of life expectancy.

The book considers how the evolution of hygiene produced a society where people washed often, changed their clothes every day, lived without lice and scabies, and performed their natural functions indoors. It reflects on developments in industrial plumbing, public education, government investment, the invention of new products to keep bodies and homes clean, and a parallel makeover in the expectations, sensibilities, and practices about what is 'proper' and what is disgusting. These developments, the study reveals, were not steady and did not happen everywhere at the same pace. But in the fullness of time, they produced a revolution in the human condition.

mercredi 24 avril 2024

La nervosité féminine au XIXe siècle

La nervosité féminine au XIXe siècle. Un trouble d’époque
 

Laurine Drut



L'Harmattan
Collection : Logiques sociales - études culturelles
Broché - format : 13,5 x 21,5 cm • 138 pages
Langue : français
ISBN : 978-2-336-44985-2



Qu’est-ce qui provoque la nervosité féminine au XIXe siècle ? De quelles façons la société parvient-elle à s’immiscer dans le psychisme des femmes, au point de créer des maladies psychologiques ? En somme, qu’est-ce qui fait de la nervosité féminine un trouble propre à une époque particulière ?
Par l’analyse des discours scientifiques de l’époque et de journaux intimes féminins, cet ouvrage s’attache à comprendre pourquoi le XIXe siècle a été surnommé « le siècle des nerfs ».
La plongée au sein du quotidien des femmes de la bourgeoisie permet d’analyser tout ce qui peut être à l’origine de leurs névroses, mais également de comprendre que la nervosité est un phénomène socialement construit, propre à une époque.
Dans la lignée des travaux étudiant l’influence du social sur l’individu, intéressons-nous à la façon dont la société modèle les corps et les esprits, à travers l’exemple complexe de la nervosité féminine au XIXe siècle.


mardi 23 avril 2024

Lire Abbott

Reading Abbott

Exhibition

Osler Library, 3655 Promenade Sir-William-Osler, Montreal, Quebec H3G 0B1

On May 16th at 4:30 pm. 

"Reading Abbott" explores both what Maude Abbott read and ways in which we can "read" her life story. While many publications on the famous doctor and museum curator have focused on the barriers she faced in a male-dominated profession, this exhibition places Abbott among her favourite authors, locations, and texts. Curated by architectural historian Annmarie Adams, “Reading Abbott” invites feminist and spatial readings of Abbott's legacy.

lundi 22 avril 2024

Les œuvres scientifiques du Dr Jean-Martin Charcot et de l'école de la Salpêtrière

Pathology and Visual Culture. The Scientific Artworks of Dr. Jean-Martin Charcot and the Salpêtrière School 


Natasha Ruiz-Gómez



Penn State University Press
Hardcover Edition
224 pages
8" × 10"
12 color/78 b&w illustrations
2024
ISBN: 978-0-271-09680-3



In this book, Natasha Ruiz-Gómez delves into an extraordinary collection of pathological drawings, photographs, sculptures, and casts created by neurologists at Paris’s Hôpital de la Salpêtrière in the nineteenth century. Led by Dr. Jean-Martin Charcot (1825–1893) and known collectively as the Salpêtrière School, these savants-artistes produced works that demonstrated an engagement with contemporary artistic discourses and the history of art, even as the artists/clinicians professed their dedication to absolute objectivity.

During his lifetime, Charcot became internationally famous for his studies of hysteria and hypnosis, establishing himself as a pioneer in modern neurology. However, this book brings to light the often-overlooked contributions of other clinicians, such as Dr. Paul Richer, who created “scientific artworks” that merged scientific objectivity with artistic intervention. Challenging conventional interpretations of visual media in medicine, Ruiz-Gómez analyzes how these images and objects documented symptoms and neuropathology while defying disciplinary categorization.

Grounded in extensive archival research, Pathology and Visual Culture targets an international audience of historians and students of art, visual culture, medicine, and the medical humanities. It will also captivate neurologists and anyone interested in fin-de-siècle French history and culture.

dimanche 21 avril 2024

Épidémies et maladies transmissibles à travers l’Histoire

Épidémies et maladies transmissibles. Des fléaux à travers l’Histoire

Appel à communications


Lieux Salle de conference, ISET - Route de Tunis
Béja, Tunisie (9000)

Événement hybride sur site et en ligne



La pandémie de covid 19 qui, depuis 2019, s’est étendue, à partir de la Chine, à la planète entière, attire l’attention sur un phénomène récurrent au long des siècles, celui des épidémies et des maladies transmissibles. Il importe d’abord de définir les termes du sujet. On appelle endémie une maladie qui sévit en permanence dans une région donnée comme le paludisme. On considère qu’il y a épidémie quand une maladie contagieuse frappe un grand nombre de personnes à un moment précis. La pandémie apparaît lorsque la maladie atteint rapidement une partie importante de la planète.


Présentation

Tunisian-Mediterranean Association for Historical, Social and Economic Studies & Tunisian World Center for Studies, Research, and Development organiseront le 3, 4, et 5 décembre 2024, à Béja (Tunisie), le quatorzième colloque international sur le thème : « Épidémies et maladies transmissibles. Des fléaux à travers l’Histoire ».

La pandémie de covid 19 qui, depuis 2019, s’est étendue, à partir de la Chine, à la planète entière, attire l’attention sur un phénomène récurrent au long des siècles, celui des épidémies et des maladies transmissibles.

Il importe d’abord de définir les termes du sujet. On appelle endémie une maladie qui sévit en permanence dans une région donnée comme le paludisme. On considère qu’il y a épidémie quand une maladie contagieuse frappe un grand nombre de personnes à un moment précis. La pandémie apparaît lorsque la maladie atteint rapidement une partie importante de la planète[1].

On ne peut parler d’épidémie ou de pandémie quand ne survient pas une transmission interhumaine, comme dans le cas du tétanos, dû à une bactérie non contagieuse d’homme à homme. Les affections non contagieuses, comme le cancer, le diabète ou les troubles cardiovasculaires, ne sont pas compris dans le sujet. De même doivent être écartées les épizooties qui atteignent seulement les animaux

Les chercheurs estiment que des épidémies ont existé pendant la période préhistorique, mais très ténus en sont les indices. Les premières épidémies sur lesquelles des informations plus précises peuvent être rassemblées eurent lieu dans l’Antiquité. C’est le cas de la Peste d’Athènes, peut-être une forme de typhus, entre 430 et 426 avant JC, et de la Peste antonine, sans doute une variole, qui causa quelque 5 millions de morts entre 167 et 172 après JC. Au XIV° siècle, la Peste noire, à forme bubonique, entraîna en Eurasie et en Afrique 75 à 200 millions de décès. La Grippe espagnole qui se développa entre 1918 et 1920 fut responsable de 80 à 100 millions de disparitions dans le monde. L’épidémie de covid 19 qui sévit depuis 2019 a touché, à la date d’août 2023, plus de 670 millions de personnes dont 7 millions sont décédées ; mais certaines estimations proposent des chiffres encore supérieurs. 


Modes de transmission

Les modes de transmission se révèlent très divers : d’homme à homme par aérosols, éternuement, toux, comme pour la tuberculose ; par l’intermédiaire d’un animal, par l’ingestion d’aliments contaminés, par le milieu ambiant, le contact avec des surfaces souillées, de l’eau ou de l’air véhiculant des agents infectieux, par des rapports sexuels ou le sang dans le cas des MST (maladies sexuellement transmissibles). Les maladies nosocomiales sont contractées dans les hôpitaux où les précautions sanitaires sont insuffisantes.

Certains facteurs matériels et sociaux favorisent la transmission des affections. Les climats malsains, certaines conditions de chaleur et d’humidité peuvent jouer un rôle déclencheur ou accélérateur. Le type d’alimentation et la malnutrition aggravent souvent les épidémies. C’est dire que les maladies se répandent plus vite et plus largement dans les régions pauvres, là où le niveau de vie et l’éducation sont insuffisants. L’entassement humain, les fortes densités de population, la promiscuité ethnique, familiale, urbaine, professionnelle favorisent la diffusion des maladies. Cette diffusion est également renforcée par les déplacements, jadis les grandes découvertes et la colonisation, à l’époque contemporaine par les voyages et la mondialisation. De la sorte, la variole et la rougeole introduites dans le Nouveau monde par les découvreurs européens ont décimé les autochtones amérindiens[2]


Prévention et traitement

La prévention et le traitement des épidémies et des pandémies reposent sur un large éventail de dispositifs[3]. Jadis, les autorités imposaient des quarantaines et des cordons sanitaires attestés en France dès 1180. La quarantaine portuaire fut instituée pour la première fois à Raguse en 1377 et aussitôt après à Venise. Les personnes suspectes de transporter des germes dangereux durent effectuer des séjours obligatoires dans des lazarets. Les remèdes utilisés dans les temps anciens apparaissent sommaires : saignées, purgatifs, bains chauds, fumigations, onguents, cataplasmes, ingestion d’herbes et de pierres réduites en poudre, parfois poisons réputés chasser les poisons… L’inhumation rapide des malades défunts fut rapidement jugée comme une précaution nécessaire, quitte à abréger les rites funéraires[4].

A l’époque moderne, le progrès de la science et particulièrement de l’épidémiologie ont conduit à adopter une nouvelle gamme de mesures : vaccinations, recours à des médicaments issus de recherches pharmacologiques de pointe, désinfection des plaies, des lieux, des objets, des surfaces suspectes, développement de l’hygiène publique et privée, ventilation des locaux, évacuation des déchets et des eaux usées, amélioration de l’alimentation, utilisation éventuelle d’équipements protecteurs, de masques, de gants et de lunettes, de préservatifs, recours aux gestes barrières, aux pédiluves…[5]

 
Conséquences

Les conséquences des maladies transmissibles et des épidémies se révèlent généralement spectaculaires. La Peste noire du XIV° siècle entraîna la mort de très nombreux individus que les spécialistes situent dans une fourchette allant de 75 à 200 millions dont 25 à 45 en Europe, soit près de la moitié de la population de ce continent. Certaines communes rurales, entièrement décimées, restèrent vides d’habitants durant de longues années. La Peste de Marseille en 1720 fit disparaître 40 000 à 50 000 personnes, soit la moitié de la population de la ville[6].

De tels cataclysmes, l’omniprésence de la mort et la forte dépopulation entraînent d’évidentes conséquences démographiques, hausse de la mortalité, recul de la natalité, baisse de l’espérance de vie. Dans le domaine économique sont enregistrées des récessions générales, une baisse de la production artisanale et industrielle, une désertification des campagnes et un progrès des friches. On considère généralement que les serfs peuvent se dégager du joug qui les astreint. La main-d’œuvre étant raréfiée, les salaires augmentent. Certains historiens estiment que la hausse des exigences salariales amène un recours plus important à l’esclavage. En matière politique, la multiplication des règlements publics pour prévenir, endiguer, guérir les maladies, limiter ou interdire les rassemblements humains facteurs de contamination cause une amputation des libertés. Au XVIII° siècle, les individus qui franchissent illégalement les cordons sanitaires sont parfois fusillés sur le champ. Les répercussions psychologiques des pandémies se révèlent profondes. Les peurs, les angoisses, les réactions irrationnelles sont nombreuses. Certains individus imputent la responsabilité des maladies aux manœuvres d’obscurs comploteurs ; ils contestent parfois les moyens modernes de lutte, comme les vaccins[7]. Les malades et les survivants se tournent davantage vers la religion quand ils ne sombrent pas dans la superstition ou dans l’hystérie. Ils écoutent parfois des charlatans et de pseudo-guérisseurs, se munissent d’amulettes et de talismans, organisent des processions de flagellants qui s’imposent volontairement des sévices en expiation de leurs péchés considérés comme cause du mal. Les malades peuvent en venir à désigner des boucs émissaires rendus responsables de l’épidémie, mendiants, lépreux, femmes désignées comme sorcières, juifs dans certains cas[8]. Dans sa fable Les Animaux malades de la peste, Jean de La Fontaine montre que les grands fauves font retomber la responsabilité de l’épidémie sur le plus innocent et le plus faible, l’âne.

Les épidémies nécessitent des traitements et des réactions différentes selon les lieux. Les pays pauvres n’ont pas les mêmes moyens de lutte que les pays riches et la réception des moyens de lutte n’est pas acceptée partout de la même façon. Une autre différence tient à la division entre l’espace rural et l’espace urbain. Les campagnes peuvent être délaissées, malaisées à atteindre pour les soins mais elles peuvent aussi servir de refuge comme le montre par exemple Le Décaméron de Boccace : les jeunes gens se retirent hors de la ville pour protéger leur santé pendant l’épidémie de peste qui touche Florence. Plus récemment, pendant la période COVID, les mesures de confinement se révélèrent plus difficiles à supporter pour les citadins que pour les ruraux.

La maladie, considérée comme un fait social, peut ainsi être étudiée à travers le prisme anthropologique. Les spécialistes se consacrent à "l'anthropologie médicale" ou "ethnomédecine", science qui décode les logiques sociales, psychologiques, culturelles au sens large du terme[9]. De la sorte sont mieux comprises les perceptions des épidémies, l'acceptation ou le refus des mesures sanitaires, les rituels entourant la maladie et la mort, les spécificités régionales[10].

L’écho des grandes épidémies se révèle très fort dans les expressions artistiques. Les créateurs tour à tour se bornent à décrire les maladies, les interprètent comme le signe d’un désordre moral, religieux, social, voire cosmique, les présentent sous la forme d’allégories et de symboles. Des œuvres majeures illustrent l’inspiration en période d’épidémie. En peinture on peut citer La Peste de Phrygie de Raphaël (1506) et Le triomphe de la mort de Brueghel (1562). Les peintres et les sculpteurs chrétiens montrent moins le Christ en croix triomphant de la mort et davantage le Christ souffrant, aux portes de l’agonie. La Vierge est de plus en plus peinte comme une image de compassion appelée Vierge de pitié ou Vierge de miséricorde. La mort apparaît souvent dans les œuvres d’art sous la forme d’un squelette muni d’une faux. Les Danses macabres deviennent un thème courant, de même que les tableaux nommés « Vanités » dont le thème est tiré de la Bible : Vanitas vanitatum, omnia vanitas (Vanité des vanités, tout est vanité)[11] avec parfois la formule Memento mori (Souviens-toi que tu mourras). Ces œuvres illustrent la fragilité de la vie et la vanité de toute chose en donnant à voir une tête de mort, une fleur fanée, une bougie consumée ; parfois sont figurées des objets précieux, des livres, des couronnes et des sceptres montrant que rien, richesses, connaissances, pouvoir, ne peut retenir la vie[12].

En littérature peuvent être cités de très nombreux ouvrages comme les poèmes d’Ibn al-Wardi, le Décaméron de Boccace (1353), La Montagne magique de Thomas Mann (1924), La Peste d’Albert Camus (1947). Les opéras La Traviata de Verdi et La Bohème de Puccini (1896) ont pour héroïnes des jeunes femmes atteintes de tuberculose. Le cinéma n’est pas en reste avec, entre autres, Nosferatu le vampire de F.W. Murnau (1922), Le Septième sceau d’Ingmar Bergman (1957), Contagion de Steven Soderbergh (2011). 


Axes

Le thème sur « Épidémies et maladies transmissibles. Des fléaux à travers l’histoire » pourrait être abordé selon les axes suivants :

  • Histoire générale Histoire générale des maladies transmissibles, des épidémies et des pandémies, cycles saisonniers, géographie des maladies, diffusion dans l’espace
  • Exemples : Peste d’Athènes (430-426 avant JC), Peste antonine (167-172), Peste de Justinien (561-767), Variole du Mexique (1520), Peste d’Italie (1629-1656), Grande Peste de Londres (1695-1666), Variole d’Islande (1707-1709), Peste de Marseille (1720), Peste bosniaque (1729-1739), Peste de Perse (1772-1773), Pandémie de choléra (1817-1824), Peste et choléra dans l’empire ottoman (1818-1865), Peste de Chine (1855), Rougeole des Fidji (1875), la Peste de Chine (1894), Grippe espagnole (1918-1920), Grippe asiatique (1957-1958), Sida (depuis 1980), Peste de Surat (1994), Pandémie H1N1 (2009-2010), virus Ebola (2018), covid 19…
  • Grands médecins et chercheurs dans l’histoire. Exemples : Hippocrate, Galien, Abou Bakr Al-Razi, Ibn Tufayl, Ibn Al-Bitar, Ibn Al-Nafis, Avicenne, Paracelse, Ambroise Paré, Edward Jenner, René Laennec, Louis Pasteur, Robert Koch, Jonas Salk, Albert Sabin, Alexander Fleming.
  • Origines des épidémies Epidémies et conditions environnementales, climat, humidité, pollution
  • Epidémies et démographie, natalité, mortalité, espérance de vie
  • Epidémies et guerres
  • Épidémies et colonisation
  • Epidémies et économie, production agricole, artisanale, industrielle, échanges commerciaux
  • Epidémies et conditions de travail, main-d’œuvre, servage, esclavage, horaires, hygiène sur les lieux de travail
  • Epidémies et niveau de vie, vie quotidienne, établissements d’enseignement, habillement, sociologie des malades
  • Epidémies et conditions de logement, densités de population, taudis, bidonvilles, favellas
  • Epidémies et alimentation, régime alimentaire, diffusion de l’eau potable, gestion des déchets
  • Epidémies et déplacements humains, grandes découvertes, colonisation, voyages
  • Epidémies et villes / campagnes ; pays riches / pays pauvres
  • Prévenir, soigner, comprendre les conséquences Politique sanitaire, débats, lois, règlements
  • Mesures traditionnelles, quarantaines, cordons sanitaires, remèdes traditionnels
  • Etablissements de soins, hôpitaux, sanatoriums, léproseries, lazarets
  • Prévention et soins modernes, recherche médicale, vaccination, hygiène publique et privée, veilles sanitaires, gestes barrières, équipements sanitaires
  • Gestion des morts, rites mortuaires
  • Epidémies et éducation, enseignement de la prévention, mesures d’hygiène publique et privée
  • Epidémies et politique, démocratie, libertés, circulation des hommes et des biens, droit de réunion
  • Epidémies et psychologie, comportements privés et publics, peurs et angoisses, recherche de boucs émissaires
  • Complotisme, fausses nouvelles, mouvement antivaccin
  • Epidémies et religion, pratiques, rites funéraires, pèlerinages, pratiques irrationnelles et superstitions
  • Epidémies et vie culturelle, expressions artistiques, peinture, sculpture, littérature, musique, cinéma.


Modalités de soumission

Proposition individuelle : un sujet nouveau qui n'a pas été déjà publié ou présenté dans un colloque scientifique.

Date limite pour la soumission des propositions :
30 Juin 2024


à l’adresse : tunisian.mediterranean.associ@gmail.com Remplir la fiche d’inscription avec précision.
Les propositions de communication pourront être soumises en Arabe, en Anglais, en Français, en Espagnol et en Turc.
Résumé détaillé: une page au minimum (Police : Times New Roman 12 / Interligne : simple, Alignement : justifié, Marges : 2,5 cm)
Un CV scientifique de l’auteur mis à jour
Pour les résumés en Français, Espagnol ou en Turc, une traduction détaillée (intégrale) en Anglais est obligatoire (une page au minimum : Police : Times New Roman 12 ; Page: Marges 2,5 cm ; Interligne : simple).
Pour les résumés en Arabe, une traduction détaillée (intégrale) en Anglais ou en Français est indispensable (une page au minimum).
Dates importantes 30 Juin 2024 : Date limite pour la soumission des propositions à l’adresse :
10 juillet 2024: Notification des décisions du Comité scientifique aux auteurs + information sur les frais d’inscription au colloque.
10 novembre 2024 : Date limite pour l’envoi du Texte Final (Texte : Times New Roman 12 / interligne : simple / alignement : justifié / Références : Garamond 11 / Marge : Haut + Bas: 4,5 cm, Droite + Gauche: 4 cm.)
Quatorzième Colloque international : 3, 4, et 5 Décembre 2024. Béja, TUNISIE.

Une publication est envisagée à l’issue du colloque après l’évaluation des articles par le comité scientifique, soit dans un numéro spécial de la revue : Tunisian-Mediterranean Review of Social and Economic Studies (Revue multidisciplinaire indexée / ISSN: 2233-2502) ou ailleurs (Série : Savoir sans Frontières). 


Comité scientifique 

Ibrahim Muhammed Saadaoui (University of Tunisia / T.M.A. for HSES),
Abdennaser Ali Al-Fakki (International University of Africa. Sudan),
Abdul Hakim Al Kaabi (Albasrah university, Iraq),
Ayşe Çağliyan (Fırat University, Elazığ-Turkey),
Adel Ben Youssef (University of Sousse. Tunisia),
Adel Zyada (Cairo University, Egypt),
Aislu B. Yunusova (Ufa Science Center. Russia),
Ata Mallick (Dr. B. R. Ambedkar Satabarshiki Mahavidyalaya, West Bengal. India),
Aziz Mostefaoui (University of Adrar. Algeria),
Ammar Fadhel Hamza (Albasrah university, Iraq),
Anne-Claire de Gayffier-Bonneville (Inalco- Sorbonne University Paris. France),
Antonio Garrido Almonacid (University of Jaén. Spain),
Behçet Kemal Yeşilbursa (Bursa Uludag University. Türkiye),
Belgacem Tababi (University of Manouba. Tunisia),
Boutheina Telmini (University of Tunis. Tunisia),
Camara Moritié (University of Bouake, Ivory Coast),
Danièle Voldman (CNRS. France),
Darlene Miller (Wits School of Governance Johannesburg. South Africa),
Eric R. Dursteler (Brigham Young University. USA),
Esambu Matenda-A-Baluba Jean-Bosco Germain (University of Lubumbashi. R.D. Congo),
Fatima Azzahra Guechi (University of Constantine. Algeriaà,
Habib Belaid (University of Manouba. Tunisia),
Hana Younes (University of Sarajevo. Bosnia and Herzegovina),
Hassan Amili (University of Hassan II. Mohammedia. Morocco),
Hussein Ammari (University of Beni Mellel, Morocco),
Idrissa BA (Cheikh Anta Diop University, Dakar. Senegal),
Idrissa Soïba Traore (University of Bamako, Tchad),
Ilaboti Dipo (University of Kara. Togo),
John Chircop (University of Malta),
Jomaa Ben Zarwal (University of Batna. Algeria),
Kamaran M.K. Mondal (University of Burdwan, West Bengal, India),
Kemal Çiçek (Yeni Türkiye Stratejik Araştırma Merkezi. Ankara, Turkey),
Khaled Nouicer (University of Manouba. Tunisia),
Khalifa Hammache (University of Constantine. Algeria),
Khamis Gharbi Hussein (Tikrit university, Iraq),
Kimba Kapanda Vincent (University of Lubumbashi. DRC),
Kouadio Kouassi Kan Adolphe (Alassane University Ouattara, Bouaké. Ivory Coast),
Landitiana Soamarina Miakatra (University of Madagascar),
Laurence Michalak (University of California, Berkeley. USA),
Lazar Marius (Université Babes-Bolyai, Cluj-Napoca, Roumanie),
Lisbeth Haas (University of California, Santa Cruz. USA),
Luis Fernando Fé Cantó (Université d’Orléans. France),
Mabrouk Chihi (University of Jendouba. Tunisia),
Manel Muhammed Salih (University of Moussul. Iraq),
Marie-Christine Allart (University of Lille3, France),
Idamaria Fusco (CNR-ISSM. Italy),
Martina Hacke (University of Düsseldorf. Germany),
Masoumeh Daei (Tabriz Payame Noor University of Tabriz. Iran),
Matthew Walker (Northern Virginia Community College. USA.),
Mayéda Ningui Wénssowa (University of Lomé. Togo),
Mbida Onambele Max Zachée Saintclair (University of Buea. Cameroon),
Meignan Gouedan Richard (Felix Houphouet Boigny University, Abidjan. Ivory Coast),
Mejda Ben Hayun (Shuaib Doukkali University, El Jadida. Morocco),
Memon Fofana (Gon Coulibaly University of Korhogo. Ivory Coast),
Messina Mvogo Ernest (University of Douala. Cameroon),
Mohammed Arnaout (Institute of Oriental Studies, Pristina. Kosovo),
Mohammed Chadly (University of Algiers, Algeria),
Mohammed Ratoul (University of Hassiba ben Bouali, Chlef. Algeria),
Mouna Ben Aissa (University of Gabes. Tunisia),
Mounir Jarraya (University of Sfax. Tunisia),
Munoz Grégory (University of Nantes. France),
Mustafa Öztürk (İzmir Demokrasi Üniversitesi. Türkiye),
Nelly Hanna (American university in Cairo. Egypt),
Paola Avallone (Italian National Council of Research. Napoli. Italy),
Pierre-Éric Fageol (University of Reunion),
Prisca Justine EHUI (ISAD. Abidjan. Ivory Coast),
Rafael Valenci (University of Seville. Spain),
Raffaella Salvemini (Italian National Council of Research. Napoli. Italy),
Ralph Schor (University of Nice-Sophia Antipolis. France),
Saida Chaouch (Kasdi Merbah University, Ouargla. Algeria),
Salah Haridy (University of Damanhour. Egypt),
Sami Abdelmalik al-Bayyadhi (Cairo University, Egypt),
Sami Madhi (Mustansiriya University, Baghdad. Iraq),
Sami Muhammed Saïd Al Astal (Al-Aqsa University, Gaza. Palestine),
Sergio Luiz Cruz Aguilar (Sao Paulo State University. Brazil),
Songül Karahasanoğlu (Istanbul Technical University. Türkiye),
Talal Hmud al-Mikhlafi (University of Taiz. Yemen),
Tanoh Raphael Bekoin (University of Bouake, Ivory Coast),
Tej Ghomri (Bashar University. Algeria),
Yves Guillermou (Toulouse University 3. France).
Zulikha Ben Ramadan (University of Muhammadiyah. Morocco). 


Notes

[1]. BERCHE Patrick, Faut-il avoir peur de la grippe ? Histoire des pandémies, Odile Jacob, Paris, 2012. BERCHE Patrick et PEREZ Stanis, Pandémies. Des origines à la covid 19, Perrin, Paris, 2021. FLAHAUT Antoine et ZYLBERMAN Patrick, Des épidémies et des hommes, Paris, 2008.

[2]. GUILLAUME Pierre, Du désespoir au salut. Les tuberculeux aux XIX° et XX° siècles, Aubier, Paris, 1986. VITAUX Jean, Histoire de la lèpre, PUF paris, 2020.

[3]. GRMEK Mirko et alii, Histoire de la pensée médicale en occident, le Seuil, Paris, 1995-199.

[4]. THORWALD Jurgen, Histoire de la médecine dans l’Antiquité, Paris, 1966.

[5]. ZYLBERMAN Patrick, Tempêtes microbiennes. Essai sur la politique de sécurité sanitaire dans le monde transatlantique, Gallimard, Paris, 2013.

[6]. BIRABEN Jean-Noël, Les Hommes et la Peste, Mouton, Paris-La Haye, 1975-1977. PANZAC Daniel, La Peste dans l’empire ottoman, Peeters, Louvain, 1985. ZIEGLER Philip, The Black Death, Faber and Faber, 2010.

[7]. SALVADORI François et VIGNAUD Laurent, Antivax. La résistance aux vaccins du XVIII° siècle à nos jours, Vendémiaire, Paris, 2019.

[8]. BARDET Jean-Pierre et alii, Peurs et terreurs face à la contagion. Choléra, tuberculose, syphilis, Fayard, Paris, 1988. RANGER Terence and SLACK Paul, Epidemics and Ideas, Cambridge University Press, 1992. SNOWDEN Franck, Epidemies and society. From Black Death to the Present, Yale University Press, 2019.

[9]. Anne Marie MOULIN, « L’anthropologie au défi de l’Ebola », in Anthropologie & Santé, 11 | 2015. https://doi.org/10.4000/anthropologiesante.1954

[10]. Claude RAYNAUT, 1997, « L'Afrique et le sida : questions à l'anthropologie, l'anthropologie en question », in Sciences Sociales et Santé, Année 1997, 15-4, pp. 9-38.

[11]. L’Ecclésiaste, 1/2.

[12]. MEISS Millard, La Peinture à Florence et à Sienne après la peste noire, Hazan, Paris, 2013.





Fichiers attachés Argumentaire final.. c14 (Fr).pdf
Final argument (Eng). 14th conf.pdf
1. Fiche Participation. c14 (Ar).doc
2. Fiche Participation. c14 (Fr).doc
3. Registration form. c14.doc
4. Ficha de participación. c14 (Esp).docx
5. konferans için kayıt formu. c14.docx


Contacts Ibrahim Muhammed Saadaoui
courriel : saadaoui_brahim [at] yahoo [dot] fr

samedi 20 avril 2024

MOMS History of Medicine Conference

MOMS History of Medicine Conference

Call for papers

18-20 October 2024

Manitoba – (N.) Ontario – Minnesota – Saskatchewan (MOMS) History of Medicine Conference
Northern Ontario School of Medicine University, West Campus (at Lakehead University, Thunder Bay, Canada)

The Northern Ontario School of Medicine University will host the 9th MOMS History of Medicine Conference on Friday 18 October (reception in evening), Saturday 19th October (conference, with dinner following), and Sunday, 20th (conference, concluding mid-day).
The conference, organized by members of six Universities, will provide faculty, students, postdoctoral fellows, and independent scholars the opportunity to present research papers in the field of history of medicine, broadly conceived. Submissions from all eras and regions of the world are welcomed, as are submissions on the history of health, disease and medicine from various disciplinary perspectives.


Individual and panel proposals (3-4 papers) are invited and will be peer reviewed. Please submit an abstract (no more than 300 words) and a one-page curriculum vitae with contact information to Drs. Geoffrey Hudson and Darrel Manitowabi, moms2024@icloud.com.

Deadline for submissions is May 30th, 2024. We hope to notify participants by mid-June.

vendredi 19 avril 2024

Journées Shesvie 2024

Journées Shesvie 2024

 

29-31 mai – Tours
Université de Tours (site des Tanneurs), 3 rue des Tanneurs.


Les conférences plénières se déroulent sur une heure (45 minutes pour la présentation, 15
minutes pour les questions) et les présentations des sessions parallèles sur 30 minutes (20
pour la présentation, 10 pour les questions).


Vous trouverez plus d’informations sur le congrès sur le site
https://shesvie2024.sciencesconf.org.
Vous trouverez plus d’informations sur les activités de la Shesvie et les modalités d’adhésion
à la Société sur https://shesvie.hypotheses.org.


Mercredi 29 mai
9h-10h – Accueil et inscription
 

10h-11h – Conférence plénière 1

Antonine Nicoglou (INSERM & Université de Tours)
L'expérimentation animale en psychopharmacologie : un point aveugle de l'histoire de la
médecine

11h-12h – Conférence plénière 2
Jean-Claude Dupont (Université de Picardie Jules Verne)
Neurochimie, psychotropes et expérimentation animale : interactions historiques et
épistémologiques
 

12h-13h30 – Déjeuner libre

13h30-15h30 – Session thématique

• Thématique 1

Florian Moullard (Université Bordeaux Montaigne ; CNRS & Paris 1 Panthéon-Sorbonen)
& Nicolas Millot (Université Bordeaux Montaigne)
Les portes de la perception (animale) : sur l'usage expérimental des drogues en cognition
comparée

Bernard Calvino
Expérimentation animale pour comprendre et soulager la douleur

Maxence Gaillard (University of Oslo)
Le discours sur les modèles in vitro comme possible remplacement des modèles animaux

Chloé Mondémé (CNRS & ENS Lyon)
Expérimenter sur l'animal pour comprendre la cognition humaine. Quelques limites des
perspectives comparatives en cognition sociale.
 

15h30-16h - Pause
 

16h-17h – Conférence plénière 3

Caroline Angleraux (INSERM & Université de Tours) & Héloïse Athéa (CNRS ; Paris 1
Panthéon-Sorbonne & Sorbonne Unversité)
Modalités des modèles : mise en regard des modèles animaux (in vivo) avec les modèles in
vitro et in silico pour l'étude des pathologies humaines
 

17h15-19h15 – Assemblée Générale de la Shesvie, suivie d’une réunion du CA.


Jeudi 30 mai
 

9h-10h – Conférence plénière 4
Catherine Belzung (INSERM & Université de Tours)
L'animal comme modèle de maladies psychiatriques
 

10h-10h30 – Pause café
 

10h30-12h30 – Sessions parallèles


• Thématique 2

Eric Hello (Université Bordeaux Montaigne)
‘In anima vili, Un crime scientifique’ (1920), un texte de Madeleine Pelletier sur
l'insuffisance de l'expérimentation animale et sur la nécessité de l'expérimentation sur
l'homme

Laurent Goffart (CNRS & Aix-Marseille Université)
Neurophysiologie de l'orientation visuelle du regard : Apports des études chez le singe
macaque

Marion Thomas (CNRS & Université de Strasbourg)
‘C'est un malade’ : la recherche biomédicale sur les primates aux Instituts Pasteur de Paris
et de Kindia (Guinée) pendant l'époque coloniale française

Nicolas Brard (Université Paris Cité)
Les neurosciences cognitives chez le primate non humain : éthique et communication
 

• Varia 1 - Ecosystèmes, agrosystèmes et mycologie
Emiliano Sfara (Université de Tours & Université Fédérale de Bahia)
Brève histoire du concept de « santé de l'écosystème » au XXème et au XXIème siècles

Nicolas Brault (Institut Polytechnique UniLaSalle)
Sur le concept d'agroécosystème

Louise Couëffé (Avignon Université ; Université d’Angers)
Cueillir et connaître les champignons: savoirs et pratiques des botanistes, mycophiles et
mycophages au XIXe siècle
 

• Varia 2 – Epistémologie historique de la médecine

Olivier Perru (Université Claude Bernard – Lyon 1)
Aspects psychosomatiques de la maladie au XVIIIe siècle

Jean-François Thurloy (Université de Picardie Jules Verne)
La rhétorique de la preuve : la construction du discours médical (1700-1730)

Céline Chérici (Université de Picardie Jules Verne)
L'imaginaire de la mauvaise chair en psychiatrie (1840-1950)

Marco dal Pozzolo (Université de Bourgogne)
Histoire et philosophie du stress au prisme de Canguilhem
 

12h30-14h – Déjeuner libre
 

14h-16h – Sessions parallèles
 

• Thématique 3

Clémence Guillermain (Nantes Université)
L'expérimentation animale en biologie du vieillissement

Benjamin Spada (CNRS & Université de Bordeaux)
Le cancer à travers le vivant : les promesses de l'oncologie comparée

Clara Charlet (Université de Picardie Jules Verne)
Expérimentation animale et pathologies environnementales : quand le laboratoire du soin
devient le milieu écosystémique
 

Varia 3 – Symposium International Society for the History of the Neurosciences
PJ Koehler (Maastricht University)
The Stone of Madness. Art and History

João Tavares (Universidade NOVA de Lisboa)
Thoughts about art and the origin of the extrapiramidal syndrome.

Olivier Walusinski
Paul Richer (1849-1933), dessinateur et sculpteur de Charcot, un neurologue professeur à
l'École des Beaux-Arts

Maria Laura Galviati (Université de Rome Tor Vergata & Université de Picardie Jules Verne)
La philosophie et l'image du corps
 

• Varia 4 – Epistémologie des sciences de la vie
Marco Casali (UCLouvain ; CNRS & Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Vers une métaphysique naturalisée de la « stochasticité biologique »

Laurent Loison (CNRS & Université Paris Cité)
La place du concept d'épigénétique dans l'histoire de la biologie moléculaire

Louis Virenque (CNRS & Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Quel est l'enjeu de l'agentivité en biologie ?

Agathe du Crest (CNRS ; Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne & Université Paris Cité)
Expliquer les dimorphismes entre mâles et femelles : enjeux épistémologiques du principe
de sélection sexuelle

16-16h30 – Pause café

16h30-17h30 – Conférence plénière 5
Roland Cash (Les Asclepiades & Association Transcience)
Pourquoi poursuivre une recherche animale dans les domaines où elle est (ou est devenue)
peu efficace ?

17h45-19h30 – célébration des 30 ans de la Shesvie, suivie d’un cocktail
 

Vendredi 31 mai
 

9h-10h – Conférence plénière 5
Lucie Gerber (CNRS & Université de Strasbourg)
Le laboratoire des esprits animaux: modéliser le trouble mental ou la thérapeutique?

10h-10h30 – Pause café

10h30-12h30 – Sessions parallèles

• Thématique 4
Meyssa Ben Saad (CNRS ; Université Paris Cité ; Université de la Manouba)
Observation et expérience(s) dans le Kitâb al-Hayawân d'al-Gâhiz (776-868). Connaissance
sensible face aux savoirs livresques dans la zoologie arabe médiévale.

Gabriel Finkelstein (University of Colorado Denver)
La médecine épicurienne: les grenouilles comme organismes modèles chez Emil du Bois-
Reymond

Tiphaine Lours (Sciences Po)
Redéfinir la greffe grâce à la physiologie expérimentale au mitan du XIXe siècle : enjeux et
limites de l'expérimentation animale dans le développement de nouvelles thérapeutiques
chirurgicales

• Varia 5 - Sciences de la "vie"
Anna Thibeau (Université Claude Bernard Lyon 1)
Approche épistémologique et historique de la place des restes humains au sein des
sépultures préhistoriques, envisagées comme des hybrides à la fois biologiques et culturels

Fanny Chambon (Université de Picardie Jules Verne)
Faire du vivant un modèle : histoire et théorisation de la modélisation des systèmes vivants
dans le cadre de la biologie de synthèse

Claire Grino
De l'interdiction d'une pratique biomédicale à sa gratuité : entre enjeux d'égalité et
incertitudes, la mise en oeuvre de l'autoconservation ovocytaire de prévention en France
(2011 - 2023)

Pierre-Nicolas Oberhauser & Mathieu Arminjon (Haute Ecole de Santé du canton de Vaud)
L'influence de Walter B. Cannon sur la sociologie américaine : un autre regard sur The
Wisdom of the Body (Cannon, 1932/1939)

jeudi 18 avril 2024

Une histoire de l'éjaculation féminine

Juice. A History of Female Ejaculation


Stephanie Haerdle


Translated by Elisabeth Lauffer

244 pp., 5 x 8 in, 14 b&w illus. Paperback
9780262048514
Published: April 23, 2024
Publisher: The MIT Press

For over 2000 years, vulval sex fluids were understood to be a natural part of female pleasure, only to become disputed or categorically erased in the twentieth century. Today what do we really know about female ejaculation and squirting? What does the research show, and why are so many details unknown? In Juice, Stephanie Haerdle investigates the cultural history of female genital effluence across the globe and searches for answers as to why female ejaculation—which, according to some reports, is experienced by up to 69 percent of all women and those who have vulvas upon climaxing—has been banished to the margins as just another male sex fantasy.

Haerdle charts female juices from the earliest explanations in the erotic writings of China and India, to interpretations of the fluids by physicians, philosophers, and poets in the Middle Ages and early modern period, to their denial, contestation, and suppression in late nineteenth-century Europe. As she shows, the history of ejaculation and squirting is a history of women, their desires, and the worship and denigration of the female body, as well as the cultural concepts of pleasure, sexuality, procreation, the body, masculinity, and femininity. By examining the fantasies and fears that have long accompanied them, Juice restores female gushes to their rightful place in our collective understanding so that they can once again be recognized, named, and experienced.