vendredi 3 février 2017

Les vices dans l’histoire du Québec et du Canada

Vices dans l’histoire du Québec et du Canada, de la Nouvelle-France à nos jours.

Appel à communications

Le Centre d’histoire des régulations sociales lance cet appel de communications pour la tenue d’un colloque sur l’histoire du vice qui se tiendra à l’Université du Québec à Montréal du 4 au 5 mai 2017.
L’histoire du vice au Québec et au Canada a fait l’objet de nombreuses études au cours des dernières années. Ce colloque est donc l’occasion de faire le bilan de la recherche récente et en cours sur cette thématique importante. Le vice est compris ici comme des comportements répétés qui transgressent les normes morales largement consensuelles qui structurent la vie en société, tels que peuvent l’être, dans un contexte donné, la vente et la consommation de drogue ou d’alcool, la prostitution, les pratiques sexuelles, les jeux de hasard et d’argent, etc. Le vice est donc un construit social à replacer dans des contextes historiques précis, où les rapports de pouvoir, de genre, de classe et de race occupent évidemment une place prépondérante.
Sans être exhaustive, voici une liste de thématiques suggérées :
- Les acteurs et les pratiques du vice
- La législation et la régulation
- La criminalisation et la justice
- La police et les pratiques de répression
- Les discours sur le vice et les paniques morales
- Les campagnes de réformes morales
- L’institutionnalisation et la médicalisation
- Le savoir et la statistique sur le vice

Les propositions de communication, d’environ 400 mots, peuvent être soumises par courriel, avant le 1er mars 2017, à l’adresse suivante petit.kim@uqam.ca. Veuillez également joindre un court curriculum vitae. Les participant(e)s auront un maximum de vingt minutes pour faire leur présentation. Une période de discussion suivra chaque panel. Nous envisageons la publication des actes du colloque.

Le comité organisateur du Centre d’histoire des régulations sociales
Amélie Grenier, étudiante, département d’histoire, UQAM
Caroline Robert, étudiante, département d’histoire, UQAM
Martin Petitclerc, professeur, département d’histoire, UQAM
Donald Fyson, professeur, département des sciences historiques, Université Laval

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