Une histoire des secours d'urgence en France

Sauver, protéger et soigner. Une histoire des secours d'urgence en France (années 1920-années 1980)

Soutenance de thèse de Charles-Antoine Wanecq

J'ai le plaisir de vous convier à la soutenance de ma thèse de doctorat d'histoire intitulée Sauver, protéger et soigner. Une histoire des secours d'urgence en France (années 1920-années 1980), dirigée par Paul-André Rosental.

La soutenance aura lieu le jeudi 18 octobre à 14h30 à Sciences Po, dans la salle de réunion de l'École doctorale, 199 boulevard Saint-Germain (la salle se situe au 3ème étage, entrée par la porte cochère).

Le jury se composera de :

Mme Axelle Brodiez-Dolino, Chargée de recherche, CNRS, Centre Norbert Elias

M. Barry Doyle, Professor, University of Huddersfield

M. Gilles Pollet, Professeur des Universités, IEP de Lyon

Mme Judith Rainhorn, Professeur des Universités, Paris I

Mme Anne Rasmussen, Directrice d'Études, EHESS

M. Paul-André Rosental, Professeur des Universités, Sciences Po

La soutenance publique sera suivie d'un pot auquel vous êtes invités. Pour des raisons de sécurité et d'organisation, je vous serais reconnaissant de bien vouloir de m'indiquer votre présence à l'adresse suivante : charlesantoine.wanecq@sciencespo.fr

Résumé :

Cette thèse porte sur l’élaboration et les usages sociaux de la notion d’urgence vitale dans la France contemporaine. Entendue comme la nécessité d’agir vite pour éviter une mort probable, l’urgence constitue un mode de plus en plus ordinaire de prise en charge des pathologies. À partir d’une étude de sources multiples, médicales, administratives, hospitalières ou encore associatives, cette recherche doctorale propose de saisir les logiques sociales, économiques et politiques que suscite un accident, lorsqu’une ou plusieurs vies humaines sont menacées. Alors que, dans l’entre-deux-guerres, les innovations médico-chirurgicales de la Première Guerre mondiale ne trouvent que rarement une traduction dans le monde civil, le risque nucléaire et l’augmentation rapide de la mortalité routière contribuent à la mise en œuvre d’une politique publique d’organisation des secours d’urgence, orchestrée par un bureau du ministère de la Santé et centrée sur l’hôpital public. Fondée sur une analyse de la division du travail et des dispositifs techniques qui rendent possible la rationalisation de l’offre de secours, la thèse replace les débats qui portent sur la valeur accordée aux vies humaines dans l’histoire de la santé et des institutions en charge de la protection des populations.