Construire, étendre et contrôler le marché du médicament vétérinaire en
France, de la fin du XIXe aux années 1970 : savoirs, identités, enjeux
professionnels et industriels.
Offre de contrat doctoral
Établissement Université Paris-Sud
École doctorale Sciences de l'Homme et de la Société
Spécialité histoire des sciences et des techniques
Unité de recherche Etude sur les Sciences et les Techniques
Directeur de la thèse Virginie FONTENEAU
Co-Encadrant Delphine BERDAH
Financement du 01-10-2018 au 01-10-2021
Concours d'accès aux contrats doctoraux des établissements d'enseignement supérieur
Début de la thèse le 1 octobre 2018
Date limite de candidature 29 mai 2018
Profil et compétences recherchées
Niveau master 2 en Histoire des sciences
Niveau de français requis: Avancé: Vous pouvez parler la langue de manière plus complexe, spontanée et sur des sujets variés.
Niveau d'anglais requis: Intermédiaire: Vous pouvez parler la langue de manière compréhensible, cohérente et avec assurance sur des sujets de la vie courante qui vous sont familiers.
Présentation détaillée du projet doctoral
Ce projet vise à comprendre comment le marché du médicament vétérinaire s'est construit en France entre la fin du XIXe siècle et le milieu des années 1970, en l'absence de législation. Il s'agira d'identifier les différents acteurs impliqués dans ce marché, de montrer comment leurs différents enjeux professionnels s'articulent ou entrent en concurrence, quels sont les savoirs qu'ils acquièrent et de quelle manière, quels types de régulations du médicament vétérinaire ils contribuent à mettre en place.
Établissement Université Paris-Sud
École doctorale Sciences de l'Homme et de la Société
Spécialité histoire des sciences et des techniques
Unité de recherche Etude sur les Sciences et les Techniques
Directeur de la thèse Virginie FONTENEAU
Co-Encadrant Delphine BERDAH Financement du 01-10-2018 au 01-10-2021
Concours d'accès aux contrats doctoraux des établissements d'enseignement supérieur
Début de la thèse le 1 octobre 2018
Date limite de candidature 29 mai 2018
Profil et compétences recherchées
Niveau master 2 en Histoire des sciences
Niveau de français requis: Avancé: Vous pouvez parler la langue de manière plus complexe, spontanée et sur des sujets variés.
Niveau d'anglais requis: Intermédiaire: Vous pouvez parler la langue de manière compréhensible, cohérente et avec assurance sur des sujets de la vie courante qui vous sont familiers.
Présentation détaillée du projet doctoral
Ce projet vise à comprendre comment le marché du médicament vétérinaire s'est construit en France entre la fin du XIXe siècle et le milieu des années 1970, en l'absence de législation. Il s'agira d'identifier les différents acteurs impliqués dans ce marché, de montrer comment leurs différents enjeux professionnels s'articulent ou entrent en concurrence, quels sont les savoirs qu'ils acquièrent et de quelle manière, quels types de régulations du médicament vétérinaire ils contribuent à mettre en place.
Thématiques Domaine Contexte
Histoire des savoirs et des pratiques médicales, vétérinaires et pharmaceutiques.
Histoire sociale et culturelle des sciences
Objectif et contexte
L'objectif du projet de recherche est de comprendre comment et sous quels enjeux les vétérinaires sont parvenus à devenir les rouages essentiels du marché pharmaceutique vétérinaire français, au détriment d'autres corporations et professions (praticiens empiriques, agriculteurs, pharmaciens). L'analyse socio-historique des savoirs et savoir-faire développés par ces différents acteurs, comme de leurs interactions et leurs influences sur les différentes politiques publiques relatives au médicament animal menées de la fin du XIXe siècle aux années 1970, sera menée à partir d'une analyse de la presse professionnelle comme de différents fonds d'archives qui devront être identifiés.
Le modèle économique des vétérinaires sur lequel repose en grande partie le fonctionnement des cabinets vétérinaires aujourd'hui - que ce soit en médecine ' canine ', ' mixte ' ou ' rurale ' - fait régulièrement l'objet d'attaques de la part des milieux médicaux comme des représentants des pharmaciens d'officine. En effet, les vétérinaires commercialisent directement les médicaments qu'ils prescrivent, concurrençant les pharmaciens. Ces ventes représentent un enjeu important pour les vétérinaires, à la fois professionnel (lié à leur statut), mais aussi financier. Cependant, elles sont souvent accusées d'inciter les vétérinaires à prescrire plus de médicaments, indépendamment des conséquences que cela peut à voir pour la santé publique ou l'environnement (par ex/ participation à l'augmentation du nombre de bactéries résistantes aux antibiotiques). Ces attaques visant le ' découplage ' des activités de prescription et de commercialisation se heurtent aux représentations que se font les vétérinaires de leur activité thérapeutique (Fortané, 2016). Ce projet de thèse permettra de comprendre de quelle manière et sous quels enjeux ce modèle économique a pris forme et s'est développé depuis la fin du XIXe siècle, jusqu'à la loi de 1975 (qui a consacré ce modèle en confiant la vente de médicaments pour animaux - jusqu'alors libre - aux pharmaciens et aux vétérinaires). Dans une première partie, il s'agira de comprendre à quelles représentations de l'activité vétérinaire renvoie la maîtrise du médicament - par la prescription, la fabrication ou la distribution - pour les membres de cette profession. Une seconde partie analysera les développements de l'industrie pharmaceutique française et des différentes régulations du médicament vétérinaire sur le temps long. Enfin, une dernière partie contribuera à ' mettre en visibilité ' certains acteurs trop souvent tenus à l'écart d'une histoire des savoirs plus institutionnalisée (Fonteneau, 2017 ; Fonteneau et Emptoz, 2014 ; Fonteneau et d'Enfert, 2011) : les maréchaux-ferrants et autres praticiens empiriques, comme les associations agricoles, coopératives ou agriculteurs capables de se procurer - voire même parfois de fabriquer - ces médicaments en vente libre et de les administrer aux animaux sans recourir aux services des vétérinaires.
L'objectif du projet de recherche est de comprendre comment et sous quels enjeux les vétérinaires sont parvenus à devenir les rouages essentiels du marché pharmaceutique vétérinaire français, au détriment d'autres corporations et professions (praticiens empiriques, agriculteurs, pharmaciens). L'analyse socio-historique des savoirs et savoir-faire développés par ces différents acteurs, comme de leurs interactions et leurs influences sur les différentes politiques publiques relatives au médicament animal menées de la fin du XIXe siècle aux années 1970, sera menée à partir d'une analyse de la presse professionnelle comme de différents fonds d'archives qui devront être identifiés.
Le modèle économique des vétérinaires sur lequel repose en grande partie le fonctionnement des cabinets vétérinaires aujourd'hui - que ce soit en médecine ' canine ', ' mixte ' ou ' rurale ' - fait régulièrement l'objet d'attaques de la part des milieux médicaux comme des représentants des pharmaciens d'officine. En effet, les vétérinaires commercialisent directement les médicaments qu'ils prescrivent, concurrençant les pharmaciens. Ces ventes représentent un enjeu important pour les vétérinaires, à la fois professionnel (lié à leur statut), mais aussi financier. Cependant, elles sont souvent accusées d'inciter les vétérinaires à prescrire plus de médicaments, indépendamment des conséquences que cela peut à voir pour la santé publique ou l'environnement (par ex/ participation à l'augmentation du nombre de bactéries résistantes aux antibiotiques). Ces attaques visant le ' découplage ' des activités de prescription et de commercialisation se heurtent aux représentations que se font les vétérinaires de leur activité thérapeutique (Fortané, 2016). Ce projet de thèse permettra de comprendre de quelle manière et sous quels enjeux ce modèle économique a pris forme et s'est développé depuis la fin du XIXe siècle, jusqu'à la loi de 1975 (qui a consacré ce modèle en confiant la vente de médicaments pour animaux - jusqu'alors libre - aux pharmaciens et aux vétérinaires). Dans une première partie, il s'agira de comprendre à quelles représentations de l'activité vétérinaire renvoie la maîtrise du médicament - par la prescription, la fabrication ou la distribution - pour les membres de cette profession. Une seconde partie analysera les développements de l'industrie pharmaceutique française et des différentes régulations du médicament vétérinaire sur le temps long. Enfin, une dernière partie contribuera à ' mettre en visibilité ' certains acteurs trop souvent tenus à l'écart d'une histoire des savoirs plus institutionnalisée (Fonteneau, 2017 ; Fonteneau et Emptoz, 2014 ; Fonteneau et d'Enfert, 2011) : les maréchaux-ferrants et autres praticiens empiriques, comme les associations agricoles, coopératives ou agriculteurs capables de se procurer - voire même parfois de fabriquer - ces médicaments en vente libre et de les administrer aux animaux sans recourir aux services des vétérinaires.
Méthode
Très peu de travaux se sont penchés sur le processus de professionnalisation des vétérinaires français (Hubscher, 1996 et 1999 ; Berdah, 2012). Contrairement à la profession médicale, l'exercice de la médecine des animaux est resté libre très longtemps (jusqu'en 1938 et avec des dérogations après) et l'une des hypothèses de ce projet est de montrer comment le contrôle des médicaments a été un des leviers permettant d'octroyer un monopole aux membres de la profession. Ce projet s'intéressera ainsi à la place occupée par la fabrication et la délivrance du médicament (par rapport au conseil, à l'acte chirurgical, à la sélection d'animaux reproducteurs ou au diagnostic de maladies contagieuses, par exemple) dans les représentations que les vétérinaires se font de ce que doit être leur activité. Par rapport à d'autres pays comme le Royaume-Uni par exemple, où les vétérinaires étaient très impliqués dans la mise en œuvre d'opérations de police sanitaire contre les maladies contagieuses des animaux, les vétérinaires français se sont très tôt attachés à mettre en place des alternatives thérapeutiques ou préventives à la police d'abattage (Woods, 2004 et 2011 ; Worboys, 1998 ; Fisher, 1993 ; Berdah, 2018). Cette première orientation de la recherche pourra s'effectuer à l'aide d'une analyse du discours relatif au médicament véhiculé dans la presse professionnelle vétérinaire et par l'intermédiaire de son syndicat. Il s'agira également d'identifier un corpus d'ouvrages vétérinaires - livres, manuels, thèses, articles - permettant d'accéder au contenu des savoirs vétérinaires relatifs aux médicaments et à leur prescription. En contrepoint, une analyse des publicités médicamenteuses ou des stratégies marketing développées par certaines industries pharmaceutiques à l'égard des vétérinaires pourrait être menée afin de relever si ces publicités ont joué un rôle sur ces représentations collectives partagées par les vétérinaires (Green, 2004 ; Gaudillière et Thoms, 2015). Quelles sont ces représentations ? Comment sont-elles partagées entre les membres de la profession et les industries pourvoyeuses de médicaments ? Il s'agira de comprendre comment les enjeux de développement professionnel vétérinaire se sont articulés aux enjeux commerciaux d'industries du médicament vétérinaire, afin de mettre à jour les différentes interactions existant entre ces deux mondes. Qui sont les membres scientifiques de ces industries ? Quelles formations ont-ils reçu ? Ces représentations collectives sont-elles partagées par d'autres acteurs (médecins par exemple) et si oui, de quelle manière ?
Il s'agirait également de suivre les développements de l'industrie pharmaceutique dans ses liens avec les différents modes de régulation du médicament vétérinaire sur le temps long. En effet, les travaux qui se penchent sur l'histoire du médicament et de l'industrie pharmaceutique en Occident ne s'intéressent pratiquement pas à ses départements vétérinaires (Chauveau, 1999 ; Quirke, 2002 ; Gaudillière, 1998 ; Bonah et Rasmussen, 2005 ; Quirke et Slinn, 2010), à quelques exceptions relatives à la production de vaccins (Cassier, 2008 ; Berdah, 2018). Corley et Godley mentionnent leur développement comme une conséquence de la ' modernisation ' de l'agriculture après la seconde guerre-mondiale et des besoins requis par l'intensification de l'élevage (Corley et Godley, 2011). Or le marché des médicaments vétérinaires n'a pas attendu l'après-guerre pour se développer. Comprendre son expansion après la seconde guerre mondiale, comme les transformations des savoirs qu'elle mobilise, de l'herboristerie aux biotechnologies en passant par la chimie, requiert également une étude sur le temps long. S'agit-il d'un secteur à part ou suit-il les mêmes développements que l'industrie du médicament humain ? Qui sont les membres scientifiques de ces industries ? Quelles formations ont-ils reçu ? Quels sont les profils de ces industries et qui en sont leurs clients ? Quels modes de régulation du médicament vétérinaire ont-elles contribuées à établir en l'absence de législation ? L'étude de la presse professionnelle des industries chimiques et pharmaceutiques servira de source principale d'analyse.
Enfin, un dernier objectif possible serait de ' mettre en visibilité ' d'autres acteurs restés dans l'ombre de ce marché vétérinaire, comme les associations et syndicats agricoles ou les maréchaux-ferrants, hongreurs et autres praticiens empiriques qui étaient très fortement présents dans les campagnes françaises, jusque bien après la loi établissant le monopole des vétérinaires sur la médecine des animaux, en 1938. Quels étaient leurs savoirs relatifs aux médicaments vétérinaires ? Quelles étaient leurs sources de formation ? Comment se procurent-ils les médicaments ? De quel type de médicaments s'agissait-il ? Quels étaient leurs réseaux professionnels, leurs liens avec les vétérinaires ? Les publications de leurs syndicats, comme leur presse professionnelle, serviront de source principale à cette étude.
Très peu de travaux se sont penchés sur le processus de professionnalisation des vétérinaires français (Hubscher, 1996 et 1999 ; Berdah, 2012). Contrairement à la profession médicale, l'exercice de la médecine des animaux est resté libre très longtemps (jusqu'en 1938 et avec des dérogations après) et l'une des hypothèses de ce projet est de montrer comment le contrôle des médicaments a été un des leviers permettant d'octroyer un monopole aux membres de la profession. Ce projet s'intéressera ainsi à la place occupée par la fabrication et la délivrance du médicament (par rapport au conseil, à l'acte chirurgical, à la sélection d'animaux reproducteurs ou au diagnostic de maladies contagieuses, par exemple) dans les représentations que les vétérinaires se font de ce que doit être leur activité. Par rapport à d'autres pays comme le Royaume-Uni par exemple, où les vétérinaires étaient très impliqués dans la mise en œuvre d'opérations de police sanitaire contre les maladies contagieuses des animaux, les vétérinaires français se sont très tôt attachés à mettre en place des alternatives thérapeutiques ou préventives à la police d'abattage (Woods, 2004 et 2011 ; Worboys, 1998 ; Fisher, 1993 ; Berdah, 2018). Cette première orientation de la recherche pourra s'effectuer à l'aide d'une analyse du discours relatif au médicament véhiculé dans la presse professionnelle vétérinaire et par l'intermédiaire de son syndicat. Il s'agira également d'identifier un corpus d'ouvrages vétérinaires - livres, manuels, thèses, articles - permettant d'accéder au contenu des savoirs vétérinaires relatifs aux médicaments et à leur prescription. En contrepoint, une analyse des publicités médicamenteuses ou des stratégies marketing développées par certaines industries pharmaceutiques à l'égard des vétérinaires pourrait être menée afin de relever si ces publicités ont joué un rôle sur ces représentations collectives partagées par les vétérinaires (Green, 2004 ; Gaudillière et Thoms, 2015). Quelles sont ces représentations ? Comment sont-elles partagées entre les membres de la profession et les industries pourvoyeuses de médicaments ? Il s'agira de comprendre comment les enjeux de développement professionnel vétérinaire se sont articulés aux enjeux commerciaux d'industries du médicament vétérinaire, afin de mettre à jour les différentes interactions existant entre ces deux mondes. Qui sont les membres scientifiques de ces industries ? Quelles formations ont-ils reçu ? Ces représentations collectives sont-elles partagées par d'autres acteurs (médecins par exemple) et si oui, de quelle manière ?
Il s'agirait également de suivre les développements de l'industrie pharmaceutique dans ses liens avec les différents modes de régulation du médicament vétérinaire sur le temps long. En effet, les travaux qui se penchent sur l'histoire du médicament et de l'industrie pharmaceutique en Occident ne s'intéressent pratiquement pas à ses départements vétérinaires (Chauveau, 1999 ; Quirke, 2002 ; Gaudillière, 1998 ; Bonah et Rasmussen, 2005 ; Quirke et Slinn, 2010), à quelques exceptions relatives à la production de vaccins (Cassier, 2008 ; Berdah, 2018). Corley et Godley mentionnent leur développement comme une conséquence de la ' modernisation ' de l'agriculture après la seconde guerre-mondiale et des besoins requis par l'intensification de l'élevage (Corley et Godley, 2011). Or le marché des médicaments vétérinaires n'a pas attendu l'après-guerre pour se développer. Comprendre son expansion après la seconde guerre mondiale, comme les transformations des savoirs qu'elle mobilise, de l'herboristerie aux biotechnologies en passant par la chimie, requiert également une étude sur le temps long. S'agit-il d'un secteur à part ou suit-il les mêmes développements que l'industrie du médicament humain ? Qui sont les membres scientifiques de ces industries ? Quelles formations ont-ils reçu ? Quels sont les profils de ces industries et qui en sont leurs clients ? Quels modes de régulation du médicament vétérinaire ont-elles contribuées à établir en l'absence de législation ? L'étude de la presse professionnelle des industries chimiques et pharmaceutiques servira de source principale d'analyse.
Enfin, un dernier objectif possible serait de ' mettre en visibilité ' d'autres acteurs restés dans l'ombre de ce marché vétérinaire, comme les associations et syndicats agricoles ou les maréchaux-ferrants, hongreurs et autres praticiens empiriques qui étaient très fortement présents dans les campagnes françaises, jusque bien après la loi établissant le monopole des vétérinaires sur la médecine des animaux, en 1938. Quels étaient leurs savoirs relatifs aux médicaments vétérinaires ? Quelles étaient leurs sources de formation ? Comment se procurent-ils les médicaments ? De quel type de médicaments s'agissait-il ? Quels étaient leurs réseaux professionnels, leurs liens avec les vétérinaires ? Les publications de leurs syndicats, comme leur presse professionnelle, serviront de source principale à cette étude.
Précision sur l'encadrement
Thèse co-encadrée au sein du Groupe d'Histoire des Sciences d'Orsay (GHDSO) (Laboratoire EST EA 1610) par Virginie Fonteneau (50%) et Delphine Berdah (50%)
Conditions scientifiques matérielles (conditions de sécurité spécifiques) et financières du projet de recherches
sans objet
Objectifs de valorisation des travaux de recherche du doctorant : diffusion, publication et confidentialité, droit à la propriété intellectuelle,...
sans objet
sans objet
Références bibliographiques
Berdah D. (2012), ' Entre scientifisation et travail de frontières : transformations des savoirs vétérinaires en France, XVIIIème - XIXème siècles. ' Revue d'Histoire Moderne et Contemporaine, T.59, n°4, pp. 51-96.
Berdah D. (2018), Abattre ou vacciner ? Histoires croisées de la lutte contre la fièvre aphteuse et la tuberculose bovine en France et au Royaume-Uni, 1900-1960, Paris : Editions de l'EHESS, coll. En temps & lieux.
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Bonah C. et Rasmussen A. (eds.), (2005), Histoire et médicament aux XIX et XXe siècles, Paris, Glyphe Éditions.
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Fonteneau V., (2017), Articuler l'histoire des sciences et l'histoire des techniques : une approche heuristique. La question de la matière entre sciences et techniques (XIXe-XXe), [Habilitation à Diriger des Recherches], Université Paris Sud.
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Fortané N. (2016), ' Le problème public de l'antibiorésistance en élevage : essai de généalogie et caractérisation ', Questions de communication, vol.1, n°29, p. 49-66.
Gaudillière J.P., (2004), ' Hormones, régimes d'innovation et stratégie d'entreprise : les exemples de Schering et de Bayer ', Entreprises et Histoire, n° 2, vol. 36, p. 84-102.
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Gaudilliere, J.P. et Thoms, U. (eds), (2015), The development of scientific marketing in the twentieth century : research for sales in the pharmaceutical industry, Pickering and Chatto (Publishers).
Greene J., (2004), ' Attention to 'Details' : Etiquette and the Pharmaceutical Salesman in Postwar American ', Social Studies of Science, vol. 34, n° 2, p. 271-292.
Hubscher R. (1996), ' L'invention d'une profession : les vétérinaires au XIXe siècle ', dans Faure O. (ed.), Médicalisation et professions de santé, XVIe-XXe siècles. Revue d'histoire moderne et contemporaine, T. 43, (octobre-décembre), p. 686-708.
Hubscher R. (1999), Les Maîtres des bêtes. Les vétérinaires dans la société française, XVIIIe-XXe siècle, Paris, Odile Jacob.
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Quirke V., (2007), Collaboration in the Pharmaceutical Industry: changing relationships in Britain and France,1935-1965, London, New York, Routledge.
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Woods A., (2004), ' Why slaughter? The cultural dimensions of Britain's foot and mouth disease control policy ', Journal of Environmental and Agricultural Ethics, vol.17, p.341-362.
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Worboys M., (1991), ' Germ theories of disease and British veterinary Medicine, 1860-1890 ', Medical History, vol. 35, p. 308-327.
Worboys M., (1992), ' Killing and curing : veterinarians, medicine and germs in Britain, 1860-1900 ', Veterinary History, vol. 7, p. 53-71.
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