Un aspect des soins aux femmes en situation coloniale: femmes-médecins, infirmières-visiteuses dans l’Algérie colonisée (fin XIXe-années 1930)
Conférence de Claire Fredj (Université Paris-Nanterre (France))
Organisée par la Chaire de recherche du Canada sur le pluralisme en santé
29 novembre 2016
Salle C-7141, Pavillon Lionel-Groulx
11h30-13h00
Pensés sous différentes formes depuis les années 1850, les soins aux femmes « indigènes » d’Algérie commencent à trouver un début de réalisation avec l’envoi de Dorothée Chellier, docteur en médecine, dans l’Aurès en 1895. Ses propositions font long feu mais elles signalent le début d’initiatives de la part du gouvernement général qui concernent d’abord certaines villes puis de plus en plus les campagnes au cours des années 1920. Ces initiatives supposent l’emploi de femmes-médecins, mais aussi d’infirmières-visiteuses coloniales voire, mais sans grand succès encore dans l’entre-deux-guerres, la formation d’un personnel féminin musulman.
Diplômée de l’Institut d’Etudes politiques de Paris, agrégée d’histoire, docteure en histoire de l’EHESS (Médecine en campagne, médecine des lointains. Le service de santé dans les campagnes lointaines du Second Empire : Crimée, Chine, Cochinchine, Mexique), Claire Fredj est maître de conférences à l’Université de Paris-Nanterre en histoire contemporaine. Elle travaille actuellement sur les professions médicales en Algérie, sujet qui constituera le mémoire de sa future habilitation à diriger les recherches. Elle a récemment publié Femme médecin en Algérie. Journal de Dorothée Chellier (1895-1899) (Belin, 2015).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire