jeudi 2 juin 2016

Le traitement dans l'Antiquité

Le traitement : de la notion physique à ses représentations métaphoriques dans l’Antiquité gréco-romaine classique et tardive.


Appel à contribution
Journée Jeunes chercheurs organisée par l’UMR 8167 « Orient et Méditerranée », Équipe « Médecine grecque », Université de la Sorbonne – Paris IV – ED 1.

L’équipe « médecine grecque » de l’UMR 8167 propose d’interroger la notion de traitement au sens large, au cours d’une journée d’étude qui aura lieu le vendredi 17 février 2017 à l’Université de la Sorbonne – Paris IV (Maison de la Recherche, salle D040). Cette journée scientifique s’adresse aux jeunes chercheurs (étudiants en master 2, doctorants et jeunes docteurs) des différentes disciplines du monde antique, quelle que soit son école ou son université de rattachement. Les communications feront par la suite l’objet d’une publication.

Argument
Lors de cette journée d’étude, nous étudierons la notion de traitement en nous concentrant sur le monde gréco-romain, de l’époque classique (Ve siècle avant J.-C.) jusqu’à l’antiquité tardive (jusqu’au VIe siècle après J.-C.), afin d’analyser les divers types de traitements et leurs représentations et afin d’interpréter leur évolution au cours des siècles. Le traitement (en grec θεραπεύύειν, ἰατρεύύειν, ἰᾶσθαι ou en latin curare) est une notion assez large, c’est pourquoi nous souhaitons l’appréhender dans une perspective pluridisciplinaire.

Axes de recherche
Nous avons dégagé plusieurs axes d’étude que nous explicitons ci-dessous, sans que ceux-ci soient exhaustifs.
I. La notion de traitement : entre médecine rationnelle et magique
Même si nous privilégions les traitements d’ordre physique et rationnel, nous ne pouvons pas ignorer les influences et les interactions de ceux-ci avec les croyances populaires.
a. La médecine rationnelle
À partir des Ve-IVe siècles avant J-C., Hippocrate et ses disciples, ayant comme critère premier l’observation, posent la base d’une médecine étiologique et rationnelle : le traitement provient désormais de la main du médecin et non plus de Dieu. La réflexion pourra porter sur les modes de traitement, la pharmacologie, les instruments, la figure du médecin, les lieux.
b. La médecine populaire et religieuse
La médecine antique était diverse et variée : à côté de la médecine rationnelle, il existait aussi une médecine religieuse et une médecine magique populaire. Or les frontières étaient parfois floues entre ces différentes médecines. Les traitements divins pourront donc être considérés, mais aussi la figure du guérisseur, ses lieux d’exercice et ses moyens thérapeutiques de nature privée ou publique.
II. Les représentations et les images du traitement rationnel et magique
Il semble intéressant également d'étudier le vocabulaire de la thérapeutique et d’examiner les représentations du traitement provenant de différentes disciplines, qu’elles soient métaphoriques ou non, et de les confronter entre elles : littérature, philosophie, histoire, archéologie, beaux-arts.
III. L’ecdotique des textes médicaux
L’histoire des textes a aussi beaucoup à nous apprendre sur le traitement. C’est pourquoi la transmission et l’ecdotique des textes médicaux sur ce sujet, dans une perspective à la fois diachronique et synchronique, paraissent être des pistes à explorer.

Modalités de soumission
Vous pouvez envoyer une proposition de communication (résumé d'environ 300 mots) en français ainsi qu’un court CV avant le 30 juin 2016 à l’adresse mail suivante traitement17jd@gmail.com. Une réponse vous sera notifiée dans le courant du mois de juillet 2016.
Le temps de parole sera de 20 minutes par intervenant. Un programme sera établi courant septembre 2016.


Comité scientifique :
Mme Véronique Boudon-Millot
M. Paul Demont

Comité d’organisation
Tamara Marti Casado, Maria I. Savva et Jessica Thoulouse.
Doctorantes de Paris IV, équipe « Médecine Grecque ».

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