Histoire de la médecine médiévale ; histoire de la santé (Occident médiéval, XIIe – XVe siècles)
Appel à candidature
PROPOSITION SUJETS DE THESES
CONTRATS DOCTORAUX MINISTERIELS 2016-2019
CONTRATS DOCTORAUX MINISTERIELS 2016-2019
Co-directeur (éventuel) : possibilité de co-tutelle ou de co-direction
Mots-clés : Médecine, santé, maladie, épidémies, milieu urbain et/ou curial
Co tutelle : Oui : possibilité de co-tutelle
Pays : à définir en fonction du sujet d’étude
Profil du candidat : Le/ la candidat(e) devra être titulaire d’un Master 2 en histoire médiévale, ou en archéologie médiévale (avec une dimension anthropologique). Sur un profil d’historien, il/ elle devra montrer des connaissances sûres en latin et en paléographie qui le/ la rendent apte à travailler, le cas échéant, sur des sources inédites. Sur un profil d’archéologie, le / la candidat(e) devra avoir participé activement à diverses campagnes de fouilles et bénéficier d’une formation plus spécialisée dans le domaine de l’anthropologie physique.
Présentation détaillée du sujet : Le contrat doctoral proposé par l’ED 537 et adossé à l’UMR 5648-CIHAM, spécialisée en histoire, archéologie et littérature des mondes chrétiens et musulmans médiévaux, vise à promouvoir des recherches doctorales en histoire de la médecine et de la santé dans les sociétés occidentales médiévales, aussi bien latines qu’araboislamiques, à partir d’une grande variété de sources possibles. Ces sources correspondent aussi bien à des données textuelles que matérielles. Dans le cadre de l’écrit, elles peuvent relever de la littérature scientifique, issue du monde universitaire, des espaces de cour ou encore du monde urbain, mais aussi des écrits pragmatiques conservés prioritairement en archives : statuts de métiers, contrats notariés, correspondances, délibérations communales, documentations hospitalières ou judiciaires…, pour n’en citer que quelques catégories. La médecine peut aussi être abordée à travers le prisme d’autres canaux, d’autres formes discursives comme la prédication, ou encore d’autres disciplines (telles le droit ou la théologie), afin de saisir de quelle manière, ses concepts, ses méthodes, peuvent informer d’autres domaines des savoirs. Dans le cadre de la documentation matérielle, les données issues de l’étude de cimetières, anciens ou liés à un épisode épidémique, peuvent nous informer sur l’état sanitaire des populations, sur la variété des traumas et des pathologies vécus, sur l’espérance de vie et les conditions matérielles du peuplement étudié. Cette variété documentaire rend compte de la richesse possible des approches pour faire l’histoire de la médecine et de la santé dans les sociétés médiévales.
Cette discipline, enseignée à l’université, est à la fois une science et un art, un ensemble de savoirs intellectuels et de pratiques politiques et sociales. L’historiographie a trop souvent tenu la médecine, soit comme une science (indépendante de son application pratique), soit comme un métier sans soubassement intellectuel. La recherche doctorale proposée a pour but de restituer à cette discipline l’ensemble de sa diversité et de ses composantes. En croisant les types de sources et les approches, il s’agit de mieux rendre compte du rôle de ces savoirs, des médecins et des pratiques médicales dans les sociétés occidentales de la fin du Moyen Age et de prendre en compte l’importance de la santé et de la maladie sur le devenir des individus et des collectivités.
Le/la candidate a toute latitude pour choisir son terrain d’enquête et les sources qu’il/elle envisage d’étudier. L’approche peut tout autant privilégier une dimension monographique et doctrinale autour d’une figure importante de la pensée médicale médiévale ou d’un milieu intellectuel et culturel, qu’une perspective plus politique et sociale, les deux dimensions ne s’excluant nullement l’une l’autre. L’approche anthropologique est également possible, à travers l’étude de collections ostéologiques.
Le cadre géographique envisagé est également assez large. Si le monde occidental latin est plutôt privilégié, le monde arabo-islamique occidental, dans le cadre toutefois d’une co-tutelle ou d’une co-direction, peut aussi être retenu. De la même manière, une approche anthropologique fera l’objet d’une co-direction ou d’une co-tutelle.
Cette discipline, enseignée à l’université, est à la fois une science et un art, un ensemble de savoirs intellectuels et de pratiques politiques et sociales. L’historiographie a trop souvent tenu la médecine, soit comme une science (indépendante de son application pratique), soit comme un métier sans soubassement intellectuel. La recherche doctorale proposée a pour but de restituer à cette discipline l’ensemble de sa diversité et de ses composantes. En croisant les types de sources et les approches, il s’agit de mieux rendre compte du rôle de ces savoirs, des médecins et des pratiques médicales dans les sociétés occidentales de la fin du Moyen Age et de prendre en compte l’importance de la santé et de la maladie sur le devenir des individus et des collectivités.
Le/la candidate a toute latitude pour choisir son terrain d’enquête et les sources qu’il/elle envisage d’étudier. L’approche peut tout autant privilégier une dimension monographique et doctrinale autour d’une figure importante de la pensée médicale médiévale ou d’un milieu intellectuel et culturel, qu’une perspective plus politique et sociale, les deux dimensions ne s’excluant nullement l’une l’autre. L’approche anthropologique est également possible, à travers l’étude de collections ostéologiques.
Le cadre géographique envisagé est également assez large. Si le monde occidental latin est plutôt privilégié, le monde arabo-islamique occidental, dans le cadre toutefois d’une co-tutelle ou d’une co-direction, peut aussi être retenu. De la même manière, une approche anthropologique fera l’objet d’une co-direction ou d’une co-tutelle.
Contrat / Partenariat :
Domaine / Thématique: Histoire, Histoire des sciences et de la médecine, histoire de la santé, Archéologie-anthropologie
Objectif : Apporter de nouvelles connaissances dans différents domaines de l’histoire de la médecine et de la santé qui touchent aussi bien à celui de la constitution des savoirs médicaux et de leur diffusion, du rôle des médecins dans les sociétés médiévales occidentales, de l’état de santé des populations, de l’analyse de situations épidémiologiques, des évolutions des réflexions et des pratiques relatives à des questions de santé publique.
Contexte et enjeux : L’étudiant/e sera inscrit/e dans l’ED 537 où il/elle suivra des formations transversales et d’insertion professionnelle ; il/ elle sera également rattaché(e) au CIHAM UMR 5648 (CNRS, Université Lyon 2, EHESS, ENS-Lyon, UAPV, Lyon 3) et suivra des séminaires de formation disciplinaire doctorale à Avignon et à Lyon. La thèse s’intègrera aux domaines de recherche de l’axe 3 (Construction et communication des savoirs au Moyen Age) du CIHAM UMR 5648.
Méthode : Maîtrise nécessaire des sciences de l’érudition dans le cadre de l’histoire des textes (approches philologiques, codicologiques) et de l’histoire des sciences et de la pensée médicale ; pratique du terrain en archéologie, et analyse anthropologique des collections ostélogiques.
Références bibliographiques succinctes :
H. Duday, Cl. Masset (dir.), Anthropologie physique et archéologie : méthodes d'étude des
sépultures (actes du colloque de Toulouse, 4, 5 et 6 novembre 1982), Paris, 1987.
M. Grmek, Histoire de la pensée médicale en Occident, t. 1 : Antiquité et Moyen Age, trad. fr.,
Paris, 1995.
N.G. Siraisi, Medieval and Early Renaissance Medicine : An Introduction to Knowledge and
Practice, Chicago, 1990.
H. Duday, Cl. Masset (dir.), Anthropologie physique et archéologie : méthodes d'étude des
sépultures (actes du colloque de Toulouse, 4, 5 et 6 novembre 1982), Paris, 1987.
M. Grmek, Histoire de la pensée médicale en Occident, t. 1 : Antiquité et Moyen Age, trad. fr.,
Paris, 1995.
N.G. Siraisi, Medieval and Early Renaissance Medicine : An Introduction to Knowledge and
Practice, Chicago, 1990.
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