dimanche 13 mars 2016

Retour aux sources


Retour aux sources

Appel à communication

Quatrième rencontre du groupe RES-HIST (Réseaux & Histoire)
Nice, 22-24 septembre 2016

Le groupe collaboratif RES-HIST a été créé en 2013. Ouvert à tout l’éventail des recherches historiques, il se propose de favoriser l’échange entre les historien.ne.s travaillant sur les réseaux, promouvoir le recours à des outils à la fois conceptuels et méthodologiques partagés et adaptés, et permettre le dialogue avec les autres sciences sociales qui appliquent l’analyse des réseaux à leur objet d’étude. Après le succès de la première manifestation, organisée à Nice en septembre 2013, des rencontres se sont tenues en 2014 à Toulouse et en 2015 à Paris. Elles ont permis de présenter des recherches en cours et achevées, de donner une large place au débat et aux échanges entre chercheur.e.s d’horizons divers, et d’organiser plusieurs ateliers de formation aux outils. Un site internet réunit les textes des interventions, voire leurs enregistrements, et nourrit les échanges en servant de plateforme commune (http://reshist.hypotheses.org).  
La création du GDR CNRS Analyse de réseaux en SHS (AR_SHS) à partir de janvier 2016, dont plusieurs fondateurs de RES-HIST sont partie prenante, permettra d’articuler encore davantage le dialogue interdisciplinaire.
La quatrième rencontre du groupe RES-HIST se tiendra à la MSHS du Sud-Est à Nice et sera consacrée à une réflexion à la fois épistémologique et pratique autour des problèmes spécifiques qui se posent aux historien.ne.s lorsqu’il s’agit de formaliser le contenu des sources pour procéder à une analyse des réseaux. Il est en effet rare que l’historien.ne dispose d’une information exhaustive sur un ego et ses alter, et sur la nature des liens qui les relient. Par ailleurs, la nature diachronique de l’information livrée par la source et ses lacunes dans le temps posent des défis supplémentaires. Comment peut-on y faire face au mieux ? Comment formaliser l’information de manière efficace sans introduire des biais lors de l’exploitation des données ? Comment concilier la sensibilité propre à l’historien.ne dans sa perception de sa source, saisie dans son unicité et toutes ses nuances, avec son traitement informatisé ou mathématique ? Plus concrètement, comment choisir entre différents logiciels appliquant différents algorithmes pour aboutir à des résultats signifiants en évitant que l’outil prenne le dessus, amenant à des résultats justes quant au calcul, mais faux quant à leur contenu heuristique, en raison d’une série de simplifications excessives lors du traitement des informations ?
Nous souhaitons échanger autour de ces questions à partir d’une vaste gamme de sources différentes, telles que :
• correspondances
• egodocuments/écrits du for privé
• généalogies ou autres sources permettant de reconstituer des liens familiaux • sources épigraphiques • listes de noms, de membres…
• sources fournissant des citations : écrits scientifiques, mais aussi textes littéraires avec leur intertextualité, etc.
• sources juridiques et judiciaires (actes notariés, procès) • sources attestant des mobilités : transports, migrations, flux commerciaux, etc.
• comptabilités
• sources archéologiques

Nous invitons donc les chercheur.e.s faisant appel dans leurs recherches à des sources historiques ou archéologiques, concevant leur objet comme un réseau et/ou ayant recours à une formalisation des informations livrées par les sources en vue de la constitution d’une base de données et/ou d’une analyse de réseaux, à participer à ces rencontres. A côté de l’objet de l’étude et des résultats obtenus, il s’agit de placer au cœur de l’analyse le traitement de l’information et les difficultés liées à la source. Les propositions d’intervenant.e.s des précédentes rencontres RES-HIST tout comme celles de chercheur.e.s qui n’y ont pas assisté sont les bienvenues.
Selon une formule qui a fait ses preuves lors des précédentes journées RES-HIST, les intervenant.e.s fourniront un texte qui sera mis en ligne à l’avance, et présenteront leurs propos oralement en 20 minutes maximum, qui seront suivis par 40 minutes de débat et d’échange avec la salle. Des présentations par des invité.e.s et un ou plusieurs ateliers de formation aux logiciels d’analyse de réseaux sur une demi-journée seront également proposés au cours des rencontres.
Les propositions de communication, d’une longueur d’une page et accompagnées du nom, statut et adresse mail, devront être adressées avant le 31 mars 2016 par courriel à pierre-yves.beaurepaire@unice.fr<mailto:pierre-yves.beaurepaire@unice.fr> ; Silvia.Marzagalli@unice.fr<mailto:Silvia.Marzagalli@unice.fr>;  jm.imizcoz@gmail.com<mailto:jm.imizcoz@gmail.com>. Le résultat de la sélection sera communiqué avant le 1er mai 2016, après examen par le conseil scientifique. Les textes présentés seront fournis avant le 14 juillet 2016.
Les organisateurs prendront en charge les nuitées et la plupart des repas au cours de la rencontre. Les frais de transport sont à la charge des intervenant.e.s ou de leur laboratoire.

Cette initiative est possible grâce au soutien du CMMC (Université Nice Sophia Antipolis), du CEPAM (Université Nice Sophia Antipolis-CNRS), de la MSHS du Sud-Est, du Projet de Recherche du Ministère d'Economie et Compétitivité du Gouvernement de l'Espagne HAR2013-48901-C6-4-R: “El proceso de la modernidad. Actores, discursos y cambios, de la sociedad tradicional a la revolución liberal, s.XVI-1850”, dirigé par José María Imízcoz. (2014-2017), et du GDR CNRS AR-SHS Analyse de réseaux en SHS.

Comité scientifique :
Pierre-Yves Beaurepaire, professeur d’histoire moderne (Université Nice Sophia Antipolis-CMMC) Frédérique Bertoncello, chargée de recherches CNRS (Université Nice Sophia Antipolis-CEPAM) Michel Bertrand, professeur d’histoire moderne (Université Jean-Jaurès Toulouse), directeur de la Casa de Velazquez, Madrid Pierre Gervais, professeur de civilisation américaine (Université Sorbonne-Nouvelle) José Maria Imizcoz, professeur d’histoire moderne (Universidad del País Vasco) Claire Lemercier, Directrice de recherches au CNRS (Centre de sociologie des organisations,  Science Po Paris) Silvia Marzagalli, professeur d’histoire moderne (Université Nice Sophia Antipolis-CMMC, Institut Universitaire de France) Zacarias Moutoukias, professeur d’histoire contemporaine (Université Paris-Diderot) Marie-Jeanne Ouriachi, maître de conférences en histoire et archéologie antique (Université Nice Sophia Antipolis-CEPAM)

Comité d’organisation
Pierre-Yves Beaurepaire, française, professeur d’histoire moderne (Université Nice Sophia Antipolis-CMMC) Frédérique Bertoncello, française, chargée de recherches CNRS (Université Nice Sophia Antipolis-CEPAM) José Maria Imizcoz, espagnole, professeur d’histoire moderne (Universidad del País Vasco) Silvia Marzagalli, italienne, professeur d’histoire moderne (Université Nice Sophia Antipolis-CMMC, Institut Universitaire de France) Marie-Jeanne Ouriachi, française, maître de conférences en histoire et archéologie antique (Université Nice Sophia Antipolis-CEPAM)

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