lundi 9 mars 2015

William James et la psychologie des ‘états seconds’

William James et la psychologie des ‘états seconds’


Soutenance de thèse (philosophie) de  Thibault Trochu

Sous la direction de Christiane Chauviré


le 10 mars 2015 à partir de 13 heure
à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne : salle J.-B Duroselle, Galerie Dumas, 1 rue Victor Cousin, 75005, Paris


Composition du jury:
Vincent Barras, professeur à l’université de Lausanne
Jean-François Braunstein, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Jacqueline Carroy, directrice d’étude à l’E.H.E.S.S.
Christiane Chauviré, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Mathias Girel, maître de conférences à l’Ecole Normale Supérieure
Nathalie Richard, professeur à l’université du Maine


William James (1842-1910) est une figure bien connue de l’histoire de la philosophie. L’édition récente de ses Œuvres complètes et de sa Correspondance (1985-2004, 28 volumes) ouvre cependant de nouvelles voies d’interprétation. De surcroît, l’examen des archives scientifiques de l’auteur conservées à l’université Harvard dévoile toute une « part cachée » de cette œuvre. Une analyse historique de ces documents conduit à une hypothèse de lecture générale qui permet de dégager plusieurs lignes d’interprétations neuves : 1) Du point de vue philosophique, la nécessité d’examiner l’inquiétude religieuse de ce savant qu’il hérite du milieu intellectuel singulier dont il est issu. 2) La centralité de la dimension « psychologique » de sa carrière ; doublée de l’importance de l’homme dans l’édification et l’institutionnalisation de la « psychologie scientifique » à la fin du XIXe siècle en Europe et aux Etats-Unis 3) L’idée d’un « programme de recherche » souterrain consacré à la « psychologie des ‘états seconds’ ». Depuis ces trois points de vue, James apparaît comme un acteur déterminant dans de l’histoire collective de l’exploration du « subconscient » qui se structure autour des problèmes de « l’hypnotisme », du « somnambulisme provoqué » et des « états de transe ». Nous proposons de suivre l’évolution de ses réflexions concernant ces « avancées les plus importantes faites en psychologie » sur la base de ses nombreux écrits et de ses correspondances savantes avec des psychologues et des médecins étrangers tels que Pierre Janet, Edmund Gurney, George Croom Robertson, George Miller Beard, S. Weir Mitchell, Frederic W. H. Myers, Joseph Delbœuf, Théodule Ribot, Carl Stumpf, Charles Richet et Théodore Flournoy. Cette monographie est une histoire internationale de la psychologie écrite du point de vue de William James.


La soutenance sera suivie d’un pot au Cinéma du Panthéon.

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