Virginie Leroux
Précédé d'un entretien entre Michel Serres et Michel Polacco
Belles-lettres
Septembre 2013
Nb de pages 336 p.
ISBN-10 2-251-03021-2
En plus de 120 textes, ce volume explore la vie, les pratiques, le savoir et l’imaginaire nocturnes des Grecs et des Latins. Il permet de penser notre rapport au sommeil, à l’univers, au sacré, à la mort, mais aussi d’affronter nos parts d’ombre et d’en mesurer la fécondité.
ISBN-10 2-251-03021-2
Temps du repos, des récits, de la sexualité, de l'ivresse et des plaisirs, la nuit est propice aux embuscades, aux conspirations, aux crimes, aux initiations ésotériques et aux cérémonies magiques. C'est dans l’obscurité que les dieux et les morts communiquent avec les hommes et c’est de nuit que les cérémonies des Lémuries, ancêtre d’Halloween, apaisaient et expulsaient les revenants. La nuit dissimule les débauches et les méfaits, mais elle révèle aussi ce que le jour cache, dévoilant les astres et le cosmos et laissant libre cours à l’imaginaire onirique. On lui doit des savoirs essentiels à l’humanité : l’astronomie, l’astrologie, les calendriers qui furent d’abord lunaires, la météorologie, mais aussi la science des rêves auxquels les Anciens attribuaient une valeur thérapeutique et oraculaire. Dans tous ces domaines, l’apport de l’Antiquité est primordial : Aristote et Ptolémée imposèrent une vision géocentriste de l’univers qui l’emporta jusqu’à Galilée et Copernic. Et pourtant, au IIIe siècle avant J.-C., Aristarque de Samos avait déjà fait du soleil le centre du monde. Platon, Aristote, Hippocrate ou Artémidore montrèrent bien avant Freud tout l’enseignement que l’on peut tirer des rêves et ils nous lèguent de subtils systèmes d’interprétation.
En plus de 120 textes, ce volume explore la vie, les pratiques, le savoir et l’imaginaire nocturnes des Grecs et des Latins. Il permet de penser notre rapport au sommeil, à l’univers, au sacré, à la mort, mais aussi d’affronter nos parts d’ombre et d’en mesurer la fécondité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire