lundi 15 juillet 2013

Médecine et Fiction dans la Grande-Bretagne du XVIIIe siècle

Décrire, Prescrire, Guérir. Médecine et Fiction dans la Grande-Bretagne du XVIIIe siècle  

Sophie Vasset est Maître de Conférences à l’Université Paris-Diderot dans le département d’Études Anglophones.




Réédition Hermann
« Les collections de la République des lettres »
346 pages – 15 x 23 cm – 2013

ISBN : 9782705687373
1ère édition : PUL, 2011


En suivant les trois étapes de la démarche médicale – décrire, prescrire, guérir – cette étude interdisciplinaire examine comment les discours fictionnels et médicaux du XVIIIe siècle se rejoignent, s’opposent et se répondent. Sophie Vasset analyse la fiction anglaise de la première moitié du xviiie siècle (Defoe, Richardson, Fielding, Smollett, Sterne) en regard de la médecine populaire de la même époque. Certains éléments du discours médical sont en effet invoqués par les écrivains pour justifier leur entreprise littéraire. De même, la médecine utilise le récit et emploie des métaphores qu’elle partage avec la fiction. Ainsi, les médecins comme les écrivains cherchent à représenter le corps vivant dans tous ses états, de la douleur au plaisir, et à définir des principes de vie, qu’ils traquent par de multiples stratégies narratives. Les auteurs de fiction, comme ceux de la médecine populaire et didactique, développent à leur tour de nombreuses stratégies prescriptives : la lecture est censée aider à organiser sa vie quotidienne et guider la façon de s’occuper de son corps. Enfin, la fiction comme la médecine promettent de guérir par l’exercice physique et la purge, la pensée et le rire. La satire, par exemple, opère un traitement corrosif mais « nécessaire » que les écrivains comparent à la violence des traitements infligés aux patients.


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