Recrutement et devenir professionnel des étudiants montpelliérains (1707-1789)
Hélène Berlan
Montpellier
Presses universitaires de la Méditerranée
2013
656 p.
ISBN : 978-2-36781-008-9.
Pour les hommes du Siècle des lumières, la faculté de médecine de
Montpellier a toujours représenté l’excellence. Au cours de cette
période, ce sont près de 5 000 étudiants, régnicoles et étrangers qui
s’y pressent ; leur nombre s’accroît d’ailleurs de façon significative
au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle pour faire de
Montpellier, la première faculté, devant Paris et ses consœurs
provinciales.
Ce travail invite à découvrir les parcours individuels et les
stratégies des étudiants qui ont fréquenté ce centre avant de se lancer
dans une carrière médicale prometteuse à une époque où la science en
général et la médecine en particulier acquièrent leurs titres de
noblesse. Faire sa médecine à Montpellier c’est aussi apprendre à faire
corps et à le défendre face aux attaques : se réapproprier l’espace
médical des campagnes, lutter contre le charlatanisme et participer aux
grands débats scientifiques du moment qui présagent de la mise en place
future d’une « politique de santé publique ». C’est aussi se présenter à
l’aube d’un Nouveau Régime avec des compétences et des talents,
Montpellier ayant formé, à la veille de la Révolution, la moitié des
médecins du royaume.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire