Classer les maladies, classer les folies
la part de la philosophie dans l’entreprise nosographique de Pinel
Gilles Barroux
Directeur de programme au Collège International de Philosophie
Gilles Barroux
Directeur de programme au Collège International de Philosophie
Mercredi 17 avril : 18h30
Carré des Sciences, 1 rue Descartes, 75005 Paris – salle JA05
– M° Maubert-Mutualité – Bus 63, 86, 87, 89
Pour situer le registre dans lequel Pinel propose une écriture de la folie, il faut prendre en compte la tradition nosologique dont il est l’héritier, tout en adoptant au regard de celle-ci une attitude critique, et tout en reproduisant, cependant, plusieurs défauts qu’il se donnait pourtant comme objectif d’écarter, tels que ceux consistant à créer des classes de maladies au statut quelque bâtard, non dénuées d’une certaine dose d’abstraction.
Pinel se situe ainsi à une période charnière de la médecine : fin du XVIII° / début du XIX° siècle. Il propose une approche de la maladie - maladie physique, maladie mentale - fondée sur un projet de réforme des approches et des classifications antérieures.
Voici donc une figure critique et novatrice de la médecine qu'il est toujours intéressant de faire revivre, ne serait-ce qu'à partir des nombreuses analyses et études qui lui ont été consacrées.
– M° Maubert-Mutualité – Bus 63, 86, 87, 89
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