Patrimoine du tourisme, du thermalisme et de la villégiature en montagne (XVIIIe-XXIe siècle). Histoire et devenir, à la croisée des sciences
Appel à contributions
Colloque international FEDER TCV-PYR, Toulouse, Université Jean-Jaurès, Maison de la Recherche, 21, 22, 23 octobre 2020
Le colloque international « patrimoine du tourisme, du thermalisme et de la villégiature en montagne (XVIIIe - XXIe siècle) : histoire et devenir, Á la croisée des sciences » est organisé par l’Université Toulouse Jean-Jaurès en collaboration avec les Universités de Pau et des Pays de l'Adour, et de Perpignan-Via Domitia dans le cadre du programme de recherche européen FEDER TCV-PYR (2017-2020) qu’il vient conclure. Il fait suite à plusieurs rencontres scientifiques dont le colloque international dit intermédiaire à Pau (13 et 14 juin 2019), qui ont questionné le sujet.
Au moment de la découverte de la montagne en Europe, le thermalisme constitue la clé de voûte principale du développement du tourisme et de la villégiature dans les massifs. Il semble en effet s’imposer comme la véritable matrice de l’aménagement d’un réseau urbain de villes d’eau qui interagissent avec leur environnement et sont autant de traits d’union avec les paysages. Il a également favorisé le développement d’un vocabulaire architectural potentiellement commun à l’échelle du massif et ouvert aux influences extérieures, la mondanité thermale émergeant avant tout à l’échelle européenne. Enfin, il a servi de porte d’entrée à des pratiques touristiques en interaction avec la société, l’économie et la culture locale. Si sa fréquentation s’est renouvelée, si son audience a pu baisser et son offre se diversifier, le thermalisme constitue encore un héritage d’envergure.
Ce colloque a pour objectif de faire ressortir sur la longue durée ces différentes logiques dans leur complexité et leur éventuelle singularité régionale. Fondé sur les apports des inventaires du patrimoine culturel bâti et immatériel conduits depuis 2017 dans les Pyrénées, il souhaite ainsi d’une part mobiliser une approche pluridisciplinaire (géographie, aménagement, histoire de l’art, sociologie, histoire culturelle, économique et sociale, anthropologie et même sciences médicales) et d’autre part, tout en favorisant ce massif qui est le terrain d’étude du programme TCV-PYR, s’ouvrir à la comparaison avec des approches territoriales d’autres horizons, qui seront privilégiées aux monographies et aux études de cas.
Les propositions de contribution privilégieront l’une des cinq grandes thématiques de recherche suivantes :
Urbanisme thermal et aménagement des massifs
Des cabanes provisoires de la première modernité jusqu’aux remaniements des années 1960, l’urbanisme de la station thermale tend idéalement à articuler des équipements de soin, de villégiature et de loisir tout en se conformant aux préoccupations hygiénistes. Ce modèle et, de manière générale, le déploiement géographique des stations thermales n’en demeurent pas moins largement contraints par leur environnement montagnard et leurs contingences physiques. La localisation des sources impose ainsi régulièrement d’aménager des sites excentrés et difficilement accessibles, pouvant présenter une topographie accidentée ou encore vulnérables aux risques naturels (avalanches, crues, éboulements, coulées de boues). Á ces contraintes naturelles peuvent s’ajouter celles de l’environnement socio-économique où se déploient d’autres activités, notamment agro-pastorales, extractives ou industrielles.
Ce thème a pour objectif d’interroger l’existence d’un ou de plusieurs types d’urbanisme de stations thermales. De quelle manière agencent-elles dans l’espace les fonctions thermales, de villégiature et de distraction, si tant est qu’elles puissent toutes les réunir ? Leur urbanisme résulte-t-il d’une création ex nihilo, d’une planification, ou bien d’un développement réalisé de manière empirique en plusieurs étapes ? La question des acteurs privés-publics engagés dans l’aménagement des stations peut s’avérer ici essentielle pour expliquer ces choix.
Ces choix et caractéristiques sont souvent largement conditionnés par les contraintes environnementales. Dans quelles mesures les facteurs naturels peuvent-ils orienter la forme et l’extension des stations ou en limiter l’essor ? Comment leur urbanisme s’articule-t-il avec d’éventuelles trames villageoises ou urbaines existantes, lesquelles sont susceptibles de générer des nuisances et des conflits d’usage dans l’exploitation des ressources de la montagne ?
Une autre piste de réflexion est la création des infrastructures nécessaires au fonctionnement des stations thermales : réseaux de communication, d’électrification ou encore dispositifs de protection face aux aléas naturels, qui ont pu être considérés par les curistes comme des externalités de la station. Leur mise en place, nécessitant souvent d’importants chantiers portés par l’intervention publique et de grandes sociétés, a pu engendrer un patrimoine plus ou moins monumental qui mérite d’être d’étudié. Comment également ses réseaux structurent-ils l’offre thermale à l’échelle des massifs et de manière générale concourent-ils, par ce biais, au désenclavement et à la mise en valeur des territoires ?
Thermalisme et paysage : le processus de civilisation de la « nature » pyrénéenne
Les XVIIIe et XIXe siècles constituent des moments charnières où les montagnes, jusque-là délaissés car considérés comme empreinte d’une forme d’hostilité, deviennent une destination à part entière pour les classes dominantes, prélude à la généralisation au XXe siècle. Les stations thermales jouent un rôle pionnier dans ce processus de « civilisation » de la montagne en plaçant les visiteurs au cœur de la nature environnante.
Cet environnement naturel des stations et les paysages associés ont très généralement été valorisés comme aménités à la fois esthétiques, sensibles et même médicales, un rôle thérapeutique qui demeure encore aujourd’hui d’actualité dans un contexte de mutation de la cure thermale traditionnelle vers l’éducation à la santé. Il s’ensuit des aménagements tels que réseaux de sentiers, points de vue, etc. destinés à révéler le paysage et à inviter à le parcourir. La nature s’invite également à l’intérieur de la station avec la création de parcs urbains, tandis que les jardins privés se multiplient autour des villas. C’est alors l’occasion d’introduire des essences exogènes qui enrichissent la biodiversité locale.
Ainsi, tout autant que le bâti, le patrimoine naturel contribue au final à définir la station thermale. De quels rapports à l’environnement les aménagements liés à la nature sont-ils l’expression ? La station est-elle pensée comme une enclave de civilisation ou bien comme un trait d’union avec la nature environnante et la montagne ?
Les parcs et jardins et leurs nombreux arbres remarquables témoignent également d’une volonté de modeler la nature. Quelles furent les essences importées et jusqu’où se font sentir les influences exogènes en matière de biodiversité (y compris la faune) ? en matière de biodiversité (une question qui peut également se poser pour la faune) ? La question se pose pour la forêt, à la fois élément clé du paysage, outil d’aménagement et ressource disputée de matières premières. Si la volonté d’introduire l’exotisme dans la montagne est patente, certains parcs et jardins peuvent-ils avoir vocation à recréer l’environnement montagnard ? La nature thermale a-t-elle à voir avec la nature balnéaire ? De quelle manière le thermalisme a-t-il pu favoriser l’émergence des politiques de protection de la nature dans les Pyrénées et les autres massifs ?
Quant au lien entre le thermalisme et la montagne, comment la médecine peut-elle mobiliser l’environnement naturel de la station (plantes médicinales, climat, sport, promenade…) ? De quelles manières de telles approches thérapeutiques peuvent-elles être complémentaires du thermalisme ?
Architecture et patrimoine de la villégiature en montagne
Dans l’imaginaire collectif, le thermalisme a développé une architecture haute en couleur avec de grands hôtels voire des palaces, un casino au moins, sinon des kiosques à musique et des buvettes, une gare et bien entendu des établissements thermaux pour accueillir une clientèle « venue au bain » se soigner et aussi se divertir, sans oublier les villas, castels ou chalets de villégiature, souvent édifiés en périphérie. Les inventaires du patrimoine révèlent cependant une production architecturale beaucoup plus variée que cela et où le panache n’est pas toujours de mise, lorsque par exemple les grands hôtels côtoient de simples pensions de famille.
Quant à l’architecture des établissements de bain, celle-ci est avant tout utilitaire et tend à s’adapter aux transformations des pratiques thérapeutiques, lesquelles peuvent se répercuter jusqu’aux équipements de villégiature : le remboursement des cures thermales par la sécurité sociale dès 1947 oblige ainsi à découper des hôtels en appartements individuels et à construire des immeubles de studios.
La diversité des usages, des clientèles et des maîtres d’œuvre peut concourir des formes architecturales, tour à tour, porteuses d’extravagance ou de sévérité. Il conviendra de considérer ce qui relève d’une architecture académique ou plus originale et dont le style néo-régional et le pastiche peuvent caractériser le vocabulaire. Quelle est également la place des architectures vernaculaires et des matériaux locaux face aux logiques de style et d’esthétique ? Comment ces aspects esthetico-architecturaux sont-ils conditionnés par la disponibilité des moyens humains, matériels, financiers, publicitaires, etc., ainsi que par les ressources mobilisées (locales, nationales, internationales) ?
La circulation des architectes et des modèles est une autre question intéressante dans ces territoires retranchés mais où la station, lieu d’urbanité, est pourvoyeuse de chantiers. La station est-elle dès lors une vitrine architecturale, un lieu de diffusion de formes et de techniques nationaux et internationaux ?
En matière de décor porté, d’ornements, de styles, de décorations intérieures, peut-on constater des grandes tendances dont le modèle serait parisien ou alpin ? Et s’il ne l’était pas, dès lors, caractériserait-il un style propre enclin à un monumentalisme, une simplicité et à une économie de moyens, rendant la logique constructive au seul besoin rationaliste ? Peut-on constater des caractéristiques communes dont une certaine modestie apparente sinon réelle qui serait propres aux Pyrénées ? Les préoccupations stylistiques qui se posent également pour les établissements thermaux interagissent-elles avec les contraintes architecturales imposées par les transformations de la médecine ?
Les stations thermales : des pratiques sociales au cœur du patrimoine culturel immatériel en montagne
La vie d'une station thermale met en synergie des acteurs venus de différents horizons géographiques et de divers milieux sociologiques, des aristocraties aux classes indigentes en passant par les notabilités régionales et les militaires. Sur place, ces clientèles composent avec toute une population qui s’active à leur service durant la saison des bains et parfois même tout au long de l’année.
Á ce brassage sociologique et géographique répond la diversité des communautés de pratiques, alors que les frontières entre thermalisme, tourisme et mise en scène mondaine tendent à se brouiller. Les casinos, hippodromes et autres théâtres édifiés au cœur des montagnes dans les stations prestigieuses témoignent d’une uniformisation des pratiques de loisirs. Cependant, les inventaires du patrimoine culturel immatériel montrent l’existence de pratiques porteuses d’une plus grande typicité locale, parfois spécialement créées pour la clientèle des stations, auxquels prennent part conjointement curistes et montagnards : fêtes patronales, spectacles folkloriques, fête des fleurs de Bagnères-de-Luchon, des Eaux-Bonnes, d’Ax-les-Thermes, de Vernet-les-Bains… Il en va de même de certaines productions locales, aujourd’hui en grande partie labellisées, que les curistes ramènent chez eux, à l’image des berlingots de Bagnères-de-Bigorre.
Ce quatrième thème a vocation à interroger le patrimoine culturel immatériel comme révélateur des rapports à l’Autre, qui se construisent entre les différents groupes sociaux qui se côtoient dans les stations thermales.
Pour les curistes-touristes, les pratiques festives ou sportives sont des évènements situés dans l'espace public qui permettent d'observer le local dans toute sa "typicité", autrement dit dans sa différence culturelle et sociale. Quels regards et projections portent-ils alors sur l’autochtone ? Cherchent-ils à entretenir une distinction ou bien au contraire à acclimater leurs pratiques, voire à s’approprier celles de l’Autre ?
Concernant les résidents et les montagnards, dans quelle mesure et par quels compromis acceptent-ils de se conformer aux attentes des curistes-touristes, en mettant notamment en scène leur typicité ? Dès lors, la présence de l’Autre visiteur dérange-t-elle leurs pratiques culturelles ou bien permet-elle de se les réapproprier ? Cela revient par extension à s’interroger sur les manières dont les communautés locales peuvent adapter leurs pratiques économique et sociales afin de tirer parti des retombées économiques du thermalisme (travail saisonnier, spécialisations productives …).
Valorisation des patrimoines (naturels, paysagers, culturels, immatériel)
Cet axe visera à rendre compte d’expériences ou de dispositifs de patrimonialisation en montagne. Le constat est celui d’un paysage thermal abîmé pour ne pas dire dégradé en quête d’un nouveau souffle. La problématique se pose tant pour les stations qui demeurent en activité que pour celles confrontées à des logiques d’abandon ou de reconversion. Comment le patrimoine est-il mobilisé comme atout ? Le thermalisme peut-il de nouveau jouer un rôle moteur dans le développement touristique des massifs ?
Les expériences seront révélatrices de choix et de principes susceptibles de définir un ensemble de bonnes pratiques dans ce domaine : signalétiques, applications…. Les communications privilégieront une approche critique et analytique des réalisations dont certaines font appel aux nouvelles technologies.
Modalités de contribution
Les propositions de communications (résumé de 1 500 signes précisant le titre de la communication, l’argumentation et les sources mobilisées), accompagnées d’un court curriculum vitae (notice de 500 signes précisant le nom sous lequel l’intervenant souhaite être cité, un contact téléphonique, un courriel, son affiliation institutionnelle et son laboratoire de rattachement le cas échéant), sont à adresser
au plus tard le 29 mai 2020
conjointement aux adresses suivantes :
nicolas.meynen@univ-tlse2.fr
laurent.jalabert@univ-pau.fr
castaner@univ-perp.fr
Les propositions de poster sont les bienvenues, elles seront étudiées avec intérêt.
Directeurs du colloque
Nicolas Meynen, MCF-HC, Université Toulouse-Jean Jaurès, FRAMESPA (UMR 5136-CNRS)
Laurent Jalabert, Pr., Université de Pau et des Pays de l'Adour, ITEM (EA 3002)
Estéban Castaner, Pr., Université de Perpignan-Via Dominici, CRESEM (EA 7397)
Avec la collaboration de Jean-Loup Gazzurelli, Docteur en Histoire contemporaine (UT2J)
Comité scientifique
Patricia Casteret
Roland Chabbert
Eric Cron
Bertrand Desailly
Steve Hagimont
Pascal Julien
Philippe Roose
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