dimanche 30 juin 2019

Le handicap dans la Guerre de Sécession

Bodies in Blue: Disability in the Civil War North 

Sarah Handley-Cousins


Series: UnCivil Wars Ser.
Hardcover: 208 pages
Publisher: University of Georgia Press (July 1, 2019)
Language: English
ISBN-13: 978-0820355184

In the popular imagination, Civil War disability is virtually synonymous with amputation. But war affects the body in countless ways, many of them understudied by historians. In Bodies in Blue, Sarah Handley-Cousins expands and complicates our understanding of wartime disability by examining a variety of bodies and ailments, ranging from the temporary to the chronic, from disease to injury, and encompassing both physical and mental conditions. She studies the cases of well-known individuals, such as Union general Joshua Lawrence Chamberlain, alongside many cases drawn from the ranks to provide a more comprehensive view of how soldiers, civilians, and institutions grappled with war-related disability in the Civil War–era North.

During the Civil War and long after, the bodies of Union soldiers and veterans were sites of powerful cultural beliefs about duty and sacrifice. However, the realities of living with a disability were ever at odds with the expectations of manhood. As a consequence, men who failed to perform the role of wounded warrior properly could be scrutinized for failing to live up to standards of martial masculinity. Under the gaze of surgeons, officers, bureaucrats, and civilians, disabled soldiers made difficult negotiations in their attempts to accommodate impaired bodies and please observers. Some managed this process with ease; others struggled and suffered. Embracing and exploring this apparent contradiction, Bodies in Blue pushes Civil War history in a new direction.

Fécondité et accouchement au Cameroun

Fécondité et accouchement au Cameroun et en Afrique d’hier à demain. Perceptions, pratiques et mutations

Appel à résumés

Donner la vie ! C’est un acte multimillénaire qui entretient la perpétuation des Êtres sur la terre. La fécondité humaine est donc au cœur de la présence continue de l’Homme dans le cycle de la vie. La fécondité, élément qui rend possible la grossesse, entraine à son tour l’accouchement. Malgré que l’accouchement soit un acte naturel, il n’en demeure pas moins qu’à travers le temps et l’espace, les Hommes aient développé des rites, des savoirs, des connaissances s’élevant au stade de science pour comprendre les mécanismes, les contraintes et les exigences de la conception et de la mise au monde de l’Enfant.

De la fécondité à l’accouchement, la femme occupe la place centrale : elle est la mère, la protectrice et la garante de la vie. Ce statut honorable n’a pourtant pas empêché la femme d’être accusée, honnie, vomie par sa famille, sa communauté lorsqu’elle « n’accouchait » pas, lorsqu’elle n’accouchait que de filles ou lorsque l’enfant naissait avec des anomalies et même quand le fœtus sortait avant terme. Portée en triomphe pour le « bon enfant », pour l’enfant masculin, la femme est aussi jugée responsable du« mauvais enfant » et parfois chassée pour n’avoir pas mis au monde un garçon. Ce tableau qu’on peut agrandir et peindre à sa guise, est le quotidien de bien de femmes camerounaises en particulier et africaines en général d’hier comme d’aujourd’hui.

Donner la vie ! C’est aussi assurer la perpétuation de l’espèce humaine. Mais à quel prix ! Un tour dans les hôpitaux d’Afrique laisse souvent observer des scènes incroyables où les femmes enceintes sont insultées, humiliées par d’autres femmes. Les infirmières sages-femmes étant le plus souvent montrées du doigt pour leur traitement indigne des femmes. D’où, le désir des femmes de se faire accoucher par des Hommes ! Ce qui, dans l’histoire de l’Afrique, pose de sérieuses questions sur le renversement des mentalités.

Donner la vie ! C’est aussi, aujourd’hui, plus qu’hier, une question d’argent. Accoucher a un coût si bien que nombre de femmes de nos villes et campagnes accouchent souvent dans des conditions de fortune, propre à une autre époque. Devant le père de l’enfant qui a fui ses responsabilités, c’est encore la femme qui va subir l’humiliation de sa famille, de ses amis, de la société. Et devant la peur d’affronter seule le dur défi d’élever un enfant dans un monde ou tout ou presque dépend de l’argent, certaines commettent l’irréparable en jetant dans les « poubelles », l’enfant porté pendant neuf mois. Ici se posent alors les problèmes de l’état psychologiques et de stress de la femme enceinte face à l’idée de l’enfant dont aura seule la responsabilité.

Avec les progrès de la science, les questions de fécondité, de grossesse et d’accouchement ont évolué. De la stérilité décrétée et consacrée de la femme, on a découvert et prouvé celle de l’homme. Cette situation a conduit certains couples nantis, à procéder à des inséminations artificielles ou à des donneurs anonymes de spermes. Désormais, une femme peut accoucher son enfant sans être féconde et le mari stérile, financer et assumer la paternité, parfois sous le mépris de l’entourage qui crie à la perte des valeurs traditionnelles.

Les propositions de communication pourraient donc s’articuler autour des axes suivants :
Axe 1 :Fécondité, grossesse et accouchement dans l’ancienne Afrique des origines à la colonisation

Berceau de l’humanité, l’histoire de l’Afrique est aussi naturellement l’histoire de l’accouchement. Aussi, il serait intéressant de voir comment, avant l’avènement des sciences et technologies actuelles, les problèmes de fécondité, de grossesse et d’accouchement étaient perçus, suivis et résolus. Les matrones et leurs savoirs, le rôle des hommes, la contraception, la gestion des cas critiques comme les enfants nés avant terme, l’éthique de l’accouchement, les soins accordés à la femme, etc. peuvent être développés dans cet axe. On pourra aussi y réfléchir sur la place de la femme et de l’enfant dans les sociétés camerounaises et africaines afin de mieux comprendre les problèmes que posent fécondité et accouchement aujourd’hui dans nos sociétés.
Axe 2 : L’avènement de l’hôpital et les mutations du suivi de la grossesse et des techniques d’accouchement

L’avènement de l’hôpital a apporté de profondes mutations dans le suivi de la grossesse et de la pratique de l’accouchement. Désormais, la femme est suivie par un professionnel qu’elle ne connait pas et parfois dans un langage qu’elle ignore. La maternité devient aussi un lieu de rencontre, de brassage culturel, d’échange d’expériences, etc. S’interroger sur le suivi de la grossesse et ses enjeux, la gestion des cas difficiles, la technicité ou le manque de technicité du personnel hospitalier sont autant de pistes de réflexions à creuser et qui permettront de saisir les méandres de l’effort de médicalisation de l’accouchement dans l’Afrique moderne.
Axes 3:Le coût économique de la grossesse à l’accouchement

Le capitalisme à outrance dans lequel se trouve le continent noire aujourd’hui a modifié la dimension économique du suivi de la grossesse et de l’accouchement. Ainsi, la période qui suit les premières consultations prénatales est souvent source de tensions dans les couples indigents qui cependant sont les plus nombreux en Afrique. Ce qui explique sans doute le nombre encore important d’accouchement hors de l’hôpital, dans des conditions sanitaires douteuses. Les divers frais exigibles, le trousseau, le coût des accouchements compliqués, les césariennes sont autant de pistes de recherche qui peuvent être explorées. La prise en charge de la grossesse reste par conséquent un problème sérieux de santé publique. Il en est de même des cas d’accouchement des triplés et plus qui amènent les parents à solliciter les bonnes volontés ou les premières dames pour la prise en charge.
Axe 4 : Les traitements de la femme qui accouche :la problématique des sages-femmes et des infirmiers accoucheurs

La femme enceinte qui est reçue à l’hôpital pour accoucher est une femme fragile, fatiguée, nerveuse et en général, à la tension élevée. Sa prise en charge par le personnel spécialisé doit donc se faire en conséquence. Or, les récits des femmes qui sortent de l’accouchement laissent souvent pantois ! Il n’est donc pas rare d’entendre des femmes dire combien elles ont été insultées, dégradées et mises en difficulté par le personnel de l’hôpital. A la grande surprise de l’observateur, c’est le personnel féminin qui est le plus souvent montré du doigt. C’est alors que les femmes disent aimer se faire accoucher par des hommes ! Comment comprendre une telle situation ? Cette section explorera tous les rapports possibles entre les femmes enceintes en position d’accouchement et le personnel médical accoucheur. Le but sera alors de questionner la formation éthique des infirmières/infirmiers sages-femmes, de questionner les sources d’un tel rapport difficile entre femme enceinte et sages-femmes et aussi de proposer des pistes de solutions sur l’amélioration de ces rapports. La dimension religieuse pourrait aussi montrer, comme c’est souvent le cas en islam, le rejet des hommes sages-femmes.
Axe 5 : Grossesses, pauvreté, abandon et résilience de la femme enceinte

La pauvreté accentue les problèmes de la femme enceinte de la grossesse à l’accouchement. Parfois, elle est abandonnée toute seule à supporter la grossesse lorsque le conjoint fuit ses responsabilités, elle est moquée par ses consœurs pour s’être faite engrosser sans garanti. Désormais, plane sur elle le spectre de l’enfant bâtard, et qui plus tard, verra la case du nom du père vide sur l’acte de naissance tandis que sur la carte d’identité, sera marqué devant le nom du père, père non déterminé (PND) ! La femme doit donc gérer dans son psychique tous ces traumatismes. Les familles ont souvent trouvé la parade en inscrivant, chose incroyable, sur l’acte de naissance, le nom du grand-père maternel l’enfant ! Ainsi, le père devient père de la fille, père de son petit-fils et grand père au même moment ! La femme enceinte africaine en général ne doit son salut qu’à sa grande capacité de résilience. Les contributions attendues ici devront donc explorer tout cet environnement psychique et les implications sur la femme, l’enfant, et la société.
Axe 6 : Fécondation in vitro et problématique des « enfants de laboratoire » en Afrique

En Afrique, ne pas avoir d’enfants pour une femme et pour un couple est une source de frustration incomparable. Pourtant, l’évolution de la science est venue apporter des solutions de fécondité aux couples infertiles. On procède donc déjà dans des pays comme le Cameroun à des inséminations artificielles qui donnent des « enfants de laboratoire » qui génétiquement peuvent souvent être plus l’enfant de la mère que celui du père ! Mais, le plus important, c’est l’enfant au-delà de toute considération traditionnelle. Cependant, cette fécondation ou alors l’enfant qui en sort a un coût très prohibitif pour l’essentiel des Camerounais. Au-delà des perceptions socioculturelles « enfants de laboratoire », « enfants de riches », il serait aussi intéressant de voir comment la science évolue en Afrique pour rendre service à la vie, à la famille ! C’est aussi l’occasion de poser le problème des mécènes et dans le financement de la recherche pour le bien être de la famille, d’interroger l’appropriation des hautes techniques médicales de pointe en matière de fécondation, d’endoscopie et de reproduction humaine par les Camerounais et les Africains afin que l’occident ne soit plus la seule issue pour la résolution des problèmes de ce genre. La dimension religieuse peut aussi être abordée pour voir comment le religieux appréhende et influence l’idée de cette pratique.
Axe 7 : VIH-SIDA, grossesse et accouchement

Le VIH-SIDA reste sans doute la maladie qui effraie le plus les Africains. La preuve est que les campagnes de dépistage n’attirent pas toujours un grand enthousiasme auprès des populations. Pourtant, une fois de plus, la femme enceinte qui accouche à l’hôpital ne peut aujourd’hui échapper au dépistage. Le résultat de ce dépistage, lorsqu’il est positif offre une chance à la protection de l’enfant et de la mère. Mais ici encore, outre les progrès de la science qui font que la maladie soit de moins en moins meurtrière, il reste que le regard social, la peur d’être stigmatisée poussent certaines femmes à avoir peur de l’hôpital. Cette section voudra donc étudier les rapports VIH-SIDA grossesse et accouchement tant sur un plan sociologique, psychologique que médical. L’objectif étant de pousser la femme enceinte en particulier et l’opinion en général à dé-stigmatiser les femmes infectées et à œuvrer pour la protection de l’enfant.
Axe 8 : Donner la vie en restant en vie ou le drame des femmes qui meurent en couche

D’après les statistiques de l’UNFPA, l’Afrique est le continent qui connait le plus de décès des femmes en couche. Soit une moyenne de 1/12 contre 1/4000 en Occident. Cette statistique qui est forcément indicative pour l’Afrique, tant, nombreuses sont encore les femmes qui accouchent hors de l’hôpital, renseigne sur la gravité du problème. Il sera donc judicieux d’étudier ce phénomène en ressortant les principales causes des décès de la femme enceinte ou du fœtus in utero. Ensuite, la gestion de ces types de décès sur le plan des rites et des traditions.

Enfin, la fécondité et l’accouchement posent des problèmes de politiques démographiques en Afrique. Pendant que l’Occident incrimine l’Africain de faire trop d’enfants, et par conséquent créer de la pauvreté, les Africains, par rapport à leur conception de l’enfant (richesse) et par rapport à leur ressource naturelle, pensent qu’il faut encourager les naissances. D’où l’imbroglio entre les gouvernements africains et les pays bailleurs de fonds. Quels sont alors les enjeux des politiques démographiques en Afrique aujourd’hui ? Pourquoi les partenaires internationaux financent-ils les méthodes contraceptives en Afrique ? Quel est le prix réel de la prise en charge « gratuite » de l’accouchement à travers les projets et programmes internationaux ? L’analyse interrogera les contrastes intérieurs et extérieurs dans les politiques de natalité ou de dénatalité en Afrique et au Cameroun.
Coordinateurs
Ferdinand Paul Enoka, Ph.D Université de Maroua-Cameroun École Normale Supérieure
Rodrigue de Paul Kepgang, Ph.D Université de Maroua-Cameroun École Normale Supérieure
Propositions de résumés

Elles doivent être écrites en français ou en anglais et limitées à 500 mots avec cinq mots clés, et envoyées simultanément aux adresses enokapaul@yahoo.fr et kep_son2003@yahoo.fr.

Quelques dates importantes
Date de publication de l’appel : 10 juin 2019;

Date limite de recevabilité des résumés : 10 juillet 2019;
Notification aux auteurs dont les résumés seront retenus : 10 août 2019;
Envoi du texte complet : 20 décembre 2019 ;
Retour aux auteurs pour corrections éventuelles : 31 mars 2020;
Date probable de publication de l’ouvrage : décembre 2020.
Consignes

NB : Les auteurs devront indiquer dans quel(s) axe(s) s’inscri(ven)t leur(s) proposition(s).

Protocole de rédaction des articles

1- Citations. Lorsqu’une citation a plus de quatre lignes, la mettre en retrait (1cm à gauche 0,5cm à droite) et en italique sans guillemets, suivie de l’appel de la référence.

2-Appel des références. Méthode APA (American Psychological Association), i.e (Auteur, année : page) comme suit : (Abwa, 2010 : 62)

3- Liste des références bibliographiques. Dresser la liste des œuvres citées et des publications utilisées pour la réflexion ; les classer selon l’ordre alphabétique des auteurs. Présenter les références selon les modèles suivants :

Pour les ouvrages, les présenter comme suit :Nom du ou des auteurs suivi de l’initial du prénom, (année de publication), titre de l’ouvrage en italique, ville d’édition, maison d’édition.

Exemple : Coussy J. et vallin J.(1996), Crise et population en Afrique. Crises économiques, politiques d’ajustement etdynamiques démographiques, Paris, Ceped.

Pour les articles publiés dans des ouvrages collectifs, les présenter comme suit : Nom du ou des auteurs suivi de l’initial du prénom, (année de publication), titre de l’article entre guillemets,in Nom du ou des auteurs suivi de l’initial du prénom, titre de l’ouvrage en italique, ville d’édition, maison d’édition, pages de l’article.

Exemple: Casterline J. B. (1994), « Fertility decline in Asia », inLocoh T. etHertich V. (éds),The onset of fertility transition in Sub-saharan Africa, Liège, Ordina editions, pp. 69-86.

Pour les articles publiés dans des revues, les présenter comme suit :Nom du ou des auteurs suivi de l’initial du prénom, (année de publication), titre de l’article entre guillemets, in titre de la revue, numéro de la revue, pages de l’article.

Exemple : Locoh T. (1991), « La coopération internationale en population en Afrique subsaharienne », inLes cahiers du CIDEP, n° 11, pp. 51-65.

Pour un article paru dans une revue en ligne, les règles sont les mêmes. Toutefois, il faut préciser obligatoirement l’adresse URL à laquelle le document est accessible ainsi que de la date de consultation.

Exemple : Flipo, F. (2012). « Pour des droits de la nature », in Mouvements, n°70, pp. 122-139. [En ligne], URL : http://www.cairn.info/publications-de-Flipo-Fabrice--4637.htm (page consultée le 22 mai 2014).

Pour les sources orales, les présenter comme suit :Nom et prénom de l’informateur, âge, profession et/ou statut social, date et lieu de l’entretien.

Exemple : Sauna Paulin, 58 ans, médecin gynécologue, entretien à Bafia le 26 juin 2018.

4- Longueur de l’article. Quinze pages au plus à interligne simple, police 12, caractère Times New Roman.
Comité scientifique
Pr Albert Pascal Temgoua, Université de Yaoundé I, Cameroun ;
Pr Daniel Abwa, Université de Yaoundé I, Cameroun ;
Pr Saïbou Issa, Université de Maroua, Cameroun ;
Pr Paul Njochi Nkwi, Université de Yaoundé I, Cameroun ;
Pr Claude Elie Ndam Njitoyap, Université de Yaoundé I, Cameroun ;
Pr Jean Marie Kasia, CHRACERH, Université de Yaoundé I, Cameroun ;
Pr Bienvenue-Dénis Nizésété, Université de Ngaoundéré, Cameroun ;
Pr Mark Bolak Funteh, Université de Bamenda, Cameroun,
Pr Rogatien M. Tossou, Université d’Abomey-Calavi, Benin ;
Pr Patrice Pahimi, Université de Maroua, Cameroun ;
Pr Jean Gormo, Université de Maroua, Cameroun,
Pr Claude Abé, UCAC-Université de Douala, Cameroun ;
Pr Célestine Colette Fouelefack Kana, Epse Dongmo, Université de Dschang, Cameroun
Pr Alexis Tagué, Université de Yaoundé I, Cameroun ;
Pr Nathali Liba’a Koussoumna, Université de Maroua, Cameroun ;
Pr Nixon Tahkor, Université de Bamenda, Cameroun,
Pr Francois Wassouni, Université de Maroua, Cameroun ;
Pr Bernard Gonné, Université de Maroua, Cameroun
Comité de Lecture
Dr Zacharie Saha, Université de Dschang, Cameroun ;
Dr Damian Akara Tatazo, Université de Maroua, Cameroun ;
Dr Adam Mahamat, Université de Maroua, Cameroun ;
Dr Bana Barka, Université de Maroua, Cameroun ;
Dr Chamberlain Nenkam, Université de Yaoundé I, Cameroun ;
Dr Paul Basile Eloundou, Université de Maroua, Cameroun.
Bibliographie indicative

Bourdier F., (2006),« Sexualité et procréation face au Sida », in Desgrees du Lou et Ferry B. (éds), Sexualité et procréation confrontées au Sida dans les pays du Sud, Paris, CEPED-IRD.

Desgrées du Loû, A., (2005), « Le couple face au VIH/sida en Afrique sub-saharienne. Information du partenaire, sexualité et procréation », inPopulation 2005/3 (Vol. 60), pp. 221-242.

Drissia S. et Darissa B., (2007), L’accompagnement à la naissance. Aperçu des bénéfices et des coûts, groupe de recherche interdisciplinaire en santé (GRIS). Secteur santé publique, faculté de médecine, Université de Montréal.

Fiadjoe M.K., Kdjenou V., Kolani J.C., Egah K.K.,Infertilité tubaire en Afrique(Lomé, Togo),infile:///C:/Users/USER/AppData/Local/Temp/Infertilite_tubaire_en_Afrique.pdf consulté le 02 septembre 2018.

Sandjon G., « Techniques de l’assistance médicale à la procréation »,https://www.gfmer.ch/Medical_education_En/Cameroon/Pdf/AMP.pdf, consulté le 20 mars 2018

Sauvegrain P., (2013), « Les parturientes « africaines » en France et lacésarienne : Analyses sociologiques d’un conflit dequatre décennies avec les équipes hospitalières »,inAnthropologie et Sociétés, vol. 37, no 3, pp.119-137.

Soubeiga D., (2012),« Facteurs organisationnels associés à l’éducation prénatale et impact sur l’accouchement assisté dans deux contextes à risques maternels et néonatals élevés au Burkina Faso », Département de médecine sociale et préventive, Faculté de médecine, Thèse présentée à la Faculté des études supérieures en vue de l’obtention du grade de PhilosophiaeDoctor (Ph.D) en santé publique option Épidémiologie, Université de Montréal.

UNFPA, 2004, Mise à jour 2004 sur la mortalité maternelle, « accoucher dans de bonnes mains », UNFPA. Consulté le 20 mars 2018 à 20h.

Vadeboncoeur H., 2005, « L’humanisation des pratiques entourant l’accouchement est-elle limitée ? », in Le Médecin du Québec, volume 40, numéro 7.

Weber N., 2009, « Médicalisation de la naissance : la parole aux accouchées », mémoire de fin de formation à l’école des sages-femmes de Metz, Université Henry Point Carré, Nancy I.

samedi 29 juin 2019

Une histoire de la migraine

Migraine. A History


Katherine Foxhall


Johns Hopkins University Press
Paperback
288 pages
ISBN: 9781421429489
June 2019


For centuries, people have talked of a powerful bodily disorder called migraine, which currently affects about a billion people around the world. Yet until now, the rich history of this condition has barely been told.

In Migraine, award-winning historian Katherine Foxhall reveals the ideas and methods that ordinary people and medical professionals have used to describe, explain, and treat migraine since the Middle Ages. Touching on classical theories of humoral disturbance and medieval bloodletting, Foxhall also describes early modern herbal remedies, the emergence of neurology, and evolving practices of therapeutic experimentation. Throughout the book, Foxhall persuasively argues that our current knowledge of migraine's neurobiology is founded on a centuries-long social, cultural, and medical history. This history, she demonstrates, continues to profoundly shape our knowledge of this complicated disease, our attitudes toward people who have migraine, and the sometimes drastic measures that we take to address pain.

Migraine is an intimate look at how cultural attitudes and therapeutic practices have changed radically in response to medical and pharmaceutical developments. Foxhall draws on a wealth of previously unexamined sources, including medieval manuscripts, early-modern recipe books, professional medical journals, hospital case notes, newspaper advertisements, private diaries, consultation letters, artworks, poetry, and YouTube videos. Deeply researched and beautifully written, this fascinating and accessible study of one of our most common, disabling—and yet often dismissed—disorders will appeal to physicians, historians, scholars in medical humanities, and people living with migraine alike.


Social and medical historian Katherine Foxhall earned her PhD from the University of Warwick. She is the author of Health, Medicine, and the Sea: Australian Voyages c. 1815–1860.

Histoires de l'auto-expérimentation et de la mesure de soi-même

Histories of self-tracking and self-experimentation

Call for Abstracts


Workshop

Date: Friday 25 October 2019

Venue: University of Utrecht, the Netherlands



Today’s wearable sensors and smartphone apps make it increasingly easy to monitor personal health and habits, and many users of these digital technologies now track their sleep, blood sugar, heart rate or exercise. This means that there is a proliferation of n=1 experiments, done by individuals who want to understand their bodies and who use personal data to improve their health and wellbeing.

This one-day workshop explores the histories of these practices, looking at different forms of self-tracking and self-experimentation in the 19th and 20th century. Individuals in this period studied their bodies and habits through the use of various techniques: they tracked their body weight with bathroom scales, their fertility with thermometers, they counted calories or tracked their blood sugar. By doing these short-term or long-term experiments, individuals could become self-experts.

The aim of the workshop is to analyse the ways in which these self-experimenters have used scientific or science-inspired tools and methods to produce knowledge about themselves, and to discuss how ‘scientific’, personally insightful or transformative this knowledge was.

We invite historians of science, medicine, the body and related disciplines, and sociologists of science and technology with an interest in historical developments to share their ideas on this topic. In particular, we seek to address the following questions: What does a history of self-tracking look like? How did individuals borrow tools and ideas from science and apply them to themselves? What did individuals (want to) learn about themselves through self-tracking? How did self-tracking shape identity? How did individuals connect self-experimentation to self-improvement? Is it useful to think of these n=1 experiments as ‘scientific’? Papers addressing qualitative self-tracking such as diary writing are also welcome.

Deadline and contact information:

Abstracts (max. 300 words) for a 20-minute paper and a short biographical note should be sent by 21 July 2019 to f.h.sysling@uu.nl.

Some travel and accommodation funding is available for participants.

Organizer: Fenneke Sysling (University of Utrecht)

This workshop is supported by the Netherlands Organisation for Scientific Research and the Descartes Centre for the History and Philosophy of the Sciences and the Humanities in Utrecht.

vendredi 28 juin 2019

Classe et contagion dans le 18e siècle britannique

Rotten Bodies. Class and Contagion in Eighteenth-Century Britain  

Kevin Siena 

Yale University Press
09 Jul 2019
ISBN: 9780300233520
 


A revealing look at how the memory of the plague held the poor responsible for epidemic disease in eighteenth-century Britain

Britain had no idea that it would not see another plague after the horrors of 1666, and for a century and a half the fear of epidemic disease gripped and shaped British society. Plague doctors had long asserted that the bodies of the poor were especially prone to generating and spreading contagious disease, and British doctors and laypeople alike took those warnings to heart, guiding medical ideas of class throughout the eighteenth century. Dense congregations of the poor—in workhouses, hospitals, slums, courtrooms, markets, and especially prisons—were rendered sites of immense danger in the public imagination, and the fear that small outbreaks might run wild became a profound cultural force. Extensively researched, with a wide body of evidence, this book offers a fascinating look at how class was constructed physiologically and provides a new connection between the seventeenth and nineteenth centuries and the ravages of plague and cholera, respectively.

Cuisine et diététique à Rome

Cuisine et diététique à Rome : IIIe siècle av. J.-C. – IVe siècle ap. J.-C.


Soutenance de thèse de Dimitri Tilloi-D'Ambrosi


Lundi 8 juillet - 14h00

Université Jean Moulin Lyon III - 15 Quai Claude Bernard (Salle Caillemer) - 69007 Lyon


Membre du jury :

Mme Bernadette Cabouret (Université Jean Moulin Lyon III)
M. Christophe Badel (Université Rennes II)
Mme Véronique Boudon-Millot (CNRS - Université Paris IV)
Mme Isabelle Boehm (Université Lyon II)
M. John Wilkins (Université d’Exeter)
Mme Marilyn Nicoud (Université d’Avignon)


L’historiographie de l’alimentation dans le monde romain a connu ces dernières années un développement considérable. Parmi la multitude de domaines qu’elle recouvre, la médecine représente un vaste champ à explorer tant les interactions avec le monde des cuisiniers sont importantes. La diététique antique s’intéresse de près au choix des aliments, à leur préparation et aux modalités de leur consommation. L’héritage d’Hippocrate dans ce domaine est largement repris par Galien ainsi que par d’autres médecins, encyclopédistes et moralistes d’époque impériale. L’un des enjeux de cette étude est d’abord de définir la meilleure façon de cuisiner et de manger sain pour la médecine, après avoir envisagé les hiérarchies alimentaires de la diététique. L’analyse des critères de choix de la nourriture, des règles pour la cuisiner, du goût qui en résulte doit permettre de mieux comprendre dans quelle mesure la cuisine définie par les médecins correspond à celle appréciée par les gourmets. Le croisement des sources médicales avec les sources littéraires de natures variées (satiriques, romanesques, épistolaires, biographiques) conduira ensuite à évaluer le degré de pénétration des principes de la diététique dans les mentalités et dans les pratiques alimentaires au sein de la société romaine. Les différentes étapes du repas romain peuvent être analysées à la lumière des textes médicaux pour déceler l’influence de l’enseignement des médecins. Au-delà des enjeux diététiques, manger sain relève d’enjeux moraux, culturels et sociaux qu’il convient d’analyser pour déterminer l’articulation entre l’idéal de l’homme romain et le comportement alimentaire. Néanmoins, cuisiner et manger sain dans l’Empire romain n’est pas univoque. Il convient d’envisager également la diversité géographique et sociale par le biais des différentes sources. Les attitudes face aux contraintes du régime peuvent également être contrastées et conduire à la transgression des normes élaborées par la diététique.

jeudi 27 juin 2019

La cause de la petite enfance

La Bonne Société et la cause de la petite enfance  

Pinell Patrice


Éditions du Croquant
Collection: Champ social
Publié le: 2019-06-04
Nombre de pages: 340
ISBN-13: 9782365121996



Les années 1860 marquent une rupture avec l’approche fataliste de la mort des enfants en bas âge qui prévalait dans la société jusque-là. La création d’une Société Protectrice de l’Enfance, la parution d’écrits médicaux et l’engagement d’un débat à l’Académie de médecine sont les trois événements à partir desquels va se construire une représentation faisant de la mortalité infantile un problème majeur menaçant une France sur la voie de la dépopulation, minée par la crise des valeurs familiales et les velléités d’émancipation de certaines femmes.

Au centre de cette représentation, les dysfonctionnements d’une « industrie des nourrices », dont les activités pourtant ne cessent de croître, parce qu’elle tire profit de l’irresponsabilité des nombreuses mères refusant l’allaiter leur enfant. Parisienne au départ, la cause des nourrissons gagne rapidement les Bonnes Sociétés provinciales. Le mouvement philanthropique invente un dispositif de contrôle des nourrices à domicile, intrusif, combinant surveillance médicale des nourrices et patronage des enfants placés. Un dispositif que la loi Roussel reprendra à son compte. Ainsi naît le prototype de ce que seront, en France, les politiques menées dans le secteur social, avec un État qui fixe le cadre légal, qui définit les orientations et dont l’administration supervise et contrôle (du moins en théorie) des interventions de terrain réalisées par des agents du secteur privé, payés ou bénévoles.
Pour rendre compte de cette histoire, l’analyse proposée dans ce livre s’intéresse aux rapports que la naissance de la protection de l’enfance entretient avec des questions sociales majeures qui traversent tout le dix-neuvième siècle. Car ce qui est en jeu dans les débats qui ont cours dans le champ du pouvoir autour du sort des nourrissons, ce sont les modalités d’exercice (souhaitables) de la domination masculine dans une société de démocratie patriarcale, l’expression (acceptable) que peuvent prendre les rapports de domination de classe, la légitimité de l’État à intervenir dans la sphère privée, que ce soit au niveau de la famille ou d’un marché économique, et cela au nom de la protection de la santé physique et morale de l’enfant. Toutes questions qui, même si les termes où elles se posent ont changé, gardent, aujourd’hui encore, leur pleine actualité.

Histoires transculturelles des psychothérapies

Intersections in Transcultural Histories of Psychotherapies

4th Annual One day International Conference

UCL Health Humanities Centre / Institute of Advanced Studies

27 July 2019


Psychotherapeutic practices have spread through the world through intersecting trade routes, and reshaped the social sphere. This conference draws together scholars working on histories of psychotherapies in Argentina, Brazil, Chile, Japan, Italy, the UK and the US to explore the convergences and divergences of these developments in different cultures.


10.45-11.15am registration/coffee

11.15-11.30am Professor Sonu Shamdasani (chair) (UCL) Introduction

11.30-12.00am Professor Mariano Ruperthuz (University of Santiago, Chile), Psychotherapy in Chile: The Acceleration of Time and the Generation of New Psychopathologies.

12.00-12.30am Professor Christiana Faccinetti (Fiocruz, Rio de Janeiro, Brazil), Art in Asylums in the Age of Catastrophe: Between Degeneration and the Vanguard (Brazil, 1914-1945)

12.30-1pm Professor Akihito Suzuki (Keio University, Tokyo), Communities in the Psychiatric Hospital in Tokyo: Long-Term Confinement and Patient's Relationships in the Early Twentieth Century


1.00-2.30pm lunch


2.30-3.00pm Dr. Suzanne Hollman (Divine Mercy University, USA/UCL), William Alanson White and Psychoanalytic Theory and Practice at St. Elizabeth’s Hospital: 1915-1937

3.00-3.30pm Professor Marco Innamorati (University of Rome, Tor Vergata, Italy), Jung in Italy: The First Years

3.30-4.00pm Professor Alejandro Dagfal (University of Buenos Aires, Argentina), Glory, Decline and Rebirth of French Lacanianism (1964-1984). From Intellectual Adventure to Psychoanalytic Diaspora

4.00-4.30 tea

4.30-5.00pm Dr. Ulrich Koch (George Washington University, USA), Writing the History of Psychotherapeutics in the Age of Psychopharmacology. The Case of Methadone Maintenance Treatment, 1964-1973

5.00-5.30pm Dr. Sarah Marks (Birkbeck University), CBT: The Long View


Sponsored by the UCL Global Engagement Office


Location: Institute of Advanced Studies, IAS Forum, Room G17, Ground Floor, South Wing, Ground Floor, South Wing, Wilkins Building, UCL, Gower Street, London WC1E 6BT.


Register at https://intersections-thp.eventbrite.co.uk


Tickets: £30; Registered Students (bring proof of ID) £20; UCL staff/student (with UCL ID) free.

(Image: Nova totius Terrarum Orbis geographica ac hydrographica tabula, Hendrik Hondius, 1630)

mercredi 26 juin 2019

Le corps en images à l’époque moderne

L'anatomie sans les arts ? Le corps en images à l’époque moderne (XVIIe-XVIIIe siècles)

Jean-Claude Dupont et Céline Cherici (dir.)

Éditions Hermann
pages - 21x26 cm - 32 €
05 Juin 2019
ISBN : 979 1 0370 0152 8

Au départ indissolublement liée à la pratique artistique, l’anatomie s’affirme résolument aux XVIIe et XVIIIe siècles, au-delà de l’exploration topographique du corps, comme un nouveau savoir biologique. Seule en charge de la fabrique des faits, elle devient le discours principal sur le vivant et son exploration : la physiologie comme « anatomie animée », l’histoire naturelle fondée sur l’anatomie comparée, la médecine reposant sur l’anatomopathologie ou « anatomie morbide ». Quel est le rôle dans ce contexte des nouveaux dessins du corps ? Comment leur signification épistémologique se modifie-t-elle de la Renaissance au XVIIIe siècle ? La dimension artistique ne se pose-t-elle pas en obstacle à la connaissance objective de l'intériorité corporelle ? Ce livre, qui réunit des médecins, philosophes, artistes et historiens, contribue à clarifier le statut des images anatomiques à l’époque moderne.

Contributeurs : Raphaële ANDRAULT, Céline CHERICI, Raphaël CUIR, Jean-Claude DUPONT, Jean-Louis FISCHER, Gilles GROS, Paolo QUINTILI, Sylvène RENOUD, Jannick RICARD, Jean-François THURLOY

Céline Cherici et Jean-Claude Dupont enseignent l’histoire et la philosophie des sciences à l’Université de Picardie Jules Verne (CHSSC, EA 4289). Ils se consacrent à l’histoire de la biologie et de la médecine à l’époque moderne et contemporaine.

Le corps animal

Le corps animal

Appel à articles pour la revue Histoire, médecine et santé


La revue Histoire, médecine et santé lance un appel à contributions pour l’année 2020. Un numéro de la revue sera consacré à un dossier thématique portant sur la place du corps animal dans les savoirs et les pratiques médicales. Ce dossier concerne les enjeux épistémiques, sociaux, éthiques, politiques, économiques, voire religieux, liés aussi bien aux usages des animaux dans différents domaines de la médecine humaine (anatomie, physiologie, thérapeutique) qu’à la constitution de la médecine vétérinaire en tant que champ de savoir spécifique, y compris en termes d’assise institutionnelle et de professionnalisation, et ses évolutions.


Argumentaire

La revue semestrielle Histoire, médecine et santé lance un appel à contributions pour l’année 2020.

Un des deux numéros de la revue sera consacré à un dossier thématique portant sur la place du corps animal dans les savoirs et les pratiques médicales.

Ce dossier concerne les enjeux épistémiques, sociaux, éthiques, politiques, économiques, voire religieux, liés aussi bien aux usages des animaux dans différents domaines de la médecine humaine (anatomie, physiologie, thérapeutique) qu’à la constitution de la médecine vétérinaire en tant que champ de savoir spécifique, y compris en termes d’assise institutionnelle et de professionnalisation, et ses évolutions.

De l’expérimentation animale à la gestion des épizooties, des animaux comme vecteurs de maladies aux hybridations homme-animal (prothèses, dents…), des comparaisons racialistes homme/animal aux animaux comme médicament, ce dossier, provisoirement intitulé « Le corps animal », accueille des propositions d’articles sur toutes les périodes historiques ainsi que sur toutes les aires culturelles et géographiques.

Dans le cadre de ce numéro, des contributions relevant de ce thème pourront également être proposées pour la section « Sources et documents » de la revue, destinée à la présentation critique de sources, textuelles et/ou iconographiques.

Qu’il s’agisse d’articles pour le dossier thématique ou de sources présentées et commentées pour la rubrique « Sources et documents », les propositions devront s’inscrire dans les orientations intellectuelles de la revue, qui privilégie les approches d’histoire sociale et culturelle, ouverte aux dialogues avec d’autres disciplines.

Histoire, médecine et santé publie des articles aussi bien en français qu’en anglais et en espagnol. Les propositions de contributions pour la section « Sources et documents » peuvent être soumises dans une de ces trois langues, mais la publication imprimée de ces textes se fera exclusivement en traduction française ; en revanche, la version numérique pourra être bilingue.
Modalités de contributions

Les travaux proposés ne devront pas excéder 45 000 signes (espaces comprises) pour les articles, ni 10 000 pour les textes de présentation de sources, et devront être adressés
avant le 10 octobre 2019

à Céline Barthonnat (celine.barthonnat [@] cnrs.fr).

Les consignes aux auteurs et autrices sont disponibles sur le site de la revue, à l’adresse suivante : https://journals.openedition.org/hms/757

Direction de la revue
Nahema Hanafi, TEMOS, université d’Angers / FRAMESPA, université Toulouse – Jean-Jaurès
Rafael Mandressi, Centre Alexandre-Koyré

Comité de rédaction
Elisa Andretta, LARHRA
Claire Barillé, Université de Lille Charles de Gaulle
Anne Carol, TELEMME, Aix-Marseille Université
Sylvie Chaperon, FRAMESPA, Université Toulouse – Jean-Jaurès
Jean-Christophe Coffin, Centre Alexandre-Koyré
Olivier Faure, Université Lyon 3
Laurence Guignard, CRULH, Université de Lorraine
Hervé Guillemain, TEMOS, Le Mans Université
Caroline Husquin, Université de Lille, HALMA – UMR 8164 / TEMOS
Marilyn Nicoud, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
Pierre-Henri Ortiz, TEMOS, Université d’Angers
Isabelle Renaudet, Aix-Marseille Université
Philip Rieder, Université de Genève
Laurence Talairach, Université Toulouse – Jean-Jaurès / Centre Alexandre-Koyré
Sophie Vasset, LARCA, Université Paris-Diderot
François Zanetti, Université Paris Diderot, ICT (EA 337)

Comité scientifique
Vincent Barras, Université de Lausanne
Lawrence Brockliss, University of Oxford
Giulia Calvi, Institut universitaire européen de Florence
David Cantor, National institutes of health, Maryland
Hélène Cazes, University of Victoria
Claire Crignon, Université Paris Sorbonne
Véronique Dasen, Université de Fribourg
Paul Dutton, Northern Arizona University
Claire Fredj, Université Paris Nanterre
Charles Hayter, University of Toronto
Ilana Lowy, Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, société (CERMES3)
Laurence Moulinier-Brogi, Université Lyon 2
Karen Nolte, Institut für Geschichte der Medizin, Würzburg
Concetta Pennuto, Université François-Rabelais Tours
John Pickstone, University of Manchester (†)
Séverine Pilloud, HES-La Source, Lausanne
Jonathan Simon, Université Lyon 1
Bruno Valat, Institut national universitaire Champollion, Université de Toulouse
Georges Vigarello, EHESS
Isabelle Von Bueltzingsloewen, Université Lyon 2

mardi 25 juin 2019

Le sens de l'odorat au Moyen-âge

The Sense of Smell in the Middle Ages. A Source of Certainty

Katelynn Robinson

Routledge
272 pages
2019




Odors, including those of incense, spices, cooking, and refuse, were both ubiquitous and meaningful in central and late medieval Western Europe. The significance of the sense of smell is evident in scholastic Latin texts, most of which are untranslated and unedited by modern scholars. Between the late eleventh and thirteenth centuries, medieval scholars developed a logical theory of the workings of the sense of smell based on Greek and Arabic learning. In the thirteenth through fifteenth centuries, medical authors detailed practical applications of smell theory and these were communicated to individuals and governing authorities by the medical profession in the interests of personal and public health. At the same time, religious authors read philosophical and medical texts and gave their information religious meaning. This reinterpretation of scholastic philosophy and medicine led to the development of what can be termed a medically-aware theology of smell that was communicated to popular audiences alongside traditional olfactory theory in sermons. Its impact on popular thought is reflected in late medieval mystical texts. While the senses have received increasing scholarly attention in recent decades this volume presents the first detailed research into the sense of smell in the later European Middle Ages

Résidences de l'IMéRA

Résidences 2020/2021 de l'IMéRA 

Appels à candidatures

L'IMéRA (Institut d’études avancées d’Aix-Marseille Université) et ses partenaires lancent 4 appels à candidatures pour des résidences de 5 ou 10 mois en 2020-2021, en lien avec chacun des programmes de l'IMéRA :

· Art, Science et Société

· Méditerranée

· Phénomènes globaux et régulation

· Regards croisés : explorations de l’interdisciplinarité

A chaque programme sont associés des résidences dans le cadre général et un ensemble de résidences spécifiques cogérées par les partenaires locaux, nationaux ou internationaux. Parmi ces résidences spécifiques figurent des chaires qui sont réservées à des chercheurs confirmés.

Les 4 appels sont ouverts aux scientifiques de toutes les disciplines ainsi qu'aux artistes et écrivains pour les programmes "Art, sciences et société" et "Méditerranée".

Date limite des candidatures : jeudi 26 septembre 2019 à 13h (heure française)

Les candidats déposent leur candidature par le système de candidature électronique en ligne sur le site : candidatures-imera.univ-amu.fr

lundi 24 juin 2019

La peste dans le monde moderne

Plague in the Early Modern World. A Documentary History

Edited by Dean Phillip Bell

Routledge
286 pages
2019


Plague in the Early Modern World presents a broad range of primary source materials from Europe, the Middle East, North Africa, China, India, and North America that explore the nature and impact of plague and disease in the early modern world.

During the early modern period frequent and recurring outbreaks of plague and other epidemics around the world helped to define local identities and they simultaneously forged and subverted social structures, recalibrated demographic patterns, dictated political agendas, and drew upon and tested religious and scientific worldviews. By gathering texts from diverse and often obscure publications and from areas of the globe not commonly studied, Plague in the Early Modern World provides new information and a unique platform for exploring early modern world history from local and global perspectives and examining how early modern people understood and responded to plague at times of distress and normalcy.

Including source materials such as memoirs and autobiographies, letters, histories, and literature, as well as demographic statistics, legislation, medical treatises and popular remedies, religious writings, material culture, and the visual arts, the volume will be of great use to students and general readers interested in early modern history and the history of disease.

Le concept de nature humaine à l’Age moderne

Le concept de nature humaine à l’Age moderne, entre philosophie, anthropologie et médecine


Workshop international


Paris-Sorbonne, Maison de la Recherche, 5 juillet 2019 


Présentation : Dans l’historiographie récente de la philosophie et des sciences, on observe un nouvel intérêt pour le dialogue entre philosophie et médecine depuis la Renaissance, ainsi qu’un privilège nouveau accordé aux perspectives de longue durée de la Renaissance aux Lumières, contre une certaine tendance à l’atomisation des recherches sur l’Âge moderne.
A cours de cette journée d’études internationale, fort de ces nouvelles tendances, on entend explorer les concepts de nature humaines et leur transformation durant la période moderne. On se penchera sur l’anthropologie, cette « jeune » discipline constituée entre le 16ème et le 18èmesiècle au confluant de la philosophie, de la médecine, de la théologie, de l’éthique et du droit naturel. On accordera une attention particulière à son évolution disciplinaire, à ses outils conceptuels et aux débats critiques qu’elle suscite entre 1670 et 1800. 
Il s’agira ainsi de reconstruire le contexte plus large de ces débats autour de la nature humaine en articulant le lien avec un certain « empirisme », manifeste dans l’essor des sciences de la vie, de l’ethnologie, de l’histoire naturelle, autour de 1700 et promu par de nouvelles pratiques scientifiques et la rencontre avec des cultures non-européennes. Cet empirisme semble en effet profondément marquer l’interprétation de la relation entre nature et histoire dans un sens plus général. Car au sein du vaste champ disciplinaire que constituait alors l’anthropologie et qui englobait les sciences de la vie, l’histoire naturelle et culturelle, l’histoire naturelle de l’homme et l’histoire de l’humanité, l’objectif était d’adopter une perspective large sur l’espèce humaine dans son ensemble et d’étudier le processus civilisationnel, de la préhistoire jusqu’au présent. On était ainsi amené à formuler de nouvelles questions sur la posture verticale de l’homme et sur la base naturelle des actions immanentes à la vie humaine (ainsi que sur les motifs intérieurs et les circonstances extérieures susceptibles de déterminer de telles actions). Pour y répondre, on avait recours à la comparaison des humains à d’autres êtres vivants, en tenant compte de leur distribution géographique, des débats sur la diversité humaine, la race, l’histoire, la géographie. On s’intéressait à la géologie et l’ethnographie (les études sur les volcans et l’histoire du peuple chinois) dont les résultats défiaient la chronologie biblique, et conduisait à des nouvelles hypothèses sur l’âge présumé de la terre et de l’humanité. Ces articulations entre les espaces géographiques et les temps historiques, entre le présent et le passé, devaient enfin influencer les concepts d’histoire et d’histoire de l’humanité des Lumières plus tardives et la conscience historique des sociétés de la première mondialisation à l’Age moderne. 
Cet atelier a pour objectif d’explorer la relation entre la philosophie, la médecine, et les disciplines annexes, telles que la physiologie, l’anatomie, la psychologie, l’esthétique, l’histoire la géographie etc. à l’intérieur de la période moderne et de discuter des projets individuels et collectifs sur ces questions. 


Programme 

9h15 Accueil

9h30 Corey Dyck (London, Western Ontario, CA), Wolff on Human Nature and Anthropology. 

10h30 Stefanie Buchenau (Paris 8), Kant’s Dialogue with Platner in the Anthropology. 

11h30 Pause-café

11h45 Márcio Suzuki (São Paulo, Brésil), Vital sense and woman sensibility in 18th-century Medicine and Anthropology

13h Pause déjeuner

14h30 Ansgar Lyssy (Munich), Human Origins and the Absence of Paradise in Early Modern Thought 

15h30 Simone De Angelis (Graz), Nature and History in Late Eighteenth Century Anthropological Thought 


16h30 Pause-café

16h45 Stephen Gaukroger (Sydney, Australie), From Reason to Rationality : the End of Philosophical Anthropology 

17h30 Discussion finale


Organisation : Stefanie Buchenau (EA 1577 Les mondes allemands : histoire des idées et des représentations, Université Paris 8 Saint Denis), Claire Crignon (Paris-Sorbonne, UMR 8011 : Sciences, Normes, Démocratie), Simone De Angelis (Zentrum für Wissenschaftsgeschichte Karl-Franzens-Universität Graz)


Lieu : Maison de la Recherche, 28, rue Serpente, 75006 Paris, salle D 040



Renseignements : stefaniebuchenau@hotmail.fr

dimanche 23 juin 2019

La Santé psychique de ceux qui ont fait le monde

La santé psychique de ceux qui ont fait le monde

Patrick Lemoine


Odile Jacob 
2019

Churchill était-il maniaco-dépressif ? Et le général de Gaulle ? 
Que penser de la Grande Catherine, d’Alexandre le Grand ou de Jeanne d’Arc ? 

En tant que psychiatre et clinicien, Patrick Lemoine a osé décortiquer les biographies, traquer les anecdotes, rechercher les symptômes, établir des diagnostics et en arriver à un incroyable questionnement : pourquoi les peuples sont-ils dirigés par des personnalités sinon déséquilibrées, tout du moins fragiles ? Ou bien, à l’inverse, serait-ce parce que ces hommes et ces femmes ont été capables de maîtriser, d’utiliser, voire de surmonter leurs fragilités, que ceux qui ont changé le monde ont conquis le pouvoir ? 

À travers cette étonnante recherche biographique, c’est l’Histoire tout entière que Patrick Lemoine nous propose de revisiter, avec une touche d’humour et, surtout, beaucoup d’optimisme.

Pour la première fois, ce livre nous éclaire sur la psychologie de l’homme d’État.

Patrick Lemoine est psychiatre et docteur en neurosciences. Il est l’auteur de nombreux best-sellers, dont cinq chez Odile Jacob, chez qui il a dirigé en 2018, avec Boris Cyrulnik, une Histoire de la folie avant la psychiatrie. 










Les maladies infectieuses dans l’Antiquité

Les maladies infectieuses dans l’Antiquité. Sources écrites et archives bio-archéologiques

Journées d'étude

École française de Rome, piazza Navona, 62, Roma

Du 27/06/2019 au 28/06/2019

Institutions organisatrices : EFR, PACEA, LaScArBx, ANHIMA. 

Organisateurs : Dominique Castex (UMR 5199 PACEA, Bordeaux), Nicolas Laubry (École française de Rome), Benoît Rossignol (Université Paris 1, UMR 8210 - ANHIMA, Paris) 

Ces journées, qui s’inscrivent dans le champ de réflexion actuel sur les épidémies anciennes, ont pour finalité de promouvoir des discussions méthodologiques dans la perspective d’une exploitation conjointe des textes et des données archéologiques provenant de sites funéraires en Europe et en Méditerranée. Elles visent d’abord à montrer la contribution devenue essentielle de l’archéologie dans la reconstruction de l’histoire ancienne des maladies pestilentielles et de leurs répercussions sociétales, tout en faisant le point sur les analyses de paléobiochimie concernant la détection des agents pathogènes. La rencontre cherchera en second lieu à poser les jalons d’un corpus historique des crises épidémiques antiques fondé sur différents types de sources (textes littéraires, écrits médicaux et juridiques, documentation papyrologique etc.) afin d’esquisser un bilan chronologique des maladies infectieuses durant l’Antiquité et de discuter leurs effets sur les attitudes des populations (résilience sociale et culturelle, prise en charge religieuse, conceptions médicales, règlements sanitaires, traitement des malades et des cadavres...). Elle fera pour cela discuter un groupe international de chercheurs représentant l’ensemble des disciplines aujourd’hui impliquées par l’histoire des maladies infectieuses. 

In the context of the current reflections about ancient epidemics, this workshop aims at promoting methodological discussions in order to deal simultaneously with ancient texts and archaeological evidence from funerary sites in Europe and around the Mediterranean. First, it would like to show the now crucial contribution of archaeology for reconstructing the ancient history of pestilences and their societal consequences, and, in the meantime, to give an updated review of biochemical analysis for the detection of pathogen agents. The meeting will also pave the way for a historical corpus of ancient epidemics relying on various evidence and sources (literary texts, medical and legal writings, papyrus etc.) in order to draw a chronological overview of infectious diseases in Antiquity and to question their effects on populations (socio-cultural resilience, religious care, medical theories, sanitary rules, ways of dealing with sick peoples and the dead…). Scholars and specialists of all the disciplines involved in the history of infectious diseases will be brought together to discuss these topics. 


Jeudi 27 juin 
École française de Rome, piazza Navona, 62, Roma, salle de conférence

9h30-9h45 
Saluti
Catherine Virlouvet, École française de Rome
Accueil des participants

Introduction
Dominique Castex, CNRS - UMR 5199 PACEA 
Nicolas Laubry, École française de Rome 
Benoît Rossignol, Université Paris 1, UMR 8210 ANHIMA


Christer Bruun, University of Toronto
Writing the history of Roman epidemics : some comments on the data from the natural sciences and from traditional sources.

11h-11h30 : Pause café

Diane Ruiz-Moiret, Université Lumière-Lyon 2 et Sorbonne Université
Tite-Live, Diodore de Sicile et Thucydide : trois regards d'historiens sur les "pestilences" de Syracuse.

Benoît Rossignol, Université Paris 1, UMR 8210 ANHIMA
Écrire après la pestilence. Récits d’épidémie au début du IIIe siècle (Dion Cassius, Hérodien, Philostrate…).


13h-14h15 : Pause déjeuner


Véronique Boudon-Millot, CNRS, UMR8167 Orient & Méditerranée
De quoi les épidémies sont-elles le nom ? Savoirs et représentations dans la littérature médicale antique.

Antonio Ricciardetto, Collège de France, UMR 8167 Orient & Méditerranée
Témoignages sur les maladies pestilentielles humaines et animales dans la documentation papyrologique grecque d’Égypte.


15h45-16h : Pause café

Sacha Kacki, CNRS, UMR 5199 PACEA et Yann Ardagna, CNRS, UMR 7268 ADES
Paléopathologie des maladies infectieuses chroniques dans l’Antiquité : lèpre, phtisie et autres affections au long cours dans l’enregistrement ostéo-archéologique.

Paola Catalano, SSABAP Roma, Marco Cilione, Sapienza Università di Roma, Flavio de Angelis, Università degli Studi Roma Tor Vergata, Valentina Gazzaniga, Sapienza Università di Roma
Ancient Roman pathocenosis: an integrated medical journey.



Vendredi 28 juin 
École française de Rome, salle de conférence


Dominique Castex, CNRS, UMR 5199 PACEA
Témoignages archéologiques des épidémies fulgurantes de l’Antiquité et du Haut Moyen Âge. 

John Mulhall, MHAAM Harvard University
The Medical Response to the Justinianic Plague: Theory and Treatment.


11h-11h30 : Pause café


Johannes Krause, Max Planck Institute of Jena
The genetic history of the plague: What we learn from ancient pandemics. 

Michael McCormick, MHAAM Harvard University, 
La pandémie de Justinien : premiers résultats du programme de recherches du Max Planck-Harvard Research Center for Archaeoscience.

13h-14h15 : Pause déjeuner

Table-ronde conclusive

Avec la participation des intervenants et de 

Reine-Marie Bérard, UMR 7299 Centre Camille Jullian

Pascal Sellier, UMR 7206 Éco-Anthopologie, équipe ABBA

samedi 22 juin 2019

Policer l'environnement urbain dans l'Europe moderne

Policing the Urban Environment in Premodern Europe

Carole Rawcliffe, Claire Weeda (eds)




Amsterdam University Press
Series Premodern Crime and Punishment
Number of pages 336
Publication date 10 - 06 - 2019
ISBN 9789462985193


Tapping into a combination of court documents, urban statutes, material artefacts, health guides and treatises, Policing the Urban Environment in Premodern Europe offers a unique perspective on how premodern public authorities tried to create a clean, healthy environment. Overturning many preconceptions about medieval dirt and squalor, it presents the most outstanding recent scholarship on how public health norms were enforced in the judicial, religious and socio-cultural sphere before the advent of modern medicine and the nation-state, crossing geographical and linguistic boundaries and engaging with factors such as spiritual purity, civic pride and good neighbourliness.

Les procédés de composition des textes médicaux antiques

Bourses pour présentation de posters sur les procédés de composition des textes médicaux antiques

Appel à candidatures 

Dans le cadre du colloque international « Écriture, réécriture ou citation : les procédés de composition des textes médicaux antiques » (Lausanne, 23-25 septembre 2019), quatre bourses sont offertes à de jeunes chercheurs·euses afin de leur permettre de venir présenter leurs travaux sous la forme d’un poster de format A1 (594 x 841 mm), lors de la séance de posters du mardi 24 septembre.

L’hébergement et les repas leur seront offerts pour toute la durée du colloque ; le transport reste en revanche à leur charge.

Un résumé du projet de recherche (1000 signes avec espaces) accompagné d’un bref curriculum vitae pourra être envoyé à la fois à brigitte.maire@unil.ch et nathalie.rousseau@sorbonne-universite.fr jusqu’au 1er juillet inclus. La réponse sera donnée au plus tard le 5 juillet.


Informations :

http://unil.ch/medecineancienne/colloques/



Le savoir médical des Anciens, depuis l’âge grec classique jusqu’à l’Antiquité tardive et au delà, nous a principalement été transmis sous la forme d’importants corpus de textes (Collection hippocratique, traités galéniques) ou de sommes écrites en latin ou en grec, comme la Médecine de Celse, les Collections médicales d’Oribase, ou les traités d’Aétius d’Amide, d’Alexandre de Tralles ou encore de Paul d’Égine.

Or nombreux sont les textes qui, au sein de ces vastes ensembles, se répondent, dans un même traité (« rédactions parallèles ») ou à différentes époques, qu’ils soient parfaitement identiques, qu’ils divergent seulement de quelques mots, ou que l’un apparaisse l’abrégé, l’amplification ou la traduction de l’autre.

La première question qui se pose alors généralement est de savoir si le texte le plus récent est issu du plus ancien, ou si les deux dérivent d’un ou de plusieurs textes antérieurs. Cependant, nombre de recherches récentes ont montré que la composition des textes médicaux fait appel à une grande diversité de sources : si l’importance des textes des prédécesseurs ne peut être négligée, comme l’illustre l’activité philologique d’un Galien par exemple, l’expérience personnelle, la transmission orale des savoirs théoriques et pratiques ainsi que la médecine dite « populaire » sont tout aussi essentielles. D’autre part, l’intérêt des chercheurs pour les sources les plus anciennes laisse peu à peu également une place à l’étude de l’originalité propre de chaque somme médicale : chacune d’entre elles est en effet irréductible à une simple collection de témoignages de textes plus anciens par ailleurs perdus, et n’est pas dissociable du contexte historique et épistémologique dans lequel elle a été conçue.

Ces nouvelles perspectives font naître de nouvelles interrogations. Du point de vue de l’ecdotique, quelles conséquences entraînent-elles pour le choix des leçons lorsqu’un texte est présent dans différentes compilations ? D’un point de vue méthodologique, comment identifier les différentes voix dans des textes de nature hétérogène, et délimiter, par exemple, la fin précise d’une section explicitement présentée comme une citation ? Comment déterminer le statut d’un texte qui est visiblement cité de mémoire, ou encore celui d’un autre que le lecteur moderne analyse comme une réécriture, mais qui n’est pas indiqué comme tel par l’auteur ancien ? Quels sont les critères permettant de reconnaître l’originalité d’un texte présentant de légères divergences par rapport à un autre, et à quels moyens matériels peut-on avoir recours pour repérer ces divergences, au sein d’œuvres très étendues pour lesquelles l’on ne dispose souvent ni d’une édition récente, ni d’une traduction dans une langue moderne ? Dans quelle mesure les variations lexicales d’un texte à l’autre peuvent-elles être considérées comme des choix signifiants, ou au contraire rapportées à une simple question d’usage ? Par ailleurs, du point de vue de l’histoire des idées, jusqu’à quel point l’autorité des « anciens médecins » peut-elle justifier la reprise de textes entraînant la présence de théories contradictoires au sein d’un même traité ? Inversement, quelles inflexions un texte a-t-il pu subir lorsqu’il est cité dans un contexte polémique ?

Ce colloque propose ainsi de réunir des chercheurs qui, abordant des textes de différentes périodes sous les différents angles de l’édition, du commentaire, de la lexicologie, de l’histoire des sciences ou de l’histoire des idées, se trouvent confrontés à ces mêmes questions. En mettant en lumière la variété et la richesse des procédés de réappropriation des sources, cette rencontre permettra de faire avancer la réflexion sur l’élaboration du savoir médical et les différents canaux de sa transmission.



vendredi 21 juin 2019

Santé et traditions médicales parmi les premiers peuples de la Californie du sud

Fighting Invisible Enemies: Health and Medical Transitions among Southern California Indians 

Clifford E. Trafzer


Hardcover: 392 pages
Publisher: University of Oklahoma Press; 1 edition (May 9, 2019)
Language: English
ISBN-10: 0806162864
ISBN-13: 978-0806162867


Native Americans long resisted Western medicine—but had less power to resist the threat posed by Western diseases. And so, as the Office of Indian Affairs reluctantly entered the business of health and medicine, Native peoples reluctantly began to allow Western medicine into their communities. Fighting Invisible Enemies traces this transition among inhabitants of the Mission Indian Agency of Southern California from the late nineteenth through the mid-twentieth century.

What historian Clifford E. Trafzer describes is not so much a transition from one practice to another as a gradual incorporation of Western medicine into Indian medical practices. Melding indigenous and medical history specific to Southern California, his book combines statistical information and documents from the federal government with the oral narratives of several tribes. Many of these oral histories—detailing traditional beliefs about disease causation, medical practices, and treatment—are unique to this work, the product of the author’s close and trusted relationships with tribal elders.

Trafzer examines the years of interaction that transpired before Native people allowed elements of Western medicine and health care into their lives, homes, and communities. Among the factors he cites as impelling the change were settler-borne diseases, the negative effects of federal Indian policies, and the sincere desire of both Indians and agency doctors and nurses to combat the spread of disease. Here we see how, unlike many encounters between Indians and non-Indians in Southern California, this cooperative effort proved positive and constructive, resulting in fewer deaths from infectious diseases, especially tuberculosis.

The first study of its kind, Trafzer’s work fills gaps in Native American, medical, and Southern California history. It informs our understanding of the working relationship between indigenous and Western medical traditions and practices as it continues to develop today.

Les humanités en santé aujourd'hui et demain

Literary Arts and Health Humanities Today and Tomorrow

Call for papers

Banff Centre for Arts & Creativity, Banff (Alberta), CANADA

16-19 April, 2020.


Keynote Addresses:

Dr. Sarah de Leeuw (University of Northern British Columbia)
Dr. Sander L. Gilman (Emory University)

There is a consensual desire for the disciplines of health humanities and the literary arts to work together for the betterment of all. But a mere look at their parallel evolution over the past decades reveals they are far from readily compatible. To this day, initiatives for contact between health humanities and the more established fields of literary studies have come almost exclusively from the medical profession. Despite good intentions and undeniable results, this can lead to one-sided dialogues as well as to the instrumentalization and oversimplification of literary examples and concepts. The influential discipline of narrative medicine, in the words of its founder Rita Charon at the time of its establishment, made no secret that the nature of its practice was “clinical”. Furthermore, it defined its goal as a practice of medicine “with […] the narrative skills of recognizing, absorbing, interpreting, and being moved by the stories of illness.” The assumption behind such a skill-set acquisition being that “the reader of a novel or the witness of a drama […] naturally do all these things seamlessly.” (Charon 2006) Writers, as well as scholars and students in literary studies, philosophy, cultural studies and critical theory, to name but a few fields, would no doubt have manifold things to say to temper such seamlessness.

But this is in no way a univocal issue, nor is it limited to narrative medicine. To this day there has been scarce interest in literary studies for interdisciplinary reflection on personal and social discourses pertaining to health, medicine, nursing, and the interdisciplinary implications of health humanities. As a direct consequence, there is a significant lack in scholarly tools allowing for the analysis and assessment of the undeniably growing production and popularity of literature focusing on the fate of the medicalized body and its impact on contemporary living.

So far, modern medical practices and knowledges conceived as disciplinary concentrations, in the original Foucaldian sense with their conceptual extrapolations of biopower and biopolitics, have drawn keen and disproportionate interest in critical discourses of literature and the body politics in (mostly) Anglo-Saxon academia over the past decades. Despite their merits and undeniable influence, they do not intersect with discourses on health and the biomedical body in such a way as to facilitate growth and dissemination of knowledge pertaining to everyday life, cultural differences, and intimate self-awareness.

The goal of this international conference is thus to identify and describe new and major intersecting points between the fields of health humanities and literary and cultural studies today in order to offer a baseline for future, richer interdisciplinary research, teaching, and artistic endeavors.

Several factors are pushing for deeper understanding of the literary arts in relation to health humanities today, inasmuch as literature points to the questioning of subjectivity and selfhood in—or with regards to—language. We can cite overmedication and targeted pharmaceutical advertisement, the redistribution and branding of age-old holistic philosophies into consumer-ready wellness and mindfulness regimens, the quick rise of wearable health technologies, digital phenotyping and medical big data, the cultural proximity to death being quickly replaced by a proximity to end-of-life management, the struggles for personal freedom and equality in the embodiment of gender and sexual fluidity, or the slow retreat of colonial mentalities allowing for the resonance of heterogeneous cultural voices expressing different views on health in the Western world. Everywhere, and increasingly, stories and bodies are coming together in untold configurations. In turn those configurations are creating new experiences of cohabitation, real or imagined, across geographies and within the fabric of societies. We may still be able to hear, read and write those stories. We may equally prove able to address and manage the health of the bodies involved. But separately, both approaches remain quite limited in their scope. They falter when stories and bodies present themselves together in indivisible assemblages of pain or of pleasure, as well as in the helter-skelter swirl of emotions that fear of dying or hope for a cure instill in the face of illness.


We welcome proposals focusing on (but not limited to) the following themes:


● Biometrics, Big Data, and Self-Narratives

● Biotechnologies and/or Pharmacology and the Phenomenology of the Body

● Postcolonial, Indigenous, Decolonial and/or Anti-Racist Health Narratives

● Trans- and Queer Methodologies in Health & Medical Humanities

● Health and the Narratives of Daily / Ordinary Life

● Gender Approaches to Health & Medical Humanities

● Performing Joy, Pain and/or Illness

● Aging and Storytelling

● Vulnerability and Embodiment

● The Healthcare System and the Self

● Interdisciplinary Artistic Approaches to Health & Medical Humanities


We encourage comparative, multidisciplinary, interdisciplinary perspectives, and methodologies. Please send your 300-word proposal (in English) along with a short biographical note with your email address and institutional affiliation (100 words) to lahhttconference@gmail.com before July 15, 2019. Panel proposals (of 3 or 4 papers) should include a short introduction to the panel’s topic followed by a 300-word abstract for each paper.


This event is co-organized by:

Dr. Daniel Laforest, University of Alberta

Dr. Eftihia Mihelakis, Brandon University

Dr. Lucille Toth, The Ohio State University

jeudi 20 juin 2019

Une histoire transatlantique le la loi civile anglaise et de la folie

Madness on trial. A transatlantic history of English civil law and lunacy

James Moran


Publisher: Manchester University Press
Series: Social Histories of Medicine
Format: Hardcover
Pages: 272 
Published Date: May 2019
ISBN: 978-1-5261-3303-8



This book examines the powerful influence of civil law on understandings and responses to madness in England and in New Jersey. The influence of civil law on the history of madness has not hitherto been of major academic investigation. This body of law, established and developed over a five hundred year period, greatly influenced how those from England's propertied classes understood and responded to madness. Moreover, the civil law governing the response to madness in England was successfully exported into several of its colonies, including New Jersey. Drawing on a well-preserved and rare collection of trials in lunacy in New Jersey, this book reveals the important ties of civil law, local custom and perceptions of madness in transatlantic perspectives. This book will be highly relevant to scholars interested in law, medicine, psychiatry and madness studies, as well as contemporary issues in mental capacity and guardianship.