Charles RIDEL
Vendémiaire éditions
Vendémiaire éditions
ISBN : 978-2-36358-242-3
Prix : 25 €
432 pages + cahier central
Parution : 15 septembre 2016
Prix : 25 €
432 pages + cahier central
Parution : 15 septembre 2016
Picrate, pive, pinasse, picmuche, fuchsia, rouquin, rouginet, gros bleu, crassi… L’imagination des soldats de la Première Guerre mondiale, lorsqu’il s’agissait de nommer le vin, n’avait pas de limites. Car les poilus aimaient « le pinard d’un amour qui frise la passion ». On l’assimilait volontiers, dans les journaux du front ou les chansons de circonstance, au sang du sacrifice, à la fécondité, voire au génie de la patrie.
C’est cette histoire sensible et sensorielle qui est ici retracée : Blaise Cendrars se rasant au gros rouge par manque d’eau ; la hantise de perdre son quart, que l’on emporte partout avec soi même s’il étincelle au soleil et risque d’alerter l’ennemi ; les pillages du printemps 1918, lorsqu’après le recul des Allemands on organise des festins au
champagne dans les tranchées de la Marne… Les rations de vin et d’eau-de-vie, distribuées quotidiennement, étaient devenues, pour le commandement, un élément essentiel de l’effort de guerre. En 1918, on put affirmer que « le général pinard » avait été « l’un des vainqueurs de la guerre ».
Ces mêmes années de l’après-guerre virent l’apparition d’un nouveau fléau, le « vinisme ». Parmi cette génération d’anciens combattants, combien furent marqués à jamais par l’alcoolisme, ce mal indispensable à qui voulait surmonter l’horreur de la bataille ?
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