Dans la mémoire collective, Louis Pasteur est le bienfaiteur de l’humanité qui a vaincu un mal terrible : la rage. À l’étranger, son nom est surtout associé à la pasteurisation, un mot traduit dans toutes les langues. Aujourd’hui son œuvre perdure avec l’Institut Pasteur et son réseau international. Louis Pasteur, enfant du Jura, naît à Dole en 1822. Mais c’est à Arbois qu’il effectue sa scolarité dans le collège de la ville, où ses professeurs vont jouer un rôle déterminant. Il garde alors tout au long de sa vie un attachement réel et profond à la ville de son enfance. Diminué par des deuils successifs et la maladie à l’âge de 46 ans, il demeure néanmoins un infatigable travailleur entouré de son clan familial. Avec ses collaborateurs, il cherche à comprendre, il examine, il expérimente avec persévérance. Pasteur n’est pas enfermé dans son laboratoire, il innove sans cesse. Sa méthode expérimentale ouvre un nouveau paradigme. Elle permet de comprendre un phénomène ou une maladie: une cause, parfois complexe, est identifiée puis validée par les expériences. Ce questionnement scientifique appréhendé avec le génie de Pasteur conduit forcément au succès.
Philippe Bruniaux, praticien hospitalier gériatre à Arbois et médecin de la consultation mémoire Arbois et Dole, président de l’association Pasteur patrimoine arboisien, est l’un des spécialistes de Louis Pasteur. Sa thèse d’exercice s’intitulait Pasteur à Arbois. Il fut commissaire d’une exposition, Pasteur à l’œuvre, ses manuscrits inédits, qui a obtenu le label d’intérêt national du Ministère de la culture.
Philippe Bruniaux est aussi membre de Société française d’histoire de la médecine. Parution: octobre 2022
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