« Ad obsequium divinum inhabilem », La reconnaissance de la condition de personne infirme par la chancellerie pontificale (xiie – xive siècles)
Soutenance de thèse de Ninon Dubourg
La soutenance aura lieu le samedi 25 mai 2019 à 14 h à l'amphitéatre 9E, bâtiment Halle aux farines, rue Françoise Dolto, 75 013 Paris
Le jury sera composé de :
M. Didier LETT, directeur de la thèse, professeur à l’Université Paris Diderot ; Mme Maaike van der LUGT, professeure à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ; Mme Irina METZLER, Wellcome Trust Fellow and Lecturer à Swansea University ; M. Charles de MIRAMON, directeur de recherche au CNRS, EHESS ; M. Julien THÉRY, professeur à l’Université Lumière Lyon 2 ; Mme Myriam WINANCE, chargée de recherche à l’INSERM, EHESS.
Résumé : Les suppliques reçues et les lettres émises par la Chancellerie apostolique entre le xiie et le xive siècle attestent la reconnaissance de l’invalidité par l’institution pontificale. Elles actent l’existence d’une infirmité physique ou mentale et autorisent le suppliant à adapter ses missions de clerc ou de chrétien en fonction de ses capacités. Ces documents se situent à la frontière entre une parole institutionnelle et des sources de la pratique. La sollicitation provoque une intense et complexe production épistolaire, mettant en évidence les acteurs engagés dans ce processus – les individus invalides et les personnels curial et ecclésiastique. Elle dévoile les législations spécifiques à l’institution et entraîne une définition de l’infirmité par la Chancellerie pontificale, catégorisant les corps invalides selon leur condition physique ou mentale. Les réponses de la Curie, basées sur la tradition de compilation de cas similaires, connus par le droit et l’enregistrement, confirment la reconnaissance de la condition de personne infirme. Les suppliques et les lettres constituent ainsi un excellent laboratoire d’analyse pour étudier le handicap médiéval dans sa relation à la papauté comme institution.
Soutenance de thèse de Ninon Dubourg
La soutenance aura lieu le samedi 25 mai 2019 à 14 h à l'amphitéatre 9E, bâtiment Halle aux farines, rue Françoise Dolto, 75 013 Paris
Le jury sera composé de :
M. Didier LETT, directeur de la thèse, professeur à l’Université Paris Diderot ; Mme Maaike van der LUGT, professeure à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ; Mme Irina METZLER, Wellcome Trust Fellow and Lecturer à Swansea University ; M. Charles de MIRAMON, directeur de recherche au CNRS, EHESS ; M. Julien THÉRY, professeur à l’Université Lumière Lyon 2 ; Mme Myriam WINANCE, chargée de recherche à l’INSERM, EHESS.
Résumé : Les suppliques reçues et les lettres émises par la Chancellerie apostolique entre le xiie et le xive siècle attestent la reconnaissance de l’invalidité par l’institution pontificale. Elles actent l’existence d’une infirmité physique ou mentale et autorisent le suppliant à adapter ses missions de clerc ou de chrétien en fonction de ses capacités. Ces documents se situent à la frontière entre une parole institutionnelle et des sources de la pratique. La sollicitation provoque une intense et complexe production épistolaire, mettant en évidence les acteurs engagés dans ce processus – les individus invalides et les personnels curial et ecclésiastique. Elle dévoile les législations spécifiques à l’institution et entraîne une définition de l’infirmité par la Chancellerie pontificale, catégorisant les corps invalides selon leur condition physique ou mentale. Les réponses de la Curie, basées sur la tradition de compilation de cas similaires, connus par le droit et l’enregistrement, confirment la reconnaissance de la condition de personne infirme. Les suppliques et les lettres constituent ainsi un excellent laboratoire d’analyse pour étudier le handicap médiéval dans sa relation à la papauté comme institution.
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