Le corps saint dans la tradition judéo-chrétienne
Appel à communications
7e Congrès International de Pathographie
Introduction
La paléopathologie, c’est-à-dire l’étude médicale des restes humains anciens issus de fouilles archéologiques ou de collections muséographiques, se révèle de plus en plus une discipline scientifique d’importance. Associée à l’histoire de la médecine et des maladies, à l’archéologie, à l’anthropologie physique et à l’histoire, à la sociologie et à la démographie, elle explore toutes les voies de recherche possibles et imaginables pour identifier des maladies à partir de fragments plus ou moins complets de squelettes et de momies. Elle s’intéresse autant à des cas isolés qu’à de vastes nécropoles, apportant à chaque fois des informations radicalement différentes et utilisant à chaque coup des méthodes adaptées et orientées. Ses échanges permanents avec l’anthropologie médico-légale permettent d’améliorer les techniques d’identification individuelle et de diagnostic rétrospectif (cause et circonstances de décès, état pathologique antérieur).
La pathographie : l’Histoire dit-elle la réalité ?
Les cas isolés et bien documentés sur le plan historique rentrent dans le cadre de la pathographie, une sous-discipline de la paléopathologie. Cette spécialité a été définie à l’occasion du 1er Congrès International de Pathographie (Loches, Avril 2005) comme l’étude médicale des individus pour lesquels nous disposons d’informations pertinentes sur les circonstances de leur vie, de leur décès, sur leur aspect physique (portraits disponibles ou description passée à la postérité), etc. Bien loin d’étudier un individu dont on ignore tout, en pathographie, on ne travaille pas tout à fait à l’aveugle. Le principal risque est évidemment d’être influencé par toutes ces données centrées sur l’individu étudié. C’est par un travail multidisciplinaire et des échanges permanents entre chercheurs que ces biais d’étude peuvent être minorés.
A quelles questions la pathographie est-elle susceptible de répondre ?
Il est souvent nécessaire d’authentifier les restes humains d’individus passés à la postérité. Leur renommée est souvent la cause d’importantes perturbations funéraires, chaque génération cherchant à collecter des reliques, à prélever des souvenirs historiques, à examiner (par curiosité morbide) ce qu’il reste d’un sujet fameux et, parfois, à détruire rageusement, ses cendres.
La pathographie permet également de démêler le vrai du faux ; autrement dit, grâce à de nombreuses études scientifiques, elle est en mesure de dire si l’Histoire rapporte des légendes, des fantasmes ou des faits réels. Toutes les spécialités médicales et biologiques sont susceptibles d’être mises en jeu, avec une méthodologie générale inspirée de la médecine légale : microscopie (optique et électronique à balayage), radiographie (standard et scanner), bactériologie, virologie, parasitologie, toxicologie (analyses élémentaires et organiques), biologie moléculaire (études paléogénétiques), etc. Le but est d’arriver à un résultat tout aussi fiable qu’avec un patient vivant. Sont ainsi résolus des problèmes pratiques comme la recherche d’un empoisonnement (Agnès Sorel, famille des Médicis à Florence, tsarines du Kremlin à Moscou, etc.), d’un traumatisme crânien, d’une maladie héréditaire, d’une infection létale ou invalidante, etc. Tout ce qui n’était qu’anecdotes historiques, traditions hagiographiques ou données biographiques peut ainsi être vérifié, critiqué et, parfois, confirmé.
Les techniques utilisées sont souvent des techniques de pointe, et les études paléopathologiques (et notamment pathographiques) participent à développer et affiner ces moyens d’investigation, au service immédiat des vivants. Finalement, au lieu de tester ces nouvelles technologies sur des cobayes, on use de maîtresses royales ou de condottiere vieux de plusieurs siècles…
Pour une bibliographie complète, voir : Charlier P., « Paléopathologie et pathographie. Pourquoi autopsier nos ancêtres ? », in Charlier P. (Dir.), 1er Colloque International de Pathographie, Loches, Avril 2005, De Boccard, Paris, Collection Pathographie (1), 2006, pp. 5-27.
Colloques
Tous les 2 ans depuis 2005 se déroulent des congrès internationaux de Pathographie, organisés sous l’égide de l’Association Française de Paléopathologie et de Pathographie (AFPP). Les actes de ces congrès sont publiés aux éditions de Boccard (11 rue de Médicis, 75006 Paris). Ces rencontres sont volontairement accessibles au grand public, les communications étant données en langage clair et compréhensible pour « faire sortir la Science du laboratoire ».
Antérieurement à Loches (2005 et 2007), Bourges (2009), Saint-Jean-de-Côle (2011), Bergues (2013) et Nancy (2015), la prochaine édition se déroulera à Martigues, du 8 au 10 septembre 2017.
Programme prévisionnel
Vendredi 08/09/2017 (soirée ouverte au public)
17h-19h : accueil des congressistes (théâtre)
18h : inauguration de l’exposition « Reliquaires d’ici et d’ailleurs » (église St Louis)
19h : ouverture du colloque (théâtre)
19h30-20h30 : conférence inaugurale « Etude scientifique des reliques de Marie-Madeleine » (diffusée en direct sur le web) (théâtre)
21h : cocktail (réservé aux congressistes)
Samedi 09/09/2017 (journée réservée aux congressistes)
9h-12h : communications (salle de conférence, mairie)
12h-14h : déjeuner libre
14h-17h : communications (salle de conférence, mairie)
17h30-18h30 : Diffusion des films « Les corps des catacombes » (26 minutes, Arte France / Scientifilms, en présence du réalisateur : Dominique Adt) et « Des patients pas comme les autres » (26 minutes, AFPP / Cinemagis, en présence du réalisateur et du cameraman : Philippe Charlier et Valentin Lebeau) (cinéma Le Renoir)
18h30-19h : concert (cinéma Le Renoir)
20h30 : dîner du colloque (restaurant Le Miroir)
Dimanche 10/09/2017 (journée réservée aux congressistes)
8h : cérémonie autour des victimes de la peste et du choléra (cimetière St Joseph)
9h-11h : communications (salle de conférence, mairie)
11h-12h : conférence de clôture, par Bruno Barberis (Président du Comité Scientifique du Centre International de Sindonologie, Turin) : « The research on the Shroud and its human imprint: who is the man of the Shroud? »
12h30 : remise du prix du jeune chercheur et cocktail de clôture (salle de conférence, mairie)
Thème spécial
Pour cette édition du congrès, un thème a été retenu par les co-organisateurs (Dr Philippe Charlier & Philippe Roy-Lysencourt) : « Le corps saint dans la tradition judéo-chrétienne ».
Soutiens institutionnels
Comité Pontifical des Sciences Historiques
Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines / Paris-Saclay
European Academy of Religion (Bologne, Italie)
Fondazione per le Scienze Religiose Giovanni XXIII
Institut d’Etude du Christianisme
Gruppo ARTE 16 (Regione Sicilia / Università degli Studi di Palermo)
AnthropoLAB
Hecosfair (Haïti / France)
Société des Amis du Musée de l’Homme (Paris, Marseille)
Communications pressenties
B Ardura : La Sainteté canonisée ;
P Piatti : La lipsanothèque vaticane ;
P Roy-Lysencourt : Panorama historique sur les processus de béatification et de canonisation ;
P Charlier : Une anthropologie médicale des reliques chrétiennes ;
M Lindejjer : The victim body of Father Reus (the complex physicality of a great mystic) ;
S Jacqueline : Reliquaires d’Afrique sub-saharienne (anthropologie comparative) ;
M Blasco : Les reliques de Gérard Tenque à Martigues ;
T Monier : Un saint auvergnat conservé dans un écrin roman: les reliques de Saint Nectaire ;
A Augias : Le coeur de Robert d’Arbrissel (1116) ;
A Abbou : Pathologies psychiatriques chez les empereurs de Constantinople dans l’oeuvre de Jean Skylitzès ;
R Bianucci : Fasts, ecstasy and stigmatization in St Francis of Assisi and St. Catherine of Siena ;
A Perciaccante : The pathography of Edvard Munch (behind Madonna and The Scream) ;
V Tourreil : Anthropologie des funérailles d’un chef de culte vaudou sur le plateau d’Abomey (Bénin) : Dah Houemoussi Agonglo (2017) ;
JP Ellul : Postulation de la Bienheureuse AM Remuzat à la canonisation ;
LM Lalanne : Constatation médicale des miracles et processus de canonisation (l’exemple de Saint Jean-Paul II) ;
E Martinent : Désacralisation du corps du pape : le procès posthume de Formose (exhumation, damnatio memoriae) ;
F Galassi : Pathographie de personnages religieux en Italie (13e-18e siècles) ;
B Callebat : Le statut canonique des reliques ;
D Gourevitch : Madame Fabrecé, le sacrement du mariage et le divorce d’avec un fou (pathographie littéraire).
Communications / thèmes souhaités
(?) : Postulation du Bienheureux Charles de Foucault à la canonisation ;
(?) : Théorie des odeurs de sainteté dans les mondes catholique et orthodoxe ;
(?) : Lourdes, la question des miracles et le bureau des constatations médicales ;
(?) : Transgression des procédures de canonisation (Jean XXIII, Jean-Paul II, etc.) ;
(?) : Papauté d’Avignon et rituels de funérailles (variabilité ou continuité ?) ;
(?) : Conservation spontanée de cadavres, regards scientifiques (Sainte Thérèse d’Avila, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Saint Vincent de Paul, Curé d’Ars, etc.) ;
(?) : Padre Pio et les stigmates ;
(?) : Corps saints et lutte contre la peste à Martigues et en Provence ;
(?) : Corps saints dans les préparations pharmaceutiques (martyrs d’Otrante, etc.) ;
(?) : Funérailles papales (liturgie et aspects pratiques) ;
(?) : Corps des premiers papes et premiers pèlerinages ;
(?) : Martyrs des premiers siècles, fantasmes et diffusion de la foi ;
(?) : Rituels funéraires autour des pestiférés lors des épidémies provençales.
Appel à communication
Il est possible d’envoyer une proposition de communication (titre en français & résumé de 300 mots maximum, 5 références bibliographiques maximum) aux co-organisateurs du congrès : philippe.charlier@uvsq.fr & philippe.roy.lysencourt@gmail.com
Comité en charge de l’évaluation des propositions de communications
Dr Philippe Charlier, UVSQ / CASH Nanterre
Philippe Roy-Lysencourt, Université de Laval
Dr Joel Poupon, AP-HP
Dr Isabelle Huynh, AP-HP
Prix du jeune chercheur
Un prix sera remis à la meilleure communication présentée par un(e) chercheur(se) de moins de 35 ans (communication accompagnée d’un astérisque : *). Le jury sera composé du comité d’organisation du congrès (personnalités issues du monde hospitalo-universitaire et académique).
Publication des actes
Les actes du 6ème congrès de pathographie (Nancy, 2015) seront publiés aux éditions De Boccard, Paris (http://www.deboccard.com) et disponibles dès fin août 2017.
Inscription
Il est d’ores et déjà possible de vous inscrire au congrès. Les frais d’inscription s’élèvent à :
150€ pour l’ensemble du congrès (100€ pour les travailleurs sociaux, les chômeurs, les étudiants de moins de 30 ans, les habitants du pays de Martigues (Martigues, Port-de-Bouc, St Mitre), les adhérents de la Société des Amis du Musée de l’Homme)
60€ par demi-journée
100€ par journée
L’inscription est possible par chèque libellé « Association Française de Paléopathologie et de Pathographie (AFPP) » adressé à : Dr Philippe Charlier, UFR des Sciences de la Santé (UVSQ), 2 avenue de la Source de la Bièvre, 78180 Montigny-le-Bretonneux. Merci de joindre impérativement vos noms, prénoms, adresse, numéro de téléphone, email, journées de présence et justificatifs (si nécessaire).
7e Congrès International de Pathographie
Introduction
La paléopathologie, c’est-à-dire l’étude médicale des restes humains anciens issus de fouilles archéologiques ou de collections muséographiques, se révèle de plus en plus une discipline scientifique d’importance. Associée à l’histoire de la médecine et des maladies, à l’archéologie, à l’anthropologie physique et à l’histoire, à la sociologie et à la démographie, elle explore toutes les voies de recherche possibles et imaginables pour identifier des maladies à partir de fragments plus ou moins complets de squelettes et de momies. Elle s’intéresse autant à des cas isolés qu’à de vastes nécropoles, apportant à chaque fois des informations radicalement différentes et utilisant à chaque coup des méthodes adaptées et orientées. Ses échanges permanents avec l’anthropologie médico-légale permettent d’améliorer les techniques d’identification individuelle et de diagnostic rétrospectif (cause et circonstances de décès, état pathologique antérieur).
La pathographie : l’Histoire dit-elle la réalité ?
Les cas isolés et bien documentés sur le plan historique rentrent dans le cadre de la pathographie, une sous-discipline de la paléopathologie. Cette spécialité a été définie à l’occasion du 1er Congrès International de Pathographie (Loches, Avril 2005) comme l’étude médicale des individus pour lesquels nous disposons d’informations pertinentes sur les circonstances de leur vie, de leur décès, sur leur aspect physique (portraits disponibles ou description passée à la postérité), etc. Bien loin d’étudier un individu dont on ignore tout, en pathographie, on ne travaille pas tout à fait à l’aveugle. Le principal risque est évidemment d’être influencé par toutes ces données centrées sur l’individu étudié. C’est par un travail multidisciplinaire et des échanges permanents entre chercheurs que ces biais d’étude peuvent être minorés.
A quelles questions la pathographie est-elle susceptible de répondre ?
Il est souvent nécessaire d’authentifier les restes humains d’individus passés à la postérité. Leur renommée est souvent la cause d’importantes perturbations funéraires, chaque génération cherchant à collecter des reliques, à prélever des souvenirs historiques, à examiner (par curiosité morbide) ce qu’il reste d’un sujet fameux et, parfois, à détruire rageusement, ses cendres.
La pathographie permet également de démêler le vrai du faux ; autrement dit, grâce à de nombreuses études scientifiques, elle est en mesure de dire si l’Histoire rapporte des légendes, des fantasmes ou des faits réels. Toutes les spécialités médicales et biologiques sont susceptibles d’être mises en jeu, avec une méthodologie générale inspirée de la médecine légale : microscopie (optique et électronique à balayage), radiographie (standard et scanner), bactériologie, virologie, parasitologie, toxicologie (analyses élémentaires et organiques), biologie moléculaire (études paléogénétiques), etc. Le but est d’arriver à un résultat tout aussi fiable qu’avec un patient vivant. Sont ainsi résolus des problèmes pratiques comme la recherche d’un empoisonnement (Agnès Sorel, famille des Médicis à Florence, tsarines du Kremlin à Moscou, etc.), d’un traumatisme crânien, d’une maladie héréditaire, d’une infection létale ou invalidante, etc. Tout ce qui n’était qu’anecdotes historiques, traditions hagiographiques ou données biographiques peut ainsi être vérifié, critiqué et, parfois, confirmé.
Les techniques utilisées sont souvent des techniques de pointe, et les études paléopathologiques (et notamment pathographiques) participent à développer et affiner ces moyens d’investigation, au service immédiat des vivants. Finalement, au lieu de tester ces nouvelles technologies sur des cobayes, on use de maîtresses royales ou de condottiere vieux de plusieurs siècles…
Pour une bibliographie complète, voir : Charlier P., « Paléopathologie et pathographie. Pourquoi autopsier nos ancêtres ? », in Charlier P. (Dir.), 1er Colloque International de Pathographie, Loches, Avril 2005, De Boccard, Paris, Collection Pathographie (1), 2006, pp. 5-27.
Colloques
Tous les 2 ans depuis 2005 se déroulent des congrès internationaux de Pathographie, organisés sous l’égide de l’Association Française de Paléopathologie et de Pathographie (AFPP). Les actes de ces congrès sont publiés aux éditions de Boccard (11 rue de Médicis, 75006 Paris). Ces rencontres sont volontairement accessibles au grand public, les communications étant données en langage clair et compréhensible pour « faire sortir la Science du laboratoire ».
Antérieurement à Loches (2005 et 2007), Bourges (2009), Saint-Jean-de-Côle (2011), Bergues (2013) et Nancy (2015), la prochaine édition se déroulera à Martigues, du 8 au 10 septembre 2017.
Programme prévisionnel
Vendredi 08/09/2017 (soirée ouverte au public)
17h-19h : accueil des congressistes (théâtre)
18h : inauguration de l’exposition « Reliquaires d’ici et d’ailleurs » (église St Louis)
19h : ouverture du colloque (théâtre)
19h30-20h30 : conférence inaugurale « Etude scientifique des reliques de Marie-Madeleine » (diffusée en direct sur le web) (théâtre)
21h : cocktail (réservé aux congressistes)
Samedi 09/09/2017 (journée réservée aux congressistes)
9h-12h : communications (salle de conférence, mairie)
12h-14h : déjeuner libre
14h-17h : communications (salle de conférence, mairie)
17h30-18h30 : Diffusion des films « Les corps des catacombes » (26 minutes, Arte France / Scientifilms, en présence du réalisateur : Dominique Adt) et « Des patients pas comme les autres » (26 minutes, AFPP / Cinemagis, en présence du réalisateur et du cameraman : Philippe Charlier et Valentin Lebeau) (cinéma Le Renoir)
18h30-19h : concert (cinéma Le Renoir)
20h30 : dîner du colloque (restaurant Le Miroir)
Dimanche 10/09/2017 (journée réservée aux congressistes)
8h : cérémonie autour des victimes de la peste et du choléra (cimetière St Joseph)
9h-11h : communications (salle de conférence, mairie)
11h-12h : conférence de clôture, par Bruno Barberis (Président du Comité Scientifique du Centre International de Sindonologie, Turin) : « The research on the Shroud and its human imprint: who is the man of the Shroud? »
12h30 : remise du prix du jeune chercheur et cocktail de clôture (salle de conférence, mairie)
Thème spécial
Pour cette édition du congrès, un thème a été retenu par les co-organisateurs (Dr Philippe Charlier & Philippe Roy-Lysencourt) : « Le corps saint dans la tradition judéo-chrétienne ».
Soutiens institutionnels
Comité Pontifical des Sciences Historiques
Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines / Paris-Saclay
European Academy of Religion (Bologne, Italie)
Fondazione per le Scienze Religiose Giovanni XXIII
Institut d’Etude du Christianisme
Gruppo ARTE 16 (Regione Sicilia / Università degli Studi di Palermo)
AnthropoLAB
Hecosfair (Haïti / France)
Société des Amis du Musée de l’Homme (Paris, Marseille)
Communications pressenties
B Ardura : La Sainteté canonisée ;
P Piatti : La lipsanothèque vaticane ;
P Roy-Lysencourt : Panorama historique sur les processus de béatification et de canonisation ;
P Charlier : Une anthropologie médicale des reliques chrétiennes ;
M Lindejjer : The victim body of Father Reus (the complex physicality of a great mystic) ;
S Jacqueline : Reliquaires d’Afrique sub-saharienne (anthropologie comparative) ;
M Blasco : Les reliques de Gérard Tenque à Martigues ;
T Monier : Un saint auvergnat conservé dans un écrin roman: les reliques de Saint Nectaire ;
A Augias : Le coeur de Robert d’Arbrissel (1116) ;
A Abbou : Pathologies psychiatriques chez les empereurs de Constantinople dans l’oeuvre de Jean Skylitzès ;
R Bianucci : Fasts, ecstasy and stigmatization in St Francis of Assisi and St. Catherine of Siena ;
A Perciaccante : The pathography of Edvard Munch (behind Madonna and The Scream) ;
V Tourreil : Anthropologie des funérailles d’un chef de culte vaudou sur le plateau d’Abomey (Bénin) : Dah Houemoussi Agonglo (2017) ;
JP Ellul : Postulation de la Bienheureuse AM Remuzat à la canonisation ;
LM Lalanne : Constatation médicale des miracles et processus de canonisation (l’exemple de Saint Jean-Paul II) ;
E Martinent : Désacralisation du corps du pape : le procès posthume de Formose (exhumation, damnatio memoriae) ;
F Galassi : Pathographie de personnages religieux en Italie (13e-18e siècles) ;
B Callebat : Le statut canonique des reliques ;
D Gourevitch : Madame Fabrecé, le sacrement du mariage et le divorce d’avec un fou (pathographie littéraire).
Communications / thèmes souhaités
(?) : Postulation du Bienheureux Charles de Foucault à la canonisation ;
(?) : Théorie des odeurs de sainteté dans les mondes catholique et orthodoxe ;
(?) : Lourdes, la question des miracles et le bureau des constatations médicales ;
(?) : Transgression des procédures de canonisation (Jean XXIII, Jean-Paul II, etc.) ;
(?) : Papauté d’Avignon et rituels de funérailles (variabilité ou continuité ?) ;
(?) : Conservation spontanée de cadavres, regards scientifiques (Sainte Thérèse d’Avila, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Saint Vincent de Paul, Curé d’Ars, etc.) ;
(?) : Padre Pio et les stigmates ;
(?) : Corps saints et lutte contre la peste à Martigues et en Provence ;
(?) : Corps saints dans les préparations pharmaceutiques (martyrs d’Otrante, etc.) ;
(?) : Funérailles papales (liturgie et aspects pratiques) ;
(?) : Corps des premiers papes et premiers pèlerinages ;
(?) : Martyrs des premiers siècles, fantasmes et diffusion de la foi ;
(?) : Rituels funéraires autour des pestiférés lors des épidémies provençales.
Appel à communication
Il est possible d’envoyer une proposition de communication (titre en français & résumé de 300 mots maximum, 5 références bibliographiques maximum) aux co-organisateurs du congrès : philippe.charlier@uvsq.fr & philippe.roy.lysencourt@gmail.com
Comité en charge de l’évaluation des propositions de communications
Dr Philippe Charlier, UVSQ / CASH Nanterre
Philippe Roy-Lysencourt, Université de Laval
Dr Joel Poupon, AP-HP
Dr Isabelle Huynh, AP-HP
Prix du jeune chercheur
Un prix sera remis à la meilleure communication présentée par un(e) chercheur(se) de moins de 35 ans (communication accompagnée d’un astérisque : *). Le jury sera composé du comité d’organisation du congrès (personnalités issues du monde hospitalo-universitaire et académique).
Publication des actes
Les actes du 6ème congrès de pathographie (Nancy, 2015) seront publiés aux éditions De Boccard, Paris (http://www.deboccard.com) et disponibles dès fin août 2017.
Inscription
Il est d’ores et déjà possible de vous inscrire au congrès. Les frais d’inscription s’élèvent à :
150€ pour l’ensemble du congrès (100€ pour les travailleurs sociaux, les chômeurs, les étudiants de moins de 30 ans, les habitants du pays de Martigues (Martigues, Port-de-Bouc, St Mitre), les adhérents de la Société des Amis du Musée de l’Homme)
60€ par demi-journée
100€ par journée
L’inscription est possible par chèque libellé « Association Française de Paléopathologie et de Pathographie (AFPP) » adressé à : Dr Philippe Charlier, UFR des Sciences de la Santé (UVSQ), 2 avenue de la Source de la Bièvre, 78180 Montigny-le-Bretonneux. Merci de joindre impérativement vos noms, prénoms, adresse, numéro de téléphone, email, journées de présence et justificatifs (si nécessaire).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire