lundi 5 décembre 2016

Les néomalthusiens français et les sciences biomédicales (1880-1940)

Les néomalthusiens français et les sciences biomédicales (1880-1940)

Soutenance de thèse d'Eric Hello


Eric Hello, doctorant au laboratoire SPH « Sciences, Philosophie, Humanités » (EA 4574) (U. Bordeaux Montaigne/U. de Bordeaux), soutiendra sa thèse en épistémologie et histoire des sciences intitulée « Les néomalthusiens français et les sciences biomédicales (1880-1940) » le vendredi 9 décembre 2016 à partir de 13h30 au Petit amphithéâtre de biologie animale (PABA), Bâtiment B5, de l’Université de Bordeaux (campus de Talence).

Le jury sera composé de :
Claude Blanckaert, directeur de recherches au CNRS (Centre Alexandre Koyré, UMR 8560 – CNRS-EHESS-MNHN) (rapporteur)

Christian Bonah, professeur des universités, Université de Strasbourg

Jean-Christophe Coffin, maître de conférences, Université Paris 8

Pascal Duris, professeur des universités, Université de Bordeaux (directeur)

Anne Rasmussen, professeur des universités, Université de Strasbourg (rapporteur)

Stéphane Tirard, professeur des universités, Université de Nantes (rapporteur)


Voici le résumé de sa thèse :

Le néomalthusianisme est un mouvement militant prônant la limitation des naissances. Son action révolutionnaire consiste à réguler la procréation, en quantité et en qualité, afin d’aboutir à une meilleure organisation sociale. Il a été particulièrement actif en France, des années 1880 à 1940. Le présent travail a pour objectif d’en tracer un portrait synthétique inédit en privilégiant son rapport aux sciences biomédicales et à la culture scientifique.

Une première partie, dont le titre est « Origine et essor du néomalthusianisme français », étudie les lieux et les conditions d’émergence du discours et de l’action néomalthusiens. Elle en identifie aussi les premiers acteurs.

Une deuxième partie, intitulée « Les sciences biomédicales au service du meilleur des hommes », se focalise sur la composante médicale du mouvement et sur l’implication des médecins dans ses productions théoriques. Une attention particulière est apportée à l’analyse des utopies qu’il produit et à l’eugénisme qu’il défend.

Une troisième partie, « Diffuser et convaincre », est consacrée aux lieux et aux moyens d’expression de la pensée et de l’action néomalthusiennes. Elle étudie aussi les conséquences de la loi du 31 juillet 1920 destinée à éteindre l’activité des néomalthusiens. Elle présente enfin les formes que prend la propagande néomalthusienne après 1920.

La conclusion insiste sur l’existence d’une pensée néomalthusienne autonome.

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