Retour aux sources
Appel à communication
Quatrième rencontre du groupe RES-HIST (Réseaux & Histoire)
Nice, 22-24 septembre 2016
Le groupe collaboratif RES-HIST a été créé en 2013.
Ouvert à tout l’éventail des recherches historiques, il se propose de favoriser
l’échange entre les historien.ne.s travaillant sur les réseaux, promouvoir le
recours à des outils à la fois conceptuels et méthodologiques partagés et
adaptés, et permettre le dialogue avec les autres sciences sociales qui
appliquent l’analyse des réseaux à leur objet d’étude. Après le succès de la
première manifestation, organisée à Nice en septembre 2013, des rencontres se sont
tenues en 2014 à Toulouse et en 2015 à Paris. Elles ont permis de présenter des
recherches en cours et achevées, de donner une large place au débat et aux
échanges entre chercheur.e.s d’horizons divers, et d’organiser plusieurs
ateliers de formation aux outils. Un site internet réunit les textes des
interventions, voire leurs enregistrements, et nourrit les échanges en servant
de plateforme commune (http://reshist.hypotheses.org).
La création du
GDR CNRS Analyse de réseaux en SHS (AR_SHS) à partir de janvier 2016, dont
plusieurs fondateurs de RES-HIST sont partie prenante, permettra d’articuler
encore davantage le dialogue interdisciplinaire.
La quatrième rencontre du groupe RES-HIST se tiendra à la
MSHS du Sud-Est à Nice et sera consacrée à une réflexion à la fois
épistémologique et pratique autour des problèmes spécifiques qui se posent aux
historien.ne.s lorsqu’il s’agit de formaliser le contenu des sources pour
procéder à une analyse des réseaux. Il est en effet rare que l’historien.ne dispose d’une
information exhaustive sur un ego et ses alter, et sur la nature des liens qui
les relient. Par ailleurs, la nature diachronique de l’information livrée par
la source et ses lacunes dans le temps posent des défis supplémentaires. Comment
peut-on y faire face au mieux ? Comment formaliser l’information de manière
efficace sans introduire des biais lors de l’exploitation des données ? Comment
concilier la sensibilité propre à l’historien.ne dans sa perception de sa
source, saisie dans son unicité et toutes ses nuances, avec son traitement informatisé ou
mathématique ? Plus concrètement, comment choisir entre différents logiciels
appliquant différents algorithmes pour aboutir à des résultats signifiants en
évitant que l’outil prenne le dessus, amenant à des résultats justes quant au
calcul, mais faux quant à leur contenu heuristique, en raison d’une série de
simplifications excessives lors du traitement des informations ?
Nous souhaitons échanger autour de ces questions à partir
d’une vaste gamme de sources différentes, telles que :
• correspondances
• egodocuments/écrits du for privé
• généalogies ou autres sources permettant de
reconstituer des liens familiaux • sources épigraphiques • listes de noms, de
membres…
• sources fournissant des citations : écrits scientifiques, mais aussi textes littéraires avec leur intertextualité, etc.
• sources fournissant des citations : écrits scientifiques, mais aussi textes littéraires avec leur intertextualité, etc.
• sources juridiques et judiciaires (actes notariés,
procès) • sources attestant des mobilités : transports, migrations, flux
commerciaux, etc.
• comptabilités
• sources archéologiques
Nous invitons donc les chercheur.e.s faisant appel dans
leurs recherches à des sources historiques ou archéologiques, concevant leur
objet comme un réseau et/ou ayant recours à une formalisation des informations
livrées par les sources en vue de la constitution d’une base de données et/ou
d’une analyse de réseaux, à participer à ces rencontres. A côté de l’objet de
l’étude et des résultats obtenus, il s’agit de placer au cœur de l’analyse le
traitement de l’information et les difficultés liées à la source. Les
propositions d’intervenant.e.s des précédentes rencontres RES-HIST tout comme
celles de chercheur.e.s qui n’y ont pas assisté sont les bienvenues.
Selon une formule qui a fait ses preuves lors des précédentes
journées RES-HIST, les intervenant.e.s fourniront un texte qui sera mis en
ligne à l’avance, et présenteront leurs propos oralement en 20 minutes maximum,
qui seront suivis par 40 minutes de débat et d’échange avec la salle. Des
présentations par des invité.e.s et un ou plusieurs ateliers de formation aux
logiciels d’analyse de réseaux sur une demi-journée seront également proposés
au cours des rencontres.
Les propositions de communication, d’une longueur d’une
page et accompagnées du nom, statut et adresse mail, devront être adressées
avant le 31 mars 2016 par courriel à pierre-yves.beaurepaire@unice.fr<mailto:pierre-yves.beaurepaire@unice.fr>
; Silvia.Marzagalli@unice.fr<mailto:Silvia.Marzagalli@unice.fr>; jm.imizcoz@gmail.com<mailto:jm.imizcoz@gmail.com>.
Le résultat de la sélection sera communiqué avant le 1er mai 2016, après examen
par le conseil scientifique. Les textes présentés seront fournis avant le 14
juillet 2016.
Les organisateurs prendront en charge les nuitées et la
plupart des repas au cours de la rencontre. Les frais de transport sont à la
charge des intervenant.e.s ou de leur laboratoire.
Cette initiative est possible grâce au soutien du CMMC
(Université Nice Sophia Antipolis), du CEPAM (Université Nice Sophia
Antipolis-CNRS), de la MSHS du Sud-Est, du Projet de Recherche du Ministère
d'Economie et Compétitivité du Gouvernement de l'Espagne HAR2013-48901-C6-4-R:
“El proceso de la modernidad. Actores, discursos y cambios, de la sociedad
tradicional a la revolución liberal, s.XVI-1850”, dirigé par José María
Imízcoz. (2014-2017), et du GDR CNRS AR-SHS Analyse de réseaux en SHS.
Comité scientifique :
Pierre-Yves Beaurepaire, professeur d’histoire moderne
(Université Nice Sophia Antipolis-CMMC) Frédérique Bertoncello, chargée de
recherches CNRS (Université Nice Sophia Antipolis-CEPAM) Michel Bertrand,
professeur d’histoire moderne (Université Jean-Jaurès Toulouse), directeur de
la Casa de Velazquez, Madrid Pierre Gervais, professeur de civilisation
américaine (Université Sorbonne-Nouvelle) José Maria Imizcoz, professeur
d’histoire moderne (Universidad del País Vasco) Claire Lemercier, Directrice de
recherches au CNRS (Centre de sociologie des organisations, Science Po Paris) Silvia Marzagalli, professeur
d’histoire moderne (Université Nice Sophia Antipolis-CMMC, Institut
Universitaire de France) Zacarias Moutoukias, professeur d’histoire
contemporaine (Université Paris-Diderot) Marie-Jeanne Ouriachi, maître de
conférences en histoire et archéologie antique (Université Nice Sophia Antipolis-CEPAM)
Comité d’organisation
Pierre-Yves Beaurepaire, française, professeur d’histoire
moderne (Université Nice Sophia Antipolis-CMMC) Frédérique Bertoncello,
française, chargée de recherches CNRS (Université Nice Sophia Antipolis-CEPAM)
José Maria Imizcoz, espagnole, professeur d’histoire moderne (Universidad del
País Vasco) Silvia Marzagalli, italienne, professeur d’histoire moderne
(Université Nice Sophia Antipolis-CMMC, Institut Universitaire de France)
Marie-Jeanne Ouriachi, française, maître de conférences en histoire et
archéologie antique (Université Nice Sophia Antipolis-CEPAM)
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