Jacques JOUANNA et Michel ZINK éd.
Editions De Boccard
510 pages.
6 illustrations.
Date de parution : avril 2015
ISBN 978-2-87754-324-8
Présentation
Ce très gros volume réunit 22 contributions présentées par les meilleurs spécialistes de la Collection hippocratique lors du XIVe colloque international hippocratique organisé à Paris, du 8 au 10 novembre 2012, par l’AIBL, le Labex RESMED, le CNRS (UMR 8167 « Orient et Méditerranée », laboratoire « Médecine grecque »), l’Université de Paris‐Sorbonne et la BIUSanté (Bibliothèque Interuniversitaire de Santé).
Un premier groupe d’études contribue à enrichir notre connaissance et notre appréciation des différentes œuvres du Corpus, via l’effort de reconstitution du texte original ou l’analyse du vocabulaire, des thèmes et des thèses développés dans les traités hippocratiques, et notamment la question du rapport au divin ou l’éthique du médecin.
Un second ensemble de contributions conduit à analyser la relation de la médecine hippocratique à son contexte culturel aux Ve et IVe s. (médecine populaire, religion et philosophie) afin de déterminer à la fois les influences et les ruptures qui caractérisent la théorie et la pratique médicale hippocratiques, et, en particulier, le mode de rationalité nouveau qu’elles introduisent dans l’histoire de la pensée et de la science.
Enfin, des études portent sur la transmission, l’interprétation et la réception de l’hippocratisme dans la pensée médicale ultérieure (de Galien à Harvey), ainsi que dans les trois grandes religions monothéistes (juive, chrétienne, islamique). En adoptant ces différents angles d’approche, les intervenants du XIVe colloque hippocratique ont ainsi maintenu l’objectif initial d’une meilleure connaissance de l’hippocratisme du médecin de Cos tout en élargissant la recherche aux différents hippocratismes qui se sont succédé dans la tradition médicale et philologique.
Table des matières
Avant-propos, par Jacques Jouanna
Allocution d’accueil, par Michel Zink
Amneris Roselli, « Die Epidemien und das Corpus Hippocraticum : la ricerca sulle Epidemie ottanta anni dopo il libro di Karl Deichgräber ».
Elizabeth Craik, « The Hippocratic Law »
Ignacio Rodriguez Alfageme, « Médecine hippocratique et médecine populaire »
Paul Potter, « Nosology and organization in Barrenness »
Florence Bourbon, « Imaginaire et technique : les médecins hippocratiques face aux troubles du comportement »
Laurence Totelin, « L’odeur des autres : femmes et odeurs à l’intersection de la pratique hippocratique et de la pratique religieuse »
Mathias Witt, « The “Egoisticˮ Physician – considerations about the “Darkˮ Sides of Hippocratic Ethics and their possible Aristocratic Background »
Brooke Holmes, « Proto-Sympathy in the Hippocratic Corpus »
Franco Giorgianni, « Numerologia ippocratica : considerazioni sul valore del numero negli scritti del cosiddetto “Autore C” tra teoria e osservazione »
Nathalie Rousseau, « La Collection hippocratique, témoin de l’émergence d’un vocabulaire médical rationnel : expression de la causalité et développement des substantifs en -της, -τητος »
Elsa Ferracci, « Imaginaire et rationalité dans le Corpus hippocratique : du rôle des images et des analogies »
Isabella Andorlini, « Ippocratismo e medicina ellenistica in un trattato medico su papiro »
Daniela Manetti, « Alle origini dell’ippocratismo : fra IV e III sec. »
Véronique Boudon-Millot, « Le divin Hippocrate de Galien ».
Marie-Hélène Marganne, « Hippocrate dans un monde de chrétiens : la réception des traités hippocratiques dans la chôra égyptienne à la période byzantine (284-641) »
Jacques Jouanna, « Le Glossaire d’Érotien et le Pronostic d’Hippocrate. Découvertes et problèmes : du grain au divin »
Philip van der Eijk, « Hippocrate aristotélicien »
Alessia Guardasole, « L’image de l’‘‘autre’’ Hippocrate dans le milieu chrétien »
Anna Maria Ieraci Bio, « Nuovi apporti sull’ippocratismo a Bisanzio »
Oliver Overwien, « Syriac and Arabic translators of Hippocratic texts »
Vincent Déroche, « L’image de la médecine hippocratique à Byzance »
Roberto Lo Presti, « La place d’Hippocrate dans les grandes querelles médicales du xviie siècle : le cas du débat sur la circulation sanguine »
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