Histoire de la médecine arabe en Tunisie

Histoire de la médecine arabe en Tunisie

Après une vie consacrée à la pratique de la médecine dans le quartier populaire de Bab Souika à Tunis, Ahmed ben Miled est décédé en 1994.

Broché: 320 pages
Editeur : Editions Cartaginoiseries (1 septembre 2012)
Langue : Français
ISBN-10: 9973704258
ISBN-13: 978-9973704252

Nouvelle parution de l’histoire de la médecine arabe en Tunisie, enrichie et complétée avec des documents, annexes, illustrations, et pour les écrits en arabe, la traduction en français. Cette histoire de la médecine commença en 1933 avec la thèse du jeune médecin Ahmed ben Miled (reproduite in extenso dans cet ouvrage), puis par plusieurs publications qui s’ensuivirent au cours des années. Depuis sa jeunesse, il n’avait cessé de se passionner pour la recherche de la connaissance dans tous les domaines, histoire, médecine, politique… avec une totale liberté de pensée. 

On a soutenu que la médecine arabe a puisé ses éléments dans la médecine grecque.
Cela est vrai : une science ou une civilisation ne naissent pas du néant. La médecine arabe n’était pas l’oeuvre des Arabes seulement ; c’est une oeuvre collecative de Persans, d’Andalous, d’Arabes, d’Ifrîqiyens… etc. Elle n’est pas sacerdotale.
Comme toutes les sciences, elle est laïque. Ce qui unit tous ses auteurs, c’est la langue arabe.
La médecine arabe en Tunisie s’est épanouie pendant une période de cent cinquante ans, entre les IVe et Ve siècles de l’hégire, à Kairouan. Ce fut l’âge de l’école kairouanaise de médecine, son « âge d’or ». Il en fut de même à Tunis pendant deux cents ans, l’époque de la renaissance de la médecine, c’est-à-dire de l’école sicilienne.
Le siècle suivant eut lieu la tentative du renouveau et l’influence de la médecine européenne et je l’appelle l’école tunisienne.

Docteur Ahmed ben Miled