jeudi 31 janvier 2013

Les nobles guérisseuses

Panaceia's Daughters: Noblewomen as Healers in Early Modern Germany


Alisha Rankin is assistant professor of history at Tufts University. She is coeditor of Secrets and Knowledge in Medicine and Science, 1500–1800.




  • Hardcover: 312 pages
  • Éditeur: University Of Chicago Press (27 mars 2013)
  • Langue: English
  • ISBN-10: 0226925382
  • ISBN-13: 978-0226925387

Panaceia’s Daughters provides the first book-length study of noblewomen’s healing activities in early modern Europe. Drawing on rich archival sources, Alisha Rankin demonstrates that numerous German noblewomen were deeply involved in making medicines and recommending them to patients, and many gained widespread fame for their remedies. Turning a common historical argument on its head, Rankin maintains that noblewomen’s pharmacy came to prominence not in spite of their gender but because of it. Rankin demonstrates the ways in which noblewomen’s pharmacy was bound up in notions of charity, class, religion, and household roles, as well as in expanding networks of knowledge and early forms of scientific experimentation. The opening chapters place noblewomen’s healing within the context of cultural exchange, experiential knowledge, and the widespread search for medicinal recipes in early modern Europe. Case studies of renowned healers Dorothea of Mansfeld and Anna of Saxony then demonstrate the value their pharmacy held in their respective roles as elderly widow and royal consort, while a study of the long-suffering Duchess Elisabeth of Rochlitz emphasizes the importance of experiential knowledge and medicinal remedies to the patient’s experience of illness.

Réseau santé, médecine et corps

Call for Papers
Social Science History Association: Health Medicine Body Network

38th Annual Meeting Chicago, IL, November 21-24, 2013
“Organizing Powers”
* * * * * * * * * *
Submission Deadline: 15 February 2013
The SSHA Health Medicine Body Network brings together scholars interested in health related topics from all disciplines and invites you to participate in the 38th Annual Meeting of the Social Science History Association, this time in Chicago, Illinois, 21-24 Nov 2013. We are welcoming session, paper and poster proposals on health related themes relating to the main conference theme, but suggestions relating to other aspects of social science history are also very much encouraged. Other formats, including roundtable discussions and book sessions, are also possible. A number of ideas for possible panels are listed below, intended to serve as more inspiration than limitation. If you are interested in organizing an entire session, please let us know and we will be happy to assist you in the process. According to SSHA policy complete panels must include at least 4 papers and presenters from more than one academic institution. For more information on the meeting and the association, including the conference-wide call for papers, please see the SSHA website at http://www.ssha.org Graduate students presenting at the conference may apply for a travel grant from the SSHA (http://www.ssha.org/grants).
Proposals are submitted electronically at http://conference.ssha.org with 15 February as a hard deadline. You will need to provide an abstract, title and contact information and designate a network/networks where your paper is likely to fit. Let us know if you need any help making a submission or advice about a proposal. If you have any questions, please contact either of the network co-chairs or with the session organizers listed below:
Sasha Mullally, History, University of New Brunswick, CA, sasham@unb.ca
Nancy Tatarek, Anthropology, University of Ohio, USA, tatarek@ohio.edu
Elisabeth Engberg, History, Umeå University, SWEDEN, elisabeth.engberg@ddb.umu.se

Raconter la maladie


 Appel à contribution pour le numéro thématique de Dix-Huitième Siècle (47: 2015) 

Raconter la maladie

Sujet proposé – Tenaillée entre une aspiration systémique et l’attention portée au singulier, la pathographie du XVIIIe s. a pris la forme aussi bien de grandes entreprises nosologiques que de récits singuliers. Pour ce numéro de DHS, nous souhaitons nous intéresser aux différentes formes de mise en récit de la maladie au XVIIIe s., qu’elles se situent dans le cadre de discours savants, de narrations privées ou de fictions. Raconter la maladie se veut interdisciplinaire et ouvert aux études françaises et européennes.


Voici une liste (non exhaustive) de sujets possibles :

a) Les pratiques, les formes et les genres de la pathographie au XVIIIe siècle, telles que les observations, les anecdotes, et en particulier le cas : écriture et utilisation médicales du cas, circulations des cas médicaux, recueils d’observations cliniques au lit du malade (par exemple à la Charité à Paris), “cas-type” hérités de la tradition médico-littéraire (tels l’homme qui croit être en verre), réécritures romanesques, épistolaires, journalistiques, scientifiques, juridiques et religieuses de cas médicaux.

b) La mise et série d’observations médicales et le développement d’outils statistiques comme spécificité du XVIIIe siècle : introduction du tableau dans le texte narratif, développement de la mathématique médicale (influence de l’école d’Edimbourg), comptes rendus des médecins militaires (méthodes quantitatives : exemple du scorbut dans la marine militaire), etc.

c) L’attention portée par le XVIIIe s. au récit de pathologies spécifiques : certaines sont “traditionnelles”, comme la folie, les maladies féminines, la syphilis et/ou la gonorrhée et la pierre, etc. ; d’autres font débat en fonction de l’actualité sanitaire ou politique (variole et inoculation, goutte et luxe, convulsionnaires et jansénisme, etc.) ; d’autres encore sont plus spécifiquement des créations du XVIIIe siècle, comme la mollesse, les pathologies des gens de lettres, l’onanisme, la dégénérescence de la race ou d’autre “maux de la civilisation”.

d) La circulation des récits de maladies entre des genres différents : par exemple réflexion sur la mélancolie religieuse aussi bien dans des ouvrages théoriques que dans la fiction, ou discours sur la contagion entre traités médicaux et fiction.

e) Grands et petits récits de la maladie : d’une part, expression de maux collectifs, dont les épidémies, les maladies des colonies, etc. D’autre part, expression de maux personnels à travers des ego-documents (par exemple correspondance de Mme du Deffand; fonds de correspondance de médecins tels que Samuel-Auguste Tissot, Hans Sloane, Etienne-François Geoffroy), expression de la douleur et voix du patient, etc.

f) Stéréotypes nationaux et/ou régionaux : spleen des anglais, “mal napolitain” ou “mal français”, tarentelle, colique du Poitou, nostalgie des Suisses, etc. entre traités médicaux et œuvres littéraires.
g) Récit et iconographie de la maladie : rapport texte/image (illustrations, planches), caricatures (Rowlandson), séries de vignettes narrant l’évolution d’une maladie (p. ex. A Harlot’s Progress de Hogarth), etc.

h) Les maladies comme métaphores : Leseseuche en Allemagne, contagion de l’exemple, “onanisme moral” (Hufeland), etc. La maladie devient-elle une figure à part entière?

i) Pathographies des “grands” : bulletins et comptes-rendus de santé des têtes couronnées (le roi Georges III d’Angleterre) puis de personnages célèbres (Voltaire, Erasmus Darwin, Rousseau).

j) Usages inattendus des récits de maladie : politiques, comiques (p. ex. manuels sur l’art des vapeurs), volonté du corps médical d’annexer de nouveaux territoires (maladies des gens de lettres, sexualité), etc.
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 Échéances : propositions (250 mots) à rendre pour le 1er mai 2013 conjointement à Sophie Vasset (sophie.vasset@univ-paris-diderot.fr) et à Alexandre Wenger (alexandre.wenger@unige.ch). Les articles retenus seront à rendre pour le 1er avril 2014.

mercredi 30 janvier 2013

Mouvement, corps et cinéma scientifique


DU JEUDI 31 JANVIER 2013 AU JEUDI 14 FÉVRIER 2013

Mouvement, corps et cinéma scientifique
Projections en forme de ciné-concert, tous les films sont accompagnés par des performances musicales en direct, interprétées par Maxime Robin (musique électronique) pour les deux premières séances, puis par Gabriel Thibaudeau (piano).

« Les images dénuées d'imaginaire à l'intérieur peuvent susciter chez ceux qui les perçoivent les mouvements fantasmatiques les plus surprenants. L'imaginaire qui a fui le dedans de l'image resurgit en force au-dehors par l'usage qu'en fait le regardeur. » (David Le Breton, 2008 : p. 218)

Les images en mouvement que propose ce cycle sont à proprement parler des documents d'archives. Issues de l'activité de la recherche médicale ainsi que, pour une part, de la propagande hygiéniste du début du XXe siècle, elles ont été créées suivant une finalité précise : améliorer le fonctionnement de la médecine moderne. En particulier, celles qui conservent la trace des travaux de Vincenzo Neri et Camillo Negro, deux médecins italiens du tout début du XXe siècle, sont de véritables outils de travail. Leur visée n'était donc pas de perdurer, de s'adresser à un public dans un futur lointain, mais bien de servir une utilité plus immédiate. Ainsi, Vincenzo Neri tente, par exemple, de mettre à profit le cinématographe pour une analyse détaillée des mouvements de ses patients. Il dépouille la "mise en scène", évitant tout ce qui pourrait nuire à son projet. Ses "modèles" marchent nus devant des fonds noirs. L'image de l'homme est totalement soumise à la visée et à la méthodologie scientifiques. Ce qui transforme ces documents à usage courant en fragments d'archives est affaire de temps. Nous en sommes assez proches pour nous sentir encore concernés par eux, mais, à la fois, suffisamment de temps a passé pour qu'ils nous semblent étrangers.

S'il fallait ne relever qu'une seule piste, en équilibre autour de cette inquiétante étrangeté, on pourrait désigner celle parcourue par David Le Breton dans son livre Anthropologie du corps et modernité (David Le Breton, 2008). Celui-ci cherche à dégager les racines de l'épistémologie médicale. Il souligne l'importance de la séparation par Descartes de l'âme et du corps, ce dernier devenant un simple reliquat de l'activité pensante de l'homme. Selon Le Breton, c'est sur cette dichotomie que se construit la métaphore opérationnelle du corps comme machine (à réparer). Ainsi, l'image médicale, portée par l'aspiration occidentale à une connaissance développée par l'intermédiaire du regard appareillé, s'applique à décrire le corps malade, non plus par ses fonctionnements ou disfonctionnements internes, mais en traquant les signes de la maladie. La radiologie constitue l'outil le plus efficace de cette recherche. Avec elle, le corps humain ne semble plus rien pouvoir dissimuler. Muni de ces clichés, le médecin traque la présence des symptômes de la maladie en repérant leurs traces sur une image du corps du patient dénué de ses mystères. Déjà dans les prises de vues de nos médecins-filmeurs, on trouve cette volonté d'élucider les aspects irrationnels de la forme humaine, de repousser les limites de sa complexité par l'intermédiaire des images. Standardisation de la prise de vue et effacement de la personnalité des patients sous une présentation de leurs seuls défauts physiologiques ou psychiques sont ainsi employés pour tenter de soustraire aux images futures leur part d'arbitraire, d'imprévisible, de proprement vivant. Seul doit rester le signe de la maladie, sa marque, dont la pellicule est chargée de conserver l'empreinte.

Et pourtant, conscients de ce contrôle exercé sur les images et les hommes à des fins scientifiques, il nous reste la liberté de voir ces archives sous un angle un peu décalé. Parce qu'elles ne servent plus leur but initial, elles s'offrent à nous selon un mode nouveau. Attentifs aux détails, à ce qui échappe au dispositif d'origine, notre curiosité s'attache aux regards des patients, aux mouvements singuliers des corps à la fois beaux et inquiétants. Dépassant en quelque sorte l’austerité des images, nous nous laissons encore et toujours surprendre par le reflet un peu étrange de notre humanité.

Référence:David Le Breton, Anthropologie du corps et modernité, Paris, Presses Universitaires de France, 2008

Martin Bonnard (Programmateur invité)


Remerciements:
Stephen Greenberg, National Library of Medicine, Bethesda, MD
Tina Harvey et Caroline Forcier-Holloway, Bibliothèque et Archives Canada, Ottawa
Paolo Simoni et Mirco Santi, Archivio Nazionale del Film di Famiglia - Associazione Home Movies, Bologna
Claudia Gianetto et Andreina Sarale, Museo Nazionale del Cinema, Torino
Viva Paci, UQAM
Louis Pelletier, Université de MontréalAvec le soutien de l'École des Médias, UQÀM


Programme complet : http://cinematheque.qc.ca/fr/programmation/projections/cycle/mouvement-corps-et-cinema-scientifique

La clinique. Usages et valeurs

La clinique. Usages et valeurs

Approches plurielles pour comprendre l’évolution de la médecine

Dirigé par Gilles Barroux et Céline Lefève

ISBN : 978-2-84276-188-2.
Broché, 14,8 x 21,8
192 pages
23,50 euros

Pratique du médecin au lit du malade, la clinique est à l’origine de l’histoire de la médecine. Rencontre avec le patient, examen de son corps, recherche du diagnostic et temps de la thérapeutique, elle en demeure le cœur, tout en se trans- formant au fil de l’évolution des sciences et des techniques, de la société et des politiques de santé publique. Les auteurs étudient ces transformations en cherchant à comprendre le devenir de la médecine, à relire et interroger l’histoire des pratiques et des pensées médicales.
L’histoire de la clinique est au centre de la première partie de l’ouvrage. La jonction des âges classique et moderne, période de renaissance de la clinique, permet d’éclairer les fondements et les mutations de la médecine contemporaine. Les enjeux éthiques actuels de la clinique sont abordés dans la partie suivante. L’accent est mis sur l’importance de l’attention à la situation singulière des patients, sur les usages des récits des patients et sur la formation à l’éthique des étudiants en médecine. La dernière partie esquisse une anthropologie des pratiques cliniques contemporaines à travers deux études de terrain. Elles révèlent les difficultés à créer des espaces et des relations de soin favorisant un accompagnement individualisé et durable des personnes malades.
En croisant les regards des disciplines historique, philosophique, anthropologique et médicale, ce livre reflète les moments de crises de la médecine et le besoin de penser les tensions entre savoirs, innovations, enseignement et pratique quotidienne. Il fait apparaître la diversité des usages de la clinique, selon les lieux, les pathologies, les spécialités, et la multiplicité de ses renaissances, jusqu’à ses transformations épistémologiques et éthiques actuelles. Il s’adresse aux praticiens et aux acteurs du champ de la santé désireux de mettre en œuvre des pratiques plus réflexives.

Sommaire : PREMIÈRE PARTIE – HISTOIRE DE LA CLINIQUE : L’élaboration de la clinique. L’exemple des consultations épistolaires (Gilles Barroux) Le médecin au temps des Lumières : quelle pratique, quelle clinique ? (Jean-Pierre Peter) La méthode clinique entre exigence scientifique et outil administratif (Antoine Ermakoff) DEUXIÈME PARTIE – QUESTIONS ÉTHIQUES POSÉES PAR LA CLINIQUE CONTEMPORAINE : Quelle place pour la clinique dans la formation éthique des futurs médecins ? Fondements philosophiques et exemples d’enseignement d’éthique utilisant le cinéma (Céline Lefève) En quête d’un monde moral commun : le récit au service d’une interrogation éthique partagée en contexte de décision médicale (Marie Gaille) Ambivalence de la clinique : de l’ordre du discours à la lecture du désordre (Catherine Draperi) TROISIÈME PARTIE – PRATIQUES CLINIQUES CONTEMPORAINES : Médecine complémentaire et médecine conventionnelle : la rencontre de différentes cliniques. L’acupuncture dans une structure publique de santé (Lucia Candelise) De nouveaux problèmes dans de vieux espaces. La clinique et le traitement de la dépendance aux opiacés en Amérique du Nord (Todd Meyers) Approche clinique, désuétude et modernité (Didier Sicard)

Histoire de la médecine familiale



CHFM ANNOUNCES 2013 ANNUAL FELLOWSHIP IN THE HISTORY OF FAMILY MEDICINE

The Center for the History of Family Medicine (CHFM) is proud to announce its third annual Fellowship in the History of Family Medicine. Interested family physicians, other health professionals, historians, scholars, educators, scientists and others are invited to apply.

The successful applicant will be awarded a fellowship grant in an amount of up to $1,500 to support travel, lodging and incidental expenses relating to conducting research on a project of their choosing dealing with any aspect on the history of General Practice, Family Practice, or Family Medicine in the United States. The fellowship will be awarded directly to the individual applicant and not to the institution where he or she may be employed.

The deadline to apply is 5:00 p.m. Central time, Friday, March 29, 2013. All applications will be reviewed in April, with the Fellowship award announced by May 31, 2013.

Complete fellowship rules, application forms and instructions are available online through the Center’s website at the following link:

http://www.aafpfoundation.org/chfmfellowship.html

Or, for more information, please contact:

Don Ivey, MPA
Manager
Center for the History of Family Medicine
11400 Tomahawk Creek Parkway
Leawood, KS 66211
Telephone: (800) 274-2237, ext. 4420
Fax: (913) 906-6095
E-mail: chfm@aafp.org

The CHFM serves as the principal resource center for the collection, conservation, exhibition and study of materials relating to the history of Family Medicine in the United States. The Center is located at the national headquarters of the American Academy of Family Physicians (AAFP) in Leawood, Kansas and is part of the non-profit AAFP Foundation. For more information on the Center, contact Center staff via telephone at 1-800-274-2237 (ext. 4420 or 4422), via fax at (913) 906-6095, or via e-mail at chfm@aafp.org or visit us on the web at: www.aafpfoundation.org/chfm

mardi 29 janvier 2013

Créer la vie

The Ischia Summer School 

Ischia Summer School - Creating Life: From Alchemy to Synthetic BiologyCreating Life: From Alchemy to Synthetic Biology

Event: Conference
Date: 29 Jun 2013 09:00 
Start date: 29 Jun 2013 09:00 
End date: 06 Jul 2013 18:00 





Speaker(s):


Faculty:
Peter Murray Jones
Hiro Hirai
James E. Strick
Helen A. Curry
Luis Campos
Bernadette Bensaude-Vincent
Stefan Helmreich
Wolfgang Schäffner
Hans-Jörg Rheinberger
Organised by:
Directors: Janet Browne (Harvard), Christiane Groeben (Naples), Nick Hopwood (Cambridge), Staffan Müller-Wille (Exeter)
Funding: Wellcome Trust, Max Planck Institute for the History of Science, Stazione Zoologica Anton Dohrn
Venue: Villa Dohrn, Ischia, Italy

Call for applications
The Thirteenth Ischia Summer School on the History of the Life Sciences
Villa Dohrn, Ischia, Italy 
29 June – 6 July 2013
Applications are invited for this week-long summer school, which provides advanced training in history of the life sciences through lectures and seminars in a historically rich and naturally beautiful setting. The theme for 2013 is "Creating Life:
From Alchemy to Synthetic Biology".
This week-long summer school provides advanced training in history of the life sciences, a lively international field that offers a long-term perspective on some of the most significant ideas, practices and institutions in the world today. The event attracts expert faculty and well-qualified students for a combination of lectures, seminar discussion and student presentations in a historically rich and naturally beautiful setting. We aim to encourage exchange of ideas across disciplinary boundaries, national cultures and historical periods. We can accommodate up to 26 graduate students and postdoctoral fellows, and also accept established researchers seeking to enter a new field. The biennial school, which looks back on a distinguished tradition of association with the Stazione Zoologica, was revived in 2005 after a break of some two decades and again ran successfully in 2007, 2009 and 2011. It is held in Villa Dohrn, the current Laboratory for Benthic Ecology and former summer house of the founder Anton Dohrn, situated above the port of the island of Ischia and overlooking the Gulf of Naples.
Introduction to the theme
In May 2010, scientists at the J. Craig Venter Institute announced the creation of the first artificial cell. Although this feat relied on active assistance from existing cells, it raised to public attention contemporary efforts to create life artificially. This development is rather unexpected – only a few years ago, "artificial life" was more associated with computer simulations – and seems to have come about by recent advances in computational power and molecular engineering only. In contrast, earlier tales about human ingressions into the divine domain of creating life, like those of Pygmalion, the Golem or Frankenstein, speak of hubris and retaliation and seem to belong to the realm of fantasy.
This summer school aims to move beyond this perception by uncovering the long-term history of the human production of life and living beings. Past projects of creating life – such as  Jacques Loeb’s attempts at "artificial parthenogenesis" around 1900 or the Cold War race to generate life from a primordial soup – have to be seen in a broader context of practices that defined the border between the living and the non-living, and hence what it could mean to produce one from the other. Paying attention to the successes and contestations of such projects will reveal important epistemological, ontological and ethical commitments that have shaped the life sciences historically. By definition transgressive, such projects probe the capacity of the life sciences to standardise, control and manipulate life, provoke discussions about "minimal" definitions of life, and challenge ethical intuitions about the dignity of living beings.
It may seem as though the pre-modern world, with its religious and metaphysical belief in a fixed number of species, must have been especially averse to the possibility of creating life by human means. Two arguments cast doubt on this popular notion: organisms were often considered to be made of the same stuff as the surrounding world, and generation was generally conceived to be a creative act; hence what in hindsight seems to be naïve credulity about the spontaneous generation of organisms from non-living matter – maggots from meat, mice from straw – and the monstrous generation of hybrids between distant species. Alchemy, in particular, modelled its craft on climbing the scale of perfection, and finding the philosopher’s stone, a universal means for the restoration and prolongation of life. Given these pre-modern convictions, was the creation of life indeed beyond the pale of human artifice? Was it really only God who could “ensoul” living beings? How did physicians and their patients view the obvious ability of humans to “make” children? Did horticulturalists and animal breeders think of their craft as subservient to divine powers only, or perhaps as truly creative in one way or other?
Ironically, it was the rise of mechanical metaphors in the early modern period, with its conception of organisms as automata, which turned the processes of generation and reproduction into “nature’s innermost secret” (Buffon). If organisms were machines, they were peculiar machines, because unlike man-made mechanisms they could reproduce themselves. Efforts to understand, and eventually control and manipulate, this reproductive power tackled the problem either by moving down to the level of the elementary units making up living organisms – tissues, cells, and biomolecules – or by moving up to the level of interbreeding and evolving populations. The rhetoric of creating life, however, remained as powerful as ever throughout the modern period, motivated by successes in bringing life to the laboratory, and the laboratory to the field. Experimental animals were kept alive artificially, and isolated body parts, tissues and cells were cultured, while geneticists working on actual populations liked to compare their work with that of synthetic chemists. Industrial culture and urban life increasingly blurred the border between the natural and the artificial, and inspired utopian ideas of total control over life. How important were these motives in defining the agendas of researchers and their funders? Did they translate into concrete research tools and practices? And what opposition did they provoke? Following up these historical questions will add a much needed historical perspective to contemporary debates about synthetic life, by both pointing out that we have in some respects been here before, and providing a clearer picture of how we got where we are.
Faculty and programme
The organisers will introduce the theme, chair the sessions, and lead discussion sessions. Each faculty member will give a talk of up to 30 minutes, with equal time for discussion, and organize a one-hour seminar discussion. This will provide the lecture experience that some students particularly value plus plenty of opportunities for interaction and participation, which will be enhanced by student presentations and general discussions. English is the working language and readings will be circulated in advance.
Peter Murray Jones, King’s College, Cambridge
Lecture: Generation and Ensoulment from Antiquity to the Middle Ages
Seminar: Visions and Disputations: Medieval Perspectives on Ensoulment
Hiro Hirai, Radboud Universitet, Nijmegen
Lecture: Generation, Reproduction and 'Creation' of Life in Renaissance and Early Modern Medicine, Natural Philosophy and Alchemy
Seminar: Homunculus: Artificial Production of Life in Early Modern Alchemy
Staffan Müller-Wille, University of Exeter
Discussion: Generation and Creation
James E. Strick, Franklin & Marshall
Lecture: Darwin and the Darwinians on the Origin of Life
Seminar: The Oparin-Haldane Paradigm vs Synthetic Life Experiments in the 1930s
Janet Browne, Harvard University
Discussion: Darwinism and the Creativity of Life
Helen A. Curry, University of Cambridge
Lecture: “Evolution to Order”: Plant Breeding and the Production of Novelty
Seminar: Biological Innovation in Science and Law
Luis Campos, University of New Mexico
Lecture: n-1: Minimal Life From Radiobes to Synthia
Seminar: Creating Life in the Twentieth Century
Nick Hopwood, University of Cambridge
Discussion: 'Babies "created" in test tube, scientist claims'
Bernadette Bensaud-Vincent, University Paris I (Sorbonne)
Lecture: Creating New Forms of Life: Synthetic Biology
Seminar: Synthetic Biology
Stefan Helmreich, MIT
Lecture: What Was Life? Answers from Three Limit Biologies
Seminar: The Definition of Life: Answers from Theoretical Biology

Wolfgang Schäffner, Humboldt University Berlin
Lecture: Urban Life
Seminar: TBC
Hans-Jörg Rheinberger, Max Planck Institute for the History of Science, Berlin
Final Commentary
In addition, there will be a welcoming reception and other social events, and we will take one day for a trip to Naples to visit the main Zoological Station, a major international institution of biology since 1872, to see its historical collections (a great specialist library for history of biology and important archive), laboratories and famous aquarium.
All participants should be present for the full week in order to facilitate discussions. 29 June and 6 July are travelling days, with no lectures or seminars scheduled.

Further details:

Cost
There is a charge for students of 300 Euros each. This will cover hotel accommodation and all meals, but students will need to pay for their own travel to Ischia.
The directors will consider requests to waive the fee from qualified students, especially from developing countries, who are unable to raise the money themselves and whose institutions cannot provide it. These must be supported by a detailed financial statement and a letter from the applicant’s head of institution.
Timetable
15 February 2013  Deadline for applications
March 2013   Students to be notified of outcome
31 May 2013   Registration fees and/or registration forms due
Procedure
Applications are to be sent by e-mail to:
bvmallinckrodt@mpiwg-berlin.mpg.de
or by mail to:
Birgitta v. Mallinckrodt
Max Planck Institute for the History of Science
Boltzmannstr. 22
D-14195 Berlin
Germany
Applications should include:
1. a brief cv,
2. a statement specifying academic experience and interest in the course topic (max. 300 words),
3. a letter of recommendation.

Histoire de la procréation humaine

La marche de l'histoire

Emission du mardi 29 janvier 2013

Histoire de la procréation humaine 


http://www.franceinter.fr/emission-la-marche-de-l-histoire-histoire-de-la-procreation-humaine

Aujourd'hui, faire un enfant ne dépend plus seulement d'un homme, d'une femme et de leurs capacités naturelles de procréation. Toutes sortes d'autres interventions, de plus en plus perfectionnées, sont possibles par l'intermédiaire des médecins, des donneurs de sperme, des mères porteuses etc.
Naissance de Louis VIII - Grandes Chroniques de France - XIVe-XVe siècle
© domaine public - 2013
Tout ce qui est possible n'étant pas nécessairement à faire, la question se pose des limites à définir face à toutes les manipulations existantes ou à venir.
On voit bien que la question ne sera pas résolue par un amendement ici dans un texte sur le mariage gay, là dans un texte sur la famille. Jean-Claude Ameisen, nouveau président du Comité national d'éthique -lequel sera consulté- déclare qu'il préfèrerait une réflexion d'ensemble. On pourrait imaginer qu'y seraient convoqués médecins, juristes, politiques et religieux, tous un peu désemparés. Et surtout les générations à venir qui auront à affronter les conséquences des techniques nouvelles.
Et puisqu'il faudra considérer la question sous tous les angles, faisons le dès aujourd'hui sous l'angle historique.

Acteurs de la psychologie française

SÉMINAIRE : PSYCHOLOGIE, PSYCHIATRIE ET PSYCHANALYSE
HISTOIRES CROISÉES  2012-2013 


Vendredi 1er Février 2013 : Sharman Levinson étant dans l’impossibilité d’effectuer son intervention, la séance sera assurée par Jacqueline Carroy, Annick Ohayon et Régine Plas qui présenteront certains de leurs travaux récents autour d'acteurs, célèbres ou peu connus, de la psychologie française.


Régine Plas : Une thèse spencérienne, L’Hérédité psychologique de Théodule Ribot.


Jacqueline Carroy : Alfred Binet vu de France dans la première moitié du 20e siècle.


Annick Ohayon : Entre Pavlov, Freud et Janet : Wladimir Drabovitch (1885-1943).


13h-15h, EHESS, bâtiment Le France, 190 av. de France 75013 Paris (RDC, salle 1)


lundi 28 janvier 2013

La fabrique de l'intime

La fabrique de l'intime
Mémoires et journaux de femmes du XVIIIe siècle


Catriona Seth est professeur des universités en littérature française à l'université de Lorraine et professeur associé au département d'histoire de l'université Laval (Québec). 


Parution : 17 Janvier 2013
Format : 1 x 198 mm
Nombre de pages : 1216
Prix : 30,00 €
ISBN : 2-221-10971-6



Un corpus exceptionnel : la première anthologie de textes autobiographiques de femmes du XVIIIe siècle.

Ce volume embrasse tout le siècle des Lumières, du journal de voyage de Rosalba Carriera, jeune peintre à Paris pendant la Régence, aux souvenirs de Victoire Monnard, petite employée sous la Révolution, en passant par le journal de Germaine de Staël ou les Mémoires particuliers de Manon (ou Jeanne-Marie) Roland. Une artiste italienne en France, une actrice anglaise célèbre en visite à la cour de Versailles, une Française inconnue, fille d'artisan, établie en Suisse, côtoient une religieuse limousine dans sa province ou la princesse de Parme mariée à l'héritier du trône autrichien. Toutes ont livré par écrit leurs pensées, leurs sentiments, leurs craintes, leurs joies, leurs espoirs, comme un envers de la « grande histoire ». Leurs textes sont très divers dans leur forme, leur contenu, leur longueur mais témoignent du développement d'une véritable culture de l'écriture personnelle. Lieux de repli sur soi ou d'élan vers l'autre, de confiance ou d'aveu, ces souvenirs, Mémoires et journaux mettent en évidence les réalités de la vie au XVIIIe siècle. Écrire, pour ces femmes attachantes, pleines d'esprit, généreuses, qui s'affirment tout en doutant d'elles-mêmes, a été le moyen de conquérir un espace, au moins symbolique, à soi, un espace ou livrer des maximes valables pour tous, mais aussi ou enchâsser les confidences les plus secrètes, un espace ouêtre elles-mêmes.
Précédé d'une longue introduction, rassemblant une majorité de textes inédits ou indisponibles dans le commerce, ce volume révèle un pan inconnu de l'histoire des mentalités et permet d'aborder aussi bien les débuts de l'écriture de l'intime que l'émergence de la littérature féminine moderne.
Textes de : Rosalba Carriera (1675-1757) – Marguerite-Jeanne de Staal-Delaunay (1684-1750) – Suzanne Necker (1737-1794) - Françoise-Radegonde Le Noir (1739-1791) – Isabelle de Bourbon-Parme (1741-1763) – Félicité de Genlis (1746-1830) – Jeanne-Marie Roland (1754-1793) – Mary Robinson (1758-1800) – Charlotte-Nicole Coquebert de Montbret (1760-1832) – Adélaïde de Castellane (1761-1805) – Germaine de Staël (1766-1817) – Marie-Aimée Steck-Guichelin (1776-1821) – Victoire Monnard (1777-1869).